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Provis

avatar 01/12/2007 @ 11:42:10
Saule,
le 2 décembre, c'est Saint Jean de Ruysbroeck dit l'Admirable.
C'est quelqu'un pour toi, ça ?

Non, non, SJB ! Le 2 décembre, c'est saint Austerlitz, c'est pour toi !!

Saint Jean-Baptiste 01/12/2007 @ 12:42:28
La saint Austerlitz ? ...mais c'est pour Micharlemagne, ça !

Ohé - Ohé - Ohé ! ...Micharlemagne ???
Mais où donc reste-t-il, celui-la ???

Saule

avatar 01/12/2007 @ 14:50:23
Saule,
le 2 décembre, c'est Saint Jean de Ruysbroeck dit l'Admirable.
C'est quelqu'un pour toi, ça ?

Un personnage célèbre à Bruxelles, un mystique dans la mouvance de Maitre Eckart je crois, qui aurait vécu comme un ermite dans la foret de Soignes ou il a pondu des traités de mystiques alambiqués.

Mais je n'en sais pas plus, il vaut mieux que tu nous parles d'Austerlitz, et moi je vais regarder un calendrier des Saints pour trouver un qui me convient.

Saint Jean-Baptiste 01/12/2007 @ 17:57:18
D'accord, demain, vous saurez tout ce qu'il faut savoir sur notre admirable Jan van Ruysbroek.
Que je propose d'adopter comme saint Patron de notre site.

Bientôt il faudra, ici aussi, faire un registre et un classement...

Le numéro 1 étant toujours notre Saint-Germain-des-Prés, évidemment ! ;-))

Shelton
avatar 01/12/2007 @ 20:29:14
Sainte Barbe, c'est bien pour moi !

Saint Jean-Baptiste 02/12/2007 @ 00:55:14
Jan van Ruysbroek l'Admirable !

On l'a appelé « Admirable » parce qu'il était admirable mais surtout parce que les Français n'arrivaient pas à prononcer son nom.

Ruysbroek est un petit village à trois kilomètres de Bruxelles. "Broek", dans le langage de nos amis Flamands, veut dire marais. Et "ruys" veut dire joncs. "Jan", qui se prononce Yanne, comme Jean Yanne, c'est Jean. Et "van" qui se prononce vanne, comme une vanne, c'est "de".

Donc si notre ami Jan van Ruysbroek était né du bon côté de la frontière linguistique, il se serait appelé : Jean du Marais-aux-Joncs. Ou plus simplement : Jean Marais. Mais ça n'a pas tellement d'importance, puisqu'on nous dit, et il faut le croire, l'Esprit Saint parle très bien le Flamand.

Il était né au XIIIème siècle, quand un vent de mysticisme balayait la chrétienté. Ce mysticisme conduisait volontiers les illuminés vers le panthéisme, le paganisme, l'animisme, et toutes sortes de théories hétéroclites. Mais notre Jan demeurait dans le droit chemin du mysticisme canonique, et certifié authentique par les plus hautes instances cléricales.

C'était un homme admirable, un costaud un peu trapu, avec des mains très grandes qui lui pendaient comme des battes au bout des bras. Il était jardinier de profession et mystique d'inclination. Il n'était pas très fort en arithmétique ni en dialectique mais il philosophait très bien et il apprenait très bien son catéchisme.

À 25 ans il devint Chanoine à la collégiale Sainte Gudule de Bruxelles, qui devait devenir plus tard la cathédrale Sainte Gudule et Michel – parce que Sainte Gudule est plutôt flamande, on lui a adjoint Saint Michel qui serait plutôt francophone.

Évidemment, après 25 ans de vie à Bruxelles, notre bon Jan voulait revoir sa moederland, comme il disait, c'est à dire sa Mère Patrie. Il partit dans l'ermitage de Groenendael, à deux kilomètres de Bruxelles, à l'orée de la forêt de Soignes. Il avait choisi cet endroit parce que : "groenen" veut dire légumes et "dael" veut dire vallée. Il trouvait bien de se retirer dans la «vallée-aux-légumes», et comme il était jardinier, il fit un potager. Mais, nous dit la rumeur, ce jardinier était tellement absorbé par ses pensées mystiques, qu'il arrachait souvent ses porreaux qu'il prenait pour des pissenlits.

