Odeur âcre de la propreté hospitalière.
Couloir luisant de linoléum vert .
Ses pieds dans des charentaises obscènes glissent sur le sol avec un petit bruit régulier...
Robe de chambre marron-cafard.
Ses cheveux blancs décoiffés, trop longs, pendouillent sur son col.
Sur un œil, un gros pansement..
Il pousse devant lui un trépied à roulettes d’où pend un flacon relié à sa narine gauche par un petit tuyau transparent.
L'infirmière le croise et dit de cette voix forte et enjouée, profondément indifférente,
qu'ont les professionnels de la profession pour parler aux enfants et aux vieux.
Petits enfants, petits vieux...
- Alors ça va ce matin, Monsieur Albert ? Il fait beau !
Monsieur Albert ne s'arrête pas, ne ralentit pas, ne tourne pas la tête. I
l répond simplement :
- Ca va... Ca va très bien...
Il a l'air hagard de ceux qui ne sont déjà plus là.
Je pense à ce mot si joliment épouvantable, de je ne sais plus quel humoriste :
"la politesse des incurables, c'est d'avoir un pansement propre"
Couloir luisant de linoléum vert .
Ses pieds dans des charentaises obscènes glissent sur le sol avec un petit bruit régulier...
Robe de chambre marron-cafard.
Ses cheveux blancs décoiffés, trop longs, pendouillent sur son col.
Sur un œil, un gros pansement..
Il pousse devant lui un trépied à roulettes d’où pend un flacon relié à sa narine gauche par un petit tuyau transparent.
L'infirmière le croise et dit de cette voix forte et enjouée, profondément indifférente,
qu'ont les professionnels de la profession pour parler aux enfants et aux vieux.
Petits enfants, petits vieux...
- Alors ça va ce matin, Monsieur Albert ? Il fait beau !
Monsieur Albert ne s'arrête pas, ne ralentit pas, ne tourne pas la tête. I
l répond simplement :
- Ca va... Ca va très bien...
Il a l'air hagard de ceux qui ne sont déjà plus là.
Je pense à ce mot si joliment épouvantable, de je ne sais plus quel humoriste :
"la politesse des incurables, c'est d'avoir un pansement propre"
Je vouis double... j'ai dû faire une fausse manoeuvre... Mes excuses.
Odeur âcre de la propreté hospitalière.
Couloir luisant de linoléum vert .
Ses pieds dans des charentaises obscènes glissent sur le sol avec un petit bruit régulier...
Robe de chambre marron-cafard.
Ses cheveux blancs décoiffés, trop longs, pendouillent sur son col.
Sur un œil, un gros pansement..
Il pousse devant lui un trépied à roulettes d’où pend un flacon relié à sa narine gauche par un petit tuyau transparent.
L'infirmière le croise et dit de cette voix forte et enjouée, profondément indifférente,
qu'ont les professionnels de la profession pour parler aux enfants et aux vieux.
Petits enfants, petits vieux...
- Alors ça va ce matin, Monsieur Albert ? Il fait beau !
Monsieur Albert ne s'arrête pas, ne ralentit pas, ne tourne pas la tête. I
l répond simplement :
- Ca va... Ca va très bien...
Il a l'air hagard de ceux qui ne sont déjà plus là.
Je pense à ce mot si joliment épouvantable, de je ne sais plus quel humoriste :
"la politesse des incurables, c'est d'avoir un pansement propre"
Haut-le-corps, haut-le-coeur...
Hauts les coeurs!
Admirable, Gudel, comme presque d'habitude
Hauts les coeurs!
Admirable, Gudel, comme presque d'habitude
Court, dérangeant, finement observé. Juste ce qu'il faut pour nous faire relativiser et comprendre qu'on n'est peut être pas si malheureux en général malgré tous les petits ennuis qui font le quotidien. D'autres, là bas, dans un "autre monde" déjà,, loin de nos regards, ont un autre quotidien sans avenir. Merci Gudel
Mentor, vous voyez que c'est possible.
Il ne doit même pas y avoir 800 signes dans ce texte...
Il ne doit même pas y avoir 800 signes dans ce texte...
C'est bien vu, bien rendu. Pas très gai mais la vérité est souvent pénible....
Mentor, vous voyez que c'est possible.800 n'est pas 250 ou 300! Je sais que tout est possible, mais le talent de Gudel n'est plus à démontrer!
Il ne doit même pas y avoir 800 signes dans ce texte...
