Saint Médard a pensé à nous, il a fait superbe...
Oui mais toi t'es pistonné auprès de la corpo des saints et autres apparentés !
;-))
Tu veux que je dise un petit mot pour toi ?
S'il te plait !
;-))
Saint Cyr, surnommé Quirico, et sa mère Guilitta vivaient dans la belle communauté chrétienne de Cilicie. Mais malheureusement pour eux ils vivaient tout au début du IVème siècle au moment de l'avènement de l'Empereur Dioclétien.
Depuis quelques temps, on se souciait moins des chrétiens. Les Empereurs étaient nommés par leurs troupes et avaient trop à faire pour se maintenir en vie ; la lutte pour le pouvoir provoquait une guerre civile qui durait depuis 50 ans.
Mais avec l'arrivée de Dioclétien l'ordre intérieur fut rétabli ; c'était maintenant une autre menace qui terrorisait l'Empire : les barbares se pressaient aux frontières...
Dioclétien sut retarder les invasions par un beau dispositif de défense ; mais il avait ses défauts et même ses folies : alors que plus personne ne croyait aux dieux païens, il rétablit la doctrine du droit divin attaché à sa personne : il était le fils de Dieu et ses sujets devaient se prosterner devant lui.
Les chrétiens s'y refusaient. Ce fut un des motifs de la reprise des persécutions.
La mère de Quirico, fut capturée avec son groupe de chrétiens et traînée devant le tribunal. Son gamin l'avait suivi.
Arrivé devant le juge, Quirico, qui avait cinq ans, se mit à faire des siennes :
- Hou ! hou ! t'es méchant, criait-il au juge, ma maman va te gronder, elle va te mettre dans le coin, laisse-nous tranquille...
On courait après lui, le juge criait : Attrapez-le ! mais le gamin filait, il se cachait sous les tables, derrière les statues, il riait, il se moquait du juge et le juge écumait de rage... Il finit par l'attraper. Alors il devint comme fou : il le jeta par terre, il le piétina, il le frappa avec ses pieds...
Comme sa mère implorait :
- Mais c'est un gosse, arrêtez donc !... on lui coupa la tête pour qu'elle se taise. Puis on tua l'enfant : le juge lui fracassa la tête sur le marbre d'un escalier...
Le petit Cyr, surnommé Quirico, devint un héros de légende pour les chrétiens de tout l'Empire et surtout en Gaule où beaucoup de localités, aujourd'hui, portent son nom.
Bonne fête aux Cyr et aux Guilitta !
Depuis quelques temps, on se souciait moins des chrétiens. Les Empereurs étaient nommés par leurs troupes et avaient trop à faire pour se maintenir en vie ; la lutte pour le pouvoir provoquait une guerre civile qui durait depuis 50 ans.
Mais avec l'arrivée de Dioclétien l'ordre intérieur fut rétabli ; c'était maintenant une autre menace qui terrorisait l'Empire : les barbares se pressaient aux frontières...
Dioclétien sut retarder les invasions par un beau dispositif de défense ; mais il avait ses défauts et même ses folies : alors que plus personne ne croyait aux dieux païens, il rétablit la doctrine du droit divin attaché à sa personne : il était le fils de Dieu et ses sujets devaient se prosterner devant lui.
Les chrétiens s'y refusaient. Ce fut un des motifs de la reprise des persécutions.
La mère de Quirico, fut capturée avec son groupe de chrétiens et traînée devant le tribunal. Son gamin l'avait suivi.
Arrivé devant le juge, Quirico, qui avait cinq ans, se mit à faire des siennes :
- Hou ! hou ! t'es méchant, criait-il au juge, ma maman va te gronder, elle va te mettre dans le coin, laisse-nous tranquille...
On courait après lui, le juge criait : Attrapez-le ! mais le gamin filait, il se cachait sous les tables, derrière les statues, il riait, il se moquait du juge et le juge écumait de rage... Il finit par l'attraper. Alors il devint comme fou : il le jeta par terre, il le piétina, il le frappa avec ses pieds...
Comme sa mère implorait :
- Mais c'est un gosse, arrêtez donc !... on lui coupa la tête pour qu'elle se taise. Puis on tua l'enfant : le juge lui fracassa la tête sur le marbre d'un escalier...
Le petit Cyr, surnommé Quirico, devint un héros de légende pour les chrétiens de tout l'Empire et surtout en Gaule où beaucoup de localités, aujourd'hui, portent son nom.
