Les français sont des assistés, un boulot bien payé, pars trop loin de la maison, pas quitter sa région, etc...
C'est bien généraliste tout ça, TOUS les français ne sont pas des assistés !!!
Non évidemment, mais globalement c'est le cas. C'est un trait de caratère des français, ils râlent mais au final ne font pas grand choses, ah !si ils s'indignent paraît-il !!!
J'aimerais bien être un peu assitée moi !!! :-p
J'aimerais bien être un peu assitée moi !!! :-p
Mais on t'assiste moralement Jane !
J'aimerais bien être un peu assitée moi !!! :-p
Mais on t'assiste moralement Jane !
Oui c'est vrai, et ça m'est précieux ! :)
C'est quoi une civilisation, une nation, une société? Ca n'est pas fait pour les hommes? Si des états s'opposent (car c'est de cela qu'il s'agit) à ce que des hommes puissent travailler et vivre en communauté du mieux possible, équitablement, il y a bien atteinte à la liberté, non?
C'est vrai que d'avoir un boulot bien payé (sacrilège!), pas trop loin de la maison (ben oui ,pourquoi pas à des milliers de kilomètres, en Roumanie par exemple!), dans la région près de ses parents (Ah oui la famille c'est fini, des fois qu'elle pourrait aider à garder les enfants!)
Mais je fais l'ironie que je critique...
Je suis d'accord qu'on doive se prendre en charge, partir ailleurs, prendre des risques , mais selon un choix personnel et pas le couteau sous la gorge. Je connais un petit couple de bretons qui galèrent entre la Hollande et la Belgique pour suivre leur entreprise (fonds américains) qui n'arrête pas de changer d'endroit selon ses intérêts.
Ils ont acceptés de quitter leur Bretagne (où se trouvait au départ l'entreprise), leur famille. Ils ne peuvent faire aucun projet; ils avaient réussi à emprunter (à taux élévé, ils sont "émigrés") pour acheter une petite maison qu'ils doivent revendre car la boite change encore de siège!
Exemple type d'un "faux investissement" en France pour créer des emplois. Subventions etc..deux ou trois ans après hop, ils s'en vont ailleurs. Et même pas remboursé les subventions c'est à dire l'argent des français! ben voyons, il faut les remercier d'avoir donné de l'emploi à des travailleurs qu'ils ont remis au chômage tout de suite après!!!
Parfois je me demande vraiment si les hommes s'aiment!!
C'est vrai que d'avoir un boulot bien payé (sacrilège!), pas trop loin de la maison (ben oui ,pourquoi pas à des milliers de kilomètres, en Roumanie par exemple!), dans la région près de ses parents (Ah oui la famille c'est fini, des fois qu'elle pourrait aider à garder les enfants!)
Mais je fais l'ironie que je critique...
Je suis d'accord qu'on doive se prendre en charge, partir ailleurs, prendre des risques , mais selon un choix personnel et pas le couteau sous la gorge. Je connais un petit couple de bretons qui galèrent entre la Hollande et la Belgique pour suivre leur entreprise (fonds américains) qui n'arrête pas de changer d'endroit selon ses intérêts.
Ils ont acceptés de quitter leur Bretagne (où se trouvait au départ l'entreprise), leur famille. Ils ne peuvent faire aucun projet; ils avaient réussi à emprunter (à taux élévé, ils sont "émigrés") pour acheter une petite maison qu'ils doivent revendre car la boite change encore de siège!
Exemple type d'un "faux investissement" en France pour créer des emplois. Subventions etc..deux ou trois ans après hop, ils s'en vont ailleurs. Et même pas remboursé les subventions c'est à dire l'argent des français! ben voyons, il faut les remercier d'avoir donné de l'emploi à des travailleurs qu'ils ont remis au chômage tout de suite après!!!
Parfois je me demande vraiment si les hommes s'aiment!!
Nous avons été élevés dans le coton, nos ancêtres quittaient leurs régions, auvergnats, bretons etc.. et y retournaient à la retraite. En fait ce que tu nous proposes c'est une société ouatée et soyeuse. Moi je dis qu'il faut avoir le courage de son train de vie. Si tu n'as pas de boulot dans ta région et que tu galères c'est ton problème. J'ai dû quitter la mienne pour travailler et j'ai été gagnant. J'ai rencontré dernièrement des gens de Dijon dont lemari s'est fait licencié de sa boîte de transport, il est venu en région parisienne et a trouvé du boulot. Faut pas exagérer, ce n'est pas le boulot qui va venir à toi.
