Episode 1, La conquête de l’Ouest !

Ce matin nous avons attelé nos chevaux,  chargé notre diligence et pris la route de nos ancêtres. 

Grâce au flair indéfectible de notre shérif Mitch, nous avons suivi la route du cognac pour nous rendre au grand saloon de la bande dessinée d’Angoulême. Un indien bourbonnais a enfin réussi à faire tomber la pluie, ce qui nous a obligés à nous mettre à l’abri sous le grand tipi AVIA pour dégainer nos sandwichs. 

Les barbelés dans la prairie étaient recouverts d’eau et nous n’avons pas vu de bisons seulement une grosse vache, sans pis (Eh oui, Mina découvre les animaux de la ferme).

Alors que nous nous croyions perdus au milieu du middle West, Rantanplan et ses compagnons nous ont guidé jusqu’au ranch de Chantereine. Le soleil se couchait déjà que nous goutions au tord-boyaux local (le Pineau).

We are some poors lonesome cowboys

We’ve a long long way from home

And those poors lonesome cowboys

Have got a long long way to home

Et pour terminer l’équipe, voici Nicolas…

« Je… Tu… Il… Enfin bref je ne sais pas trop comment me qualifier, du coup on va choisir le « Je », pour être un peu narcissique mais pour plus de compréhension également.

Tout partait bien dans mes études (par là je veux dire qu’elles me plaisaient beaucoup) avec l’obtention d’un bac Littéraire Option. On va passer outre mon BTS Communication puisque ce n’était pas forcément deux années palpitantes, mais j’obtiens tout de même mon diplôme, en finissant 6eme de la promo (je tiens à mettre le petit détail).

Me voici maintenant en Licence professionnelle technique et activités de l’image et du son, année qui me permet de me découvrir bien plus.

Seulement voilà, j’ai un problème… Voici les villes où j’ai fais mes études : Aubusson, Aurillac, Chalon-sur-Saône… Je crois que je n’ai pas besoin d’en rajouter, à part que je suis creusois d’origine, et qu’apparemment le froid me sied plutôt bien… L’année prochaine peut être serais-je à Angoulême, qui sait ? »

Pour se rendre à Angoulême, il nous fallait un fan de manga… entre autres, ce sera donc Vincent !

Maintenant, laissons la parole à Vincent… Heureusement, à l’écrit le débit est plus raisonnable qu’à l’oral…

« Je m’appelle Vincent Coissard un pur produit chalonnais, fan de BD et j’ai commencé mes études professionnelles par apprendre le métier de pâtissier. Puis, j’ai changé de voie et me voilà maintenant en licence professionnelle TAIS – techniques et activités de l’image et du son – à l’IUT de Chalon-sur-Saône.

Je suis un rêveur qui aime partir très loin dans l’espace et le temps pour vivre de grandes aventures sans bouger de chez moi. Certains préciseraient que je parle très vite, trop vite même, mais ils exagèrent certainement un peu… »

Au tour de Mina de vous dire…

La parole est à Mina, future reporter – on peut aussi dire reportère et reportrice – à Angoulême 2018… C’est parti !

« Après le festival Quai des Bulles de Saint-Malo, en octobre dernier, durant lequel j’ai eu la chance de rencontrer quelques-uns des mes auteurs de bandes dessinées préférés, je me rends à Angoulême, à la découverte de ce festival dont j’ai tant entendu parler.

Je lisais surtout de l’heroic fantaisy et de la science-fiction, mais ces deux festivals m’ont permis de découvrir une multitude de genres que j’aime tout autant.

Passionnée par le voyage j’ai d’autant plus apprécié des auteurs comme Emmanuel Guibert, Guy Delisle ou Julien Blanc Gras qui ont fait naître dans ma tête pleins de nouveaux projets.

J’espère, au travers de nos futurs articles et nos interviews, vous faire découvrir la bande dessinée sous un nouveau jour, comme j’ai eu la chance de le faire cette année. »

Lanfeust, Didier Tarquin et Angoulême 2018

Il y a quelques années, sous la pression amicale, filiale et bien sympathique d’un de mes enfants, je plongeais dans la série Lanfeust de Troy. Le scénariste Christophe Arleston et le dessinateur Didier Tarquin étaient pour moi de grands inconnus et je n’avais pas beaucoup lu à cette époque d’Heroic fantasy !