Bonne fête aux Cyr et aux Guilitta !
Saint Médard a pensé à nous, il a fait superbe...
Oui mais toi t'es pistonné auprès de la corpo des saints et autres apparentés !
;-))
Tu veux que je dise un petit mot pour toi ?
S'il te plait !
;-))
Tu crois que ça va suffir ?
@ SJB. Je me demande pourquoi tu as décidé de nous présenter saint Cyr plutôt que la petite sainte Alène. Une compatriote pourtant. On raconte que, née à Dilbeek, elle reçut le baptême à Forest et que c'est là que des sbires à la solde de son père qui n'admettait pas cette conversion "lui offrirent la palme du martyre" en 640. Une paroisse de Forest lui est consacrée. La pauvre petite est tellement connue que presque tous les sites qui parlent de cette paroisse masculinisent son titre, chèrement gagné pourtant : "saint Alène".
On fêtait aujourd'hui aussi les Lutgarde. Sainte Lutgarde est née à Tongres et est morte en 1246 à l'abbaye d'Aywiers, à Couture-Saint-Germain. Une sainte thoise morte en roman païs. Un vrai résumé de la Belgique.
On fêtait aujourd'hui aussi les Lutgarde. Sainte Lutgarde est née à Tongres et est morte en 1246 à l'abbaye d'Aywiers, à Couture-Saint-Germain. Une sainte thoise morte en roman païs. Un vrai résumé de la Belgique.
Pas que ce soit très important, mais Saint Alène est à Saint-Gilles, il est vrai que que c'est à la frontière avec Forest mais c'est Saint Gilles. Et je croyais que c'était Sainte, me voila avisé, merci.
Pour ce 16 juin, j'avais Saint Similien, Saint Cyr, Sainte Julitte (mais c'est un autre nom de la mère de Cyr je crois), Saint Ferréol, saint Aurélien, Saint François Régis, Sainte Ludgarde et Sainte Alène.
J'aurais pu prendre sainte Alène, mais je n'ai pas grand chose sur elle ; juste quelques lignes dans Les Saints de Belgique de Jacques Leclercq.
Idem pour Sainte Ludgarde, mais je l'ai loupée, celle-là ; et c'est dommage parce que Aywières, c'est pas loin de chez moi...
Mais, Charlemagne, si tu as de bonnes relations parmi les saints du paradis, n'hésite pas à nous les présenter...
Pour rappel : le fuseau est ouvert à toutes les plumes CLiennes... Il suffit de prévenir.
Justement, Shelton, ce vendredi 20 juin, c'est un Pape : Saint Silvère. - OK ?
J'aurais pu prendre sainte Alène, mais je n'ai pas grand chose sur elle ; juste quelques lignes dans Les Saints de Belgique de Jacques Leclercq.
Idem pour Sainte Ludgarde, mais je l'ai loupée, celle-là ; et c'est dommage parce que Aywières, c'est pas loin de chez moi...
Mais, Charlemagne, si tu as de bonnes relations parmi les saints du paradis, n'hésite pas à nous les présenter...
Pour rappel : le fuseau est ouvert à toutes les plumes CLiennes... Il suffit de prévenir.
Justement, Shelton, ce vendredi 20 juin, c'est un Pape : Saint Silvère. - OK ?
. Et je croyais que c'était Sainte, me voila avisé, merci.
...mal avisé. ;-))
Idem pour Sainte Ludgarde, mais je l'ai loupée, celle-là ; et c'est dommage parce que Aywières, c'est pas loin de chez moi...
Justement, c'est bien pour cela que cela m'étonnait.
Pauvre petite Alène. Avec ces aventures, on devrait la nommer sainte patronne des travelos. (Pardonnez-moi, Madame !)
Pas que ce soit très important, mais Saint Alène est à Saint-Gilles, il est vrai que que c'est à la frontière avec Forest mais c'est Saint Gilles. Et je croyais que c'était Sainte, me voila avisé, merci.
Mais c'est UNE sainte : sainte Alène. Moi, je suis un type dans le genre de saint Antoine (le 1er) : je prêche dans le désert.
