« À la Saint-Martin bois ton vin et laisse l'eau pour ton moulin »
À votre bonne santé ! C'est aujourd'hui la fête de Saint Martin.
Dans les villages de France, c'est un jour de fête, on tue le cochon, on fait ripaille, on boit son vin.
Saint Martin est le saint préféré des Français.
Il était né en 316 au pays des Vandales et des Magyars qui, en ce temps là, étaient encore de paisibles barbares. En 330, il prit sa canne et son chapeau et partit à l'aventure, il voulait voir le monde. Ses pas le conduisirent dans la douce Gaule où, pour gagner son pain, il s'engagea dans les troupes de l'Empereur Constantin.
Il était caserné à Amiens sur la Somme, quand un beau jour de l'hiver 337, il vit un homme qui mourait de froid. D'un coup d'épée il trancha son manteau en deux et en couvrit le malheureux. La nuit même dans son sommeil il entendit la voix divine qui disait :
- Je mourais de froid et toi, Martin, tu m'as couvert de ton manteau...
Il demanda à quitter l'armée sur-le-champ et se mit à méditer dans la solitude sur le sens de ces paroles. Un beau jour il rencontra Saint Hilaire, l'Évêque de Poitiers ; Saint Hilaire lui donna toutes les explications qu'il cherchait et Martin décida alors de se convertir à la nouvelle religion.
En ce temps là, le christianisme se répandait dans les villes mais les campagnes restaient ignorantes et païennes.
Ensemble, Hilaire et Martin construisirent un énorme monastère à Ligugé, pour enseigner la Bonne Nouvelle aux paysans du Poitou. En 370, il fut élu par les chrétiens au siège épiscopal de Tours. De là, Martin parcourut toutes les régions voisines : l'Anjou, la Beauce et le Berry, la Bourgogne et la Champagne, le Luxembourg et la Flandre... partout il apportait la Bonne Nouvelle, partout il fondait des monastères – havres religieux de paix et de civilisation.
Grégoire de Tours nous dit que grâce à ses fondations de monastères, il a été le plus grand propagateur de la foi et de la culture dans la France du Moyen-Age.
Saint Martin a bien mérité son beau titre : « l'Apôtre des Gaules ».
Les Français reconnaissants lui vouent un culte très fervent : rien qu'en France il y a 3.600 églises qui lui sont dédiées, 485 localités portent son nom.
Le 11 novembre 397, il tomba d'épuisement dans son monastère près de Tours, il regarda par la fenêtre et tendit les bras vers le ciel qui s'ouvrait devant lui.
Sa dépouille mortelle repose à Tours dans la crypte de la troisième basilique Saint-Marin construite sur son tombeau. La première fut saccagée par les Normands au 5ème siècle, la seconde par les Protestants du XVIème siècle, l'actuelle a été reconstruite dans l'entre deux guerres. Le tombeau de Saint Martin est encore aujourd'hui, et comme depuis toujours, un haut lieu de pèlerinage à sa dévotion.
Saint Martin est le Saint Patron le plus populaire de la France.
Bonne fête aux Français, bonne fête aux Martin !
À votre bonne santé ! C'est aujourd'hui la fête de Saint Martin.
Dans les villages de France, c'est un jour de fête, on tue le cochon, on fait ripaille, on boit son vin.
Saint Martin est le saint préféré des Français.
Il était né en 316 au pays des Vandales et des Magyars qui, en ce temps là, étaient encore de paisibles barbares. En 330, il prit sa canne et son chapeau et partit à l'aventure, il voulait voir le monde. Ses pas le conduisirent dans la douce Gaule où, pour gagner son pain, il s'engagea dans les troupes de l'Empereur Constantin.
Il était caserné à Amiens sur la Somme, quand un beau jour de l'hiver 337, il vit un homme qui mourait de froid. D'un coup d'épée il trancha son manteau en deux et en couvrit le malheureux. La nuit même dans son sommeil il entendit la voix divine qui disait :
- Je mourais de froid et toi, Martin, tu m'as couvert de ton manteau...
Il demanda à quitter l'armée sur-le-champ et se mit à méditer dans la solitude sur le sens de ces paroles. Un beau jour il rencontra Saint Hilaire, l'Évêque de Poitiers ; Saint Hilaire lui donna toutes les explications qu'il cherchait et Martin décida alors de se convertir à la nouvelle religion.
En ce temps là, le christianisme se répandait dans les villes mais les campagnes restaient ignorantes et païennes.
Ensemble, Hilaire et Martin construisirent un énorme monastère à Ligugé, pour enseigner la Bonne Nouvelle aux paysans du Poitou. En 370, il fut élu par les chrétiens au siège épiscopal de Tours. De là, Martin parcourut toutes les régions voisines : l'Anjou, la Beauce et le Berry, la Bourgogne et la Champagne, le Luxembourg et la Flandre... partout il apportait la Bonne Nouvelle, partout il fondait des monastères – havres religieux de paix et de civilisation.
Grégoire de Tours nous dit que grâce à ses fondations de monastères, il a été le plus grand propagateur de la foi et de la culture dans la France du Moyen-Age.
Saint Martin a bien mérité son beau titre : « l'Apôtre des Gaules ».
Les Français reconnaissants lui vouent un culte très fervent : rien qu'en France il y a 3.600 églises qui lui sont dédiées, 485 localités portent son nom.
Le 11 novembre 397, il tomba d'épuisement dans son monastère près de Tours, il regarda par la fenêtre et tendit les bras vers le ciel qui s'ouvrait devant lui.