Comme beaucoup de personnes de ma génération, j’avais lu quelques petites choses (je pense aux bandes dessinées Aria et Thorgal, au roman Le Seigneur des Anneaux…), j’avais joué à certains jeux de rôle (merci à la revue Jeux & stratégie) et je n’avais malgré tout aucune attente spécifique vis-à-vis de cette série dont trois tomes étaient déjà parus…

Ainsi donc j’entrais dans l’univers de Lanfeust de Troy ! Une série étonnante qui allait me convaincre, ainsi que toute la famille, probablement un peu comme la série des Aventures d’Astérix le Gaulois avait conquis toute la Gaule… Oui, une série avec de l’aventure, de l’humour, des références et des citations, des grands décors, des personnages extraordinaires, des situations époustouflantes… Et avec tout cela de la fantaisie c’est-à-dire une pointe de magie, des personnages mythiques, de l’imaginaire débridé… Bref tout et son contraire et, surtout, du bonheur pour le lecteur !Comme il existe probablement quelques personnes ignorant tout de cet univers, disons que Troy est un monde, un univers, une planète, où vivent des humains et de nombreuses créatures extraordinaires comme des trolls. Les humains ont des pouvoirs magiques très variés, ce qui fait la particularité de chacun, et les trolls sont des sauvages qui sont persuadés d’être très civilisés. Parmi les humains, il y a un certain Lanfeust, un apprenti forgeron, qui va découvrir qu’il a le don de faire fondre le métal… et je vais cesser de tout vous raconter car c’est à vous de découvrir tout cela si ce n’est pas encore fait !

Voilà, je connaissais la série Lanfeust, restait à interviewer un jour les auteurs… et ce ne fut pas simple du tout ! La première fois que je suis venu au festival international de la bande dessinée d’Angoulême, je souhaitais les rencontrer. Je n’imaginais pas du tout la difficulté de cet objectif. Dès mon arrivée sur le stand Soleil – à cette époque on ne pouvait pas le manquer car une grosse musique rock inondait nos oreilles empêchant d’ailleurs tout dialogue, à fortiori tout enregistrement radio – je découvrais stupéfait une file d’attente d’au moins 60/70 personnes… Je me renseignais et on m’indiquait que ces festivaliers attendaient Didier Tarquin – dessinateur de Lanfeust – mais que l’on ne savait pas du tout quand il serait là… L’attachée de presse me fit comprendre qu’elle pouvait me caler des rendez-vous avec beaucoup d’auteurs mais pas Tarquin et Arleston… Snif, snif ! Au moins ai-je pu ainsi découvrir des auteurs comme Paul Glaudel, Ange, Nolane, Roman, Croquet, Bonte…Heureusement, par la suite, j’ai pu rencontrer Christophe Arleston, surtout d’ailleurs pour parler d’autres séries comme Leo Loden ou ensuite Ekhö… Mais je ne désespérais pas, une fois, au moins une fois, de pouvoir m’entretenir avec Didier Tarquin… Les rendez-vous se prenaient mais jamais il ne venait, à tel point que je ne me faisais plus aucune illusion… C’est d’ailleurs pour moi l’illustration que les journalistes n’obtiennent pas toujours tout, immédiatement, du premier coup !

C’est durant le dernier salon du livre de Paris, Livre Paris 2017, que j’ai pu interviewer Didier Tarquin pour la première fois ! Ce fut donc l’occasion de balayer une grande durée, de feuilleter ensemble près de 24 tomes, de tirer les leçons d’un tel succès… Un moment bien sympathique dont ont profité les auditeurs du Kiosque à BD, mon émission hebdomadaire sur la bande dessinée sur RCF en Bourgogne…

A la fin, alors que je faisais le rapprochement entre Astérix et Lanfeust, Didier m’avouait que cette similitude était très souvent faite par les lecteurs, les fans, les critiques, les journalistes… Oui, probablement les conséquences d’un humour puissant, de personnages forts (Lanfeust = Astérix, Hébus = Obélix), d’aventures plaisantes à lire et qui permettent aux différentes générations de trouver de quoi satisfaire les instincts de lecteurs…

Comme le dit très bien Tarquin, le succès ne s’explique pas et pour les auteurs, il faut juste en profiter sans se prendre la grosse tête !

En tout cas, je ne pouvais que le remercier de cette rencontre et j’espérais n’avoir pas à attendre aussi longtemps pour la prochaine rencontre !!! Ce sera normalement chose faite – attention ce n’est jamais acquis – lors de ce prochain festival d’Angoulême… Un rendez-vous avec Tarquin dès le premier jour et une rencontre avec Christophe Arleston un peu plus tard…

Que du bonheur !

Guillaume aussi ne veut pas rater le départ pour Angoulême 2018 !

C’est au tour de Guillaume de venir à votre rencontre…

« Né dans une famille de musiciens et passionné par l’image depuis toujours, les bibliothèques ou les librairies n’ont jamais été des lieux que j’ai beaucoup fréquentés.

Mais cette année tout a changé et c’est entouré d’une équipe de passionnés que je pars à la conquête du festival de la BD.

