Merci pour cette mise au point que j'ai trouvée très claire Elya. :o)
Ben elle peut être les deux Saule, l'un n'empêche pas l'autre, il faut juste ne pas confondre les deux approches. On peut être écologiste sans voter pour le parti Ecolo et vice-versa.
L'écologie aurait mieux fait de rester une mouvante du bas, plutôt que de devenir une force politique.
Ben elle peut être les deux Saule, l'un n'empêche pas l'autre, il faut juste ne pas confondre les deux approches. On peut être écologiste sans voter pour le parti Ecolo et vice-versa.
Je ne confonds pas ecolo, avec décroissants et simplicité volontaire. Mais c’est le même terrain de recrutement et c’est souvent le même topo.
Les ecolos agitent des épouvantails pour culpabiliser les citoyens. Les partisans SV et décroissants n’ont pas de raison de se lancer là-dedans.
Bolcho a raison de dire que ecolo, à l’instar des religions, fait retomber sur l’individu les errances du monde : « le monde va à sa perte à cause de vous, consommateurs »
C’est bien plus subversif, à mon avis, que ce que prétend Saule : (copier-coller)
« N'empêche, refuser la (sur-)consommation est quelque part subversif, puisque comme je le disais plus haut, consommer est devenu un acte civique. Il s'agit pour tous de favoriser la croissance, de faire notre petit boulot de capitaliste, qui consiste à concurrencer les autres, à accumuler les biens matériels, .. bref à exercer notre pseudo-liberté. »
(dixit Saule)
La « pseudo-liberté » ! (Mais j’ai déjà lu ça ailleurs dans la littérature anticapitaliste).
Comme si on ne pouvait admettre que le citoyen était libre de se comporter comme il l’entend, du moins en matière de consommation.
Car enfin, qui pourrait, nous imposer, même indirectement, « l’acte civique » de consommer plus ?
Et qui donc impose au citoyen « d’accumuler plus de biens pour relancer la croissance » ?
Par ailleurs, si on veut vivre simplement, qui nous en empêche ? Et qu’y a-t-il de nouveau ? Vivre simplement a toujours été recommandé par les traités de morale (et avant la morale était religieuse). La vie simple a toujours été recommandée par les philosophes, elle fait partie de la sagesse ancestrale ; et si j’avais toujours suivi les bons conseils de ma grand-mère, je serais aujourd’hui un sage qui vivrait simplement.
Par tous les diables, il est temps de se persuader que ni les croissants, ni les décroissants ne sont responsables de l’état du monde et ni la SV ni les ecolos n’y changeront rien non plus.
Les ecolos agitent des épouvantails pour culpabiliser les citoyens. Les partisans SV et décroissants n’ont pas de raison de se lancer là-dedans.
Bolcho a raison de dire que ecolo, à l’instar des religions, fait retomber sur l’individu les errances du monde : « le monde va à sa perte à cause de vous, consommateurs »
C’est bien plus subversif, à mon avis, que ce que prétend Saule : (copier-coller)
« N'empêche, refuser la (sur-)consommation est quelque part subversif, puisque comme je le disais plus haut, consommer est devenu un acte civique. Il s'agit pour tous de favoriser la croissance, de faire notre petit boulot de capitaliste, qui consiste à concurrencer les autres, à accumuler les biens matériels, .. bref à exercer notre pseudo-liberté. »
(dixit Saule)
La « pseudo-liberté » ! (Mais j’ai déjà lu ça ailleurs dans la littérature anticapitaliste).
Comme si on ne pouvait admettre que le citoyen était libre de se comporter comme il l’entend, du moins en matière de consommation.
Car enfin, qui pourrait, nous imposer, même indirectement, « l’acte civique » de consommer plus ?
Et qui donc impose au citoyen « d’accumuler plus de biens pour relancer la croissance » ?
Par ailleurs, si on veut vivre simplement, qui nous en empêche ? Et qu’y a-t-il de nouveau ? Vivre simplement a toujours été recommandé par les traités de morale (et avant la morale était religieuse). La vie simple a toujours été recommandée par les philosophes, elle fait partie de la sagesse ancestrale ; et si j’avais toujours suivi les bons conseils de ma grand-mère, je serais aujourd’hui un sage qui vivrait simplement.
Par tous les diables, il est temps de se persuader que ni les croissants, ni les décroissants ne sont responsables de l’état du monde et ni la SV ni les ecolos n’y changeront rien non plus.
Par tous les diables, il est temps de se persuader que ni les croissants, ni les décroissants ne sont responsables de l’état du monde et ni la SV ni les ecolos n’y changeront rien non plus.
Tu es fort défaitiste je trouve, peut-être que tu as raison, mais quand même, il faut se rendre compte que l'état actuel du monde n'est pas un ordre "naturel", et ce n'est certainement pas l'état qui correspond au plus haut niveau possible d'humanité.
Il y a beaucoup de gens qui espèrent encore un monde dans lequel les revenus seront distribués équitablement, dans lequel la frugalité et le partage seront vécu dans la joie !
Peut-être que passé un certain seuil de gens qui auront réalisé que le système actuel nous bloque dans un cercle vicieux de toujours plus et chacun pour soi, alors le changement viendra par le bas. Bien sur, il est probable aussi que ça n'arrive pas, mais il faut bien commencer pour soi-même.
En fait, il y a confusion ou amalgame entre deux choses :
- la société équitable, où chacun reçoit selon son dû. Ça, on peut et on doit y arriver. (Mais « on », je ne vois pas très bien qui ce serait, sinon le pouvoir politique). Mais ça devrait être une lutte incessante, et une lutte de tous.
Et puis, il y a le choix de vie particulier à chacun d’entre nous.
Ça, ça ne dépend d’aucun pouvoir ni d’aucun système. C’est un choix strictement personnel.
Et, ce choix conditionnera notre qualité de vie mais, et je voudrais me tromper, ça ne changera pas le cours du monde.
- la société équitable, où chacun reçoit selon son dû. Ça, on peut et on doit y arriver. (Mais « on », je ne vois pas très bien qui ce serait, sinon le pouvoir politique). Mais ça devrait être une lutte incessante, et une lutte de tous.
Et puis, il y a le choix de vie particulier à chacun d’entre nous.
Ça, ça ne dépend d’aucun pouvoir ni d’aucun système. C’est un choix strictement personnel.
Et, ce choix conditionnera notre qualité de vie mais, et je voudrais me tromper, ça ne changera pas le cours du monde.
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