Sa dépouille mortelle repose à Tours dans la crypte de la troisième basilique Saint-Marin construite sur son tombeau. La première fut saccagée par les Normands au 5ème siècle, la seconde par les Protestants du XVIème siècle, l'actuelle a été reconstruite dans l'entre deux guerres. Le tombeau de Saint Martin est encore aujourd'hui, et comme depuis toujours, un haut lieu de pèlerinage à sa dévotion.
Saint Martin est le Saint Patron le plus populaire de la France.
Bonne fête aux Français, bonne fête aux Martin !
Pour le vin de la Saint Martin, tout va bien se passer...
On peut voir dans l'église de Zaventem (Bruxelles), un superbe Van Dyck : il représente Saint Martin en officier à cheval qui coupe son manteau pour le donner à un mendiant.
C'est incroyable de trouver un pareil tableau dans une petite église de village.
Il est superbe ; c'est un grand tableau d'au moins deux mètres de haut.
C'est, paraît-il, une œuvre de jeunesse, on sent très fort l'influence de Rubens, le maître de Van Dyck, surtout dans la représentation du décor et du mendiant.
Saint Martin est représenté en chevalier du XVI ème siècle, plein de majesté. On peut dire que ici l'élève a dépassé le maître.
Evidemment il faut que l'église soit ouverte, et il faut espérer que le tableau ne soit pas volé un jour, ni détérioré.
Saint Martin a inspiré la plupart de nos grands peintres et artistes.
Un tableau de Le Sueur au Louvre.
Un splendide Rubens à la National Galery.
Un Raphaël – je ne sais pas où, mais dans les livres...
Il a encore inspiré un très curieux Jordaens qu'on admire au Musée d'Art Ancien à Bruxelles, ça représente un miracle de Saint Martin.
On voit Saint Martin sur les vitraux de Tours, de Chartres, de Bourges...
Et encore beaucoup de statues dans beaucoup d'églises un peu partout en France et en Belgique...
C'est incroyable de trouver un pareil tableau dans une petite église de village.
Il est superbe ; c'est un grand tableau d'au moins deux mètres de haut.
C'est, paraît-il, une œuvre de jeunesse, on sent très fort l'influence de Rubens, le maître de Van Dyck, surtout dans la représentation du décor et du mendiant.
Saint Martin est représenté en chevalier du XVI ème siècle, plein de majesté. On peut dire que ici l'élève a dépassé le maître.
Evidemment il faut que l'église soit ouverte, et il faut espérer que le tableau ne soit pas volé un jour, ni détérioré.
Saint Martin a inspiré la plupart de nos grands peintres et artistes.
Un tableau de Le Sueur au Louvre.
Un splendide Rubens à la National Galery.
Un Raphaël – je ne sais pas où, mais dans les livres...
Il a encore inspiré un très curieux Jordaens qu'on admire au Musée d'Art Ancien à Bruxelles, ça représente un miracle de Saint Martin.
On voit Saint Martin sur les vitraux de Tours, de Chartres, de Bourges...
Et encore beaucoup de statues dans beaucoup d'églises un peu partout en France et en Belgique...
On voudrait fêter les René aujourd'hui parce qu'ils sont nombreux et René c'est un beau prénom. Et puis j'avais un cousin du même âge que moi qui s'appelait René et, bien qu'il ne soit plus de ce monde, j'aurais voulu le fêter dignement.
Mais je me demande si Saint René était quelqu'un de bien sérieux.
On l'a fait vivre au Vème siècle et son histoire est racontée au IXème par un certain historien d'Angers qui répondait au nom de Archanald et qui avait tendance, paraît-il, à fabuler quelque peu.
Voici donc l'histoire de René : Il était né à Angers en 410 et y mourut en 423.
Seulement sa mère, une certaine Bononie, n'avait pas de mari. Elle était allée trouver l'Évêque d'Angers et l'avait prié d'intercéder auprès du Très Haut pour qu'elle ait un fils. Et ...oh ! miracle ! ...elle eut un fils !
Ce fils mourut et la bonne Bononie alla demander à son Évêque de le ressusciter. Ce qu'il fit. Jusqu'ici tout va bien, ce n'est pas le premier saint ressuscité du paradis, nous avons vu le 14 septembre comment Saint Materne, par exemple, a été ressuscité deux fois.
Seulement voilà ! sortant de son tombeau, René, voyant l'Évêque, s'écria : Papa !
...Après tout, je ne vois pas ce qui cloche à cette histoire.
Bonne fête mon cher cousin, bonne fête à tous les René !
Mais je me demande si Saint René était quelqu'un de bien sérieux.
On l'a fait vivre au Vème siècle et son histoire est racontée au IXème par un certain historien d'Angers qui répondait au nom de Archanald et qui avait tendance, paraît-il, à fabuler quelque peu.
Voici donc l'histoire de René : Il était né à Angers en 410 et y mourut en 423.
Seulement sa mère, une certaine Bononie, n'avait pas de mari. Elle était allée trouver l'Évêque d'Angers et l'avait prié d'intercéder auprès du Très Haut pour qu'elle ait un fils. Et ...oh ! miracle ! ...elle eut un fils !
Ce fils mourut et la bonne Bononie alla demander à son Évêque de le ressusciter. Ce qu'il fit. Jusqu'ici tout va bien, ce n'est pas le premier saint ressuscité du paradis, nous avons vu le 14 septembre comment Saint Materne, par exemple, a été ressuscité deux fois.
Seulement voilà ! sortant de son tombeau, René, voyant l'Évêque, s'écria : Papa !
...Après tout, je ne vois pas ce qui cloche à cette histoire.
Bonne fête mon cher cousin, bonne fête à tous les René !