Je m’appelle Guillaume, 21ans et vous pouvez retrouver quelques-uns de mes travaux ici : www.artbez.com  »

La collection Aire libre, toujours au top après 30 ans !

On sait bien – ne soyons pas hypocrites – que les « blancs » n’ont pas accepté du jour au lendemain de considérer les « noirs » comme des égaux. La situation a évolué lentement, avec des crises, des héros et des martyrs et rien n’est définitivement acquis…

On sait que les guerres, en particulier les deux guerres mondiales, ont parfois joué un rôle capital. Les grandes nations avaient besoin de combattants et les « indigènes » des colonies et les « noirs » américains ont largement payé leur tribut lors de ces grandes boucheries…

A partir de deux bandes dessinées très différentes, nous allons avoir l’occasion d’évoquer cela en compagnie d’auteurs de bandes dessinées, Jean-Claude Fournier et Steve Cuzor.Le premier n’est pas que l’auteur de ç albums de Spirou – même si ce n’est pas rien – et il est le dessinateur d’un récit de fiction signé Kriss pour le scénario. Kriss et Fournier étant Bretons – et fiers de l’être – il vont raconter une belle histoire humaine quand des soldats venant d’Afrique vont être internés par les Allemands à Guingamp. Certes, on n’est pas sur le front, mais tous les ingrédients sont réunis pour que les Bretons découvrent des « indigènes » et que les dits « indigènes » découvrent la Bretagne et ses habitants, les « Bretagnois »… C’est une très belle histoire avec personnages très touchants comme Addi – chrétien et séminariste – et Ibrahim – musulman et célibataire…

L’histoire est en deux tomes et, du coup, j’attends avec impatience la fin de cette histoire qui finira bien par arriver…Il est plus difficile de résumer en quelques lignes Cinq branches de coton noir d’Yves Sente pour le scénariste et Steve Cuzor pour le dessin. Cette fois-ci, il s’agit du combat des « noirs » américains et le cadre est européen durant la Seconde Guerre Mondiale… Attention, ce n’est pas un récit de guerre, la guerre est en toile de fond mais c’est une grande épopée humaine qui, peut-être, pourrait changer la face du monde… en tout cas, la vie quotidienne des « noirs » américains…

Le scénario est magnifiquement construit par Sente et la narration graphique de Cuzor est tonique, humaine, efficace, bref, géniale !

Ces deux albums sont édités dans la collection Aire Libre et c’est donc aussi l’occasion de préciser que durant le festival d’Angoulême, cette collection fêtera ses 30 ans avec deux expositions… où nous serons aussi, bien sûr !

Au tour de Charline de se préparer à affronter Angoulême, ses interviews et sa foule de festivaliers !

Et après Chloé et Julien, voici Charline de Saint-Malo !

« Elle se prénomme Charline. Oui et elle a déjà 20 ans – comme le temps passe – et encore toutes ses dents !

Du haut de son mètre cinquante-huit, elle va suivre sa destinée… en tous cas, elle l’espère !

Au festival d’Angoulême, elle devra faire preuve d’attention et d’énergie.

Dans sa quête aux réponses, elle fera la rencontre d’auteurs et de dessinateurs de bandes dessinées.

Armée de son livre de dédicaces, de son micro, de son appareil photo, elle sera confrontée à ses peurs et les surpassera.
Charline votre journaliste en herbe aura pour mission d’exprimer sur papier sa grande aventure ! »

A la rencontre d’une dessinatrice à Angoulême, Dimat

Quand une femme dessine un album de la série Elfes, cela donne quelque chose de beau, de profond, d’humain… Dimat vient de dessiner le tome 20 de la série, le quatrième consacré aux Elfes noirs, Noirs d’écailles, et j’ai beaucoup aimé le scénario d’Hadrien et le traitement visuel de Dimat…

Il est vrai que je suis assez inconditionnel de cette série et c’est donc avec plaisir que je vais pouvoir interviewer cette dessinatrice italienne qui a vécu à Paris…

Par la même occasion, je me précipite pour lire un autre ouvrage dessinée par elle, Petite Geisha… Elle sera à Angoulême et je me réjouis à l’avance de la rencontre…

Julien en partance pour Angoulême 2018 !

Je laisse maintenant la parole à Julien, étudiant de la TAIS de l’IUT de Chalon et qui s’apprête à prendre la route d’Angoulême…

« Je me suis toujours posé beaucoup de questions sur l’humanité, la politique, l’univers, les chats, le fonctionnement des laves linges…

J’ai une fâcheuse tendance aux idées loufoques mais je me soigne. Je crois en beaucoup de choses et j’aime rire de tout, car le rire est le premier rempart contre la peur.

Je m’appelle Julien, j’ai 20 ans et vous pouvez retrouver mon univers sur www.julienlotito.fr  »