tu ne peux pas (et la j'appuie hyper fort la négation) demander à un ouvrier ou à un employé de faire preuve de compréhension pour son patron!
Pourquoi ? Ok, quand c'est les big boss qu'on voit en ce moment se tirer avec des parachutes dorés... mais l'employé de la boulangerie du coin, il peut se sentir concerné par la crise qui touche son patron, non ?
Il faut remettre les choses en place, je crois que les gens se dévalorisent, pensent que les patrons c'est tous des cons... mais il en faut.
je sais pas, je trouve ce clivage trop facile, mais sans doute justifié par ce qui se passe en ce moment.
Pour en revenir à l'environement, je suis d'accord, nos chefs d'Etats se doivent de montrer l'exemple: roulez écolo et passez vos vacances dans le pays... (je conseille le larzac, en roulotte 3 étoiles !).
Pour en revenir à l'environement, je suis d'accord, nos chefs d'Etats se doivent de montrer l'exemple: roulez écolo et passez vos vacances dans le pays... (je conseille le larzac, en roulotte 3 étoiles !).
Le tourisme dans le Larzarc va exploser dans quelques années si on fait de la bonne pub!
;)
Antinéa,je comprends ce que tu veux dire mais tu ne peux pas (et la j'appuie hyper fort la négation) demander à un ouvrier ou à un employé de faire preuve de compréhension pour son patron!
Smokey et Antinea, vous voyez juste mais il faut bien se dire que la "lutte des classes" c'est fini, bien fini.
Patrons contre ouvriers, c'est du passé.
Enfin, ça devrait...
Beaucoup de patrons, notamment dans les services où il n'y a que des employés, comme les banques et assurances, ne l'ont pas encore compris.
Mais dans les usines, patrons et ouvriers sont dans la même galère.
L'ennemi, ce n'est plus le patron, c'est la concurrence.
Les syndicats et les attardés du communisme, genre Arlette Laguiller (très sympa au demeurant) ne semblent pas vouloir comprendre...
Mais peut-être que je parle d'autre chose : Antinea parle de laboratoire de recherche...
tu ne peux pas (et la j'appuie hyper fort la négation) demander à un ouvrier ou à un employé de faire preuve de compréhension pour son patron!
Pourquoi ? Ok, quand c'est les big boss qu'on voit en ce moment se tirer avec des parachutes dorés... mais l'employé de la boulangerie du coin, il peut se sentir concerné par la crise qui touche son patron, non ?
Il faut remettre les choses en place, je crois que les gens se dévalorisent, pensent que les patrons c'est tous des cons... mais il en faut.
je sais pas, je trouve ce clivage trop facile, mais sans doute justifié par ce qui se passe en ce moment.
Pour en revenir à l'environement, je suis d'accord, nos chefs d'Etats se doivent de montrer l'exemple: roulez écolo et passez vos vacances dans le pays... (je conseille le larzac, en roulotte 3 étoiles !).
Je n'avais pas vu ce post, Antinea...
En fait, nous sommes à peu près d'accord...
Pourquoi ? Ok, quand c'est les big boss qu'on voit en ce moment se tirer avec des parachutes dorés... mais l'employé de la boulangerie du coin, il peut se sentir concerné par la crise qui touche son patron, non ?
Il faut remettre les choses en place, je crois que les gens se dévalorisent, pensent que les patrons c'est tous des cons... mais il en faut.
je sais pas, je trouve ce clivage trop facile, mais sans doute justifié par ce qui se passe en ce moment.
Mais Antinéa, c'est pas la crise qui fait les clivages (d'ailleurs elle a bon dos la crise, je vivais pas mieux avant qu'elle soit là, la crise est une excuse à beaucoup de choses en ce moment). Le clivage a toujours été là! Et dans tous les pays! C'est pas l'époque, c'est la réaction du dominé face au dominant, de l'opprimé (je caricature volontairement), du petit, de la France d'en bas, enfin appelle ça comme tu veux...
