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Forums  :  Vos écrits  :  Odes le 26 mars?

Kilis 27/03/2005 @ 00:11:41
Oui Sib, on s'est bien amusé.
Bonne nuit et merci à toi et à toute cette belle bande de ... vers si... ficateurs.

Lyra will 27/03/2005 @ 00:13:16
Je suis en rade, oui, en carafe
J’te fais le coup de la girafe
J’sais qu’il suffit de passer l’ pont
Pour aller cueillir tes olives
Qu’il ne faut plus que je m’esquive
Mais j’ai le trac oui j’ai les j’tons

Au firmament j’vois des étoiles
Un ciel troublant devant la toile
Du Bleu à perdre la raison
Du bleu t'en veux en avalanche
Du bleu de Prusse au bleu pervenche
Nuances azurées toutes saisons

Oui, je peux te voir en peinture
Mais là, en dessous de la ceinture
Quand j’n’ai plus de préservatif
Comment te montrer mes estampes ?
Si, là, j’en vois un sous la lampe
Ouf : démarrage intempestif !

Excellent Kilis, excellent !
tout est très bien balancé (du Kilis quoi !) et le paragraphe du bleu me plait énormément !!!
ça se lit d'un souffle, c'est drôle, entrainant, parfait !

Catimini 27/03/2005 @ 00:15:06
et bien bonne nuit
j'ai connu des "premières fois" moins épuisantes...

Tistou 27/03/2005 @ 00:18:37
Yali, Sahkti l'a dit, c'est vrai, jonglage étourdissant de mots mais comme dans le vide.
Bluewitch, Pour toi c'est l'histoire racontée que j'ai retenue (la pauvre, pas gâtée!), une performance avec les rimes à placer! Et, ne serait-ce pas "J'peux pas LA voir en peinture"?
Lyra Will, très impressionné. Mûrissement accéléré.
Sahkti, Cohérent, tu réussis à tenir la route malgré l'incongruité des rimes.
Lucien, très impressionné, cohérent, alexandrins et sens. Tout y est!
SJB, déjanté, me parait laborieux par rapport à d'habitude.
Sibylline, ça m'a évoqué Vian! Elégant et surréaliste.
Toundra, j'ai du mal, me parait trop laborieux pris dans sa globalité. Par tranches, ça va.
Nothingman, un côté mystérieux, dans la cohérence et le respect des rimes. Good job.
Kilis, tu réussis à être poétique, avec du sens et le côté impératif de kilis.
Catimini, une entrée en fanfare Catimini! Foisonnant et tendre-rigolo.

Yali 27/03/2005 @ 00:18:55
Bonne nuit


Blue
Elle a la tête en carafe
Et un long cou de girafe,
Cette fille sur le pont.
Une peau de vieille olive
Autour d’elle amour s’esquive
Elle ne vaut pas un jeton…

Laissons-là dans ses étoiles,
Sa robe de vieille toile,
Son absence de raison.
D’amont en aval, en che-
Minant sous un ciel pervenche,
Seule importe sa saison…

J’peux pas le voir en peinture
C’dégoût d’elle qui m’ceinture !
Que Dieu m’en préserve ! Hâtif,
Je suis d’effacer l’estampe,
Sur elle éteindre la lampe
D’un seul geste intempestif.

Yali
J’ai la muse en carafe
Elle peigne la girafe
Pas une rime je n’entre pont
Elle fuit comme noyau d’olive
Entre les dents s’esquive
Allons, allons, jetons
Et disons … disons : étoile
Non, non, plutôt toile
Qui à tort ou à raison
Prend en bec, avale anche
Comme queue de pervenche
Et joue les quatre saisons
Que Vivaldi se musique en peinture
Et que des quatre, moins trois : ceinture
Il se garde l’été, se le préserve hâtif
Se le lithographie, se l’estampe
Se le boit, le vide d’un trait, lampe
carafe du début, et qu’un temps peste if*

* égouttoir (à bouteilles)

Lyra
Un p’ti verr’ d’amour ? Non, une carafe !
Qui mont’ jusqu’au ciel, même une girafe
Avec son long cou n’atteindrait le pont,
D’où je te balanc’ mes regards olives,
Mais dis que fais-tu, pourquoi tu m’esquives?
Je ne t’ai pas plu, alors chang’ de j’ton !

