Le SAITEN de Dijon est une manifestation organisée par des fans de culture japonaise, de manga et de jeux vidéo, et la manifestation va permettre de découvrir une multitude d’activités du jeu de rôle au cosplay, de l’origami à la cartonnade, de l’aïkido au karaoké… et pour ceux qui n’aiment pas la cuisine japonaise il y aura même des frites !
Je n’avais jamais fréquenté une telle réunion de passionnés et c’est avec curiosité et appréhension que je suis entré hier après-midi dans cette antre endiablée et haute en couleur. La fréquentation surprend par son ampleur car il s’agit bien de plusieurs milliers de personnes qui se donnent rendez-vous dans ces bâtiments de l’IUT de Dijon. Si certains sont en jean et tee-shirt, ce que l’on pourrait trouver d’assez conventionnel compte tenu de l’âge moyen des visiteurs (15-30), l’attraction vient de tous ceux qui sont arrivés déguisés en personnages de série, d’animation, de film, de manga, de jeux vidéo…
Le premier point qui m’a posé question a été devant le grand nombre de jeunes habillés en militaires, équipés de répliques d’armes. Non, ce n’était pas une invasion militaire ni une manifestation pour le rétablissement du service national que beaucoup n’ont jamais fait, simplement le reflet de l’influence de ces nombreux jeux de shooting qui mettent en scène des militaires… Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je préfère les déguisements tirés d’œuvres plus pacifistes… Histoire de culture, de philosophie, d’art de vivre…
Après avoir passé quelques longues minutes dans la sphère qui me parlait le plus, les jeux de rôles, j’ai été happé par mes étudiants qui m’ont amené au défilé de cosplay de la journée. Le cosplay ? Oui, il faut que je vous explique un peu de quoi il s’agit…
Le cosplay est une activité qui nous vient du Japon malgré le nom d’origine anglo-saxonne, jeu de costume, qui va permettre à chacun de construire le costume de son héros préféré de façon à « jouer » ce personnage. Il y a donc la recherche sur le personnage, la création du costume puis l’apprentissage des comportements et mouvements du personnage pour le rendre vivant et devenir de façon crédible, au moins quelques instants, ce héros que l’on aime…
Cela va donc du costume et équipements jusqu’à la coupe de cheveux, jusqu’au maquillage, en intégrant la façon de parler, les tics de langage et du corps… Et dans certains cas, c’est tout simplement sidérant !!!
Le défilé a permis de découvrir des « cas » aboutis avec des jeunes rendant extrêmement vivants des personnages dont pour certains je ne connaissais pas l’existence… Heureusement, ma culture animation et jeu vidéo m’a offert l’occasion de plonger avec délice dans certains univers…
Chaque candidat ou groupe se présentait, réalisait une petite chorégraphie et posait en final pour les photographes, c’est à dire pour tout le public passionné… Je reconnais que certains cosplayers n’étaient pas au niveau mais cela n’a été que mieux pour mettre en valeur les autres…
Maintenant, vous pouvez vous amuser à redonner à chaque personnage son nom, mais il n’y a rien à gagner… Je reviendrai vous présenter les cartonnades dans un prochain article car je suppose que vous ne savez pas de quoi il s’agit, comme moi hier… il est toujours temps d’apprendre car il n’y a pas d’âge pour cela !!!
Il est maintenant temps que je remercie mes étudiants de m’avoir donné la possibilité de découvrir le cosplay… Mais je ne suis pas prêt à me déguiser en Shelton et à aller sur scène, non… du moins pas encore !
Les dernières photos de notre concours 2013…
Ce weekend à Bercy Village… Delcourt et Soleil faisaient la fête !
Et quand les maisons d’éditions de bandes dessinées font la fête, Shelton n’est pas loin pour rencontrer les auteurs de neuvième art décidément fascinant…
Quand Shelton parle avec Wilfrid Lupano, c’est d’abord pour évoquer ce western atypique, L’homme qui n’aimait pas les armes à feu, série qu’il adore ! Mais il faut aussi parler de l’actualité, Ma révérence, un one-shot très fort et puissant dessiné par Rodguen, le Picard exilé à Los Angeles…
Ce fut aussi l’occasion de découvrir une nouvelle revue, celle de Lewis Trondheim et Yannick Lejeune, Papier. Un format manga, des auteurs de qualité (Delisle, Vivès, Bourguignon…), des histoires complète, du vrai papier, un objet sympa, tout ce que l’on aime quoi ! Et, à la clef, une belle discussion avec Lewis sur ce projet nouveau…
Ce type de journées est aussi l’occasion de rencontrer des auteurs que l’on connait moins, qui viennent de plus loin, qui tentent de se faire connaitre… Survol en images de ces rencontres avant de vous présenter chacun d’eux avec les interviews…
Votre bibliothèque et vos listes
Nous sommes content de mettre ce week-end en ligne une mise à jour majeure du site.
Au départ il s’agissait surtout de mettre à niveau le « framework » javascript qui est utilisé dans les écrans dynamiques. Cela a nécessité un gros effort de ré-écriture du programme, un effort de longue durée, commencé il y a près d’un an.