Comme il était admirable, les gens se pressaient pour le voir et son ermitage était devenu un lieu très fréquenté. Un jour le Directeur de la Sorbonne, l'illustre Jean Gerson, vint s'entretenir avec lui mais, comme il ne comprenait pas très bien le langage de notre Jan, il s'en alla en criant partout que «l'Admirable» était un hérétique. Dés lors, ce qui devait arriver arriva, la renommée de notre mystique, de régionale qu'elle était, devint mondiale.

Ce saint homme a beaucoup écrit ; dans le langage compliqué des mystiques de son pays, certes. Mais, comme il était néanmoins écrivain, je propose que nous le prenions comme Saint Patron de notre site favori.

Alors, avec votre accord, bonne fête à nous, bonne fête aux Jan !

Saint Jean-Baptiste 02/12/2007 @ 23:05:12
Sainte Barbe, c'est bien pour moi !
À la bonne heure, Shelton !

Tu peux aussi déjà te préparer pour le 10 décembre : le Pape Melchiade
et le 11 décembre le pape Damase Ièr.
;-))

Saint Jean-Baptiste 03/12/2007 @ 08:09:28
Saint François-Xavier, que nous fêtons aujourd'hui, était né en 1506 à Pampelune (Pays Basque Espagnol). En 1525 il avait rencontré Ignace de Loyola à la Sorbonne. Comme nous l'avons vu le 31 juillet, ils avaient fondé ensemble l'Ordre des Jésuites en 1534.

Cet Ordre avait pris pour mission d'aller porter la parole des Évangiles jusqu'au bout du monde.

François-Xavier s'embarqua de Lisbonne en 1541. Il avait 35 ans. Il partait pour des périples vers l'Asie, qui durant près de 12 ans, lui firent parcourir plus de 110.000 kilomètres sur terre et sur les océans.

Il faut se rappeler que cette époque marque les tous débuts de la navigation au-delà des mers. Le premier tour du monde de Magellan et de Pigafetta c'était en 1522.

François-Xavier a été partout : en Inde, aux Moluques, en Malaisie, en Indonésie, au Japon...
En 1522 il tente d'entrer - sans succès - dans la Chine interdite de la dynastie des Ming et meurt le 3 décembre 1552 dans une petite île au large de Canton.
Il tenait à aller en Chine parce que des voyageurs Chinois lui avaient parlé de communautés chrétiennes fondées par l'apôtre Thomas et qui survivaient encore dans une demi clandestinité.

Saint François-Xavier avait un côté Don Quichotte. C'était un aventurier du genre : «rien dans les mains, rien dans les poches». Mais son œuvre missionnaire est, comme par miracle, encore bien vivante aujourd'hui. Il existe à Sumatra, en Malaisie, en Indonésie, au Japon, des églises qui portent son nom et qui sont remplies tous les dimanches. On y célèbre des messes, avec des chants asiatiques, d'une ferveur incroyable. Et dans toute cette partie d'Asie il y a des tas d'écoles catholiques dont la plupart portent son nom.

Sa méthode était celle des premiers apôtres : il fondait un centre chrétien, puis il demandait qu'on lui envoie des religieux et puis il continuait sa route. Si quelque part, il était mal reçu, il n'insistait pas, il allait voir ailleurs.

Dans cette vie de François-Xavier il y a un mystère que personne ne s'explique et que d'aucuns appellent un miracle : comment se faisait-il comprendre ? Il connaissait le basque, l'espagnol et le français... et, comme il le disait lui-même, «chaque patelin où j'arrive parle un langage différent».

Il a laissé une grande quantité de lettres à son ami Ignace de Loyola, qui sont, comme toutes les lettres des navigateurs, des trésors d'intérêt et de découvertes. Elles sont écrites dans un style enjoué qui dénote un vrai bonheur de vivre malgré toutes les épreuves de ses missions.

Sa dépouille mortelle a été transportée dans l'importante mission qu'il avait fondée à Goa et, encore aujourd'hui, cet endroit honore Saint François-Xavier d'un culte très fervent.

Bonne fête aux François-Xavier !

Provis

avatar 03/12/2007 @ 14:30:17
Jan van Ruysbroek l'Admirable !