Si je ne brill’ plus, trouve une autre étoile !
Je n’veux pas finir figée sur une’toile .
Tu dis que j’ai tord, t’as toujours raison,
Mais moi tu m’endors et sous l’avalanche
De nos corps à corps, même la pervenche,
N’a pas survécu à tes quat’ saisons.

Chang’ la météo, change de peinture,
Prend une aut’ couleur, remet ta ceinture,
T’es calculateur de préservatif,
T’as mêm’ pas d’certif en matièr’d’Estampe,
Tu pens’ allumer, mais t’es qu’une lampe,
Un brin abusif, et intempestif.


Sahkti
Un jour qu'il abusa de la carafe
Gaston crut voir pleurer une girafe
Dangereusement penchée par-dessus pont
La mine terrible couleur olive
Il avait peur que vite elle s'esquive
Qu'elle tombe de trop avoir les jetons

En silence il pria les étoiles
Se dit qu'il allait tendre une toile
Pendant qu'il lui faisait retrouver raison
Il convenait d'éviter l'avalanche
En bas pas de tapis de pervenches
Pour amortir la chute, point la saison!

Pour la distraire, il parla peinture
Osa quelques blagues niveau ceinture
Exhiba même un beau préservatif
Promit de lui montrer ses estampes
A l'ombre tamisée d'une chaude lampe
Ce qui la sauva d'un saut intempestif.

Lucien
Elle m'avait laissé en bouchon de carafe.
Moi qui avais craqué pour son cou de girafe,
Je noyais ma douleur au café du vieux pont,
Sifflant des Martini en croquant des olives.
J'avais bien savamment préparé une esquive...
Je n'en laissais rien voir mais j'avais les jetons.

J'avais cru, la trouvant, trouver ma bonne étoile;
Nous passions elle et moi des heures sur la toile,
Je lui parlais d'amour à perdre la raison,
A rouler corps et biens au coeur de l'avalanche
Que larguaient sur mes nuits ses longs yeux de pervenche.
Je glissais, bateau morne, au gré de la saison.

Bientôt je n'ai plus pu la voir même en peinture
Elle avait - qui l'eût cru? - frappé sous la ceinture.
Tout ça pour un bien malheureux préservatif
Usagé, oublié au milieu des estampes
Japonaises que je contemplais sous ma lampe,
Ce condom malheureux, fatal,intempestif...

Saint Jean-Baptiste
Je t'appelle oh ! Muse et remplis la carafe
Que prendras-tu ce soir ? Un petit chou-girafe ?
Allons ce soir on rime, on monte sur le pont !
Mais viens, voyons, oh Muse ! Aimes-tu les olives ?
Mais que se passe-t-il donc ? Voilà que tu t'esquives !
Tu voudrais me lâcher ? Tu m'avais dit, jetons

Des rimes aux quatre vents, des poèmes aux étoiles !
Sans toi je suis perdu, moustique dans la toile
D'une sale araignée ! Sans rimes ni raisons,
Je serai comme un rat pris dans une avalanche
Ou, dans les bégonias ou bien dans les pervenches
Enfin, c'est même chose, c'est selon les saisons.

Sans toi, rimer ne peux, tu me vois en peinture ?
Ah ! je me jette à l'eau (jusque's à la ceinture) !
Tu me parles de quoi ? J'entends : préservatif ?

Au lieu de m'inspirer de beaux mots, comme : estampe !
Sans toi, je ne peux rien ! Je suis seul sous ma lampe
Mon poème est affreux et moi, intempestif !

Sibillyne
Tu partis à l’instant pour chasser la girafe.
Alors en plein Paris, tu marchas jusqu’au pont
Mâchouillant vaguement quelque noyau d’olive
Que tu jettes aux passants qui vivement l’esquivent
Et tu ne tardas pas à te prendre un jeton.

Après cet incident, tu vis mieux les étoiles
Car tu étais couché, mais bien loin de tes toiles,
En plein sur le trottoir, tu repris ta raison.
Voulant des avanies continuer l’avalanche
Bien loin de te calmer, tu cherchas une pervenche
Pour lui narrer la plainte de tes heurts de saison.

