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SJB, dans ton enthousiasme, n'aurais-tu pas quelque peu donné une mauvaise année?? Car, en 1745, Louis XVI devait être dans ses couches cullotes (était-il né, d'ailleurs??), quant au jeune cadet de l'école militaire, il n'était pas de ce monde... Et je me demande si Louis XVI se préoccuperait de Lapérouse s'il était parti 50 ans plus tôt...
Et je ne comprends pas cette phrase :
"Par bonheur il a un n° ISBN, c'est très rare pour un livre d'Histoire"
Je pensais que tous les livres (d'histoire, à l'eau de rose,...) publiés étaient obligatoirement pourvu d'un code ISBN?? Quelqu'un peut éclairer ma lanterne??
Et très bonne critique, SJB! J'ai eu du plaisir à la lire!
"Par bonheur il a un n° ISBN, c'est très rare pour un livre d'Histoire"
Je pensais que tous les livres (d'histoire, à l'eau de rose,...) publiés étaient obligatoirement pourvu d'un code ISBN?? Quelqu'un peut éclairer ma lanterne??
Et très bonne critique, SJB! J'ai eu du plaisir à la lire!
Oui cette critique est excellente, truculente, de part son humour je qualifierais même de "Bolchoienne" :-). Si vous avez aimé, lisez aussi :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/1263
Moi qui ne lis jamais de roman historique me voilà tenté à nouveau (après Jeanne d'Arc, suite aux critiques de Sido et SJB).
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/1263
Moi qui ne lis jamais de roman historique me voilà tenté à nouveau (après Jeanne d'Arc, suite aux critiques de Sido et SJB).
Louis XVI = Né le 23 août 1754
Décédé le 21 janvier 1793
Eh oui...
Décédé le 21 janvier 1793
Eh oui...
La Pérouse = Né le 23 août 1741 à Albi Décédé en 1788
Bon. Je n'ai pas encore lu cette critique mais je sens qu'il va falloir que j' aille voir. J'ai du mal à comprendre de quoi Benoît parle.
Bon. Je n'ai pas encore lu cette critique mais je sens qu'il va falloir que j' aille voir. J'ai du mal à comprendre de quoi Benoît parle.
Eh ! bien ça alors, Benoit, tu m'épates ! (Encore plus que d'habitude !)
T'as raison, je me suis gouré, nondidiou, nondidiou ! Il fallait lire 1785.
Napoléoné Buonaparte est né quant à lui, le 15 août 1769, il n'avait donc pas 16 ans ! (à 15 jours près), quand La Pérouse leva l'ancre le 1er août 1785.
Pour le reste, Sibylline a donné les bonnes dates, encore merci Sibylline.
Ca m'a fait penser à mon prof d'Histoire qui faisait des fautes de dates et qui prétendait qu'il le faisait exprès pour voir si on suivait ! Et comme il était triste comme une terrasse de café sans bière, tout le monde dormait et les fautes passaient la plupart du temps sans que personne ne les voie !
Mais il faut tout dire : Benoit n'était pas dans la classe ! ;-))
T'as raison, je me suis gouré, nondidiou, nondidiou ! Il fallait lire 1785.
Napoléoné Buonaparte est né quant à lui, le 15 août 1769, il n'avait donc pas 16 ans ! (à 15 jours près), quand La Pérouse leva l'ancre le 1er août 1785.
Pour le reste, Sibylline a donné les bonnes dates, encore merci Sibylline.
Ca m'a fait penser à mon prof d'Histoire qui faisait des fautes de dates et qui prétendait qu'il le faisait exprès pour voir si on suivait ! Et comme il était triste comme une terrasse de café sans bière, tout le monde dormait et les fautes passaient la plupart du temps sans que personne ne les voie !
Mais il faut tout dire : Benoit n'était pas dans la classe ! ;-))
Quant au N° ISBN, il n'est jamais sur les livres qui datent un peu, à moins qu'ils ne soient réédités.
Les livres de la magnifique collection "Bibliothèque historique" de Payot-Paris, n'ont pas l'ISBN, sauf les quelques uns qui sont réédités en poche.
Et c'est bien dommage ! Je suis plongé dans un Christophe Colomb d'un certain Eliot Morison, qui date des années 50, et qui est passionnant parce que l'auteur a refait tous les voyages de Christophe Colomb, exactement dans les mêmes conditions, mêmes saisons, mêmes lieux d'accostage, mêmes navires et équipements.
Comme l'a fait aussi l'auteur du La Pérouse.
Ce sont des gars passionnés qui arrivent à rendre leurs récits passionnants.
Les livres de la magnifique collection "Bibliothèque historique" de Payot-Paris, n'ont pas l'ISBN, sauf les quelques uns qui sont réédités en poche.
Et c'est bien dommage ! Je suis plongé dans un Christophe Colomb d'un certain Eliot Morison, qui date des années 50, et qui est passionnant parce que l'auteur a refait tous les voyages de Christophe Colomb, exactement dans les mêmes conditions, mêmes saisons, mêmes lieux d'accostage, mêmes navires et équipements.
