Septième rencontre à Angoulême…

La septième rencontre de ce festival international de la bande dessinée d’Angoulême permettra à Émilie Saitas de nous faire faire le tour de « Tout un monde », une bande dessinée très instructive sur les habitats légers, mobiles, écologiques… Attention, la bande dessinée n’en demeure pas moins une bédé qui a sa part d’action, d’humour, d’humanité…

En fait, j’ai beaucoup aimé car on apprend de nombreuses choses très factuelles sur ces habitats que l’on ne connait que très mal et le dessin est très fin, très artistique, entièrement réalisé aux crayons de couleurs… Il s’agit d’une bande dessinée reportage de grande qualité et donc, à ouvrir, lire et admirer !

Sixième rencontre d’Angoulême…

Pour la sixième rencontre de ce festival, ce sera la découverte d’un auteur que je ne connaissais pas du tout avant de le lire pour la première fois il y a deux mois… Il s’agit de Jim Bishop auteur de « Lettres perdues » et « Mon ami Pierrot »…

Ses albums m’ont absolument séduit. Il y a de la poésie, de l’humanité et l’envie d’aborder des thèmes graves et lourds tout en restant, non pas léger, mais onirique, magique, poétique, musical presque… Jim Bishop est une sorte d’enchanteur de la bande dessinée !

Absolument à découvrir si vous ne connaissez pas encore !!!

Cinquième rencontre à Angoulême…

La cinquième interview du festival d’Angoulême sera celle avec Lylian et Algésiras et nous parlerons essentiellement de leur adaptation du roman « La tresse »…

Lylian se souvient de notre première rencontre il y a dix-neuf ans… Comme le temps passe vite !!! Mais, nous n’allons pas nous attendrir avec nos souvenir mais bien parler de l’adaptation de ce roman de Laetitia Colombani… Adapter c’est toujours trahir un peu mais ils l’ont fait avec talent et respect de la romancière. Il faut dire qu’ils aimaient tous les deux le roman, ça aide…

Exposition Ryoichi Ikegami, Angoulême 2023

Cette année à Angoulême, le manga était à l’honneur comme c’est le cas depuis trois/quatre ans. Je ne suis pas un gros lecteur de manga mais j’essaye de visiter au moins une exposition par an de façon à découvrir certains genres et auteurs même si je n’adhère pas entièrement….

Ryoichi Ikegami est un mangaka que je n’ai jamais lu (précisément que je n’ai encore jamais lu…) et, du coup, l’exposition qui lui était consacrée au Musée d’Angoulême a été pour moi l’occasion d’une découverte totale et je pense qu’il faudra maintenant que je lise au moins un titre de cet auteur, plus si affinités…

Pour ce qui est de cette très belle exposition, je retiendrai les éléments suivants dans l’ordre de la visite et non dans un classement d’importance sur le fond :

-       La prudence du festival est sidérante car après avoir été pour le moins léger dans le dossier « Bastien Vivès », les voilà qui prennent mille précautions avec les visiteurs de l’exposition pour rappeler le contexte culturel japonais, les rapports homme-femme dans ce pays, la crudité de certains dessins, la violence de certaines scènes… Bref, un peu comme un grand bal des hypocrites qui suivrait la grosse crise d’inconscience… Je ne suis pas certain du résultat dans l’appréciation de la direction du festival par les visiteurs, lecteurs, festivaliers, auteurs…

-       La qualité de la représentation du mouvement dans la narration graphique chez Ryoichi Ikegami est hallucinante. Je vois là comme un des dessins les plus dynamiques que je connaisse…

-       La noirceur des récits de la première partie de son travail saute aux yeux. Surtout celle quand il travaillait seul, noirceur qui sera atténuée quand il va commencer à travailler accompagné de scénaristes. Il avait du mal à trouver des éditeurs tandis qu’avec scénariste, ce sera le moment aussi où il sera édité et diffusé au maximum…

-       La structure même du récit manga qu’il est capable de mettre en place. En particulier, il peut glisser, juste après une scène hyper-violente, un moment de vie quotidienne comme un héros qui épluche ses légumes dans la cuisine…

-       Le fait de voir dans son œuvre des hommes pleurer, et pas seulement en épluchant des oignons !

Cette exposition, très bien construite, m’a touché et donné réellement envie de plonger maintenant dans l’œuvre de Ryoichi Ikegami… On en reparlera donc très vite…

Quatrième rencontre à Angoulême…

Jean-David Morvan me reçoit et répond à mes question dans son exposition « Elle résiste, elles résistent ». Bien sur, ce n’est pas son exposition à lui seul, c’est aussi un peu celle de Madeleine Riffaud… Ils avaient reçu le prix Goscinny 2022 ensemble…

Ils ont construit l’expo ensemble et, pourtant Madeleine est aveugle… La magie du scénario, de la parole et du sorcier JD Morvan !!!

Troisième rencontre à Angoulême…

Le mercredi est généralement la journée où les journalistes sont invités à visiter les expositions. Je n’ai donc pas déroger à la règle et j’ai commencé, passage obligé, par le rendez-vous avec la présidente du festival… Chaque année, le président ou la présidente est la personne qui a reçu le Grand Prix d’Angoulême l’année précédente… Place donc à Julie Doucet, Grand Prix d’Angoulême 2022. Et une visite d’exposition en présence de l’autrice et ses commentaires… Cela ne se manque sous aucun prétexte !

Deux parties dans l’exposition à l’Hôtel Saint-Simon, son travail BD depuis sa jeunesse, puis son travail de collage, écriture et autres depuis qu’elle a cessé la bande dessinée…

Deuxième rencontre à Angoulême…

Toujours avant le festival proprement dit, en fin de cette journée de mardi à Angoulême, je rencontre Clara Chotil… Une artiste un peu touche à tout, passionné de dessin, certes, mais qui peut conjuguer son art comme architecte, comme peintre, comme artiste sur scène ou comme bédéiste… Si elle doit choisir un jour, elle le fera plus tard et compte bien encore explorer les différentes formes à sa disposition !
Sa bande dessinée « Opera Negra » est à découvrir et vous la retrouverez très bientôt dans le Kiosque à BD !

Première rencontre à Angoulême…

Première rencontre, première interview de ce festival 2023…J’ai choisi pour cela un auteur résidant à Angoulême même, nous nous sommes rencontrés au calme avant le grand rush du festival…

Un très beau moment avec Adjim Danngar et le premier volume de son histoire « Djarabane »… Une fiction fortement inspirée de sa vie, de sa vocation d’artiste, de son pays, le Tchad… Merci à Adjim pour ce beau moment que vous pourrez suivre très prochainement sur RCF en Bourgogne, dans le Kiosque à BD !