Ce saint homme a beaucoup écrit ; dans le langage compliqué des mystiques de son pays, certes. Mais, comme il était néanmoins écrivain, je propose que nous le prenions comme Saint Patron de notre site favori.
Oui, si on l'accompagne du non moins admirable Jean de Béthanie.. :o)
et de toute façon on garde Saint-Germain-Des-Prés !

Et dis-moi, SJB, quand on attend longtemps en Belgique, on porreaute ou on poireaute ? :o)

Saint Jean-Baptiste 03/12/2007 @ 17:48:37
Jan van Ruysbroek l'Admirable !



Et dis-moi, SJB, quand on attend longtemps en Belgique, on porreaute ou on poireaute ? :o)
Quand mon prof de quatrième primaire faisait une faute au tableau il disait que c'était exprès pour voir si on suivait bien...
;-))

Shelton
avatar 03/12/2007 @ 18:29:12
Sainte Barbe, c'est bien pour moi !
À la bonne heure, Shelton !

Tu peux aussi déjà te préparer pour le 10 décembre : le Pape Melchiade
et le 11 décembre le pape Damase Ièr.
;-))




Ma !!! Quel travail en perspective...

Du coup, pour Sainte Barbe, vous l'aurez dès ce soir... en fait parce que ça m'arrange...