Mentor, vous voyez que c'est possible.800 n'est pas 250 ou 300! Je sais que tout est possible, mais le talent de Gudel n'est plus à démontrer!
Il ne doit même pas y avoir 800 signes dans ce texte...
Pardon, celui-ci fait 995 signes.
D'autre part, Toundra ne proposait pas 250 ou 300 signes, mais 600 signes.
Il y a, dans les services hospitaliers des maladies incurables, une humanité que je ne retrouve pas du tout ici. Ce texte est, excuse-moi Gudel, un truc qui ressemble un peu à un cliché, à ce qu'on voit dans les couloirs des hopitaux près des cafétarias ou des fumoirs, des services "réguliers". Ailleurs, dans ces endroits d'où on ne sort pas ou alors pour mourir en paix, il s'y passe autre chose, de plus fort, de moins caricatural.
Mentor, vous voyez que c'est possible.800 n'est pas 250 ou 300! Je sais que tout est possible, mais le talent de Gudel n'est plus à démontrer!
Il ne doit même pas y avoir 800 signes dans ce texte...
Vous ne vous emmêleriez pas un peu les pinceaux entre le nombre de signes et le nombre de mots, là ;-)?
"L'infirmière le croise et dit de cette voix forte et enjouée, profondément indifférente,
qu'ont les professionnels de la profession pour parler aux enfants et aux vieux."
Moui... je ne sais pas, ça ne correspond pas à l'expérience - très limitée, c'est vrai - que j'ai du milieu hospitalier. Je suppose qu'en la matière, on peut mal tomber, mais j'ai un peu l'impression que ton texte ne fait vraiment pas dans la nuance. Enfin, c'est le genre qui veut ça aussi, l'instantané, à peine une image. Et c'est écrit d'une plume élégante et acérée. Très bien!
qu'ont les professionnels de la profession pour parler aux enfants et aux vieux."
Moui... je ne sais pas, ça ne correspond pas à l'expérience - très limitée, c'est vrai - que j'ai du milieu hospitalier. Je suppose qu'en la matière, on peut mal tomber, mais j'ai un peu l'impression que ton texte ne fait vraiment pas dans la nuance. Enfin, c'est le genre qui veut ça aussi, l'instantané, à peine une image. Et c'est écrit d'une plume élégante et acérée. Très bien!
Mentor, vous voyez que c'est possible.800 n'est pas 250 ou 300! Je sais que tout est possible, mais le talent de Gudel n'est plus à démontrer!
Il ne doit même pas y avoir 800 signes dans ce texte...
Vous ne vous emmêleriez pas un peu les pinceaux entre le nombre de signes et le nombre de mots, là ;-)?
:)) ...non, non...on est précis, puisque le nombre de signes (au signe près!) fait partie des contraintes du prochain texte..
Je veux pas voir un poil qui dépasse!
:)) ...non, non...on est précis, puisque le nombre de signes (au signe près!) fait partie des contraintes du prochain texte..
Je veux pas voir un poil qui dépasse!
Catimini, si tu voulais te donner la peine d'aller relire dans le fuseau d'élaboration des contraintes du nouvel exercice, tu verrais qu'il y est question de 1500 signes, soit 250-300 mots ;-).
:)) ...non, non...on est précis, puisque le nombre de signes (au signe près!) fait partie des contraintes du prochain texte..
Je veux pas voir un poil qui dépasse!
Catimini, si tu voulais te donner la peine d'aller relire dans le fuseau d'élaboration des contraintes du nouvel exercice, tu verrais qu'il y est question de 1500 signes, soit 250-300 mots ;-).
1500, je sais, mais la discussion ne portait pas sur ce qui avait été finalement arrêté.
Fin de discussion, de toute façon :-))
Je crois que Mentor parle bien des consignes de l'exercice, lui, et qu'il y a bel et bien confusion entre nombre de signes et nombre de mots. Enfin, il reviendra peut-être nous le dire, et bien sûr, si je me suis trompée, je m'en excuse platement.
Tu serais donc la mère de Gudel?? :-)))))))))
Tu serais donc la mère de Gudel?? :-)))))))))
Ce message m'est destiné???
D'autre part, Toundra ne proposait pas 250 ou 300 signes, mais 600 signes.
et Toundra, quand elle dit un truc, je trouve ça super :))
Charmeur!!!! :-))))
De qui suis-je la mère?
Je ne sais plus.
Je m'y perds dans toutes ces jeunes pousses talentueuses...
Je ne sais plus.
Je m'y perds dans toutes ces jeunes pousses talentueuses...
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