Ce 13 novembre c'est Saint Diego notre saint du jour. Il était né à Séville, grande ville par sa beauté et la qualité de ses habitants – natifs et adoptifs.
Il était né en 1400, il s'est montré digne de sa ville, et l'Espagne le vénère à sa juste valeur.
C'était un thaumaturge qui pratiquait la lévitation. Nous savons tous vu que ce phénomène existe si nous avons lu attentivement Tintin au Tibet ; et au fond, cette pratique n'est peut-être pas aussi exceptionnelle qu'on ne le croit généralement.
En tous cas, notre ami Diego s'en portait très bien : quand il était de corvée-vaisselle dans son monastère, il s'élevait dans les airs et méditait sur la beauté des choses, pendant que les anges faisaient son travail.
Ça lui valait des jalousies. On le changea d'affectation : il devint jardinier, balayeur, débardeur, portier, veilleur de nuit...
Un beau jour une épidémie de choléra se déclara dans le monastère. On le désigna comme infirmier. Et là encore il fit des merveilles : au fur et à mesure que ses boites de médicaments se vidaient, les anges venaient les remplir et ces médicaments étaient tellement efficaces, que les mourants, qu'on dirigeait déjà vers le cimetière, faisaient demi-tour et retournaient à leurs prières.
Cent ans après sa mort, en 1562, le Prince Carlos, fils de Philippe II, tomba de son cheval et se coupa la tête en deux. On le conduisit avec les deux morceaux sur la tombe de Saint Diego et la tête se ressouda, le Prince retrouva ses esprits.
Voilà pourquoi depuis lors, quand un Espagnol a mal à la tête, il va trouver Saint Diego, (il prend une aspirine) et le voilà guéri.
Saint Diego est le Patron des apothicaires et de Séville.
Bonne fête aux Sévillaises et aux Sévillais - de naissance ou adoptés, bonne fête aux apothicaires et bonne fête aux Diego.
Il était né en 1400, il s'est montré digne de sa ville, et l'Espagne le vénère à sa juste valeur.
C'était un thaumaturge qui pratiquait la lévitation. Nous savons tous vu que ce phénomène existe si nous avons lu attentivement Tintin au Tibet ; et au fond, cette pratique n'est peut-être pas aussi exceptionnelle qu'on ne le croit généralement.
En tous cas, notre ami Diego s'en portait très bien : quand il était de corvée-vaisselle dans son monastère, il s'élevait dans les airs et méditait sur la beauté des choses, pendant que les anges faisaient son travail.
Ça lui valait des jalousies. On le changea d'affectation : il devint jardinier, balayeur, débardeur, portier, veilleur de nuit...
Un beau jour une épidémie de choléra se déclara dans le monastère. On le désigna comme infirmier. Et là encore il fit des merveilles : au fur et à mesure que ses boites de médicaments se vidaient, les anges venaient les remplir et ces médicaments étaient tellement efficaces, que les mourants, qu'on dirigeait déjà vers le cimetière, faisaient demi-tour et retournaient à leurs prières.
Cent ans après sa mort, en 1562, le Prince Carlos, fils de Philippe II, tomba de son cheval et se coupa la tête en deux. On le conduisit avec les deux morceaux sur la tombe de Saint Diego et la tête se ressouda, le Prince retrouva ses esprits.
Voilà pourquoi depuis lors, quand un Espagnol a mal à la tête, il va trouver Saint Diego, (il prend une aspirine) et le voilà guéri.
Saint Diego est le Patron des apothicaires et de Séville.
Bonne fête aux Sévillaises et aux Sévillais - de naissance ou adoptés, bonne fête aux apothicaires et bonne fête aux Diego.
Aujourd'hui nous versons une larme en quittant Séville sous le beau soleil andalou, mais nous reviendrons bien vite en Espagne sur les pas de notre saint du jour.
Saint Sérapion était né dans les brumes de la perfide Albion aux environs de 1200 et, Dieu sait par quel hasard, nous le retrouvons un peu plus tard à la Cour du Duc d'Autriche, où il apprend le métier des armes.
Le Duc d'Autriche était l'ami du Roi d'Espagne et à cette époque la malheureuse Espagne se débattait contre ses envahisseurs Sarrasins.
Nous savons depuis le 24 septembre que les Rédemptoristes espagnols avait fondé l'ordre de Notre Dame de la Merci, avec l'aide de Pierre Nolasque à qui la Vierge était apparue.
Cet ordre, on s'en souvient, avait pour mission de délivrer les chrétiens capturés par les Sarrasins.
Le Duc d'Autriche envoya à son ami le Roi d'Espagne quelques volontaires dont notre Sérapion pour servir dans cet ordre. Et c'est maintenant que nous retrouvons notre ami Pierre Nolasque car c'est lui qui fut chargé de ces soldats.
Il confia à Sérapion la difficile mission de délivrer les prisonniers détenus à la prison de Murcie. Mais ces prisonniers étaient en fait des otages promis à la mort si on tentait de les délivrer. Sérapion utilisa le stratagème habituel, il graissa la patte aux gardiens et libéra les prisonniers.
La-dessus, il partit à Alger pour continuer sa mission. Et, selon la coutume, il soudoya les gardiens. Mais une altercation éclata au moment de payer la rançon et Sérapion, en colère, laissa échapper :
- Par votre fichu Mahomet... etc.
C'en était trop ! Il fut conduit devant le Calife qui imagina pour lui, une torture tellement abominable que je renonce à la raconter.
Saint Sérapion, martyr, entra dans le paradis le 14 novembre 1240
Bonne fête aux Sérapion !