Et de cette agression tu lui fis la peinture
Mais loin de compatir, elle sort de sa ceinture
Un alcotest pareil à un préservatif
Te fais souffler dedans, le contrôle et t’estampe
Et depuis, tu réclames, pour bronzer, une lampe
Car ici, le soleil n’a rien d’intempestif.

Toundra
Elle buvait souvent à la carafe
Et ainsi toisait des girafes
Virevoltant d’Avignon (le pont)
Le monde devenait couleur Olive
Tout n’était qu’effroi et esquive
Et ses genoux en tremblaient, jetons

Un long soir de nuit plein d’étoiles
Une sacrée Salvator de toile
Lui ramena soudain la raison
Qui déferla comme une avalanche
Et la rendit blanche comme Pervenche

Elle se jeta dans la Peinture
Vénéra le très noble Saint Tur-
-que, des traditions préservatif
De sa vie elle fit une estampe
Sous un dieu brillant tel une lampe :
Un vent de girafes intempestif !!

Nothingman
l plonge le pinceau dans la carafe
Vu son long cou, on le nomme girafe
Sur sa toile se dessine un petit pont
Bordé d'une large prairie vert olive
Soudain sa main exquise, s'esquive
Parfois peindre lui filerait les jetons

Dans ses yeux, pleins d'étoiles
Dans son esprit pleuvent les toiles
Les idées lui viennent sans raison
Déboulant comme des avalanches
Les rouge sang, les bleus pervenche
Sur sa palette, les quatre saisons

"Girafe", qui met la vie en peinture
Et dont personne n'arrive à la ceinture
A la liberté comme seul préservatif
Sur cette toile, sa dernière estampe
Car bientôt s'éteindra la petite lampe
Dans un chuchotement intempestif

Kilis
J’te fais le coup de la girafe
J’sais qu’il suffit de passer l’ pont
Pour aller cueillir tes olives
Qu’il ne faut plus que je m’esquive
Mais j’ai le trac oui j’ai les j’tons

Au firmament j’vois des étoiles
Un ciel troublant devant la toile
Du Bleu à perdre la raison
Du bleu t'en veux en avalanche
Du bleu de Prusse au bleu pervenche
Nuances azurées toutes saisons

Oui, je peux te voir en peinture
Mais là, en dessous de la ceinture
Quand j’n’ai plus de préservatif
Comment te montrer mes estampes ?
Si, là, j’en vois un sous la lampe
Ouf : démarrage intempestif !

Catimini
Mon p’tit chauve à moi est bâti comme une carafe
Un vrai saute-au-paf quand y’m prend pour sa girafe
Et crions « Gare ! » quand il me fait passer le pont
Levis, nous lévitons t il me crie : « Olive ! ,
mon petit mollusque, ne te tire pas en esquive,
bidon, bidon, bidon…Oh Dieu que j’ai les j’tons !

Mon p’tit chauve à moi est bâti comme une carafe
Un vrai saute-au-paf quand y’m prend pour sa girafe
Et crions « Gare ! » quand il me fait passer le pont
Levis, nous lévitons t il me crie : « Olive ! ,
mon petit mollusque, ne te tire pas en esquive,
bidon, bidon, bidon…Oh Dieu que j’ai les j’tons !

Lorsque mon beau bedonnant s’étire en étoile
Il m’en chaut que mon doux chauve me cire la toile
Il chauve les oreilles et l’âge de raison
Nous atteignons, dans des huées en avalanche
Un rhume de hanche et me voilà toute pervenche
Bidon, bidon…, il m’assaisonne en toute saison

Mon pt’it chauve au chouchen s’il me refait la peinture
C’est qu’du bedon il a desserré la ceinture
s’il n’a plus ses tifs, c’ta cause du préservatif
qu’il ne sait pas placer, mais il me tire l’estampe
et là, au culot, à la douille, je suis sa lampe
bidon, bidon, bidon….je suis un temps peste…tif

Tistou
Parti au zoo avec une carafe
Il avait ramené la girafe
L’avait fait ramper, oh, sous le pont
Un hoquet, le choc, au front l’olive
Elle n’avait pas pratiqué l’esquive
Et lui avait foutu les jetons.

Mais après avoir vu les étoiles
La girafe l’a coursé sous les toiles
Un spectacle à en perd’ la raison
Lui, enterré sous une avalanche
Une avalanche bleu-ciel de pervenches
Ca n'était plus vraiment de saison.

