Ce que tu dis est vrai, c'est un problème qui me semble inhérent à l'utopie et sa réalisation pratique. Quelle phase de transition, comment commencer,.. ? Ceci dit, si la majorité des gens prenaient déjà conscience qu'un changement est nécessaire et possible, ce serait un pas en avant !
Ce que tu dis est vrai, c'est un problème qui me semble inhérent à l'utopie et sa réalisation pratique. Quelle phase de transition, comment commencer,.. ? Ceci dit, si la majorité des gens prenaient déjà conscience qu'un changement est nécessaire et possible, ce serait un pas en avant !
Oui, avant tout faire prendre conscience qu'une autre façon de vivre est possible. C'est pourquoi j'évoquais un enseignement en matières obligatoires dès l'école :-) concernant justement la survie de notre planète sans se laisser conditionner par les solutions déjà en phase de récupération des entreprises capitalistes toujours prêtes à se saisir de ce "qui marchent" en détournant le sens premier (exemple récupération du bio...)
Un exemple de ce que l'appât du bien matériel peut faire !! tant qu'on vivra dans cette jungle il n'y a rien à espérer !
http://rue89.com/2013/05/…
http://rue89.com/2013/05/…
Cet article ne montre t'il pas les ravages de la "peur du manque"? Peur qui serait supprimée par l'instauration d'un revenu de base inconditionnel... :-P
Ah tu appelles ça la "peur du manque" ! Ciel ! Ton revenu de base finirait sans doute dans ce genre de magouille pour trafiquer un peu plus !
Si je ne m'abuse il est bien question de gens qui achètent des trucs pour les revendre et non pour les produits en eux mêmes?
Il me semble qu'un revenu de base inconditionnel pourrait atténuer ce phénomène mais tu peux ne pas être d'accord.
Et si tu as une solution miracle pour éviter l'appât du gain je suis tout ouïe Pieronnelle. ;-)
Il me semble qu'un revenu de base inconditionnel pourrait atténuer ce phénomène mais tu peux ne pas être d'accord.
Et si tu as une solution miracle pour éviter l'appât du gain je suis tout ouïe Pieronnelle. ;-)
Pour bien faire, je me suis procuré le numéro de Juin. Comme je lis beaucoup moins vite que Bolcho, je ne suis donc pas près de passer au travers.
J'achève la lecture de la série d'articles proposés ce mois-ci et qui porte sur le thème très général de la vieillesse. J'écris 'très général' parce que je n'arrive pas à saisir l'idée directrice derrière cette sélection d'articles.
Entre une tentative de définir la vieillesse, un court texte signé par Mariama Ndoye (écrivaine sénégalaise), des données concernant l'âge de la retraite dans divers pays ainsi que sur le financement et les coûts des retraites, un article relatant des conditions de vie des personnes âgées dans un village de Chine, un autre article qui discute d'une tendance observée en Allemagne à exporter les grands-parents vers des pays où le coût de la vie est moins onéreux, un entrefilet décrivant la rencontre entre Paul Auster et Jean-Louis Trintignant, une citation de Colette et une autre de Simone de Beauvoir, etc.
Pris un à un, ces divers articles, textes et autres ne manquent pas d'alimenter la réflexion sur le sujet, mais ils me semblent si bien souffrir de dispersion qu'à l'issue de leur lecture, je serais bien incapable d'en tirer quelque conclusion.
J'achève la lecture de la série d'articles proposés ce mois-ci et qui porte sur le thème très général de la vieillesse. J'écris 'très général' parce que je n'arrive pas à saisir l'idée directrice derrière cette sélection d'articles.
Entre une tentative de définir la vieillesse, un court texte signé par Mariama Ndoye (écrivaine sénégalaise), des données concernant l'âge de la retraite dans divers pays ainsi que sur le financement et les coûts des retraites, un article relatant des conditions de vie des personnes âgées dans un village de Chine, un autre article qui discute d'une tendance observée en Allemagne à exporter les grands-parents vers des pays où le coût de la vie est moins onéreux, un entrefilet décrivant la rencontre entre Paul Auster et Jean-Louis Trintignant, une citation de Colette et une autre de Simone de Beauvoir, etc.
Pris un à un, ces divers articles, textes et autres ne manquent pas d'alimenter la réflexion sur le sujet, mais ils me semblent si bien souffrir de dispersion qu'à l'issue de leur lecture, je serais bien incapable d'en tirer quelque conclusion.
L'idée du revenu universel fait son chemin, pas forcéent là où on l'attendrait !
http://latribune.fr/opinions/tribunes/…
http://latribune.fr/opinions/tribunes/…
Un grand merci à SpaceCadet qui se lance à son tour dans la lecture du Diplo. Il a raison lorsqu'il souligne que la série d'articles sur la vieillesse ne laisse pas percer une conclusion bien nette. Sinon peut-être que ce thème est à verser, avec beaucoup d'autres, dans la série des peurs qu'on veut nous insuffler afin de nous faire accepter les reculs sociaux présentés comme « inévitables ».
Voici ma lecture du mois de juin.
Contre la langue unique, Serge Halimi
Passer à la langue anglaise dans les universités françaises ? Pour attirer des étudiants étrangers par exemple ?
La France, qui s’est battue pour défendre son cinéma et son exception culturelle, peut-elle accepter qu’un jour la recherche et la science s’expriment uniquement dans l’idiome, d’ailleurs souvent maltraité, de la superpuissance ?
« Aujourd’hui, relève le linguiste Claude Hagège, le paradoxe est que l’américanisation, la promotion de l’anglais est prise en charge par d’autres que les Américains. »
A quel âge devient-on vieux ? Jérôme Pellissier, docteur en psychogérontologie
La crainte de la vieillesse et l’obsession économiste conduisent à noircir la réalité. La France compte aujourd’hui davantage de mineurs (environ quatorze millions) que de personnes de plus de 65 ans (environ onze millions). .
En plus, désormais, il faut atteindre 75-80 ans pour ressembler, en termes de santé, d’espérance de vie, d’activités, etc., aux sexagénaires des années 1950. Le moment de la vieillesse varie également selon les catégories socioprofessionnelles : si l’espérance de vie à la naissance est la même pour tous, à 35 ans elle n’est plus que de quarante et un ans pour un manœuvre, contre quarante-sept ans pour un cadre. Et l’écart est encore plus important si l’on prend l’espérance de vie sans incapacité : respectivement trente-deux et quarante années. Autrement dit, pour certains, et notamment les ouvriers, c’est la “double peine” : plus d’années d’incapacité au sein d’une vie plus courte.
Jusqu’au XIXe siècle, non seulement la plupart des gens mouraient jeunes, mais ils mouraient vite : il y avait très peu de maladies chroniques, invalidantes. Désormais, la majorité des décès ont lieu aux grands âges, ce qui aggrave la confusion entre vieillesse et mort. La tendance à cacher la mort que l’on observe dans notre culture conduit alors aussi à cacher ces très vieilles personnes qui nous la rappellent trop…
Il s’opère une confusion entre l’effet d’âge, qui serait attaché à une caractéristique donnée — les vieux votent à droite parce qu’ils sont vieux —, et l’effet de génération. Pourtant, ceux qui ont autour de 60 ans, et qui avaient donc 20 ans dans les années 1970, ont davantage voté pour M. Hollande ou pour M. Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) au premier tour que les électeurs âgés de 25-34 ans ou ceux de 35-49 ans. Cela n’empêche pas certains essayistes d’alimenter ces stéréotypes. Certains vont même jusqu'à proposer un âge de la retraite du citoyen, à 80 ans. Ou bien ils proposent de refaire le suffrage censitaire et donner deux voix aux jeunes quand les vieux n’en ont qu’une.