Saint Sérapion était né dans les brumes de la perfide Albion aux environs de 1200 et, Dieu sait par quel hasard, nous le retrouvons un peu plus tard à la Cour du Duc d'Autriche, où il apprend le métier des armes.
Le Duc d'Autriche était l'ami du Roi d'Espagne et à cette époque la malheureuse Espagne se débattait contre ses envahisseurs Sarrasins.
Nous savons depuis le 24 septembre que les Rédemptoristes espagnols avait fondé l'ordre de Notre Dame de la Merci, avec l'aide de Pierre Nolasque à qui la Vierge était apparue.
Cet ordre, on s'en souvient, avait pour mission de délivrer les chrétiens capturés par les Sarrasins.
Le Duc d'Autriche envoya à son ami le Roi d'Espagne quelques volontaires dont notre Sérapion pour servir dans cet ordre. Et c'est maintenant que nous retrouvons notre ami Pierre Nolasque car c'est lui qui fut chargé de ces soldats.
Il confia à Sérapion la difficile mission de délivrer les prisonniers détenus à la prison de Murcie. Mais ces prisonniers étaient en fait des otages promis à la mort si on tentait de les délivrer. Sérapion utilisa le stratagème habituel, il graissa la patte aux gardiens et libéra les prisonniers.
La-dessus, il partit à Alger pour continuer sa mission. Et, selon la coutume, il soudoya les gardiens. Mais une altercation éclata au moment de payer la rançon et Sérapion, en colère, laissa échapper :
- Par votre fichu Mahomet... etc.
C'en était trop ! Il fut conduit devant le Calife qui imagina pour lui, une torture tellement abominable que je renonce à la raconter.
Saint Sérapion, martyr, entra dans le paradis le 14 novembre 1240
Bonne fête aux Sérapion !
Le Pays de Galle s'enorgueillit d'avoir des sportifs très habiles à frapper du pied dans un ballon rond ou à courir sur une plaine boueuse après un ballon ovale ; mais son plus grand titre de gloire est d'avoir donné naissance à notre saint du jour, Saint Malo.
Malo naquit discrètement aux alentours de l'année 570 dans un village qui s'appelle Glamorgan et qui est si petit qu'il n'est même pas sur mon Atlas.
Très jeune il choisit la vie monacale et à l'abbaye de Llancarvan il se lia d'amitié avec un moine Irlandais nommé Brendan, qui est devenu Saint Bredan - un saint très honoré dans les îles Britaniques.
Un beau jour ils décidèrent de partir ensemble à la conquête des âmes continentales. Leur embarcation les déposa à l'embouchure de la Rance à l'endroit qui s'appelle aujourd'hui Saint-Malo. Mais les Bretons d'alors, n'étaient pas les gentils Bretons d'aujourd'hui, c'était de redoutables sauvages.
Nos deux amis eurent à peine le temps de fonder un Évêché et de construire un monastère avant de s'enfuir au loin sous la menace d'être trucidés.
Saint Brendan reprit son embarcation et partit vers le nord. Il accosta sur une toute petite île et s'endormit. Mais ce n'était pas une île, c'était une baleine. Les baleines voyagent volontiers à travers les océans ; celle de notre ami Brendan le déposa sur les rives du Canada.
Saint Malo partit vers le sud et se retrouva dans la Charente Maritime, en Saintonge, où il fut accueilli à bras ouverts ; il y fonda un monastère où il mourut paisiblement le 15 novembre 640.
Bonne fête aux Gallois, aux Bretons et aux Malo !
Malo naquit discrètement aux alentours de l'année 570 dans un village qui s'appelle Glamorgan et qui est si petit qu'il n'est même pas sur mon Atlas.
Très jeune il choisit la vie monacale et à l'abbaye de Llancarvan il se lia d'amitié avec un moine Irlandais nommé Brendan, qui est devenu Saint Bredan - un saint très honoré dans les îles Britaniques.
Un beau jour ils décidèrent de partir ensemble à la conquête des âmes continentales. Leur embarcation les déposa à l'embouchure de la Rance à l'endroit qui s'appelle aujourd'hui Saint-Malo. Mais les Bretons d'alors, n'étaient pas les gentils Bretons d'aujourd'hui, c'était de redoutables sauvages.
Nos deux amis eurent à peine le temps de fonder un Évêché et de construire un monastère avant de s'enfuir au loin sous la menace d'être trucidés.
Saint Brendan reprit son embarcation et partit vers le nord. Il accosta sur une toute petite île et s'endormit. Mais ce n'était pas une île, c'était une baleine. Les baleines voyagent volontiers à travers les océans ; celle de notre ami Brendan le déposa sur les rives du Canada.
Saint Malo partit vers le sud et se retrouva dans la Charente Maritime, en Saintonge, où il fut accueilli à bras ouverts ; il y fonda un monastère où il mourut paisiblement le 15 novembre 640.
Bonne fête aux Gallois, aux Bretons et aux Malo !
Ah ! j'oubliais de vous dire : Saint Malo, cétait Mallollo pour les intimes...
Alors, bonne fête Mallollo ! ;-))
Alors, bonne fête Mallollo ! ;-))
En France le 15 novembre c'est la saint Albert. Histoire de faire un clin d'oeil amical à nos copains belges. Et à charge de revanche à la saint Nicolas!!
Oui il y avait Saint Albert le Grand, l'ami ou le précepteur (?) de Saint Thomas d'Aquin...
Un grand personnage, mais il faut bien faire un choix.
Aujourd'hui c'est Sainte Gertrude ou Marguerite d'Ecosse.
Mais Marguerite c'est encore une fois la Grande Bretagne et il m'a semblé que Gertrude était plus sympathique.