On l’aurait dit passé en peinture
On l’a repêché par la ceinture
Aussi surpris qu’un préservatif
Qu’aurait rien compris aux estampes
Il fallût regarder sous la lampe
Pour le trouver, lui, l’intempestif.

Lyra will 27/03/2005 @ 00:21:13
Vraiment bien Tistou, beaucoup aimé l'histoire, elle m'a fait rire, et est très visuelle !!!! Au niveau de la poèsie, j'aime aussi.

ça j'adore, très joli :

Mais après avoir vu les étoiles
La girafe l’a coursé sous les toiles
Un spectacle à en perd’ la raison
Lui, enterré sous une avalanche
Une avalanche bleu-ciel de pervenches

Lyra will 27/03/2005 @ 00:21:39
Merci Yali :0)

Tistou 27/03/2005 @ 00:22:26
A demain. Une pensée pour Killgrieg, frustré par la technologie.

Yali 27/03/2005 @ 00:24:19
Tistou, pas à porter ne veux pas dire dans le vide ?! Là où il n'y a pas de sens, tu me le dis, j'en serais le premier étonné ?

Sahkti
avatar 27/03/2005 @ 00:26:59
TISTOU: j'aime bien les deux premières parties, un peu moins la 3e où je ressens davantage les contraintes liées aux rimes, notamment ce mot de préservatif qui semble avoir été casé sans grande conviction. Certes, ce n'était guère facile comme terme, j'en conviens :)
Sinon, ton texte est plein d'humour, avec un rythme très agréable.

Sahkti
avatar 27/03/2005 @ 00:28:42
CATIMINI: là c'est moi qui coince mais ça n'est pas lié à ton talent, c'est que les jeux de mots à l'envolée, je n'arrive jamais à entrer dedans. Les "bâtisseurs" de mots qui rebondissent sur tout, j'admire leurs prouesses, mais ça me lasse assez vite.
En dehors de ça, ton texte a un petit côté tendre et touchant qui me plaît bien.

Sahkti
avatar 27/03/2005 @ 00:29:44
Je pense avoir lu tout le monde. Et avoir loupé tous ceux qui sont partis se coucher et ont dit bonsoir (j'étais au tel). Donc bonsoir à tous et belle nuit! M'en vais bosser un peu.

Lyra will 27/03/2005 @ 00:29:57
Bah dis donc Catimini, pour une première fois, c'est plutôt mezzo forte voire forte tout court !!

C'est drôle, plein de tendresse, beaucoup aimé :
"il m'assaisone en toutes saison" :0)

Lyra will 27/03/2005 @ 00:32:37
Moi aussi je pense avoir lu tout le monde, je vais peut-être pas tarder à aller me coucher, parce que demain, grosse journée, entre boulot, repas de famille...
Et au fait, joyeuses pâques :0)

Lyra will 27/03/2005 @ 00:35:28
Tout le monde est parti ?
Bonne nuit alors, et à demain, dormez bien ?
Vous croyez que c'est compliqué de changer l'heure sur Cl, pour les webmaster ???

Merci Sib, merci tout le monde, à prochaine ;0)

Lyra will 27/03/2005 @ 00:36:04
C'est "dormez bien !"
et non "dormez bien ?"
:0)))