Faute de s’attaquer aux vraies causes de la faillite de notre système économique, certains désignent de nouveaux coupables : les inactifs (retraités ou malades) qui vivent plus longtemps. Si les vieux pauvres sont surtout accusés de peser, les vieux riches font désormais l’objet de multiples attentions de la part des partisans de la « silver economy » qui rêvent de vieux consommateurs mobiles, sportifs, technophiles.
Terminons avec cette prédiction de Hannah Arendt : « Si nous nous obstinons à concevoir notre monde en termes utilitaires, des masses de gens en seront constamment réduites à devenir superflues ».
Les Allemands exportent aussi leurs grands-parents, Heike Haarhoff
Quelque sept mille Allemands vivraient dans des maisons de retraite en Hongrie, trois mille en République tchèque, six cents en Slovaquie. On ignore le nombre de personnes placées en Grèce, en Espagne, en Ukraine, en Thaïlande et aux Philippines, qui semblent être les principales destinations pour l’exportation de personnes âgées qui vont finir leur vie dans un pays lointain.
Simone de Beauvoir : « Devenu vieux, le travailleur n'a plus sa place sur terre parce qu'en vérité on ne lui en a jamais accordé une : simplement il n'avait pas le temps de s'en apercevoir. Quand il s'en rend compte, il tombe dans une sorte de désespoir hébété (...) ». (La Vieillesse, 1970)
Et maintenant, faire payer la crise aux retraités, Antoine Rémond
En France, on pense mettre en place la revalorisation des pensions, non plus en fonction de l’inflation, mais de l’inflation « moins un point »... L'argument économique présenté comme imparable : les retraités ayant tendance à moins dépenser, une ponction de leur pension pénaliserait moins la consommation globale qu’une augmentation des taux de cotisation des actifs.
Commentaire perso : un peu cynique, non ?
Le libéralisme : chérir la liberté, justifier l'esclavage, Lucien Sève
Cet article est, entre autres, un commentaire du livre de Domenico Losurdo : « Contre-histoire du libéralisme ».
La doctrine libérale n’a cessé d’être à double face : message enflammé de liberté individuelle, mais pour les seuls citoyens, hommes blancs propriétaires, et par contre, déni cynique d’humanité non seulement pour les gens de couleur dans les colonies, mais tout autant pour les peuples réputés « barbares » et pour la masse des serviteurs et travailleurs dans les métropoles. Le grand philosophe libéral Locke était actionnaire de la Royal African Company, organisatrice majeure de la traite des Noirs. Il y a aussi ce texte de Tocqueville légitimant l’extermination des Peaux-Rouges...
Les libertés exigées « pour l’individu » ne le sont pas du tout pour l’ensemble des êtres humains, mais uniquement pour le petit nombre des élus. Grotius, l’un des pères de la doctrine libérale au XVIIe siècle : « il y a des hommes nés pour la servitude ». C’est l’idée libérale même qui trahit un aristocratisme anthropologique directement ségrégatif et déshumanisant.
Il est temps d’appeler à en finir avec la mensongère hagiographie du libéralisme, qui nous a été réadministrée à haute dose durant trois décennies depuis les débuts du règne de Margaret Thatcher.
Pêcher le client dans une baignoire, Jacques Nantel (professeur de Marketing) et Ariane Krol
Les utilisateurs de Facebook, par exemple (plus d’un milliard), livrent gracieusement une mine d’informations que tout individu raisonnable aurait refusé de fournir à un marchand il y a encore quelques années : profil sociodémographique (âge, sexe, éducation, ville de résidence) et, souvent, goûts musicaux, liste d’amis, photographies, projets, rêves et aspirations.
Quand un individu navigue sur le Web, il laisse des traces de tout ce qu’il regarde, lit, écoute, télécharge. Et, bien entendu, de tout ce qu’il achète. On surveille vos activités (pages consultées, temps passé par page, produits achetés, etc.) afin de relayer ces informations aux experts du marketing. Lesquels, évidemment, s’en serviront pour mieux cibler leurs offres.
C’est le mandat du responsable SEO (Search Engine Optimization), nouveau métier qui consiste à présenter la bonne publicité au bon consommateur, principalement par l’intermédiaire des moteurs de recherche. Pour le plus grand profit de Google...
Les robots ne joueront pas « La Traviata », Pierre Rimbert
On doit distinguer deux secteurs. Le premier concerne les biens et les services dont la production s’automatise facilement. Mais dans le second secteur, comme la santé ou l’éducation, la production comporte une part importante et irréductible de travail humain. Donc, la productivité y stagne, mais les salaires des enseignants et des soignants progressent quand même. Résultat : les coûts de production s’élèvent peu à peu rendant les services “personnels” considérablement plus chers que les biens manufacturés.
Cette « maladie des coûts » affecte les domaines les plus divers : bibliothèques, services juridiques, services sociaux, poste, sécurité, nettoyage des rues et ramassage des ordures, restauration, justice, confection sur mesure, police de quartier, coiffeurs, services funéraires, réparations diverses. Point commun : une résistance à l’automatisation qui explique, par exemple, la quasi-destruction du monde des réparateurs, bidouilleurs et bricoleurs professionnels, dont les coûts de main-d’œuvre grimpent par rapport au prix des appareils neufs.
Quand l’austérité tient lieu d’impératif politique, les baisses relatives de salaire frappent prioritairement l’école, l’hôpital et les services sociaux. Avec un résultat prévisible : délai de plusieurs mois pour les opérations de chirurgie non urgentes au Royaume-Uni ou au Canada, tournées de facteurs moins fréquentes, suppressions de classes dans les écoles...
Des activités souvent associées aux services publics ou, à tout le moins, d’intérêt public. Symétriquement, les secteurs à productivité croissante appartiennent au monde de l’entreprise privée : capitaliste avisé cueille le profit là où il pousse...
Les dirigeants politiques effectuent un choix de classe : plus dépendants que les riches des services collectifs, les pauvres subissent davantage les conséquences de leur dépérissement.
Guerres par procuration en Syrie, Karim Emile Bitar, géopolitologue (IRIS)
Sous mandat français, la Syrie fut d’abord morcelée en quatre Etats, avant d’accéder à l’indépendance après la seconde guerre mondiale. Son régime parlementaire ne dura pas : il fut mis à bas en 1949 par le colonel Housni Al-Zaïm. Le premier coup d’Etat militaire dans le monde arabe, préparé par l’ambassade américaine et par la Central Intelligence Agency (CIA).
La révolution syrienne a rapidement été phagocytée par le jeu des puissances, le territoire syrien devenant le lieu d’une série de guerres par procuration. Ainsi, les deux grands récits rivaux, celui d’une révolte populaire et celui d’un conflit géopolitique régional et international, ne sont pas mutuellement exclusifs : les deux dimensions coexistent, même si la première a prédominé entre mars et octobre 2011 et si la deuxième se manifeste de manière prépondérante depuis juillet 2012.
Les Russes sont encore marqués par le dossier libyen : pour faire en sorte que l’intervention militaire aille au-delà de la simple « responsabilité de protéger » et aboutisse à un changement de régime, les Occidentaux se sont livrés à une interprétation extensive, sinon abusive, de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU. Mais surtout sans doute, M. Poutine analyse les événements syriens à travers le prisme de la Tchétchénie. Il voit les soulèvements arabes comme des révolutions islamistes qu’il s’agit de stopper avant qu’elles n’atteignent le Caucase ou les autres régions musulmanes du pays.