Shelton
avatar 03/12/2007 @ 18:30:22
4 décembre : Sainte Barbe ou Barbara

Chaque année, début décembre, nous revoilà à nous poser la question primordiale par « essences » : mais qui est cette fameuse Sainte Barbe ? Même si le fait d’être très nombreux à nous la poser – pompiers, sapeurs, artilleurs, essenciers… – nous rassure un peu, il ne semble pas inutile de chercher qui fut cette femme à la santé de qui et au nom de qui nous allons bien boire… Quant à ceux de ce site qui ne la connaissent pas bien, sachez qu’elle est aussi la patronne des libraires romains… Tout un programme !
Dès l’antiquité profonde, les hommes ont aimé proposer à l’admiration et à la vénération populaire des modèles. Les empereurs romains n’attendaient même pas leur mort pour se proposer, se poser en dieux, et c’est, tout naturellement, que les chrétiens en firent de même avec leurs martyrs, ces hommes et ces femmes qui se firent tuer pour leur foi. Mais voilà, les humains restent des humains, et ils n’hésitent pas à enjoliver les histoires pour la bonne cause, bien sûr, l’édification des âmes. Du coup, l’histoire de Sainte Barbe que voilà n’est, probablement, pas la véritable. Elle n’en reste pas moins la vénérable !
Certains spécialistes se demandent même si elle a vécu un jour, tout simplement. Qu’importe, me direz-vous, puisqu’elle existe pour nous : en effet, verrait-on des gens censés fêter chaque année une chimère, un fantasme ? Non ! Sainte Barbe est et c’est pour cela que je peux vous en narrer la triste ou belle (chacun, après lecture de ce modeste texte, fera son choix quant à l’adjectif à utiliser) vie terrestre…
Chacun sait que les pères ne sont pas toujours très fréquentables. Oh ! Celui de Barbara – prenons l’habitude de la nommer ainsi, ce qui est plus proche de la « vérité » que Barbe – n’était pas incestueux, seulement un peu prudent et il ne voulait pas que la beauté de sa fille n’éblouisse trop la population mâle d’Héliopolis en Paphlagonie. Il existe pour ceux qui verraient dans ces noms barbares le début de la légende des cartes anciennes mais authentiques, où l’on peut découvrir que la Paphlagonie n’est pas aussi éloignée que la Patagonie et que c’est une région côtière du Nord de l’Asie mineure entre la Bithynie – et non le bikini – et la Galatie, bref un morceau de la Turquie d’aujourd’hui, de l’Europe de demain…
Mais notre chère Barbara grandissait en taille et en sagesse – du moins la légende le dit – et, un jour, le pauvre Dioskoros, le père de Barbara qui était aussi fort riche par ailleurs, dut se résoudre à envoyer sa fille faire quelques études à Nicomédie. Elle avait choisi, mais pour les femmes à cette époque le choix était fort limité, peut-être aussi de nos jours d’ailleurs, de se perfectionner en philosophie et en lettres. N’ayant pas trouvé une cité universitaire à son goût, le père joua de ses relations pour faire accueillir Barbara décemment. On voit que les comportements ont beaucoup changé de nos jours…
Mais en ces temps héroïques, au début du troisième siècle, un groupe de chrétiens vivaient à Nicomédie ? Barbara les rencontra et tout bascula dans le drame. Fine, vive d’esprit et disponible, seulement au débat d’idées, il ne lui fallut pas longtemps pour participer à l’effervescence intellectuelle de la ville, et correspondre avec Origenês, maître à penser chrétien originaire de Césarée en Palestine, hérétique même durant une longue période de sa vie. On ne les brûlait pas encore trop vite, les hérétiques, à cette époque. Il put converser avec Babrbara, la convaincre, la convertir et la conduire au baptême…
Barbara entrait ainsi dans la communauté chrétienne qui n’avait pas véritablement bonne presse, reconnaissons-le honnêtement. Ceci était encore plus vrai aux yeux du père Dioskoros qui pensait, le bougre, qu’il valait mieux rester fidèle à la religion de l’empereur pour sauver sa fortune et sa vie. Dire que notre riche bourgeois de province – la Paphlagonie portait alors bien le nom de province de l’empire – entra dans une folle colère est un doux euphémisme. Il la fit rentrer de Nicomédie, illico presto – on parlait bien le latin à cette époque ! – et la fit enfermer dans une tour, pour tenter de la convaincre d’abjurer sa foi. Alors là quelques explications complémentaires s’imposent : en effet, si cette jeune femme était romaine adorant l’empereur, c’est en devenant chrétienne qu’elle a adjurer sa foi et s’est en redevenant romaine qu’elle demeurait fidèle à sa foi de naissance… Tout cela pour dire que ces phrases prêtent toujours à confusion, tout dépend du côté par lequel on contemple la situation…
En tous cas, rien n’y fit et le père devint un très méchant homme qui traduisit sa fille chérie, après l’avoir déshéritée, devant la justice romaine, impériale même. Cette dernière avait la fâcheuse habitude, que l’on retrouvera plusieurs fois dans l’histoire des hommes, de condamner ceux qui ne partageaient pas les mêmes croyances, enfin les croyances des juges, de l’empereur, de la majorité… Le résultat porte le nom de persécutions… Or il se trouve qu’au moment de la colère de notre « ami » Dioskoros, l’empereur Maximinus (maxi méchant, minus humain), ancien paysan de Thrace, monté sur le trône impérial après avoir assassiné son détenteur, avait entamé une très grande campagne antichrétienne. Le père n’eut donc aucune difficulté à trouver un juge prêt à l’écouter. Barbara, soumise à la torture, ne cessa jamais de confesser sa foi avec opiniâtreté, fermeté et amour pour ce Jésus qui venait d’entrer dans sa vie. Le père, dont le mauvais caractère n’est plus à prouver, sortit son glaive (pourquoi ce riche bourgeois en avait-il un, on ne le saura jamais) et trancha la tête de sa fille. Nous étions alors en 235 (vous voyez, ce n’est pas une légende, car on connaît la date du jour où elle a perdu la tête !).
Même sans tête, l’histoire de Barbara continue… Car c’est là que le ciel en sa fureur foudroya sur place le vieux Dioskoros, un peu comme si Jupiter (Zeus a disparu depuis déjà quelques années), lui aussi, défendait la jeune communauté chrétienne. Après tout, les différents dieux sont peut-être tous réunis au même endroit et, eux-aussi, fêtent chaque année la Sainte Barbe avec moult ambroisie et nectar odorant… Ce qui est certain, c’est que les hommes attribuèrent à cette Barbara une maîtrise du feu d’où le recours à ses grâces des pompiers, des sapeurs, des artilleurs, des essenciers… et même des libraires qui voient là le jaillissement de l’esprit…
Sachez, enfin, que l’on invoque aussi Sainte Barbe pour protéger les vignes de la foudre !!!
Buvons donc un coup à sa santé et bonne fête à toutes les Barbara que nous connaissons…

Saint Jean-Baptiste 05/12/2007 @ 09:21:00
Sabas a-t-il mérité la sainteté ? – Oui ! Et c'est notre saint du jour.