Les gens ne pensent pas que tous les patrons sont des cons, ils savent que pour une grande majorité, ce sont eux qui sont pris pour des cons et la critique, le militantisme qui en découle ne sont que des réactions logiques et normales que les patrons espèrent également. Ils ne vivent pas dans le même monde, et le patron sait que si ceux qui sont en-dessous de lui ne peuvent pas revendiquer certaines idées et rire de lui (je dis rire mais ça comporte insultes et ce qui va avec), trop de rancoeur va s'intérioriser (et ça c'est jamais bon).Ca fait partie des règles du jeu (je ne saurais pas dire depuis combien de temps, mais il y longtemps).
Oui SJB, je pense que c'est pas la lutte des classes qui importe ici (en tout cas, je voulais pas m'approcher de ça). Je parlais juste de ceux qui ont le pouvoir décisionnel (ce qui inclus les patrons, les ministres, les présidents et toute la clique) et du reste.
Mais je continue de penser qu'il y a un haut et un bas, en France il y a les riches et les chefs et le reste. Comme dans le monde il y a le G20 et le tiers-monde...le schéma est identique, du moins c'est comme ça que je le vois (c'est plus que caricatural mais bon).
Mais je continue de penser qu'il y a un haut et un bas, en France il y a les riches et les chefs et le reste. Comme dans le monde il y a le G20 et le tiers-monde...le schéma est identique, du moins c'est comme ça que je le vois (c'est plus que caricatural mais bon).
Mais peut-être que je parle d'autre chose : Antinea parle de laboratoire de recherche...
Plus vraiment... en transit...
Oui, je pense que la lutte des classes est finie et qu'il est facile de dire "c'est la faute de " uniquement...
Evidemment en ce moment, on nous montre les privilèges de certains patrons et c'est révoltant... mais l'ouvier a sa dose de privilèges aussi (pas taper sur Antinéa), toutes proportions gardées... Je parle par exemple des cas où les médecins donnent des arrêts de travail abusif... il faut surtout rien dire car on passe pour un con de patron... Bon, c'est un peu extrème comme exemple, je le conçois...
Ce que je pense c'est qu'on prend le boulot comme une punition... Une employée de l'ANPE m'a récemment incendiée pendant une heure car j'avais trop de diplômes... Elle m'a dit que je devrais pas me plaindre car je pouvais prétendre à des boulots bien payés (sauf qu'il n'y en a pas de boulot dans ma branche et qu'on ne vit pas de prétentions...).
Ensuite, elle m'a dit que mon boulot (ex en fait) de chercheur devrait être encore plus mal payé car (je cite) quand on est chercheur on aime ce qu'on fait... Bref, le boulanger déteste son métier ? C'est ça que je dois conclure ? Je suis sortie dépitée...
Je pense que les gens devraient se sentir bien dans leur travail, se sentir utile, savoir qu'ils sont importants, à tous les niveaux de la boîte... Au lieu de cela, on a tendance à se victimiser...
Ce que je pense c'est qu'on prend le boulot comme une punition... Une employée de l'ANPE m'a récemment incendiée pendant une heure car j'avais trop de diplômes... Elle m'a dit que je devrais pas me plaindre car je pouvais prétendre à des boulots bien payés (sauf qu'il n'y en a pas de boulot dans ma branche et qu'on ne vit pas de prétentions...).
Ensuite, elle m'a dit que mon boulot (ex en fait) de chercheur devrait être encore plus mal payé car (je cite) quand on est chercheur on aime ce qu'on fait... Bref, le boulanger déteste son métier ? C'est ça que je dois conclure ? Je suis sortie dépitée...
Je pense que les gens devraient se sentir bien dans leur travail, se sentir utile, savoir qu'ils sont importants, à tous les niveaux de la boîte... Au lieu de cela, on a tendance à se victimiser...