Le soutien de l’Iran au régime de M. Al-Assad s’explique plus facilement : pour Téhéran, il s’agit de protéger son seul allié arabe et d’assurer la pérennité des canaux d’approvisionnement du Hezbollah. un pacte stratégique de longue durée, forgé en 1980, peu après la révolution islamique.
Les trois principales puissances sunnites de la région, la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite, en revanche, n’ont pas ménagé leurs efforts pour soutenir les rebelles syriens. Pour les deux pays du Golfe, il s’agit essentiellement de rogner les ailes de Téhéran, devenu l’ennemi numéro un, au risque de voir le conflit prendre un tour confessionnel d’affrontement entre sunnites et chiites.
Les hésitations israéliennes ajoutent à la confusion qui règne à Washington, où le président Barack Obama, échaudé par l’expérience irakienne, résiste aux pressions des milieux interventionnistes, toujours influents. La solution idéale pour les Etats-Unis serait de voir M. Al-Assad quitter le pouvoir tout en préservant l’ossature du régime ; c’est le sens de la nouvelle initiative russo-américaine et de la conférence de Genève qui pourrait se réunir ce mois-ci.
Immigration choisie à l'américaine, Benoît Bréville
la réforme de la politique américaine d’immigration prévoit d’ouvrir la voie à la régularisation de onze millions de sans-papiers. Cette mesure, qui focalise l’attention des médias et des partis politiques, en éclipse une autre : l’instauration d’un nouveau système d’attribution des visas qui ferait la part belle aux desiderata des entreprises.
La régularisation de millions de clandestins constitue la mesure la plus spectaculaire et la plus prometteuse de la réforme, mais aussi la plus controversée. Les onze millions d’étrangers clandestins arrivés aux Etats-Unis avant le 31 décembre 2011 ne pourront ainsi obtenir un « statut probatoire » d’une durée de dix ans que s’ils acquittent une amende, des impôts rétroactifs (s’ils ont travaillé au noir) et des frais de dossier s’élevant à plusieurs centaines de dollars. Au terme de cette décennie, durant laquelle ils devront payer des impôts sans pouvoir bénéficier de nombreux services fédéraux (Medicaid, assurance-maladie, sécurité sociale...), ils recevront une autorisation de résidence permanente (la carte verte) qui leur permettra, au bout de trois ans, de prétendre à la nationalité américaine. Mais ils n’obtiendront celle-ci que s’ils réussissent une batterie de tests (langue, civisme...), et s’ils ont un casier judiciaire vierge : la moindre incartade pourra ruiner treize ans d’efforts. Les plus vieux — qui risquent de mourir avant d’avoir achevé le parcours —, les plus pauvres — qui ne pourront régler le prix de la nationalité américaine — et les derniers entrants, arrivés après la date fatidique, sont exclus de la réforme.
Bref, un chemin vers la citoyenneté plus décourageant qu’accessible.
Divers groupes de pression plaident sans relâche pour obtenir une augmentation du nombre de visas attribués annuellement : les entreprises du bâtiment, de la construction, les exploitants agricoles, les think tanks... Ils souhaitent tous plus de flexibilité et une soumission accrue aux desiderata des entreprises, qui, si la loi était votée, pourraient modeler à leur convenance les flux migratoires. Bref, des secteurs d’emplois sous-payés et non délocalisables, où l’embauche de travailleurs étrangers garantit des prix bas.
Les employeurs cherchent donc à tirer les salaires vers le bas en jouant sur l'immigration.
Certains suggèrent même déjà à l’Etat de vendre aux enchères les visas de travail aux entreprises.
Mais nul n’évoque encore le retour au temps où les esclaves étaient négociés sur la place publique…
Voici ma lecture du mois de juin.
Contre la langue unique, Serge Halimi
Passer à la langue anglaise dans les universités françaises ? Pour attirer des étudiants étrangers par exemple ?
La France, qui s’est battue pour défendre son cinéma et son exception culturelle, peut-elle accepter qu’un jour la recherche et la science s’expriment uniquement dans l’idiome, d’ailleurs souvent maltraité, de la superpuissance ?
« Aujourd’hui, relève le linguiste Claude Hagège, le paradoxe est que l’américanisation, la promotion de l’anglais est prise en charge par d’autres que les Américains. »
A quel âge devient-on vieux ? Jérôme Pellissier, docteur en psychogérontologie
La crainte de la vieillesse et l’obsession économiste conduisent à noircir la réalité. La France compte aujourd’hui davantage de mineurs (environ quatorze millions) que de personnes de plus de 65 ans (environ onze millions). .
En plus, désormais, il faut atteindre 75-80 ans pour ressembler, en termes de santé, d’espérance de vie, d’activités, etc., aux sexagénaires des années 1950. Le moment de la vieillesse varie également selon les catégories socioprofessionnelles : si l’espérance de vie à la naissance est la même pour tous, à 35 ans elle n’est plus que de quarante et un ans pour un manœuvre, contre quarante-sept ans pour un cadre. Et l’écart est encore plus important si l’on prend l’espérance de vie sans incapacité : respectivement trente-deux et quarante années. Autrement dit, pour certains, et notamment les ouvriers, c’est la “double peine” : plus d’années d’incapacité au sein d’une vie plus courte.
Jusqu’au XIXe siècle, non seulement la plupart des gens mouraient jeunes, mais ils mouraient vite : il y avait très peu de maladies chroniques, invalidantes. Désormais, la majorité des décès ont lieu aux grands âges, ce qui aggrave la confusion entre vieillesse et mort. La tendance à cacher la mort que l’on observe dans notre culture conduit alors aussi à cacher ces très vieilles personnes qui nous la rappellent trop…
Il s’opère une confusion entre l’effet d’âge, qui serait attaché à une caractéristique donnée — les vieux votent à droite parce qu’ils sont vieux —, et l’effet de génération. Pourtant, ceux qui ont autour de 60 ans, et qui avaient donc 20 ans dans les années 1970, ont davantage voté pour M. Hollande ou pour M. Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) au premier tour que les électeurs âgés de 25-34 ans ou ceux de 35-49 ans. Cela n’empêche pas certains essayistes d’alimenter ces stéréotypes. Certains vont même jusqu'à proposer un âge de la retraite du citoyen, à 80 ans. Ou bien ils proposent de refaire le suffrage censitaire et donner deux voix aux jeunes quand les vieux n’en ont qu’une.
Faute de s’attaquer aux vraies causes de la faillite de notre système économique, certains désignent de nouveaux coupables : les inactifs (retraités ou malades) qui vivent plus longtemps. Si les vieux pauvres sont surtout accusés de peser, les vieux riches font désormais l’objet de multiples attentions de la part des partisans de la « silver economy » qui rêvent de vieux consommateurs mobiles, sportifs, technophiles.
Terminons avec cette prédiction de Hannah Arendt : « Si nous nous obstinons à concevoir notre monde en termes utilitaires, des masses de gens en seront constamment réduites à devenir superflues ».
Les Allemands exportent aussi leurs grands-parents, Heike Haarhoff
Quelque sept mille Allemands vivraient dans des maisons de retraite en Hongrie, trois mille en République tchèque, six cents en Slovaquie. On ignore le nombre de personnes placées en Grèce, en Espagne, en Ukraine, en Thaïlande et aux Philippines, qui semblent être les principales destinations pour l’exportation de personnes âgées qui vont finir leur vie dans un pays lointain.