La paroisse de Saint-Alène est à cheval, c'est exact : un peu de Saint-Gilles, un peu de Forest. Mais le culte de sainte Alène avait jadis "pour cadre l'église Saint-Denis à Forest. On l'invoquait contre toutes les maladies, mais spécialement contre celles des yeux, les convulsions, les "maux de dents et autres douleurs accompagnant la dentition difficile des enfants". Le premier mardi de chaque mois les mamans affligées venaient en pieux pèlerinage toucher le reliquaire : la mâchoire inférieure enchâssée d'or et le bras enchâssé d'argent." (Verniers, Histoire de Forest-lez-Bruxelles, 1949)
Alène était la fille du noble seigneur Levoldus (de Dilbeek) et de son épouse Hildegarde. Levoldus était païen et poursuivait les chrétiens de sa colère. Alène, cependant, devint chrétienne, mais à l'insu de ses père et mère. La nuit, elle s'échappait secrètement du château paternel, pour aller à travers champs, halliers et prairies, par delà la Senne, entendre la première messe du matin en l'église de Forest.
Informé du fait, Levoldus donne ordre à ses hommes d'armes de suivre Alène afin de dévoiler le mystère de ses sorties nocturnes. La nuit suivante, comme de coutume, la jeune fille s'échappe sans bruit; mais les gardes veillent... (Ta daam! Suspense !) Ils la suivent à pas de loup, sans qu'elles puissent s'en douter. Et voici que la jeune fille, arrivée au bord de la Senne, traverse la rivière, marchant miraculeusement à la surface de l'eau, au grand ébahissement des soldats - on les comprend - bien empêchés d'en faire autant et qui se hâtent d'aller conter à leur maître leurs singulières constatations.
"C'est de la sorcellerie de chrétiens", s'écrie Levoldus, furieux, : "Prenez vos armes, embusquez-vous parmi les roseaux de la rivière, surveillez les passages, emparez-vous d'Alène et amenez-la moi."
Les gardes guettèrent le retour de la néophyte. Surgissant des foourrés au moment propice, ils s'emparèrent d'elle, mais Alène s'accrochait désespérément au tronc d'un peuplier. Insensibles à ses prières et supplications, les païens s'acharnèrent si brutalement qu'ils arrachèrent le bras enserrant l'arbre.
Et alors ?... Et alors ? Un ange est arrivé qui ramassa le membre sanglant et d'un trait alla le porter sur l'autel de l'église de Forest. (Nous, on l'aurait rendu à la gamine, mais enfin...). Le prêtre et le seigneur du lieu l'ayant découvert et reconnu - on se demande bien un peu comment - se mirent à la recherche du corps de la pauvre jeune fille. Fouillant parmi les buissons épineux et les marais de la rive, ils finirent par le retrouver. La dépouille mortelle, ramenée pieusement à l'église, fut déposée dans un tombeau de pierre.
Et, bientôt, les pélerins d'affluer pour obtenir la guérison de leurs maux grâce à l'intercession de la martyre.
Cependant, Levoldus restait un païen endurci. Mais un jour, un de ses vassaux, un aveugle nommé Omundus, après un pèlerinage au tombeau de la suite recouvrit la vue. Cette fois, Levoldus reconnut son erreur. Alors, reniant ses idoles et déposant tout orgueil, il implora le pardon de ses péchés et, en compagnie de son épouse, alla recevoir le baptême chrétien en l'église même où reposaient les restes sacrés de son enfant.
Bravo, Charlemagne et bonne fête aux Alène !
N'hésite pas, si le cœur t'en dit. Il suffira de me prévenir pour ne pas faire double emploi.
Le fuseau est, bien sûr, ouvert à tous...
;-))
N'hésite pas, si le cœur t'en dit. Il suffira de me prévenir pour ne pas faire double emploi.
Le fuseau est, bien sûr, ouvert à tous...
;-))
Saint Rainier était un artiste de variétés et un joyeux luron, ce qui, comme nous le savons tous, n'est pas incompatible du tout.
Il composait ses chansons lui-même, et puis il allait les chanter dans les châteaux, sur les places publiques, dans les cabarets ...partout où on voulait l'entendre, il était là.
Il s'accompagnait de sa viole et il avait un succès fou...
Un admirateur l'invitait à souper ? il acceptait bien volontiers. Une admiratrice l'invitait à passer la nuit ? il acceptait très, très volontiers...
Ce joyeux garçon était né en 1120 à Pise. Il était précoce et très doué dans sa spécialité : à seize ans il chantait déjà, le public le demandait encore et encore, et tout le monde l'aimait bien. Et puis un jour il eut le cafard ! Sa tournée n'avait pas bien marché, il avait chanté faux, il avait eu des trous de mémoire et le public l'avait sifflé.
Il était assis au bord du chemin, tout seul, et il pleurait. Il pleurait tant, qu'il en devint aveugle.