Comme l'a fait aussi l'auteur du La Pérouse.
Ce sont des gars passionnés qui arrivent à rendre leurs récits passionnants.
SJB, Amazon propose parfois à la vente de vieux livres d'occasion dépourvus d'ISBN, et dans ce cas, le code ISBN est remplacé par un autre (ISSN ou ASIN ?). Cela vaut parfois la peine de faire une recherche dans la base de données d'Amazon pour vérifier si un bouquin n'y est pas référencé malgré son âge...
En l'occurence, une petite recherche sur Eliot Morison nous donne : http://amazon.fr/exec/obidos/…
Et le livre suivant me semble correspondre assez bien à celui dont tu nous parles:
http://amazon.fr/exec/obidos/…
En fait, le nom d'Eliot Morison me paraît familier... je me demande si ce n'est pas Howard Zinn qui en parle dans son essai "Nous, le Peuple des Etats-Unis..." Je vérifie ça tout à l'heure en rentrant chez moi...
En l'occurence, une petite recherche sur Eliot Morison nous donne : http://amazon.fr/exec/obidos/…
Et le livre suivant me semble correspondre assez bien à celui dont tu nous parles:
http://amazon.fr/exec/obidos/…
En fait, le nom d'Eliot Morison me paraît familier... je me demande si ce n'est pas Howard Zinn qui en parle dans son essai "Nous, le Peuple des Etats-Unis..." Je vérifie ça tout à l'heure en rentrant chez moi...
Ca alors, la Fée Carabine, c'est formidable ! Tu finiras par m'épater autant que Benoit ! (C'est pas peu dire !) .. ;-)))
Ton renseignement est tout bon ! C'est bien Eliot Morison Samuel, chez Julliard 1958 !
Et son livre est passionnant !
Décidément, tu es précieuse, merci vraiment beaucoup !
Ton renseignement est tout bon ! C'est bien Eliot Morison Samuel, chez Julliard 1958 !
Et son livre est passionnant !
Décidément, tu es précieuse, merci vraiment beaucoup !
Comme quoi, SJB, tu as bien fait de te tromper parce que sans erreur, pas de fuseau de Benoît et sans fuseau de Benoît pas d'explication sur les ISBN , pas d'intervention de Fée et tu n'aurais pas retrouvé celui-là.
Moralité: On a parfois raison d'avoir tort. CQFD. Il y en avait qui cherchaient un paradoxe?
Moralité: On a parfois raison d'avoir tort. CQFD. Il y en avait qui cherchaient un paradoxe?
Comme quoi, SJB, tu as bien fait de te tromper parce que sans erreur, pas de fuseau de Benoît et sans fuseau de Benoît pas d'explication sur les ISBN , pas d'intervention de Fée et tu n'aurais pas retrouvé celui-là.
Moralité: On a parfois raison d'avoir tort. CQFD. Il y en avait qui cherchaient un paradoxe?
;-) .. ;-)).. ;-)))
Je me rends compte que le 1er lien que j'ai donné ne fonctionne pas. Celui-ci devrait mieux marcher: http://amazon.fr/exec/obidos/…
J'ai sous les yeux "Nous, le peuple des Etats-Unis..." de Howard Zinn qui évoque effectivement les livres que Samuel Eliot Morison a consacrés à Christophe Colomb. Je vous recopie le passage en question:
L'exemple du traitement de Christophe Colomb, présent dans tous les manuels d'histoire américains de l'école primaire à l'université, illustre parfaitement cette question du choix des données en histoire. Il s'agit, toujours, de raconter comment le génie et le courage de cet homme ont permis la découverte de l'hémisphère occidental. Mais s'il est quelque chose que la quasi-totalité des manuels d'histoire passe sous silence, c'est la cupidité et la soif d'or de Christophe Colomb, qui le poussèrent à mutiler, asservir et assassiner les Indiens qui l'avaient pourtant accueilli amicalement et en toute ingénuité; actes qu'il pratiqua sur une telle échelle que l'on peut véritablement parler de "génocide" - de destruction d'un peuple entier.
(...)
L'un des rares historiens à mentionner en passant les atrocités commises par Colomb (...) à l'encontre des Indiens est Samuel Eliot Morison, qui écrivit une biographie en deux volumes intitulée Admiral of the Ocean Sea . Dans un livre moins volumineux publié en 1954, Morison écrit: "La politique cruelle initiée par Colomb et suivie par ses successeurs aboutit à un génocide total." Mais ce jugement tient sur une unique page perdue au beau milieu d'un livre presque tout entier voué à la gloire de Colomb.
Dans Une histoire populaire des Etats-Unis (NDFC: un précédent ouvrage de Howard Zinn, critiqué sur le site: http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=3228 ), je faisais ce commentaire au sujet de cette très rapide évocation de la cruauté de Colomb: "Le mensonge avéré ou l'omission discrète risquent l'un et l'autre d'être dénoncés et donc de dresser le lecteur contre l'auteur. En revanche, évoquer les faits et les noyer dans un océan d'informations revient à dire au lecteur avec une sorte d'indifférence contagieuse: bien sûr, des massacres furent commis, mais là n'est pas l'essentiel et tout cela ne doit pas peser sur notre jugement final ni influencer notre comportement vis-à-vis des affaires du monde."