Simone de Beauvoir : « Devenu vieux, le travailleur n'a plus sa place sur terre parce qu'en vérité on ne lui en a jamais accordé une : simplement il n'avait pas le temps de s'en apercevoir. Quand il s'en rend compte, il tombe dans une sorte de désespoir hébété (...) ». (La Vieillesse, 1970)
Et maintenant, faire payer la crise aux retraités, Antoine Rémond
En France, on pense mettre en place la revalorisation des pensions, non plus en fonction de l’inflation, mais de l’inflation « moins un point »... L'argument économique présenté comme imparable : les retraités ayant tendance à moins dépenser, une ponction de leur pension pénaliserait moins la consommation globale qu’une augmentation des taux de cotisation des actifs.
Commentaire perso : un peu cynique, non ?
Le libéralisme : chérir la liberté, justifier l'esclavage, Lucien Sève
Cet article est, entre autres, un commentaire du livre de Domenico Losurdo : « Contre-histoire du libéralisme ».
La doctrine libérale n’a cessé d’être à double face : message enflammé de liberté individuelle, mais pour les seuls citoyens, hommes blancs propriétaires, et par contre, déni cynique d’humanité non seulement pour les gens de couleur dans les colonies, mais tout autant pour les peuples réputés « barbares » et pour la masse des serviteurs et travailleurs dans les métropoles. Le grand philosophe libéral Locke était actionnaire de la Royal African Company, organisatrice majeure de la traite des Noirs. Il y a aussi ce texte de Tocqueville légitimant l’extermination des Peaux-Rouges...
Les libertés exigées « pour l’individu » ne le sont pas du tout pour l’ensemble des êtres humains, mais uniquement pour le petit nombre des élus. Grotius, l’un des pères de la doctrine libérale au XVIIe siècle : « il y a des hommes nés pour la servitude ». C’est l’idée libérale même qui trahit un aristocratisme anthropologique directement ségrégatif et déshumanisant.
Il est temps d’appeler à en finir avec la mensongère hagiographie du libéralisme, qui nous a été réadministrée à haute dose durant trois décennies depuis les débuts du règne de Margaret Thatcher.
Pêcher le client dans une baignoire, Jacques Nantel (professeur de Marketing) et Ariane Krol
Les utilisateurs de Facebook, par exemple (plus d’un milliard), livrent gracieusement une mine d’informations que tout individu raisonnable aurait refusé de fournir à un marchand il y a encore quelques années : profil sociodémographique (âge, sexe, éducation, ville de résidence) et, souvent, goûts musicaux, liste d’amis, photographies, projets, rêves et aspirations.
Quand un individu navigue sur le Web, il laisse des traces de tout ce qu’il regarde, lit, écoute, télécharge. Et, bien entendu, de tout ce qu’il achète. On surveille vos activités (pages consultées, temps passé par page, produits achetés, etc.) afin de relayer ces informations aux experts du marketing. Lesquels, évidemment, s’en serviront pour mieux cibler leurs offres.
C’est le mandat du responsable SEO (Search Engine Optimization), nouveau métier qui consiste à présenter la bonne publicité au bon consommateur, principalement par l’intermédiaire des moteurs de recherche. Pour le plus grand profit de Google...
Les robots ne joueront pas « La Traviata », Pierre Rimbert
On doit distinguer deux secteurs. Le premier concerne les biens et les services dont la production s’automatise facilement. Mais dans le second secteur, comme la santé ou l’éducation, la production comporte une part importante et irréductible de travail humain. Donc, la productivité y stagne, mais les salaires des enseignants et des soignants progressent quand même. Résultat : les coûts de production s’élèvent peu à peu rendant les services “personnels” considérablement plus chers que les biens manufacturés.
Cette « maladie des coûts » affecte les domaines les plus divers : bibliothèques, services juridiques, services sociaux, poste, sécurité, nettoyage des rues et ramassage des ordures, restauration, justice, confection sur mesure, police de quartier, coiffeurs, services funéraires, réparations diverses. Point commun : une résistance à l’automatisation qui explique, par exemple, la quasi-destruction du monde des réparateurs, bidouilleurs et bricoleurs professionnels, dont les coûts de main-d’œuvre grimpent par rapport au prix des appareils neufs.
Quand l’austérité tient lieu d’impératif politique, les baisses relatives de salaire frappent prioritairement l’école, l’hôpital et les services sociaux. Avec un résultat prévisible : délai de plusieurs mois pour les opérations de chirurgie non urgentes au Royaume-Uni ou au Canada, tournées de facteurs moins fréquentes, suppressions de classes dans les écoles...
Des activités souvent associées aux services publics ou, à tout le moins, d’intérêt public. Symétriquement, les secteurs à productivité croissante appartiennent au monde de l’entreprise privée : capitaliste avisé cueille le profit là où il pousse...
Les dirigeants politiques effectuent un choix de classe : plus dépendants que les riches des services collectifs, les pauvres subissent davantage les conséquences de leur dépérissement.
Guerres par procuration en Syrie, Karim Emile Bitar, géopolitologue (IRIS)
Sous mandat français, la Syrie fut d’abord morcelée en quatre Etats, avant d’accéder à l’indépendance après la seconde guerre mondiale. Son régime parlementaire ne dura pas : il fut mis à bas en 1949 par le colonel Housni Al-Zaïm. Le premier coup d’Etat militaire dans le monde arabe, préparé par l’ambassade américaine et par la Central Intelligence Agency (CIA).
La révolution syrienne a rapidement été phagocytée par le jeu des puissances, le territoire syrien devenant le lieu d’une série de guerres par procuration. Ainsi, les deux grands récits rivaux, celui d’une révolte populaire et celui d’un conflit géopolitique régional et international, ne sont pas mutuellement exclusifs : les deux dimensions coexistent, même si la première a prédominé entre mars et octobre 2011 et si la deuxième se manifeste de manière prépondérante depuis juillet 2012.
Les Russes sont encore marqués par le dossier libyen : pour faire en sorte que l’intervention militaire aille au-delà de la simple « responsabilité de protéger » et aboutisse à un changement de régime, les Occidentaux se sont livrés à une interprétation extensive, sinon abusive, de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU. Mais surtout sans doute, M. Poutine analyse les événements syriens à travers le prisme de la Tchétchénie. Il voit les soulèvements arabes comme des révolutions islamistes qu’il s’agit de stopper avant qu’elles n’atteignent le Caucase ou les autres régions musulmanes du pays.
Le soutien de l’Iran au régime de M. Al-Assad s’explique plus facilement : pour Téhéran, il s’agit de protéger son seul allié arabe et d’assurer la pérennité des canaux d’approvisionnement du Hezbollah. un pacte stratégique de longue durée, forgé en 1980, peu après la révolution islamique.
Les trois principales puissances sunnites de la région, la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite, en revanche, n’ont pas ménagé leurs efforts pour soutenir les rebelles syriens. Pour les deux pays du Golfe, il s’agit essentiellement de rogner les ailes de Téhéran, devenu l’ennemi numéro un, au risque de voir le conflit prendre un tour confessionnel d’affrontement entre sunnites et chiites.
Les hésitations israéliennes ajoutent à la confusion qui règne à Washington, où le président Barack Obama, échaudé par l’expérience irakienne, résiste aux pressions des milieux interventionnistes, toujours influents. La solution idéale pour les Etats-Unis serait de voir M. Al-Assad quitter le pouvoir tout en préservant l’ossature du régime ; c’est le sens de la nouvelle initiative russo-américaine et de la conférence de Genève qui pourrait se réunir ce mois-ci.