C'est dingue je suis d'accord avec ce tout ce que tu dis mais je peux pas m'empêcher de vouloir tirer dans l'autre sens! :-)
Quand j'ai voulu trouver un travail dans ma branche, on m'a répondu qu'on avait pas besoin de poètes en France (on en avait déjà bien assez). Et vu mon parcours, ma tête et là d'où je viens, j'aurais jamais une place en fac même si termine l'ensemble du cursus universitaire! C'est pour ça que je suis partie dans l'armée (c'est pas pour rien que c'est l'école de la dernière chance), mais quand t'as fait des études, tu aspires à mieux et en fait tu découvres que tu dois travailler pour gagner ta vie et avoir un foyer pour que tes enfants vivent la même existence absurde...
C'est dingue je suis d'accord avec ce tout ce que tu dis mais je peux pas m'empêcher de vouloir tirer dans l'autre sens! :-)
Quand j'ai voulu trouver un travail dans ma branche, on m'a répondu qu'on avait pas besoin de poètes en France (on en avait déjà bien assez). Et vu mon parcours, ma tête et là d'où je viens, j'aurais jamais une place en fac même si termine l'ensemble du cursus universitaire! C'est pour ça que je suis partie dans l'armée (c'est pas pour rien que c'est l'école de la dernière chance), mais quand t'as fait des études, tu aspires à mieux et en fait tu découvres que tu dois travailler pour gagner ta vie et avoir un foyer pour que tes enfants vivent la même existence absurde...
Je te comprends... aujourd'hui au RU, il y avait une manifestation d'étudiants (ils sont gentils, ils me prennent encore pour un petite jeune !).
Je suis d'accord avec eux, la fac ça devient trop cher, les étudiants n'ont pas de tunes, travaillent dans de mauvaises conditions, sont pas reconnus... et je suis pour que cela change. Mais comment leur dire aussi qu'il faut aussi rétablir un niveau plus exigeant de la fac pour qu'on passe pas pour des guignols avec un diplôme universitaire ! Il faut le dire: la fac ne prépare à rien... ce n'est pas une formation qui prépare á un métier, on a bradé des diplômes avec des systèmes de compensation demandé par les étudiants eux-mêmes !
La fac ne sera crédible que le jour où elle fournira une vraie formation...
Tu dois être enragée d'avoir passé tant de temps aux études pour rien ! Ce n'est pas normal... Moi en tout cas, ça ménerve ce dénigrement... j'en suis encore à me former...
J'ai sans doute le même point de vue que toi, mais je suis sans doute plus sévère sur les gens autour de moi.
Les syndicats et les attardés du communisme, genre Arlette Laguiller (très sympa au demeurant) ne semblent pas vouloir comprendre...
Ah ouais, les syndicats aussi...alors eux, ils sont pires que les grands chefs (je parle des chefs-syndicats, pas de ceux qui acceptent de verser une cotisation plus qu'abusée pour que certains décident quelle cuvée il faut choisir pour la prochaine réunion...).
Et puis ils se croient encore en mai 68...l'autre là avec sa touffe, il m'énerve autant que Parisot (c'est peu dire)!
Bon, c'était mon quart d'heure Guy Bedos (ce message ne contient rien qui peut faire avancer la discussion de manière constructive mais je me sens mieux)...je me calme maintenant.:-)
Smokey, tu sais qu'au Japon il est permis d'aller boxer tous les jours le pushing boll qui représente ton patron...
Ça va bien dans le sens que tu dis... ;-)) Un bon défouloir !
Sinon, je pense que le bon patron, actuellement, c'est celui qui fait comprendre que tout le personnel, chefs, représentants, ouvriers, employés, forme une seule équipe.
C'est souvent le premier souci du patron : former une équipe où chacun se trouve à sa place et où l'entende est bonne. C'est souvent ce qu'il y a de plus difficile à réaliser.
L'ancien concept : diviser pour régner, ça mène toujours au fiasco.
Ça va bien dans le sens que tu dis... ;-)) Un bon défouloir !
Sinon, je pense que le bon patron, actuellement, c'est celui qui fait comprendre que tout le personnel, chefs, représentants, ouvriers, employés, forme une seule équipe.
C'est souvent le premier souci du patron : former une équipe où chacun se trouve à sa place et où l'entende est bonne. C'est souvent ce qu'il y a de plus difficile à réaliser.