Sibylline 27/03/2005 @ 10:51:41
Et voilà, bonjour tout le monde ! Vite fait entre deux courses, la cuisine et le ménage, je vérifie et constate : oublié 2 ! Rien que ça ! J’étais vraiment crevée hier soir (ou plutôt, ce matin).
Yali : J’ai bien aimé
Elle fuit comme noyau d’olive
Entre les dents s’esquive
parce que je ne sais pas si l’image est jolie, mais elle est très évocatrice. Pas tout compris moi non plus (par exemple
"Se le boit, le vide d’un trait, lampe
carafe du début, et qu’un temps peste if"
et pour le nombre de pieds égal… hum hum, tu me comprends. En ce qui concerne ce que tu as dit pour mon « hic dans les temps » tu as tout à fait raison, mais sinon, ça me faisait un pied de trop. Je l’ai escamoté. ;-)
Catimini, je n’ai même pas vu que tu étais là. Tu es arrivée semble-t-il à un moment où les posts tombaient en avalanche et se bousculaient les uns les autres. Comme ensuite tu n’es plus intervenue… je n’ai pas eu l’occasion de me dire « Catimini ? Où ça ? » Bienvenue. Je crois que je ne te connais pas encore. On ne doit pas avoir les mêmes horaires. Je vois tes posts par-ci par là, mais on ne s’est pas encore parlé. Contente de compter une pouetesse de +
Toundra, toi je ne t’avais pas oubliée (23.21) mais je ne sais pas ce qui s’est passé ni où j’avais tapé mon commentaire, mais il n’est pas parti. Je te disais que le sens de ton ode n’était pas évident, mais qu’heureusement on avait Lyra qui comprend tout à fait et très bien ces ellipses là. Elle était comme toi au début (approximative) et maintenant elle nous fait des poèmes grand standing. Tu feras pareil. :-))
Si j’ai encore oublié quelqu’un, il est invité à m’adresser une réclamation en trois exemplaires sur le formulaire CHv2 b et je lui répondrai juste après mon harakiri* (ou pendant)
* se pratique quand la personne est déshonorée
Bonne journée vous tous. Vous avez trouvé les chocolats où c'est le chien qui les a bouffés?

Catimini 27/03/2005 @ 11:27:53
Elle a la tête en carafe
Et un long cou de girafe,
Cette fille sur le pont.
Une peau de vieille olive
Autour d’elle amour s’esquive
Elle ne vaut pas un jeton…

Laissons-là dans ses étoiles,
Sa robe de vieille toile,
Son absence de raison.
D’amont en aval, en che-
Minant sous un ciel pervenche,
Seule importe sa saison…

J’peux pas le voir en peinture
C’dégoût d’elle qui m’ceinture !
Que Dieu m’en préserve ! Hâtif,
Je suis d’effacer l’estampe,
Sur elle éteindre la lampe
D’un seul geste intempestif.

clic


Blue
Sacré portrait de cette pauvre fille sur le pont, avec sa tête en carafe et son cou de girafe, et en plus pas très futée. Une vraie tue-l'amour.
J'aime bien la sonorité de

Autour d’elle amour s’esquive

La fin est magistrale:

Hâtif!
Je suis d’effacer l’estampe,
Sur elle éteindre la lampe
D’un seul geste intempestif.

En peu de mots, tout est dit.

Yali 27/03/2005 @ 11:40:27
Ok, j'avoue, j'ai pas fait dans le simple, aussi voilà Sib :

Se le boit, le vide d’un trait, lampe
Lampe de lamper soit : boire à grande gorgées

carafe du début, et qu’un temps peste if
le if est un égouttoir à bouteilles

Je repasse tout à l’heure pour lire tout ça à tête reposée pendant que tous s’empiffrent de chocolat. J’aurais le temps, vu que le chocolat, j’aime pas ça ;-)

Catimini 27/03/2005 @ 11:40:52
Un p’ti verr’ d’amour ? Non, une carafe !
Qui mont’ jusqu’au ciel, même une girafe
Avec son long cou n’atteindrait le pont,
D’où je te balanc’ mes regards olives,
Mais dis que fais-tu, pourquoi tu m’esquives?
Je ne t’ai pas plu, alors chang’ de j’ton !

Si je ne brill’ plus, trouve une autre étoile !
Je n’veux pas finir figée sur une’toile .
Tu dis que j’ai tord, t’as toujours raison,
Mais moi tu m’endors et sous l’avalanche
De nos corps à corps, même la pervenche,
N’a pas survécu à tes quat’ saisons.

Chang’ la météo, change de peinture,
Prend une aut’ couleur, remet ta ceinture,
T’es calculateur de préservatif,
T’as mêm’ pas d’certif en matièr’d’Estampe,
Tu pens’ allumer, mais t’es qu’une lampe,
Un brin abusif, et intempestif.



A lire à voix haute, face à l'écluse du canal Saint-Martin!
Atmosphère, atmosphère...

C'est riche, drôle et bien balancé!

J'aime bien:
Je n’veux pas finir figée sur une’toile

De nos corps à corps, même la pervenche,
N’a pas survécu à tes quat’ saisons.

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