La ré-écriture du code a permis de glisser des améliorations, ainsi le « design » des pages dynamiques (celles écrites en javascript : le compte utilisateur, la fiche auteur et la fiche utilisateur, la plupart des listes, la messagerie) a été amélioré. L’affichage des listes contient maintenant systématiquement les couvertures (mais on peut changer la vue si on préfère une vue plus compacte). En outre, comme avant en fait, un simple Click sur la colonne permet de changer l’ordre de tri.
Mais les fonctionnalités n’ont pas été oubliées. Ainsi le site permet maintenant de gérer sa bibliothèque et de maintenir différents types de listes : à lire, en cours de lecture et j’ai lu.
Nous espérons que ces fonctionnalités vous plairont et seront utilisées.
La bibliothèque, comment ça marche ?
Allez dans votre compte : il y a un nouvel onglet « Biblio – config » : vous pourrez définir vos cotes de rangement. Une cote de rangement sert à classifier et localiser vos livres, typiquement ça pourrait correspondre à une étiquette collée sur vos étagères.
Ensuite, ajoutez des livres dans votre bibliothèque, soit via la fiche livre soit via la liste des éditions. L’avantage de l’écran « Liste des éditions », c’est que vous pourrez ajouter plusieurs livres d’un coup, en cherchant par exemple sur base d’un auteur.
Vous pouvez ensuite aller dans l’onglet Biblio de votre compte pour visualiser et modifier votre bibliothèque virtuelle, en double-cliquant sur une ligne ou en utilisant l’icone idoine.
Javascript
Nous utilisons sur critiqueslibres.com (pour l’instant, ça pourrait changer), un framework javascript populaire et puissant qui s’appelle extjs (http://www.sencha.com/products/extjs).
Ce framework a été massivement revu (pour le mieux) lors de son passage de la version 3 à la version 4, et nous autres, sur critiqueslibres, avons décidé de suivre les évolutions.
Le langage javascript était au départ prévu pour animer des pages web, ou faire de simples validations de formulaires, il avait une mauvaise réputation et était regardé avec dédain par les programmeurs chevronnés. Mais le web domine le paysage et ça ne fait que s’accentuer (cfr le nouveau « hype » du cloud), et pour programmer sur le web il n’y a quasi pas d’alternatives. Cela en conjonction avec le fait que quelques personnes très intelligentes (Douglas Crockford est souvent cité, il a écrit un livre un peu indigeste mais qui a fait référence), ces personnes ont re-découvert ce langage, dévoilant sa puissance (bien cachée). Et bien tout cela fait que le javascript est devenu le standard de-facto en terme d’interface utilisateur.
Voir cet article intéressant (en anglais) qui explique ce qu’est une ‘disruptive technology’ et pourquoi javascript pourrait bien en être une, écrit en 2007 :
http://www.jamesshore.com/Blog/HTML-and-the-Innovators-Dilemma.html
Le suivant est plus récent :
http://www.richardrodger.com/2011/04/05/the-javascript-disruption/#.Ujth_xYfy2w
A l’époque (il y a six ans), j’avais choisi extjs (c’était la version 2) parce que je travaillais dans une boite qui utilisait ce framework. La boite ou je travaille maintenant utilise angular.js (c’est Google derrière), et ça a l’air bien supporté et moins lourd que extjs. Par contre le gros avantage de extjs c’est qu’il offre une grande palette de composants « interface utilisateur » out-of-the-box, ce qui pour un non spécialiste du web design est un avantage énorme.
Voici les nouveaux étudiants qui viendront sur le site régulièrement…
Lundi 16 septembre, la nouvelle promotion de la licence professionnelle Techniques et Activités de l’Image et du Son (TAIS), a fait sa rentrée. 
La licence communément appelée TAIS est une formation créative et technique qui permet à ses étudiants de devenir de véritables acteurs du monde multimédia par la maitrise de tous les supports et tous les modes de communication, de l’oral à l’écrit, du son à l’image, du dessin à la 3D.
En complément d’une formation générale, les étudiants sont immergés dans le monde de l’entreprise au travers de projets tuteurés et d’un stage de 12 semaines. La licence TAIS prépare aux métiers, entre autres, de webmaster, développeur web, reporter image ou son, technicien son ou encore technicien audio-visuel.
Les premières images du livre sur la place 2013
Et toujours le concours photos de CL, volume 6…
Et toujours des clichés pour notre grandissime coucours CL (Volume 5)
Lieu de partage et d’échange… réservé aux livres !
A la gare de Chalon-sur-Saône, pour ceux qui veulent se délester d’un ouvrage en douceur, ou qui ont oublié de quoi lire pour leur voyage, il existe ce lieu où vous allez pouvoir trouver chaussure à votre pied ou ouvrage à votre cœur…
Et, en plus, ça fonctionne très bien. les livres tournent sans difficulté, de nombreuses personnes en apportent et des voyageurs viennent se servir… C’est à la fois du recyclage de livres, de l’entraide et du partage de lectures… J’aime beaucoup !
La première fois que j’y ai déposé des ouvrages (en fait plusieurs centaines après un élagage de bibliothèque personnelle, j’ai été abordé par une femme, une SDF comme on dit aujourd’hui, qui m’a dit sa joie de trouver là de quoi satisfaire son besoin de lecture sans avoir à payer… Et c’est à elle que je pense chaque fois que je dépose un livre dans ces étagères…




