Il n'est pas question de mettre les gens dans du coton! Bien sûr qu'on peut quitter sa région, c'est la première chose que j'ai faite et j'en avais envie en plus! Mais il faut arrêter de considérer les gens comme des pions, de les déplacer à volonté selon les intérêts des entreprises. Comme le dit Le Rat c'est une nouvelle sorte d'esclavage!
Quand les citoyens d'un pays se trouvent contraints de partir dans d'autres pays pour trouver du boulot c'est plutôt mauvais signe non?
Non j'aurais dû dire se "comprennent" car il y a longtemps qu'ils ne s'aiment plus!
Quand les citoyens d'un pays se trouvent contraints de partir dans d'autres pays pour trouver du boulot c'est plutôt mauvais signe non?
Parfois je me demande vraiment si les hommes s'aiment!
Non j'aurais dû dire se "comprennent" car il y a longtemps qu'ils ne s'aiment plus!
Il y a toujours eu des flux migratoires, les Irlandais qui crevaient eux littéralement de faim sont partis aux USA. Moi je ne trouve pas que ce soir un mauvais signe ! Les américains sont souvent surpris de notre immobilisme. Ici quand il faut changer de région pour le boulot c'est la fin du monde. Aux USA les gens changent d'état comme de chemise pour le boulot et cela fait parti de leur mode de vie. Il faut se réveiller le boulot à vie dans la même boîte, la même ville c'est fini.
il me semble que je fais mon possible, pour être agréable, généreuse et d'aider les personnes de mon mieux possible. De respecter mes voisins, de les écouter d'être civique, de transmettre ce que je crois être de bonnes valeurs...
Ça, c’est bien, Dranac, le jour où tout le monde fera comme toi, le monde sera meilleur.
Moi j’essaie, mais je n’y arrive que les jours où je suis de bonne humeur.
Ceci dit, j’ai beaucoup d’estime pour les indignés.
Mais si ils s’indignent, c’est parce que notre système a des ratés et des tricheries. Ils n’ont rien d’autre à proposer et ils ne sont pas assez timbrés pour faire une révolution.
Les ratés c’est qu’on arrive plus à soutenir la concurrence des pays émergeants et les tricheries, on les connaît : délocalisations sauvages, parachutes dorés, sursalaires des traders et financiers… etc.
Ils craignent pour leur avenir. Pour la première fois depuis la Libération, une génération vivra moins bien que la précédente.
Et, entre parenthèses, nous qui avons vécu la période la plus faste que l’humanité ait jamais connue, nous grognons à la manière des enfants gâtés qui veulent toujours plus !
Je pense que les indignés ne devraient surtout pas entrer en politique comme l’ont fait les écolos. Ils devraient se rassembler dans un groupe de pression pour pouvoir peser de tout leur poids sur les décisions des politiciens.
Il faudra dire ça à Mallollo...
Le problème, mon brave SJB, c'est que le monde politique se fout éperdument des pressions. Personne n'a jamais rien obtenu en demandant gentiment quelque chose aux hommes de pouvoir.
Il y a toujours eu des flux migratoires, les Irlandais qui crevaient eux littéralement de faim sont partis aux USA. Moi je ne trouve pas que ce soir un mauvais signe ! Les américains sont souvent surpris de notre immobilisme. Ici quand il faut changer de région pour le boulot c'est la fin du monde. Aux USA les gens changent d'état comme de chemise pour le boulot et cela fait parti de leur mode de vie. Il faut se réveiller le boulot à vie dans la même boîte, la même ville c'est fini.
Ah ces USA quel modèle!!
Si je comprends bien on ne peut choisr qu'entre les "indignés" et les "résignés" ! Quel choix!
Les français sont des assistés, un boulot bien payé, pars trop loin de la maison, pas quitter sa région, etc...
Génial ce raisonnement. Les travailleurs sont des assistés, les politiciens, les chômeurs, les patrons aussi, il suffit de voir les parachutes dorés qu'ils ramassent quand ils ont détruit leur entreprise. Youpie tous des assistés. Quand on y pense même au bon vieux temps les esclaves l'étaient aussi, leur propriétaire devant quand même les nourrir.
Si tout le monde est assisté, qui assiste?