Un grand personnage, mais il faut bien faire un choix.
Aujourd'hui c'est Sainte Gertrude ou Marguerite d'Ecosse.
Mais Marguerite c'est encore une fois la Grande Bretagne et il m'a semblé que Gertrude était plus sympathique.
Sainte Gertrude, que nous fêtons aujourd'hui, est une des saintes les plus appréciées du paradis.
On ne sait pas très bien où elle est née. On pense que c'est en Saxe car c'est là qu'on l'a trouvée dans un terrain vague. À cette époque, il y avait beaucoup de terrains vagues et beaucoup de bébés abandonnés.
Heureusement, les bonnes sœurs avaient prévu pour eux un orphelinat et c'est là qu'on conduisit notre Gertrude. Elle y reçut la bonne éducation des religieuses. On lui apprit la philosophie, la couture, les belles lettres et tout ce qu'il faut savoir dans la vie.
C'était une enfant très joyeuse et très bien douée. Elle chantait, elle écrivait, elle dessinait, et tout ce qu'elle faisait, elle le faisait bien. Seulement, comme elle devait l'écrire plus tard, « elle se souciait de son âme comme de ses vieux souliers. »
Bientôt, comme il arrive parfois à ceux qui ont tout pour être heureux, elle sombra dans la plus grande des tristesses. Elle ne voulait plus vivre, elle voulait mourir.
C'est alors qu'elle eut une expérience mystique ; une voix lui disait :
- Arrête de te consumer... Un amour brûle en toi... Tu dépasseras toutes les joies terrestres...
À partir de ce moment, les expériences mystiques devinrent de plus en plus nombreuses.
Sainte Gertrude nous a raconté tout ça dans des livres qui sont, paraît-il, remarquablement bien écrits : Héraut de la Bonté Divine et Exercitia. Au dire des spécialistes de la littérature mystique, ce sont des écrits tout empreints de lyrisme, de poésie, et de spiritualité. De la grande et belle littérature, à la portée de tous.
Sainte Gertrude était une artiste. Elle occupe une première place parmi les grands noms de la littérature mystique universelle. À ce titre, et avec votre accord, nous dirons qu'elle est une Sainte patronne de notre site favori.
Alors, bonne fête à nous CLiens CLiennes, et bonne fête aux Gertrude !
On ne sait pas très bien où elle est née. On pense que c'est en Saxe car c'est là qu'on l'a trouvée dans un terrain vague. À cette époque, il y avait beaucoup de terrains vagues et beaucoup de bébés abandonnés.
Heureusement, les bonnes sœurs avaient prévu pour eux un orphelinat et c'est là qu'on conduisit notre Gertrude. Elle y reçut la bonne éducation des religieuses. On lui apprit la philosophie, la couture, les belles lettres et tout ce qu'il faut savoir dans la vie.
C'était une enfant très joyeuse et très bien douée. Elle chantait, elle écrivait, elle dessinait, et tout ce qu'elle faisait, elle le faisait bien. Seulement, comme elle devait l'écrire plus tard, « elle se souciait de son âme comme de ses vieux souliers. »
Bientôt, comme il arrive parfois à ceux qui ont tout pour être heureux, elle sombra dans la plus grande des tristesses. Elle ne voulait plus vivre, elle voulait mourir.
C'est alors qu'elle eut une expérience mystique ; une voix lui disait :
- Arrête de te consumer... Un amour brûle en toi... Tu dépasseras toutes les joies terrestres...
À partir de ce moment, les expériences mystiques devinrent de plus en plus nombreuses.
Sainte Gertrude nous a raconté tout ça dans des livres qui sont, paraît-il, remarquablement bien écrits : Héraut de la Bonté Divine et Exercitia. Au dire des spécialistes de la littérature mystique, ce sont des écrits tout empreints de lyrisme, de poésie, et de spiritualité. De la grande et belle littérature, à la portée de tous.
Sainte Gertrude était une artiste. Elle occupe une première place parmi les grands noms de la littérature mystique universelle. À ce titre, et avec votre accord, nous dirons qu'elle est une Sainte patronne de notre site favori.
Alors, bonne fête à nous CLiens CLiennes, et bonne fête aux Gertrude !
À 14 ans son père l'avait donnée en mariage à un beau jeune homme de 20 ans. Ce n'était pas le Prince Charmant, mais presque, c'était un Duc : c'était le gentil Duc Louis de Thuringe. Elle, c'est notre sainte du jour : Sainte Élisabeth de Hongrie, et son père était le bon Roi André II de Hongrie.
Elle était née en 1207, elle était merveilleuse, elle avait tout pour plaire et avec son Louis elle vivait la vie heureuse des jeunes gens, unis tendrement dans le grand amour. Leur modèle était Saint François : ils partageaient tous leurs biens, ils vivaient joyeux et pour s'adresser à Dieu ils se prenaient par la main.
Or il advint qu'un jour le Duc Louis crut de son devoir de partir à la croisade. Il est vrai que sa mission était difficile à refuser : le Pape Honorius III lui demandait de prêter main forte aux religieux qui voulaient évangéliser les Mongols et s'unir avec eux contre l'Islam. Le chef Mongol, le prédécesseur de Gengis Khan, un certain Bjélal ed-Din, était hostile à l'Islam et très séduit par la civilisation occidentale. Malheureusement cette manœuvre, qui aurait changé la face du monde, n'aboutit pas. Cette croisade était la sixième et fut encore pire que les précédentes. Elle était menée par Frédéric Barberousse et, après mille calamités, elle se termina par la perte définitive de Jérusalem en 1239.