Immigration choisie à l'américaine, Benoît Bréville
la réforme de la politique américaine d’immigration prévoit d’ouvrir la voie à la régularisation de onze millions de sans-papiers. Cette mesure, qui focalise l’attention des médias et des partis politiques, en éclipse une autre : l’instauration d’un nouveau système d’attribution des visas qui ferait la part belle aux desiderata des entreprises.
La régularisation de millions de clandestins constitue la mesure la plus spectaculaire et la plus prometteuse de la réforme, mais aussi la plus controversée. Les onze millions d’étrangers clandestins arrivés aux Etats-Unis avant le 31 décembre 2011 ne pourront ainsi obtenir un « statut probatoire » d’une durée de dix ans que s’ils acquittent une amende, des impôts rétroactifs (s’ils ont travaillé au noir) et des frais de dossier s’élevant à plusieurs centaines de dollars. Au terme de cette décennie, durant laquelle ils devront payer des impôts sans pouvoir bénéficier de nombreux services fédéraux (Medicaid, assurance-maladie, sécurité sociale...), ils recevront une autorisation de résidence permanente (la carte verte) qui leur permettra, au bout de trois ans, de prétendre à la nationalité américaine. Mais ils n’obtiendront celle-ci que s’ils réussissent une batterie de tests (langue, civisme...), et s’ils ont un casier judiciaire vierge : la moindre incartade pourra ruiner treize ans d’efforts. Les plus vieux — qui risquent de mourir avant d’avoir achevé le parcours —, les plus pauvres — qui ne pourront régler le prix de la nationalité américaine — et les derniers entrants, arrivés après la date fatidique, sont exclus de la réforme.
Bref, un chemin vers la citoyenneté plus décourageant qu’accessible.
Divers groupes de pression plaident sans relâche pour obtenir une augmentation du nombre de visas attribués annuellement : les entreprises du bâtiment, de la construction, les exploitants agricoles, les think tanks... Ils souhaitent tous plus de flexibilité et une soumission accrue aux desiderata des entreprises, qui, si la loi était votée, pourraient modeler à leur convenance les flux migratoires. Bref, des secteurs d’emplois sous-payés et non délocalisables, où l’embauche de travailleurs étrangers garantit des prix bas.
Les employeurs cherchent donc à tirer les salaires vers le bas en jouant sur l'immigration.
Certains suggèrent même déjà à l’Etat de vendre aux enchères les visas de travail aux entreprises.
Mais nul n’évoque encore le retour au temps où les esclaves étaient négociés sur la place publique…
L'idée du revenu universel fait son chemin, pas forcéent là où on l'attendrait !
http://latribune.fr/opinions/tribunes/…
Pas plus convaincant que ce que j'ai lu avant et conforte bien mon opinion que le système libéral a tout intérêt à ce genre de revenu qui, je cite, concernant les entreprises:
"Ils voient dans l'allocation universelle une façon de diminuer les salaires de l'équivalent de ce revenu de base, et ainsi, accroître la compétitivité. En clair, ce serait un moyen pour eux de faire du dumping social déguisé. A condition, de leur point de vue, que cette "innovation" permette de faire sauter le salaire minimum."
De plus la fin de l'article me fait un peu froid dans le dos : on aurait bien un revenu inconditionnel mais attention, le dépenser selon ce qui aura été politiquement décidé !!!!
Il est temps d’appeler à en finir avec la mensongère hagiographie du libéralisme, qui nous a été réadministrée à haute dose durant trois décennies depuis les débuts du règne de Margaret Thatcher.
J'applaudis cette conclusion de Lucien Sève (à moins que ce ne soit celle de Bolcho:-)!!
Concernant l'article sur Facebook, cela conforte bien ce qu'on disait sur un autre fil ! Seule consolation tous ces gens et espions qui nous "regardent" sauront maintenant qu'on aime...les livres !!!
"Les dirigeants politiques effectuent un choix de classe : plus dépendants que les riches des services collectifs, les pauvres subissent davantage les conséquences de leur dépérissement." Pierre Rimbert
Oh que c'est vrai !
Quant aux articles sur les vieux ça me fout le bourdon...
Interessante analyse de la situation en Syrie avec tous les acteurs concernés...indirectement !
Contre la langue unique, Serge Halimi
Passer à la langue anglaise dans les universités françaises ? Pour attirer des étudiants étrangers par exemple ?
La France, qui s’est battue pour défendre son cinéma et son exception culturelle, peut-elle accepter qu’un jour la recherche et la science s’expriment uniquement dans l’idiome, d’ailleurs souvent maltraité, de la superpuissance ?
« Aujourd’hui, relève le linguiste Claude Hagège, le paradoxe est que l’américanisation, la promotion de l’anglais est prise en charge par d’autres que les Américains. »
Enfin de la saine lecture, merci Bolcho ! Je vais tout lire avec attention et je suis presque certain que je serai d'accord avec tout. Enfin avec presque tout, peut-être... peut-être aussi avec pas grand chose, à mon grand regret, parce que tu sais comme je voudrais toujours être d'accord avec toi et avec ton journal favori.
Mais déjà le premier article : « La langue unique », je ne suis pas d'accord, je suis pour.
Je trouve qu'une langue unique pour la science et pour l'informatique et l'aviation est un progrès gigantesque.
Les scientifiques disent souvent que l'anglais est plus précis que le français ; et puis en anglais on peut inventer des nouveaux mots pour des nouveaux concepts et tout le monde comprend immédiatement, il n'y a pas de confusion possible.
Je me demande s'il s'agissait du russe ou du chinois, si tu ne serais pas d'accord pour la langue unique.
De toute façon, vouloir enseigner la science en français est faire preuve d'un esprit de clocher ; c'est, une fois de plus, un nombrilisme français qui n'a plus sa place dans notre monde moderne.
Demain, je vais lire les autres articles et je suis sûr que je serai d'accord avec tout, je m'en réjouis déjà...;-))
Il y a anglais et anglais, en fait il y a anglais et "globbish" c'est à une dire une version simplifiée de l'anglais, celle que parle entre eux un Pakistanais et un français par exemple. L'anglais est parlé par les "natives" speakers mais à cause de la masse de gens parlant globbish le danger pour les anglais est que la langue s'appauvrisse. Bref, pas sur que ce soit un gain pour les anglophones.
A moins d'avoir des auditoires avec plusieurs nationalité ou plusieurs langues, je ne vois pas trop l'intérêt de donner les cours en anglais par contre, surtout que les prof ne sont pas des "native" et donc ce sera du globbish. Le français est bien assez précis pour les sciences sérieuses (biologie, chimie,..) et pour les sciences farfelues comme l'économie la précision de la langue n'est que secondaire :-)
A moins d'avoir des auditoires avec plusieurs nationalité ou plusieurs langues, je ne vois pas trop l'intérêt de donner les cours en anglais par contre, surtout que les prof ne sont pas des "native" et donc ce sera du globbish. Le français est bien assez précis pour les sciences sérieuses (biologie, chimie,..) et pour les sciences farfelues comme l'économie la précision de la langue n'est que secondaire :-)
A propos de l'article : à quel âge devient-on vieux ?
Il est certain que le poids des vieux pèse beaucoup trop lourdement sur la société.
Je crois qu'à peu près la moitié des frais de santé de la sécu va aux plus de 70 ans. Et les 5 dernières années de la vie coûtent, en moyenne, autant à la sécu que toutes les années précédentes...