Ma focalisation sur le traitement réservé aux Indiens par Christophe Colomb n'est-elle pas également partiale? Je ne nierai pas que Colomb ait eu du génie et du courage et qu'il fût un marin extraordinaire. Mais je souhaite révéler quelque chose à son propos dont nombre d'Américains n'ont jamais été informés au cours de leurs études. Mon objectif est le suivant: je souhaite que mes lecteurs réfléchissent à deux fois sur nos héros; qu'ils questionnentce que nous sommes censés admirer (les compétences techniques) et ce que nous préférons ignorer (leurs conséquences humaines).
Voilà... Howard Zinn n'est donc fan ni de Colomb, ni de la biographie que lui consacre Samuel Eliot Morison... Et là-dessus, SJB, nous attendons ta critique avec impatience!
J'ai sous les yeux "Nous, le peuple des Etats-Unis..." de Howard Zinn qui évoque effectivement les livres que Samuel Eliot Morison a consacrés à Christophe Colomb. Je vous recopie le passage en question:
L'exemple du traitement de Christophe Colomb, présent dans tous les manuels d'histoire américains de l'école primaire à l'université, illustre parfaitement cette question du choix des données en histoire. Il s'agit, toujours, de raconter comment le génie et le courage de cet homme ont permis la découverte de l'hémisphère occidental. Mais s'il est quelque chose que la quasi-totalité des manuels d'histoire passe sous silence, c'est la cupidité et la soif d'or de Christophe Colomb, qui le poussèrent à mutiler, asservir et assassiner les Indiens qui l'avaient pourtant accueilli amicalement et en toute ingénuité; actes qu'il pratiqua sur une telle échelle que l'on peut véritablement parler de "génocide" - de destruction d'un peuple entier.
(...)
L'un des rares historiens à mentionner en passant les atrocités commises par Colomb (...) à l'encontre des Indiens est Samuel Eliot Morison, qui écrivit une biographie en deux volumes intitulée Admiral of the Ocean Sea . Dans un livre moins volumineux publié en 1954, Morison écrit: "La politique cruelle initiée par Colomb et suivie par ses successeurs aboutit à un génocide total." Mais ce jugement tient sur une unique page perdue au beau milieu d'un livre presque tout entier voué à la gloire de Colomb.
Dans Une histoire populaire des Etats-Unis (NDFC: un précédent ouvrage de Howard Zinn, critiqué sur le site: http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=3228 ), je faisais ce commentaire au sujet de cette très rapide évocation de la cruauté de Colomb: "Le mensonge avéré ou l'omission discrète risquent l'un et l'autre d'être dénoncés et donc de dresser le lecteur contre l'auteur. En revanche, évoquer les faits et les noyer dans un océan d'informations revient à dire au lecteur avec une sorte d'indifférence contagieuse: bien sûr, des massacres furent commis, mais là n'est pas l'essentiel et tout cela ne doit pas peser sur notre jugement final ni influencer notre comportement vis-à-vis des affaires du monde."
Ma focalisation sur le traitement réservé aux Indiens par Christophe Colomb n'est-elle pas également partiale? Je ne nierai pas que Colomb ait eu du génie et du courage et qu'il fût un marin extraordinaire. Mais je souhaite révéler quelque chose à son propos dont nombre d'Américains n'ont jamais été informés au cours de leurs études. Mon objectif est le suivant: je souhaite que mes lecteurs réfléchissent à deux fois sur nos héros; qu'ils questionnentce que nous sommes censés admirer (les compétences techniques) et ce que nous préférons ignorer (leurs conséquences humaines).
Voilà... Howard Zinn n'est donc fan ni de Colomb, ni de la biographie que lui consacre Samuel Eliot Morison... Et là-dessus, SJB, nous attendons ta critique avec impatience!
bravo pour la critique !!!
pour ceux qui preferent l'authentique vous pouvez lire les veritables carnets de la perouse a
http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur/…
a signaler aussi, un reportage recent a thalassa je crois, qui identife les deux epaves grace a une meule, qui reconstitue le visage d'un des membres d'equipages grace a un crane (le peintre si je me rappelle bien, a cause de l'usure prematuree des dents), mais qui malheureusement ne retrouve pas la deuxieme partie des carnets
pour ceux qui preferent l'authentique vous pouvez lire les veritables carnets de la perouse a
http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur/…
a signaler aussi, un reportage recent a thalassa je crois, qui identife les deux epaves grace a une meule, qui reconstitue le visage d'un des membres d'equipages grace a un crane (le peintre si je me rappelle bien, a cause de l'usure prematuree des dents), mais qui malheureusement ne retrouve pas la deuxieme partie des carnets
Heureusement, au risque de me répéter, on a Fée et Benoit.. (petite commentaire en guise de remerciement .. :o) .. )
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