Mais pour Élisabeth, la pire des calamités fut la perte de son amoureux qui mourut en Terre Sainte en 1227. Elle était inconsolable et pourtant elle remerciait le Ciel de lui avoir fait connaître un mari aussi bon.
Pour mettre un comble à son malheur, et comme - hélas ! - il arrive si souvent dans les familles, sa belle-mère la détestait. Elle la chassa et mit à la place de son fils un Régent d'un genre un peu douteux.
La malheureuse trouva d'abord refuge dans une porcherie désaffectée. Et puis, son oncle l'Évêque de Bamberg, se souvint que sa nièce était très belle. Il vint la trouver avec une liste de prétendants et la chronique, et les mauvaises langues, racontent qu'il s'était mis en bonne place sur la liste...
Mais la brave Élisabeth protesta de toutes ses forces qu'elle préférait se couper le nez que de parjurer son amour. Elle alla dans un hôpital pour soigner les lépreux et là, le directeur de l'institution la flagellait sans raison ...enfin, sans raison ? avec un rien d'imagination, et sans avoir l'esprit mal tourné, on peut deviner pourquoi... Et c'est tout à l'honneur d'Élisabeth.
Finalement, les peines, les coups, la maltraitance, ruinèrent sa santé ; mais la jeune femme, à l'exemple de Saint François, gardait sa bonne humeur envers et contre tout.
À 24 ans, le 17 novembre 1231, la mort vint frapper à sa porte. Elle l'accueillit avec un beau sourire, parce que, disait-elle, le Seigneur doit me voir arriver avec un beau visage.
Bonne fête aux Élisabeth !
Elle était née en 1207, elle était merveilleuse, elle avait tout pour plaire et avec son Louis elle vivait la vie heureuse des jeunes gens, unis tendrement dans le grand amour. Leur modèle était Saint François : ils partageaient tous leurs biens, ils vivaient joyeux et pour s'adresser à Dieu ils se prenaient par la main.
Or il advint qu'un jour le Duc Louis crut de son devoir de partir à la croisade. Il est vrai que sa mission était difficile à refuser : le Pape Honorius III lui demandait de prêter main forte aux religieux qui voulaient évangéliser les Mongols et s'unir avec eux contre l'Islam. Le chef Mongol, le prédécesseur de Gengis Khan, un certain Bjélal ed-Din, était hostile à l'Islam et très séduit par la civilisation occidentale. Malheureusement cette manœuvre, qui aurait changé la face du monde, n'aboutit pas. Cette croisade était la sixième et fut encore pire que les précédentes. Elle était menée par Frédéric Barberousse et, après mille calamités, elle se termina par la perte définitive de Jérusalem en 1239.
Mais pour Élisabeth, la pire des calamités fut la perte de son amoureux qui mourut en Terre Sainte en 1227. Elle était inconsolable et pourtant elle remerciait le Ciel de lui avoir fait connaître un mari aussi bon.
Pour mettre un comble à son malheur, et comme - hélas ! - il arrive si souvent dans les familles, sa belle-mère la détestait. Elle la chassa et mit à la place de son fils un Régent d'un genre un peu douteux.
La malheureuse trouva d'abord refuge dans une porcherie désaffectée. Et puis, son oncle l'Évêque de Bamberg, se souvint que sa nièce était très belle. Il vint la trouver avec une liste de prétendants et la chronique, et les mauvaises langues, racontent qu'il s'était mis en bonne place sur la liste...
Mais la brave Élisabeth protesta de toutes ses forces qu'elle préférait se couper le nez que de parjurer son amour. Elle alla dans un hôpital pour soigner les lépreux et là, le directeur de l'institution la flagellait sans raison ...enfin, sans raison ? avec un rien d'imagination, et sans avoir l'esprit mal tourné, on peut deviner pourquoi... Et c'est tout à l'honneur d'Élisabeth.
Finalement, les peines, les coups, la maltraitance, ruinèrent sa santé ; mais la jeune femme, à l'exemple de Saint François, gardait sa bonne humeur envers et contre tout.
À 24 ans, le 17 novembre 1231, la mort vint frapper à sa porte. Elle l'accueillit avec un beau sourire, parce que, disait-elle, le Seigneur doit me voir arriver avec un beau visage.
Bonne fête aux Élisabeth !
Shelton, Shelton... Vous m'entendez ? vous m'entendez ?...
Le vendredi 23 novembre c'est un Pape, le Pape Clément Ièr mort en 97.
Le vendredi 23 novembre c'est un Pape, le Pape Clément Ièr mort en 97.
Ici le paradis, Clément reviendra donc le 23 novembre, jour de l'anniversaire de ma soeur...
Les Odon ont bien de la chance de porter un si beau prénom – peut-être un peu tombé dans l'oubli. Et leur chance est aussi d'avoir pour patron Saint Odon qui a été un grand artisan de la paix et de la justice dans la France du Moyen-Age.
Il était né en 879 dans la bonne ville de Tours, la ville sainte de la Gaule qui abrite la dernière demeure de Saint Martin.
En cette fin du IXème siècle l'Occident était particulièrement chahuté et brutalisé.
Le traité de Verdun en 843 avait divisé le royaume de Charlemagne ...Et diviser, c'est affaiblir.
C'est l'union qui fait la force ! (Comme le proclame la belle devise de la Belgique).
L'Occident, et la France en particulier, n'allaient pas tarder à s'en apercevoir. Car les envahisseurs en profitèrent pour envahir : les pillards normands – les Vikings – après avoir ruiné les monastères et les églises occupaient la Normandie et menaçaient Paris. Les cavaleries des Magyars dévastaient la France du Nord et de l'Est. Et puis les Sarrasins, ces maudits Sarrasins – qui n'étaient pas encore les paisibles Musulmans d'aujourd'hui - n'en finissaient pas de piller la France du sud et l'Italie.