C'était un anachorète. Nous savons ce que ça veut dire : ce n'est pas une injure du capitaine Haddock, ça désigne un moine qui vit seul dans le désert.

Il était né au Vème siècle à Mutalasque, un charmant petit village près de Césarée en Cappadoce. Et il avait choisi de vivre seul dans le désert de Palestine. Mais à cette époque il y avait une telle affluence d'anachorètes dans ce désert, qu'ils étaient les uns sur les autres.
Très vite, Sabas avait remarqué que cette promiscuité de solitaires favorisait le vagabondage et la paresse.

Alors Sabas résolut d'organiser tout ce petit monde en communauté. Il imagina une espèce de campement dans le désert où chaque moine vivrait seul dans sa cabane, mais serait tenu de participer aux prières en commun.

Bientôt des centaines de solitaires se rassemblèrent et, d'un commun accord, ils désignèrent Sabas comme chef des ermites du désert. Voilà pourquoi Sabas est devenu saint.

Bonne fête aux Sabas !

Saint Jean-Baptiste 06/12/2007 @ 08:56:49
« Oh ! grand Saint Nicolas Patron des écoliers
« Apportez-moi des pommes dans mes petits souliers...

Des pommes... à Liège on dit des chiques, ailleurs des bonbons, peu importe, Saint Nicolas n'apporte que des bonnes choses aux enfants sages qui n'ont pas oublié de mettre leurs pantoufles hier soir devant la cheminée.
Et ceux qui ont pensé à mettre une carotte pour son âne auront reçu quelque chose en plus, c'est certain.

C'est le saint le plus populaire et le plus voyageur du paradis ; il y en a peu qui revienne sur terre aussi souvent que lui.

Il était né au IIIème siècle à Patare en Lycie au sud de la Turquie actuelle. Et puis il avait été évêque de Myre en Anatolie où il mourut le 6 décembre 327.

De son vivant il était déjà connu comme Barrabas à la Passion parce qu'il n'arrêtait pas de faire des miracles.

Ceux qui ont bien appris la chanson de Saint Nicolas à la petite école se souviennent qu'il avait sauvé trois petits enfants qu'un boucher avait dépecés et mis dans son saloir pour les vendre en saucissons. Mais Saint Nicolas savait encore faire beaucoup d'autres choses, qui sont racontées dans la chanson : multiplier les pains, protéger les enfants sur le chemin de l'école, tuer les méchants loups, donner des pièces d'or aux jeunes-filles qui vont se marier, arrêter la neige et apaiser les tempêtes... La chanson qui raconte tout ça a une bonne vingtaine de couplets, vous vous souvenez...

Et puis surtout il descend du ciel tous les 6 décembre pour apporter des bonbons aux enfants sages.

Mmmm, je vais vite aller voir ce qu'il m'a mis dans mes pantoufles...

Et bonne fête aux Nicolas !

Saint Jean-Baptiste 07/12/2007 @ 00:09:52
« Si Saint Ambroise fait neiger, le grand froid s'est annoncé »

Saint Ambroise est une des plus grandes voix de l'Église en Occident ; et c'est aussi un des plus grands personnages de notre Histoire.

Il était né à Trèves sur la Moselle en 340 et, dés 363, il était Gouverneur de la province de Ligurie-Emilie, c'est-à-dire la Provence, la Lombardie et l'Émilie actuelles.

C'était un homme d'État.

À cette époque, la chrétienté était secouée par des tumultes incessants entre les Ariens - qui niaient la divinité du Christ - et les Orthodoxes. La probabilité d'un schisme était imminente. Mais il s'agissait aussi, et surtout, d'enjeux politiques, car l'hérésie arienne partageait les partisans de l'Empereur et ses opposants.

En 313 l'Empereur Constantin avait élevé la religion chrétienne au rang de religion admise dans l'Empire. Le court règne de Julien l'Apostat avait marqué un retour au paganisme. Et après lui, l'Impératrice régente Justine, et l'Empereur Valentinien, avaient pris le parti Arien. Ils se proposaient d'introniser l'Arianisme comme religion officielle de l'Empire.

Le Gouverneur Ambroise s'y opposa avec succès.