Laisse béton, le rat, toi et moi on est trop vieux pour tâcher de convaincre qui ne veut pas décaniller du discours ambiant : à force de dire aux gens qu'ils sont pauvres et exploités par leur propre faute, il y a les quarts de ronds pour emboucher le discours et se faire une gloire d'être du "bon" côté ; t'a dû connaître ça, quand t'étais môme, les léche-bottes du premier rang... ceux-là doivent avoir encore l'ambition d'être quelque "chose", ou d'avoir qqchose à perdre. Il fait beau, va te balader :-)
Radetsky, cette discussion me rappelle une chanson de Jean Ferrat, un de mes maîtres à penser:
On connaît l'ornithoryngulus
Un des monstres de la préhistoire
Le plésiosaure-diplodocus
Qui hante encore toutes nos mémoires
On se souvient du pithécanthrope
Et de l'homme du Néanderthal
Jusqu'à l'homo sapiens de St-Trop
L'évolution restait très normale
Mais dites-moi mais dites-moi
A quoi peut correspondre en notre temps
Un jeune
Un jeune
Républicain-Indépendant
Un crocodile avec des moustaches
Ça pourrait amuser les enfants
Un évêque qui crie mort aux vaches
Ça peut inquiéter les possédants
Un morceau choisi de Déroulède
Ça peut faire pleurer les adjudants
Une fille même la plus laide
Ça peut vous faire passer du bon temps
Mais dites-moi mais dites-moi
A quoi peut bien servir en notre temps
Un jeune
Un jeune
Républicain-Indépendant
Dans la marmite aux idées toutes faites
Leur bouillie cuit depuis si longtemps
Qu'ils ont déjà l'âge de la retraite
Sans jamais avoir eu mal aux dents
Comme la roue à l'électronique
Comme le pétard à la fusée
Le silex à l'énergie cosmique
Leur avenir est dans les musées
Car dites-moi oui dites-moi
Ce qui peut justifier en notre temps
Un jeune
Un jeune
Républicain-Indépendant
On connaît l'ornithoryngulus
Un des monstres de la préhistoire
Le plésiosaure-diplodocus
Qui hante encore toutes nos mémoires
On se souvient du pithécanthrope
Et de l'homme du Néanderthal
Jusqu'à l'homo sapiens de St-Trop
L'évolution restait très normale
Mais dites-moi mais dites-moi
A quoi peut correspondre en notre temps
Un jeune
Un jeune
Républicain-Indépendant
Un crocodile avec des moustaches
Ça pourrait amuser les enfants
Un évêque qui crie mort aux vaches
Ça peut inquiéter les possédants
Un morceau choisi de Déroulède
Ça peut faire pleurer les adjudants
Une fille même la plus laide
Ça peut vous faire passer du bon temps
Mais dites-moi mais dites-moi
A quoi peut bien servir en notre temps
Un jeune
Un jeune
Républicain-Indépendant
Dans la marmite aux idées toutes faites
Leur bouillie cuit depuis si longtemps
Qu'ils ont déjà l'âge de la retraite
Sans jamais avoir eu mal aux dents
Comme la roue à l'électronique
Comme le pétard à la fusée
Le silex à l'énergie cosmique
Leur avenir est dans les musées
Car dites-moi oui dites-moi
Ce qui peut justifier en notre temps
Un jeune
Un jeune
Républicain-Indépendant
Ou alors, une petite citation de Victor Hugo que je viens de découvrir dans "le livre de la sagesse":
"Mon garçon, les carrosses existent. Le lord est dedans, le peuple est sous la roue, le sage se range. Mets-toi de côté et laisse passer."
Seulement voilà, désolé Victor, après 60 ans sous la roue, je n'ai toujours pas envie d'être sage et de laisser passer, et les promesses que nous font les églises sur une vie de félicité dans un au-delà hypothétique ne sont pas de nature à me satisfaire. Si la religion était autre chose que l'opium du peuple, les autorités religieuses suivraient le conseil de Jésus: "Vends tout et suis-moi."
Hélas, je n'ai jamais vu ça, ce qui réduit considérablement la crédibilité de la résignation qui nous est prêchée.
"Mon garçon, les carrosses existent. Le lord est dedans, le peuple est sous la roue, le sage se range. Mets-toi de côté et laisse passer."
Seulement voilà, désolé Victor, après 60 ans sous la roue, je n'ai toujours pas envie d'être sage et de laisser passer, et les promesses que nous font les églises sur une vie de félicité dans un au-delà hypothétique ne sont pas de nature à me satisfaire. Si la religion était autre chose que l'opium du peuple, les autorités religieuses suivraient le conseil de Jésus: "Vends tout et suis-moi."