De là à tuer les plus de 70 ans, ben, personnellement, je ne serais pas très d'accord ! ;-))
Mais, par contre, je trouve qu'il serait tout à fait normal que les vieux, encore valides, rendent des services à la société, dans le genre, enseignement des langues, école des devoirs, formation professionnelle, etc... tout ça bénévolement, bien entendu.
Maintenant, au vu du train de vie de certaines personnes âgées, qui font des croisières autour du monde tous les ans par exemple, les gens à qui on demande de se serrer la ceinture, peuvent se poser des questions !
Je crois vraiment que la réforme des pensions serait la réforme la plus équitable dans l'immédiat, mais...
Maintenant, beaucoup de comparaisons sont malsaines, parce qu'elles suscitent des sentiments d'injustice : les ouvriers meurent plus jeunes que les cadres. Mais si on compare la durée de vie d'un agriculteur ou d'un mineur des années cinquante avec la durée de vie d'un ouvrier d'aujourd'hui, on se dit que l'ouvrier d'aujourd'hui a bien de la chance.
En règle générale, ces comparaisons entre les classes sociales ne peuvent que susciter des jalousies et des rancœurs. Celui qui est comptant de sa pension, si on lui dit qu'il est en dessous de la moyenne nationale, il devient aigri ; tout à coup, il trouve qu'il a trop peu.
Après ça, prétendre que les vieux votent à droite parce qu'ils sont vieux est archi faux ! Beaucoup de gens votent à gauche parce que leurs parents votaient à gauche, et qu'ils ont toujours voté à gauche ; et s'ils votaient à droite ils auraient le sentiment de trahir leur cause et d'apostasier.
Et ça doit être la même chose pour beaucoup de gens qui votent à droite.
D'une manière générale, je trouve que la société doit se résigner à vivre avec des vieux, des handicapés, des indigents des malades, etc. Mais l'effort demandé aux classes laborieuses et classe moyenne, est beaucoup trop élevé : quelques belles réformes à proposer au prochain candidat...
La suite de mes lectures et commentaires sera pour demain.
Il est certain que le poids des vieux pèse beaucoup trop lourdement sur la société.
Je crois qu'à peu près la moitié des frais de santé de la sécu va aux plus de 70 ans. Et les 5 dernières années de la vie coûtent, en moyenne, autant à la sécu que toutes les années précédentes...
De là à tuer les plus de 70 ans, ben, personnellement, je ne serais pas très d'accord ! ;-))
Mais, par contre, je trouve qu'il serait tout à fait normal que les vieux, encore valides, rendent des services à la société, dans le genre, enseignement des langues, école des devoirs, formation professionnelle, etc... tout ça bénévolement, bien entendu.
Maintenant, au vu du train de vie de certaines personnes âgées, qui font des croisières autour du monde tous les ans par exemple, les gens à qui on demande de se serrer la ceinture, peuvent se poser des questions !
Je crois vraiment que la réforme des pensions serait la réforme la plus équitable dans l'immédiat, mais...
Maintenant, beaucoup de comparaisons sont malsaines, parce qu'elles suscitent des sentiments d'injustice : les ouvriers meurent plus jeunes que les cadres. Mais si on compare la durée de vie d'un agriculteur ou d'un mineur des années cinquante avec la durée de vie d'un ouvrier d'aujourd'hui, on se dit que l'ouvrier d'aujourd'hui a bien de la chance.
En règle générale, ces comparaisons entre les classes sociales ne peuvent que susciter des jalousies et des rancœurs. Celui qui est comptant de sa pension, si on lui dit qu'il est en dessous de la moyenne nationale, il devient aigri ; tout à coup, il trouve qu'il a trop peu.
Après ça, prétendre que les vieux votent à droite parce qu'ils sont vieux est archi faux ! Beaucoup de gens votent à gauche parce que leurs parents votaient à gauche, et qu'ils ont toujours voté à gauche ; et s'ils votaient à droite ils auraient le sentiment de trahir leur cause et d'apostasier.
Et ça doit être la même chose pour beaucoup de gens qui votent à droite.
D'une manière générale, je trouve que la société doit se résigner à vivre avec des vieux, des handicapés, des indigents des malades, etc. Mais l'effort demandé aux classes laborieuses et classe moyenne, est beaucoup trop élevé : quelques belles réformes à proposer au prochain candidat...
La suite de mes lectures et commentaires sera pour demain.
SJB, ton discours est typique de celui qui a une opinion préconçue et qui cherche toutes les raisons pour la défendre, bonnes ou mauvaises.
Autrement dit, il faudrait tout de même que tu donnes quelques arguments à l'appui de tes affirmations.
Où as-tu vu ou lu que "les scientifiques disent souvent que l'anglais est plus précis que le français" ?
Et pourquoi l'anglais serait plus précis ?
Et pourquoi on pourrait inventer des mots nouveaux en anglais et pas dans d'autres langues ??
En plus le vrai problème n'est pas dans les mots nouveaux, mais dans l'abandon des autres langues...
Voici pour toi spécialement la copie d'un courriel que j'ai reçu il y a quelques jours (petit relevé non exhaustif de positions).
Au moins quand tu liras tu n'écriras pas des bêtises grosses comme toi.. :o)
- Observatoire du plurilinguisme
http://plurilinguisme.europe-avenir.com/
- relevé d'articles sur Sauvons l'université : les pour, les contre, les ni-pour-ni-contre
http://sauvonsluniversite.com/spip.php/…
- le Monde
http://lemonde.fr/idees/article/…
http://mediateur.blog.lemonde.fr/2013/05/…
- une tribune de Patrick Charaudeau : "parlez globish, vous serez plus savant"
http://assoc-asl.net/docs/Tribune/…
Autrement dit, il faudrait tout de même que tu donnes quelques arguments à l'appui de tes affirmations.
Mais déjà le premier article : « La langue unique », je ne suis pas d'accord, je suis pour.
Je trouve qu'une langue unique pour la science et pour l'informatique et l'aviation est un progrès gigantesque.
Les scientifiques disent souvent que l'anglais est plus précis que le français ; et puis en anglais on peut inventer des nouveaux mots pour des nouveaux concepts et tout le monde comprend immédiatement, il n'y a pas de confusion possible.
Où as-tu vu ou lu que "les scientifiques disent souvent que l'anglais est plus précis que le français" ?
Et pourquoi l'anglais serait plus précis ?
Et pourquoi on pourrait inventer des mots nouveaux en anglais et pas dans d'autres langues ??
En plus le vrai problème n'est pas dans les mots nouveaux, mais dans l'abandon des autres langues...
Accusation gratuite et un tantinet perfide. A priori, ce qui gêne dans la langue unique n'est pas qu'elle soit l'anglais ou l'américain, c'est qu'elle est unique. Ce que tu sous-entend, il faudrait l'argumenter.
Je me demande s'il s'agissait du russe ou du chinois, si tu ne serais pas d'accord pour la langue unique.
De mieux en mieux ! ça te gêne à ce point que les Français n'aient pas envie de parler anglais dans leur pays ??
De toute façon, vouloir enseigner la science en français est faire preuve d'un esprit de clocher ; c'est, une fois de plus, un nombrilisme français qui n'a plus sa place dans notre monde moderne.
Voici pour toi spécialement la copie d'un courriel que j'ai reçu il y a quelques jours (petit relevé non exhaustif de positions).