Il était arrivé, par son éloquence et sa dialectique, à arrêter les discordes entre les partis orthodoxes et ariens. Il fut élu par la vox populi à la dignité épiscopale de Milan. Son autorité était telle à ce moment là, qu'il put établire avec l'Empereur, d'une manière définitive, les rapports entre l'Église et le Pouvoir.

Mais son plus beau titre de gloire est, peut-être bien, d'avoir converti l'entêté Saint Augustin à la vraie religion. (Augustin avait été un Arianiste acharné avant de rencontrer Ambroise.)

Saint Ambroise était un grand théologien. Son éloquence, art considéré comme majeur à l'époque, a été reconnue par tous les historiens. Il est l'auteur d'un traité de théologie, écrit à la demande de l'Empereur Théodose. Et il nous a laissé de très nombreuses lettres et sermons.

Mais sa trace la plus perceptible dans l'Église est, peut-être bien, d'avoir introduit dans la liturgie, les dialogues chantés entre le célébrant et l'assemblée. Certains de ces chants, d'une beauté intemporelle, étaient encore chantés dans l'ancienne liturgie avant Vatican II ; ils sont encore parfois repris lors des grandes célébrations religieuses d'aujourd'hui.

Saint Ambroise est proclamé Docteur de l'Église et Protecteur de Milan.

Bonne fête aux Milanais, bonne fête aux Ambroise !

Saint Jean-Baptiste 08/12/2007 @ 09:24:36
C'est une fête de la Vierge Marie que nous célébrons aujourd'hui en ce 8 décembre : La fête de L'Immaculée Conception. Ça veut dire que Marie la mère de Dieu a été préservée de tout péché dés sa naissance.

Cette vérité est basée sur les Écritures. Elle n'a jamais été contestée par l'Église orthodoxe, qui n'en a même jamais parlé, tellement ça lui paraissait évident.
Par contre, il paraît que dans l'Église occidentale cette question a toujours passionné les spécialistes et les exégètes.

C'est probablement pour mettre tout le monde d'accord, et pour clore les discussions, qu'un beau jour de 1854, le Pape Pie IX a décidé que c'était un dogme, donc une vérité révélée et incontestable.

Bon !

Que surtout, ce soit pour nous tous, une occasion d'embrasser toutes les Marie, en leur souhaitant la bonne fête !

Saint Jean-Baptiste 09/12/2007 @ 00:19:00
Sainte Léocadie est une des saintes des plus touchantes du paradis.

Elle était née en 270 et vivait heureuse au temps de l'Empereur Dioclétien, dans la bonne ville de Tolède.

L'Empereur Dioclétien régnait à Rome. Mais à cette époque l'Empire était devenu si grand, qu'il fallait quatre sous-empereurs pour le diriger.

Les Ibères étaient dirigés par le sous-empereur Maximien, qui n'aimait pas les chrétiens.

Notre brave Léocadie était une bonne chrétienne. Elle organisait des offices religieux, elle apprenait la religion aux enfants et elle priait souvent.

Trop souvent aux goût de Maximien.

Alors il lui fit subir un supplice affreux. Il l'enferma dans un cachot où il y avait des araignées... Et Léocadie avait peur des araignées. Mais pire encore : dans le cachot voisin, il y avait une fillette de douze ans, Eulalie, et cette fillette pleurait tout le temps. Alors Léocadie implora Maximien de libérer la fillette et qu'en échange, on la tue.

Maximien accepta cet horrible marché : il tua Léocadie dans sa prison, le 9 décembre 305 et libéra la fillette qui devint plus tard Sainte Eulalie.

Bonne fête aux Léocadie !

Saint Jean-Baptiste 10/12/2007 @ 18:17:23
Notre bon Pape Melchiade n'aurait-il pas trouvé grâce aux yeux de notre spécialiste en papauté ?
;-))

Que personne n'oublie néanmoins de fêter dignement tous les Melchiade en ce 12 décembre.

Saint Jean-Baptiste 10/12/2007 @ 18:20:33
...en ce 10 décembre ! (pas le 12) Bonne fête aux Melchiade !
et demain le 11, c'est le Pape Saint Damase Ièr.

Shelton ??
;-))

Shelton
avatar 11/12/2007 @ 06:19:59
Les cardinaux sont en train de se réunir... :)

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