Hélas, je n'ai jamais vu ça, ce qui réduit considérablement la crédibilité de la résignation qui nous est prêchée.
cette discussion me rappelle une chanson de Jean Ferrat, un de mes maîtres à penser:
Jean Ferrat ? Il me fait penser à ces amis du peuple qui chantent, le poing en l’air : « debout les damnés de la terre, debout les forçats de la faim » et puis qui se retrouvent dans un resto chic, avant de prendre leur Porsche pour leur seconde résidence…
À propos des groupes de pression, certains sont très forts au point de faire la loi. Ou, du moins, ils ont un vrai droit de veto : les syndicats en Belgique, par exemple, sont arrivés à maintenir l’indexation automatique des salaires, contre les recommandations du Conseil de l’Europe.
Autrefois, les Amis de la Natures, avant de se perdre en parti écolo, ont empêché des massacres de la forêt de Soignes avec des autoroutes périphériques. Le parti écolo n’y serait pas arrivé.
Je crois vraiment que si les Indignés se dénombraient dans toute l’Europe et s’organisaient en groupe de pression, ils arriveraient à influencer les décisions politiques.
À mon avis, ce serait plus constructif que de camper dans le parc du Cinquantenaire ; mais ce serait moins amusant, évidemment…
Victor Hugo a dit : « Le monde est une grande roue qui ne peut se mouvoir sans écraser certains ».
À méditer, Le Rat, en attendant le jour du Grand Soir…
À méditer, Le Rat, en attendant le jour du Grand Soir…
Ou, du moins, ils ont un vrai droit de veto : les syndicats en Belgique, par exemple, sont arrivés à maintenir l’indexation automatique des salaires, contre les recommandations du Conseil de l’Europe.
Ben heureusement. En France pour 29,99 € tu peux avoir le téléphone gratuit dans tout l'hexagone, l'internet et les chaînes de télévision. Le chauffage et l'électricité sont moins chers, et tu peux trouver un kilo de cabillaud au supermarché pour 7,50 €. Compare avec les prix pratiqués chez nous et imagine ce que serait notre niveau de vie sans l'indexation des salaires.
les syndicats en Belgique, par exemple, sont arrivés à maintenir l’indexation automatique des salaires, contre les recommandations du Conseil de l’Europe.
Ben heureusement. (...) imagine ce que serait notre niveau de vie sans l'indexation des salaires.
Ben, moi je suis d’accord, et je l’ai toujours été. Mais je trouve que les salaires qui dépassent 4000 ou 5000 euros net, par mois, pourraient de temps en temps se passer d’un saut d’index, non ?
Je te conseille de lire ce livre, SJB, qui explique beaucoup de choses : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/23035
Eryk Rydberg s'insurge sur le pouvoir économique de structures non élues et antidémocratiques comme l'OCDE. Je reconnais humblement que quand je l'ai lu, je n'avais jamais entendu parler d'agences de notation. Ces gourous autoproclamés de la finance vendent leurs conseils aux entreprises, aux Etats et aux spéculateurs. C'est eux qui attribuent de bonnes ou de mauvaises notes aux pays, justifiant ainsi l'augmentation des taux d'intérêt de la dette et le pillage par les banques des Etats. C'est une piraterie légalisée et acceptée par tous les pays qui craignent de ne plus recevoir la manne permettant d'équilibrer leur budget.
Comme je n'affirme jamais rien sans preuve, je t'en donne deux que ces gens sont des guignols nuisibles : En 2001, Standard & Poor’s et Moody’s notent la société Enron en catégorie « investissement », comme la meilleure. Quatre jours plus tard, la société déclare une faillite.
En 2008, la banque d’investissement multinationale Lehman Brothers est notée « A » la veille de son effondrement
Eryk Rydberg s'insurge sur le pouvoir économique de structures non élues et antidémocratiques comme l'OCDE. Je reconnais humblement que quand je l'ai lu, je n'avais jamais entendu parler d'agences de notation. Ces gourous autoproclamés de la finance vendent leurs conseils aux entreprises, aux Etats et aux spéculateurs. C'est eux qui attribuent de bonnes ou de mauvaises notes aux pays, justifiant ainsi l'augmentation des taux d'intérêt de la dette et le pillage par les banques des Etats. C'est une piraterie légalisée et acceptée par tous les pays qui craignent de ne plus recevoir la manne permettant d'équilibrer leur budget.
Comme je n'affirme jamais rien sans preuve, je t'en donne deux que ces gens sont des guignols nuisibles : En 2001, Standard & Poor’s et Moody’s notent la société Enron en catégorie « investissement », comme la meilleure. Quatre jours plus tard, la société déclare une faillite.
En 2008, la banque d’investissement multinationale Lehman Brothers est notée « A » la veille de son effondrement
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