Au moins quand tu liras tu n'écriras pas des bêtises grosses comme toi.. :o)
- Observatoire du plurilinguisme
http://plurilinguisme.europe-avenir.com/
- relevé d'articles sur Sauvons l'université : les pour, les contre, les ni-pour-ni-contre
http://sauvonsluniversite.com/spip.php/…
- le Monde
http://lemonde.fr/idees/article/…
http://mediateur.blog.lemonde.fr/2013/05/…
- une tribune de Patrick Charaudeau : "parlez globish, vous serez plus savant"
http://assoc-asl.net/docs/Tribune/…
Provis , mes idées ne sont pas préconçues, elles sont l'aboutissement de beaucoup d'observation et de réflexion ( mais oui !) et je ne manque pas d'argument.
Mais tu sais très bien que plus une opinion est évidente, plus l'argumentation est difficile ; on peut juste dire : on le constate tous les jours, tout le monde sait ça, ça va sans dire, etc...
Va-t-en argumenter qu'il vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade !
Je vais répondre point par point à ton aimable dithyrambe.
En matière de sciences appliquées, l'anglais est plus précis et un mot nouveau désigne sans ambiguïté un concept nouveau.
En informatique, par exemple, aucun mot français ne désigne avec précision et concision des mots tels que : buzz, blog, post, smiley... Tiens comment traduirais-tu smiley ? Petit signe cabalistique, qui sert à pallier le manque de ponctuation du français dans les textes que l'on s'envoie sur les sites internet ?
Quand j'ai proposé le russe ou le chinois, c'était un clin d’œil à Bolcho, parce que je sais qu'il accepterait plutôt de se mettre au russe ou au chinois qu'à la langue parlée par les Américains.
J'ai parlé de nombrilisme français parce que c'est bien de ça qu'il s'agit.
Personne n'oblige les Français à parler l'anglais chez eux. Mais ils devraient comprendre que c'est la langue de la science (pas les sciences inexactes, sociologie, psychologie, philo, etc.).
Si un article est publié en français dans une revue scientifique internationale, 95 % des lecteurs demanderont une traduction en anglais, je ne crois pas qu'ils se mettront à l'étude du français...
Cela dit, j'ai passé du temps à lire les liens que tu donnes et, si pendant ce temps là je n'ai pas dit des bêtises plus grosses que moi, j'en ai lu de bien plus grosses encore !
J'ai sélectionné au moyen de copier-coller quelques extraits que je soumets à la sagacité des passants qui d'aventure s’attarderaient par ici ; mais je n'ai pu m'empêcher d'y ajouter un commentaire !
« Cette évolution pourrait être favorable aux enfants d’une élite sociale qui sont déjà aujourd’hui majoritaires parmi les étudiants. Ceux qui n’en font pas partie, et ne maîtrisent que le français, resteraient derrière. Un pas de plus vers une société à deux vitesses, avec une élite globalisée, qui détient la richesse, le pouvoir et le savoir, qui pense la "pensée unique" et possède une langue globale. »
- Aux secours, les universités pourraient former un élite !
Et, entre parenthèses, parler le globish est l'apanage d'une élite ; raison de plus pour l'interdire, n'est-il pas !
« Pendant presque un millier d’années, le latin était la langue du savoir et de l’université. A partir de la Renaissance, des intellectuels ont eu l’audace d’écrire dans les langues du peuple, par exemple en français ou en italien. Pensons à Rabelais, Montaigne ou Galilée. C’était s’adresser à de nouvelles classes sociales, rapprocher la culture, y compris celle scientifique, du peuple, la féconder par une circulation d’idées élargie.
Depuis, les sciences ont prospéré et avancé grâce à ces échanges...
Le globish à l’université marquerait un retour en arrière de plusieurs siècles, avec une nouvelle fracture entre le savoir et la majorité de la population »
- C'est beau comme l'antique mais c'est tout à fait faux ! La perte du latin comme comme langue universelle du savoir, et donc de l'élite, a été une perte irréparable pour l'union des peuples européens dans une même culture. Ça a marqué une scission quasi définitive entre les peuples germains et latins, provoqué des guerres fratricides juqu'au XXème siècle.
Et le rejet d'une langue unique de communication entre européen est un appauvrissement pour l'Europe.
Mais il y a toujours cette idée fixe qu'on ne peut accepter une fracture entre les élites et le majorité de la population. Toujours la même obsession : couper les têtes qui dépassent !
Bon, je laisse aux passants qui passent le soin d'aller voir les liens donnés par Provis, certains valent le détour, tel que :
« Les dirigeants de la nation française sont-ils donc saisis d’une pulsion d’autodestruction ? »
« Allez-vous protéger enfin vos tympans contre les sirènes des universitaires liés par des conventions avec des établissements anglophones, et qui n’ont pas encore compris que c’est en utilisant le français qu’ils accroîtront le prestige de leurs travaux, et non en mordant le sol devant l’anglais ? »
« Quant aux masses françaises, abreuvées de sous-culture américaine, elles ne manifestent aucun désir de substituer l’anglais au français dans l’enseignement en France. Ce sont donc les forces vivantes et majoritaires du pays que l’on insulte en plaçant l’anglais sur un piédestal dont il n’a que faire, surtout venant du gouvernement français. Battons-nous pour notre langue ! Car même si l’enjeu est aussi d’éviter, par solidarité civique, aux autorités de sombrer dans le grotesque en même temps que dans l’indignité, c’est de notre identité qu’il s’agit. Il n’est plus temps de clore nos paupières : nous sommes en guerre ! »
- voyez-vous ça, « nous sommes en guerre » !
Le peuple de France va se rassembler sous la bannière de sa langue outragée par la sous-culture américaine et partir en guerre contre le monde entier !
Encore une fois, c'est beau comme l'antique, mais il ne s'agit pas de ça ! La langue française n'est pas menacée en cette circonstance. Il s'agit pour les scientifiques du monde entier, d’employer la langue universelle de la science, le globish.
Dans pratiquement toutes les universités du monde, les sciences, les sciences appliquées et la technologie s'enseignent en anglais.
C'est tout le contraire d'un appauvrissement culturel. Le globish, c'est la fin de la malédiction de la tour de Babel.
Mais tu sais très bien que plus une opinion est évidente, plus l'argumentation est difficile ; on peut juste dire : on le constate tous les jours, tout le monde sait ça, ça va sans dire, etc...
Va-t-en argumenter qu'il vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade !
Je vais répondre point par point à ton aimable dithyrambe.
En matière de sciences appliquées, l'anglais est plus précis et un mot nouveau désigne sans ambiguïté un concept nouveau.
En informatique, par exemple, aucun mot français ne désigne avec précision et concision des mots tels que : buzz, blog, post, smiley... Tiens comment traduirais-tu smiley ? Petit signe cabalistique, qui sert à pallier le manque de ponctuation du français dans les textes que l'on s'envoie sur les sites internet ?
Quand j'ai proposé le russe ou le chinois, c'était un clin d’œil à Bolcho, parce que je sais qu'il accepterait plutôt de se mettre au russe ou au chinois qu'à la langue parlée par les Américains.
J'ai parlé de nombrilisme français parce que c'est bien de ça qu'il s'agit.
Personne n'oblige les Français à parler l'anglais chez eux. Mais ils devraient comprendre que c'est la langue de la science (pas les sciences inexactes, sociologie, psychologie, philo, etc.).
Si un article est publié en français dans une revue scientifique internationale, 95 % des lecteurs demanderont une traduction en anglais, je ne crois pas qu'ils se mettront à l'étude du français...
Cela dit, j'ai passé du temps à lire les liens que tu donnes et, si pendant ce temps là je n'ai pas dit des bêtises plus grosses que moi, j'en ai lu de bien plus grosses encore !