L'ancien concept : diviser pour régner, ça mène toujours au fiasco.
Je suis d'accord avec eux, la fac ça devient trop cher, les étudiants n'ont pas de tunes, travaillent dans de mauvaises conditions, sont pas reconnus... et je suis pour que cela change. Mais comment leur dire aussi qu'il faut aussi rétablir un niveau plus exigeant de la fac pour qu'on passe pas pour des guignols avec un diplôme universitaire ! Il faut le dire: la fac ne prépare à rien... ce n'est pas une formation qui prépare á un métier, on a bradé des diplômes avec des systèmes de compensation demandé par les étudiants eux-mêmes !
La fac ne sera crédible que le jour où elle fournira une vraie formation...
Là je suis complètement d'accord!
Et puis il faut expliquer aux jeunes que lorsqu'ils en sont à leur quatrième première année c'est parce qu'ils ne sont pas faits pour la fac!
Mais j'hallucine quand je vois ma fac, ceux qui ont faits licence et master là-bas (ce qui n'est heureusement pas mon cas) ont eu en tout 6 semestres de cours sur les 10 prévus! Parce qu'il y a toujours quelque chose qui va pas alors on bloque...et ces jeunes là, le jour où ils vont rentrer dans le monde du travail et bein ils vont s'en prendre plein les dents!
Mais pour revenir au développement durable, :-), je viens de penser (avec cette petite conversation universitaire) qu'on en parle pratiquement pas en fac, c'est pas du tout un sujet qui fait bouger les foules...comme quoi.
Mais l'homme n'est pas encore sorti du monde animal, c'est pour ça qu'il y a encore les classes. Le dominant a besoin d'un dominé, et vice versa. Le patron, c'est celui qui a la plus grande gueule, rien d'autre. Les gens qui aiment leur boulot, qui ont une éthique de travail, qui sont respectueux des autres, ils ne deviennent pas haut dirigeant. Et en politique, je suis persuadé qu'on ne devient pas ministre sans avoir des cadavres dans le placard. Oublie le type honnête et vertueux.
Les différences de salaire, il n'y a aucun moyen de les justifier à mon avis. En fait on fait croire que c'est le marché qui veut ça: c'est le Libre Marché, qui décide qu'un péquenot gagne des millions parce qu'il a une grande gueule.
C'est absolument dramatique d'entendre "on n'a pas besoin de poètes", ou alors que "la recherche ne mérite pas de salaire décent". On ne se rend même plus compte de l'abomination de ce genre de pensée, tellement on a tendance à croire toute ces fadaises sur l'économie de marché, la rentabilité, la concurrence,... mais en fait c'est du vent tout ça, une arnaque intellectuelle destinée à justifier les pires abus.
Les différences de salaire, il n'y a aucun moyen de les justifier à mon avis. En fait on fait croire que c'est le marché qui veut ça: c'est le Libre Marché, qui décide qu'un péquenot gagne des millions parce qu'il a une grande gueule.
C'est absolument dramatique d'entendre "on n'a pas besoin de poètes", ou alors que "la recherche ne mérite pas de salaire décent". On ne se rend même plus compte de l'abomination de ce genre de pensée, tellement on a tendance à croire toute ces fadaises sur l'économie de marché, la rentabilité, la concurrence,... mais en fait c'est du vent tout ça, une arnaque intellectuelle destinée à justifier les pires abus.
Sinon, je pense que le bon patron, actuellement, c'est celui qui fait comprendre que tout le personnel, chefs, représentants, ouvriers, employés, forme une seule équipe.
C'est souvent le premier souci du patron : former une équipe où chacun se trouve à sa place et où l'entende est bonne. C'est souvent ce qu'il y a de plus difficile à réaliser.
Oui mais ça c'est la petite entreprise à papa. Dans les grosses boites, c'est les Balkans. Chaque petit chef a sa baronnie, il se tape complètement de l'intérêt de la société, c'est son propre intérêt qui compte. C'est d'ailleurs comme ça que les boites grossissent: un chef a besoin de subalternes pour avoir du prestige, alors il engage, même en dépit du bon sens.