La religion aussi vivait des moments difficiles.
Les monastères et les couvents n'étaient pas fortifiés. Ils étaient la proie favorite de tous ces pillards. Mais pire encore, ils étaient gangrenés par l'esprit de lucre et par les mœurs dissolues de leurs occupants. Les Papes eux-même montraient le mauvais exemple : en ce temps là, la durée moyenne d'un pontificat était de trois ans, tant les assassinats et les empoisonnements étaient fréquents.
Saint Odon lutta toute sa vie pour remédier à tous ces maux qui ruinaient son Église et son pays.
À 30 ans il se fit moine ; il entra à l'abbaye de Cluny où il épaula Saint Bernon pour rétablir la règle monastique et la discipline chez les religieux.
En 927 il devint le Commandeur de Cluny.
Cet homme cultivé et énergique organisa son abbaye pour le doter d'un pouvoir religieux qui allait rétablir l'ordre dans la chrétienté. Il le dota aussi d'un pouvoir politique qui devait rétablir, ou du moins contribuer fortement, à rétablir la paix et la justice dans tous les états européens. Grâce à lui, pendant plus de deux siècles, Cluny a possédé ce grand pouvoir organisateur et pacificateur qui devait amener l'Occident à l'âge d'or du Moyen-Age.
En 942 il entreprit son dernier voyage à Tours, la ville de sa naissance, où il désirait mourir en priant sur la tombe de son père spirituel, Saint Martin.
Bonne fête aux Odon !
Il était né en 879 dans la bonne ville de Tours, la ville sainte de la Gaule qui abrite la dernière demeure de Saint Martin.
En cette fin du IXème siècle l'Occident était particulièrement chahuté et brutalisé.
Le traité de Verdun en 843 avait divisé le royaume de Charlemagne ...Et diviser, c'est affaiblir.
C'est l'union qui fait la force ! (Comme le proclame la belle devise de la Belgique).
L'Occident, et la France en particulier, n'allaient pas tarder à s'en apercevoir. Car les envahisseurs en profitèrent pour envahir : les pillards normands – les Vikings – après avoir ruiné les monastères et les églises occupaient la Normandie et menaçaient Paris. Les cavaleries des Magyars dévastaient la France du Nord et de l'Est. Et puis les Sarrasins, ces maudits Sarrasins – qui n'étaient pas encore les paisibles Musulmans d'aujourd'hui - n'en finissaient pas de piller la France du sud et l'Italie.
La religion aussi vivait des moments difficiles.
Les monastères et les couvents n'étaient pas fortifiés. Ils étaient la proie favorite de tous ces pillards. Mais pire encore, ils étaient gangrenés par l'esprit de lucre et par les mœurs dissolues de leurs occupants. Les Papes eux-même montraient le mauvais exemple : en ce temps là, la durée moyenne d'un pontificat était de trois ans, tant les assassinats et les empoisonnements étaient fréquents.
Saint Odon lutta toute sa vie pour remédier à tous ces maux qui ruinaient son Église et son pays.
À 30 ans il se fit moine ; il entra à l'abbaye de Cluny où il épaula Saint Bernon pour rétablir la règle monastique et la discipline chez les religieux.
En 927 il devint le Commandeur de Cluny.
Cet homme cultivé et énergique organisa son abbaye pour le doter d'un pouvoir religieux qui allait rétablir l'ordre dans la chrétienté. Il le dota aussi d'un pouvoir politique qui devait rétablir, ou du moins contribuer fortement, à rétablir la paix et la justice dans tous les états européens. Grâce à lui, pendant plus de deux siècles, Cluny a possédé ce grand pouvoir organisateur et pacificateur qui devait amener l'Occident à l'âge d'or du Moyen-Age.
En 942 il entreprit son dernier voyage à Tours, la ville de sa naissance, où il désirait mourir en priant sur la tombe de son père spirituel, Saint Martin.
Bonne fête aux Odon !
Ah !!! Cluny, c'est presque chez moi... Mais il ne reste pas grand chose de l'abbaye. Heureusement, nous avons créé avec l'aide de l'ENSAM et des différents spécialistes de l'image de la région, une magnifique reconstitution de l'abbaye en D... Si vous passez par ici, à ne pas manquer !!!
Une reconstitution en D ? C'est quoi ça, au juste ?...
Je me souviens avoir vu, mais il y a longtemps, une maquette en réduction de cette abbaye telle qu'elle était.
Très impressionnant !
Et puis aussi une salle énorme avec sa charpente d'origine en châtaigné du Xème siècle.
Je me souviens avoir vu, mais il y a longtemps, une maquette en réduction de cette abbaye telle qu'elle était.
Très impressionnant !
Et puis aussi une salle énorme avec sa charpente d'origine en châtaigné du Xème siècle.
"en 3 D", reconstitution par les techniques numériques...
Saint Tanguy, notre saint du jour, n'est peut-être pas un bon exemple à suivre, il avait coupé la tête de sa sœur ...Et pourtant, on nous le dit, il faut le croire, il est en paradis.
Le frère et la sœur avaient perdu leur père et mère très jeunes. Ils avaient été élevés par une femme méchante, peut-être même un peu sorcière, s'il faut en croire les racontars du temps. Un jour cette mauvaise femme alla raconter au frère que sa sœur avait fauté ...et il lui coupa la tête ! Si au moins il avait coupé la tête de la méchante femme ! ...Mais non, c'était bel et bien la tête de sa sœur.