J'ai sélectionné au moyen de copier-coller quelques extraits que je soumets à la sagacité des passants qui d'aventure s’attarderaient par ici ; mais je n'ai pu m'empêcher d'y ajouter un commentaire !
« Cette évolution pourrait être favorable aux enfants d’une élite sociale qui sont déjà aujourd’hui majoritaires parmi les étudiants. Ceux qui n’en font pas partie, et ne maîtrisent que le français, resteraient derrière. Un pas de plus vers une société à deux vitesses, avec une élite globalisée, qui détient la richesse, le pouvoir et le savoir, qui pense la "pensée unique" et possède une langue globale. »
- Aux secours, les universités pourraient former un élite !
Et, entre parenthèses, parler le globish est l'apanage d'une élite ; raison de plus pour l'interdire, n'est-il pas !
« Pendant presque un millier d’années, le latin était la langue du savoir et de l’université. A partir de la Renaissance, des intellectuels ont eu l’audace d’écrire dans les langues du peuple, par exemple en français ou en italien. Pensons à Rabelais, Montaigne ou Galilée. C’était s’adresser à de nouvelles classes sociales, rapprocher la culture, y compris celle scientifique, du peuple, la féconder par une circulation d’idées élargie.
Depuis, les sciences ont prospéré et avancé grâce à ces échanges...
Le globish à l’université marquerait un retour en arrière de plusieurs siècles, avec une nouvelle fracture entre le savoir et la majorité de la population »
- C'est beau comme l'antique mais c'est tout à fait faux ! La perte du latin comme comme langue universelle du savoir, et donc de l'élite, a été une perte irréparable pour l'union des peuples européens dans une même culture. Ça a marqué une scission quasi définitive entre les peuples germains et latins, provoqué des guerres fratricides juqu'au XXème siècle.
Et le rejet d'une langue unique de communication entre européen est un appauvrissement pour l'Europe.
Mais il y a toujours cette idée fixe qu'on ne peut accepter une fracture entre les élites et le majorité de la population. Toujours la même obsession : couper les têtes qui dépassent !
Bon, je laisse aux passants qui passent le soin d'aller voir les liens donnés par Provis, certains valent le détour, tel que :
« Les dirigeants de la nation française sont-ils donc saisis d’une pulsion d’autodestruction ? »
« Allez-vous protéger enfin vos tympans contre les sirènes des universitaires liés par des conventions avec des établissements anglophones, et qui n’ont pas encore compris que c’est en utilisant le français qu’ils accroîtront le prestige de leurs travaux, et non en mordant le sol devant l’anglais ? »
« Quant aux masses françaises, abreuvées de sous-culture américaine, elles ne manifestent aucun désir de substituer l’anglais au français dans l’enseignement en France. Ce sont donc les forces vivantes et majoritaires du pays que l’on insulte en plaçant l’anglais sur un piédestal dont il n’a que faire, surtout venant du gouvernement français. Battons-nous pour notre langue ! Car même si l’enjeu est aussi d’éviter, par solidarité civique, aux autorités de sombrer dans le grotesque en même temps que dans l’indignité, c’est de notre identité qu’il s’agit. Il n’est plus temps de clore nos paupières : nous sommes en guerre ! »
- voyez-vous ça, « nous sommes en guerre » !
Le peuple de France va se rassembler sous la bannière de sa langue outragée par la sous-culture américaine et partir en guerre contre le monde entier !
Encore une fois, c'est beau comme l'antique, mais il ne s'agit pas de ça ! La langue française n'est pas menacée en cette circonstance. Il s'agit pour les scientifiques du monde entier, d’employer la langue universelle de la science, le globish.
Dans pratiquement toutes les universités du monde, les sciences, les sciences appliquées et la technologie s'enseignent en anglais.
C'est tout le contraire d'un appauvrissement culturel. Le globish, c'est la fin de la malédiction de la tour de Babel.
J'y vois surtout un nivellement par le bas : tout le monde parlera la même sous-langue, un anglais appauvri.
De toute façon la question n'est pas de savoir si il faut apprendre à parler anglais, la réponse est évidente et positive. Mais doit-on donner les cours d'unif en anglais ? Voila qui est ridicule, l'université n'a pas vocation d'apprendre aux étudiants à parler anglais. Les jeunes doivent apprendre l'anglais à l'école, en regardant la TV et en écoutant la musique pop, pas à l'unif !
De toute façon la question n'est pas de savoir si il faut apprendre à parler anglais, la réponse est évidente et positive. Mais doit-on donner les cours d'unif en anglais ? Voila qui est ridicule, l'université n'a pas vocation d'apprendre aux étudiants à parler anglais. Les jeunes doivent apprendre l'anglais à l'école, en regardant la TV et en écoutant la musique pop, pas à l'unif !
SJB tes arguments sont incompréhensibles pour moi ! (mince le "rapprochement" s'éloigne :-))
On ne devrait donc inventer, rechercher, créer, comprendre les sciences qu'en anglais ! Je suppose donc que ceux qui ne parlent ou n'ont jamais parlé anglais n'ont jamais pu comprendre les sciences !!! Quels ignares ces français qui n'ont jamais eu de "vrais" scientifiques !
Au fait smiley se dit émoticone, mignon non ?
post : message
blog : site
buzz : heuh là je ne sais pas trop ce que c'est ! ça doit pas être important ! Ah, c'est ce dont on parle ?! Alors autant le dire...
Rien n'empêche les étudiants en sciences d'apprendre en parallèle d'autres langues c'est d'ailleurs ce qui se fait dans certains programmes. Ca me surprend vraiment cette position de ta part j'aurais cru au contraire que tu défendrais la langue française d'autant que, comme le souligne Saule, c'est vraiment du mauvais anglais appauvri, j'ai deux amis anglais qui le reconnaissent.
Non vraiment je ne comprends pas ! "la langue universelle de la Science" !!!
On ne devrait donc inventer, rechercher, créer, comprendre les sciences qu'en anglais ! Je suppose donc que ceux qui ne parlent ou n'ont jamais parlé anglais n'ont jamais pu comprendre les sciences !!! Quels ignares ces français qui n'ont jamais eu de "vrais" scientifiques !
Au fait smiley se dit émoticone, mignon non ?
post : message
blog : site
buzz : heuh là je ne sais pas trop ce que c'est ! ça doit pas être important ! Ah, c'est ce dont on parle ?! Alors autant le dire...
Rien n'empêche les étudiants en sciences d'apprendre en parallèle d'autres langues c'est d'ailleurs ce qui se fait dans certains programmes. Ca me surprend vraiment cette position de ta part j'aurais cru au contraire que tu défendrais la langue française d'autant que, comme le souligne Saule, c'est vraiment du mauvais anglais appauvri, j'ai deux amis anglais qui le reconnaissent.
Non vraiment je ne comprends pas ! "la langue universelle de la Science" !!!
De toute façon, vouloir enseigner la science en français est faire preuve d'un esprit de clocher ; c'est, une fois de plus, un nombrilisme français qui n'a plus sa place dans notre monde moderne.Etant entendu que, contrairement aux Français, les Américains ne se prennent pas pour le centre du monde.
De toute façon, vouloir enseigner la science en français est faire preuve d'un esprit de clocher ; c'est, une fois de plus, un nombrilisme français qui n'a plus sa place dans notre monde moderne.
Etant entendu que, contrairement aux Français, les Américains ne se prennent pas pour le centre du monde.
:-)))) et les anglais non plus !!
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