Mais l'homme n'est pas encore sorti du monde animal, c'est pour ça qu'il y a encore les classes. Le dominant a besoin d'un dominé, et vice versa. Le patron, c'est celui qui a la plus grande gueule, rien d'autre. Les gens qui aiment leur boulot, qui ont une éthique de travail, qui sont respectueux des autres, ils ne deviennent pas haut dirigeant. Et en politique, je suis persuadé qu'on ne devient pas ministre sans avoir des cadavres dans le placard. Oublie le type honnête et vertueux.
Oh, tu as mis les mots sur ce que je voulais dire!:-)
Après (bon j'ai fait ma pause clope de 5minutes, ce qui me permet de redescendre sur terre), je diabolise pas les gens. Quand je dis "patrons", "chefs" je parle pas du chef d'équipe en entreprise qui gagne 50 euros de plus par mois avec plein de responsabilités désagréables, je parle de celui qui s'en met plein les poches et qui n'hésiterais pas à vendre père et mère pour avoir obtenir une once de pouvoir. (Regardez par exemple la façon dont Obama s'est servi de sa chère tendre et bien aimée grand-mère pendant la campagne, sa mort lui a apporté une pub phénoménale...).
Oui je sais qu'il y a des bons chefs, comme dit Antinéa avec son exemple.
Mais la Balkanisation dans les grosses boites, c'est terrible.
Avec mon collègue, je déconne, je dis toujours "Everybody lies, comme dirait Doctor House". Quand Marketing ou un autre département me dit quelque chose, je sais que souvent il y a un agenda caché, de la politique, en fait les gens mentent à leur propre collègues, pour tirer la couverture à eux, ou pour dénigrer un autre département, .. On est loin de la vision romantique de SJB !!
Mais la Balkanisation dans les grosses boites, c'est terrible.
Avec mon collègue, je déconne, je dis toujours "Everybody lies, comme dirait Doctor House". Quand Marketing ou un autre département me dit quelque chose, je sais que souvent il y a un agenda caché, de la politique, en fait les gens mentent à leur propre collègues, pour tirer la couverture à eux, ou pour dénigrer un autre département, .. On est loin de la vision romantique de SJB !!
Dire que Monsieur Obama s'est servi de sa grand-mère pour se faire de la pub est tout simplement odieux !
Saule, j'aime bien quand tu ne caricatures pas... ;-))
Mais la bonne entende est capitale dans une firme, et pas seulement dans les petites boites.
Par exemple, en Belgique, la déconfiture de Fortis, elle était dans l'air. Même sans la folie des grandeurs de ses dirigeants.
La fusion entre La Générale et La Caisse d'Épargne, elle était bonne sur papier. Mais sur le terrain, ça n'a jamais marché : les cultures d'entreprise étaient trop différentes... Les employés travaillaient les uns contre les autres.
Les gens de terrain l'avaient prédis : cette fusion était vouée à l'échec. Mais, en haut lieu, on n'écoute jamais les gens de terrain...
Mais la bonne entende est capitale dans une firme, et pas seulement dans les petites boites.
Par exemple, en Belgique, la déconfiture de Fortis, elle était dans l'air. Même sans la folie des grandeurs de ses dirigeants.
La fusion entre La Générale et La Caisse d'Épargne, elle était bonne sur papier. Mais sur le terrain, ça n'a jamais marché : les cultures d'entreprise étaient trop différentes... Les employés travaillaient les uns contre les autres.
Les gens de terrain l'avaient prédis : cette fusion était vouée à l'échec. Mais, en haut lieu, on n'écoute jamais les gens de terrain...
Tu as raison. Avec Fortis et ABN c'était la même chose: les hollandais ont fait de l'obstruction. Mais quand il s'est agit de séparer les deux, alors tout à coup les hollandais sont devenus très coopératif. Mais bon, si on payait si cher le patron, c'était pour savoir ce genre de chose ! Ou alors on va se faire consultant en fusion et acquisition :-)
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