Tout ça se passait aux temps lointains du Vème siècle, dans la profonde et mystérieuse Bretagne, où on ne plaisantait pas avec ces choses là. Mais comme la sœur n'était pas coupable, elle ramassa sa tête, la remit à sa place, et dit à son frère :
- Tu ne dois pas me couper la tête, je ne suis pas coupable.
Dés lors, pour sa pénitence, le frère fit un jeûne de quarante jours ; quarante jours sans viande, sans frites, sans vin... : il était pardonné !
Il se fit moine et un jour un pèlerin lui ramena, de la Terre Sainte, des reliques de Saint Matthieu. Alors Tanguy fonda au Conquet, dans le Finistère, une abbaye pour y abriter les saintes reliques. C'est l'abbaye de Saint Matthieu de Fine-Terre qui, paraît-il, existe encore aujourd'hui.
Bonne fête aux Tanguy !
Le frère et la sœur avaient perdu leur père et mère très jeunes. Ils avaient été élevés par une femme méchante, peut-être même un peu sorcière, s'il faut en croire les racontars du temps. Un jour cette mauvaise femme alla raconter au frère que sa sœur avait fauté ...et il lui coupa la tête ! Si au moins il avait coupé la tête de la méchante femme ! ...Mais non, c'était bel et bien la tête de sa sœur.
Tout ça se passait aux temps lointains du Vème siècle, dans la profonde et mystérieuse Bretagne, où on ne plaisantait pas avec ces choses là. Mais comme la sœur n'était pas coupable, elle ramassa sa tête, la remit à sa place, et dit à son frère :
- Tu ne dois pas me couper la tête, je ne suis pas coupable.
Dés lors, pour sa pénitence, le frère fit un jeûne de quarante jours ; quarante jours sans viande, sans frites, sans vin... : il était pardonné !
Il se fit moine et un jour un pèlerin lui ramena, de la Terre Sainte, des reliques de Saint Matthieu. Alors Tanguy fonda au Conquet, dans le Finistère, une abbaye pour y abriter les saintes reliques. C'est l'abbaye de Saint Matthieu de Fine-Terre qui, paraît-il, existe encore aujourd'hui.
Bonne fête aux Tanguy !
Saint Edmond, notre saint du jour, était l'heureux roi du petit royaume d'Anglie à l'Est de l'Angleterre (l'actuel comté de Suffolk).
Il était né en 841 et son pays était peuplé par les Angles.
Les Angles étaient de redoutables barbares venus de la Scandinavie ; mais depuis qu'ils s'étaient installés en Anglie, ils étaient devenus de paisibles citoyens. Et, depuis 860, sous le règne de Edmond, ils étaient même devenus de bons chrétiens.
Malheureusement, leurs cousins les sauvages Saxons, qui vivaient au Nord de la Germanie, venaient sans cesse les déranger.
Un beau de l'an 870, le Roi Edmond rassembla son armée et décida de leur donner une bonne leçon. Ils les attendit sur la côte. Mais malheureusement, au cours du combat, il se fit capturer par les Saxons. Ceux-ci exigèrent qu'il abjure sa religion, qu'il renonce à sa foi et qu'il trahisse son Dieu. Saint Edmond refusa «plutôt mourir», disait-il !
Alors on lui fit subir des supplices d'une cruauté inimaginable : il servit de cible aux jeunes soldats, son corps était criblé de flèches. On le pendit à un arbre par les pieds. Comme tous les martyrs, il chantait des cantiques à Dieu et priait pour ses bourreaux. Alors on lui trancha la gorge, mais pas assez pour que la tête ne tombe. Il fallait qu'il souffre le plus longtemps possible...
J'arrête, j'ai honte ! J'aurais dû prévenir les jeunes et mes très honorées lectrices de ne pas lire ces abominations...
Saint Edmond mourut le 20 novembre 870. Il est très célébré dans toute l'Angleterre et de nombreuses églises lui sont dédiées.
Bonne fête aux Edmond !
Il était né en 841 et son pays était peuplé par les Angles.
Les Angles étaient de redoutables barbares venus de la Scandinavie ; mais depuis qu'ils s'étaient installés en Anglie, ils étaient devenus de paisibles citoyens. Et, depuis 860, sous le règne de Edmond, ils étaient même devenus de bons chrétiens.
Malheureusement, leurs cousins les sauvages Saxons, qui vivaient au Nord de la Germanie, venaient sans cesse les déranger.
Un beau de l'an 870, le Roi Edmond rassembla son armée et décida de leur donner une bonne leçon. Ils les attendit sur la côte. Mais malheureusement, au cours du combat, il se fit capturer par les Saxons. Ceux-ci exigèrent qu'il abjure sa religion, qu'il renonce à sa foi et qu'il trahisse son Dieu. Saint Edmond refusa «plutôt mourir», disait-il !
Alors on lui fit subir des supplices d'une cruauté inimaginable : il servit de cible aux jeunes soldats, son corps était criblé de flèches. On le pendit à un arbre par les pieds. Comme tous les martyrs, il chantait des cantiques à Dieu et priait pour ses bourreaux. Alors on lui trancha la gorge, mais pas assez pour que la tête ne tombe. Il fallait qu'il souffre le plus longtemps possible...
J'arrête, j'ai honte ! J'aurais dû prévenir les jeunes et mes très honorées lectrices de ne pas lire ces abominations...
Saint Edmond mourut le 20 novembre 870. Il est très célébré dans toute l'Angleterre et de nombreuses églises lui sont dédiées.
Bonne fête aux Edmond !
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