25 Janvier 2017, Gaston Lagaffe s’installe de lui-même, contre toute autorité, sur la place de l’Hôtel de ville d’Angoulême : c’est sa manière à lui de rendre hommage à Franquin, et à son « idiot » de personnage devenu culte à travers les générations. L’exposition nous explique les différentes étapes de la vie de Gaston, de sa création à aujourd’hui au travers de plusieurs panneaux.
Ce personnage est parti d’un gag de Franquin : né littéralement dans la page d’un journal, où il ne faisait que déranger la lecture, il a pris de plus en plus d’ampleur, notamment grâce aux retours des lecteurs du journal “Le journal de Spirou”, qui souhaitaient voir le gaffeur plus présent.
Le caractère subversif de Gaston a donc été mis en interaction avec les autres personnages du journal, jusqu’à ce qu’une BD lui soit entièrement dédiée. Au fil des années, le personnage s’est alors affiné en accentuant le nombre de traits et de détails, pour devenir plus badaud, innocent et naïf.
L’exposition développe le caractère du personnage, notamment sa relation au travail, aux animaux, à ses inventions et à sa voiture aussi culte que lui. En effet, sa fantaisie, ainsi que sa passion pour le sommeil lui permet de se démarquer des héros classiques de bande dessinée : par exemple, il n’aime pas travailler, il est contre l’autorité, et ne possède pas de réel emploi, du moins, qu’il exercerait correctement. C’est un enfant dans un monde d’adultes, ce qui le rend particulièrement attachant et drôle.
Gaston et un anti-héros qui a su se démarquer au fil du temps grâce à l’écriture de Franquin et à son style décalé. Cette exposition retrace son histoire et permet de redécouvrir son parcours pour le moins excentrique.
Brice et Alexis
La Fédération Nationale des Arts de la Rue, association professionnelle de 750 adhérents composée de techniciens, artistes, gestionnaires de structures et compagnies pose officiellement son Manifeste dans l’espace public.

Dessin d’Alexis
La pizza comme chacun le sait est un poison de haute mer qui ne possède pas d’iode ni arrête d’où un intérêt certain… enfin, justement pour certains et certains seulement !
Avant de repartir, quoi de mieux que d’admirer un beau coucher de soleil sur la mer et ainsi pouvoir exercer nos talents de photographe. Talents ? Pas toujours sûr, mais quand un groupe de reporters est en vadrouille, c’est toujours rigolo de les voir tous prendre les mêmes clichés… Non ?
De retour au gîte, dérushages et synthèse de la journée, autour d’une bonne binouze et du pâté, pendant que Brice devient cuistot d’un soir…
Les pirates !!! Tout un programme et c’est vrai que depuis le plus petit âge j’ai toujours aimé les Pirates, les Corsaires, les Cap-horniers, les Marins en général… Pour ce qui est de la bande dessinée, j’ai baigné dans Barbe-Rouge, une bande dessinée de Pilote que j’aimais beaucoup et dont les albums sont restés en belle place dans ma bibliothèque…
Il est donc bien normal, avec ce goût de la mer, de venir vous parler d’une série qui en est déjà à son dixième opus, Les Pirates de Barataria. J’ai lu le premier au moment de sa sortie et j’avais apprécié le scénario de Marc Bourgne ainsi que la mise en dessin très dynamique de Franck Bonnet – aucun lien avec la famille – mais je n’ai pas suivi régulièrement. Les sorties sont nombreuses et si on se laisse surprendre, on prend trop de retard…
Derrière toute cette saga, il y a un cadre bien réel et historique. Nous sommes au début du dix-neuvième siècle, Artémis est française et elle a un secret dont je ne dirai rien mais que vous allez découvrir au fur et à mesure. Les frères Laffite ont bien existé et ce sont bien eux qui ont créé la république de Barataria dans les bayous de Louisiane. Les différents conflits entre Américains, Anglais et Français sont eux aussi bien réels… et toute cette histoire est une grande série d’aventures, d’espionnage, de fidélité et de trahison, d’amour et de passion, de manipulation et de secrets…
Nous voici donc arrivés au gîte après 6 heures de route. A peine le temps de s’installer et d’essayer la balançoire, il faut déjà se mettre au travail pendant que les autres s’occupent de faire les courses. Préparation des prochains jours : la wifi chauffe et nos cerveaux aussi. Nous repartons à nos lectures et écritures pour les futures interviews.
[Dessin d'Alexis]
La Rochelle ? Huitres, Océan, Fortifications, Plages… Non !!! Conférence de presse de la fédération nationale des arts de la rue… Ben, oui, ici, on fait rien qu’à travailler, mais pas une pause au bord de l’Océan !!!
2 Justement, dans une des énigmes, il y avait un crayon magique pour dessiner une fusée et la faire décoller…
C’est un peu par hasard que je me suis retrouvé avec « Un Norvégien vers Compostelle » dans les mains. Le titre avait attiré mon attention, l’auteur était annoncé à Angoulême, la réputation de Jason avait dépassé les limites de la confidentialité et du coup je cochais son nom avant même de l’avoir lu…
L’histoire est simple et autobiographique même si les personnages restent chez Jason représentés de façon anthropomorphique par des animaux. Ici, John, l’auteur, est une sorte de chien… John est donc parti pour faire son pèlerinage pour Saint Jacques de Compostelle. Il ne le fait pas pour des raisons religieuses, il dit n’avoir pas la foi…
J’admire les textes simples et très précis, presque en décalage avec une telle opération car il marche quand même plus de trente jours… Mais écoutez, par exemple ce texte :
» La bande dessinée a toujours occupé une bonne partie de mes lectures. Amateur de fantasy et de science-fiction d’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai passé mes années de collège et de lycée avec Le Donjon, Lanfeust de Troy, Les Légendaires…
» Jérémy, grand enfant dans l’âme, j’ai souhaité me rendre au festival d’Angoulême avec le reste de l’équipe afin de me replonger dans l’univers de la Bande dessinée. Partir à la rencontre de nouveaux auteurs inconnus ou bien de certains que l’on ne présente plus risque d’être une expérience notable aux côtés de cette équipe, en espérant vous les faire découvrir de la meilleure des façons ! «
« Je suis le P’tit Brice, par l’âge seulement, car seulement 21 ans. Après le P’tit Nicolas, le P’tit Brice ! Je vais au festival d’Angoulême afin de rencontrer et de questionner des auteurs de BD, notamment d’heroic fantasy, sur leur univers, leur manière d’imaginer leurs histoires, et d’en apprendre plus sur le dessin de BD en général.
Je vais au festival d’Angoulême pour découvrir le monde de la bande dessinée d’un peu plus près, à travers un événement qui rassemble les auteurs et les fans. J’espère pouvoir apprendre des choses et surtout partager avec le plus grand nombre l’expérience que je vais vivre, à travers ce reportage.