Alors un saint ermite vint à passer et le prit par la main. Il lui raconta la Bonne Nouvelle, il lui parla des anges et des saints du paradis et Rainier fut consolé.
Il décida de changer de vie. Il se fit marchand de musique et gagna beaucoup d'argent. Il partit en pèlerinage en Terre Sainte ; mais, sur le bateau il ouvrit sa bourse et il en sortit une odeur épouvantable... Un démon s'était caché dans son argent et répandait des odeurs écœurantes. Rainier balança sa bourse par-dessus bord et, pour payer son voyage, il se mit parmi les galériens et il rama...
Mais, maintenant qu'il n'avait plus d'argent, il avait retrouvé sa bonne humeur. Il chantait comme avant, et les galériens, pour la première fois de leur vie, s'amusaient bien sur leur bateau. Rainier leur chantait ses couplets et on chantait tous ensemble le refrain.
Il faut croire qu'au ciel on aimait aussi ses chansons, car bientôt, Rainier fit des miracles : il guérissait les galériens malades et il chassait les démons qui les habitaient.
Et puis un beau jour, le 17 juin 1160, en Terre Sainte, alors qu'il priait sur le tombeau du Christ, il mourut.
Partout dans la Toscane, on le pleura et on ne n'oublia jamais. Quelques années plus tard, ses admirateurs, voulurent ramener à Pise, sa dépouille mortelle, mais il n'en restait plus rien ; les galériens se l'étaient appropriée, qui un tibia, qui le crâne, qui un os... Ils s'étaient aperçus que ces reliques faisaient des miracles.
Saint Rainier est le Patron des chansonniers.
Bonne fête aux Rainier !
Il composait ses chansons lui-même, et puis il allait les chanter dans les châteaux, sur les places publiques, dans les cabarets ...partout où on voulait l'entendre, il était là.
Il s'accompagnait de sa viole et il avait un succès fou...
Un admirateur l'invitait à souper ? il acceptait bien volontiers. Une admiratrice l'invitait à passer la nuit ? il acceptait très, très volontiers...
Ce joyeux garçon était né en 1120 à Pise. Il était précoce et très doué dans sa spécialité : à seize ans il chantait déjà, le public le demandait encore et encore, et tout le monde l'aimait bien. Et puis un jour il eut le cafard ! Sa tournée n'avait pas bien marché, il avait chanté faux, il avait eu des trous de mémoire et le public l'avait sifflé.
Il était assis au bord du chemin, tout seul, et il pleurait. Il pleurait tant, qu'il en devint aveugle.
Alors un saint ermite vint à passer et le prit par la main. Il lui raconta la Bonne Nouvelle, il lui parla des anges et des saints du paradis et Rainier fut consolé.
Il décida de changer de vie. Il se fit marchand de musique et gagna beaucoup d'argent. Il partit en pèlerinage en Terre Sainte ; mais, sur le bateau il ouvrit sa bourse et il en sortit une odeur épouvantable... Un démon s'était caché dans son argent et répandait des odeurs écœurantes. Rainier balança sa bourse par-dessus bord et, pour payer son voyage, il se mit parmi les galériens et il rama...
Mais, maintenant qu'il n'avait plus d'argent, il avait retrouvé sa bonne humeur. Il chantait comme avant, et les galériens, pour la première fois de leur vie, s'amusaient bien sur leur bateau. Rainier leur chantait ses couplets et on chantait tous ensemble le refrain.
Il faut croire qu'au ciel on aimait aussi ses chansons, car bientôt, Rainier fit des miracles : il guérissait les galériens malades et il chassait les démons qui les habitaient.
Et puis un beau jour, le 17 juin 1160, en Terre Sainte, alors qu'il priait sur le tombeau du Christ, il mourut.
Partout dans la Toscane, on le pleura et on ne n'oublia jamais. Quelques années plus tard, ses admirateurs, voulurent ramener à Pise, sa dépouille mortelle, mais il n'en restait plus rien ; les galériens se l'étaient appropriée, qui un tibia, qui le crâne, qui un os... Ils s'étaient aperçus que ces reliques faisaient des miracles.
Saint Rainier est le Patron des chansonniers.
Bonne fête aux Rainier !
Avec Ferréol il ne te manquerait pas Saint Ferjeux car quand ils sont ensemble ce sont les évangélisateurs de Besançon ?
Ces deux disciples envoyés par saint Irénée ont été martyrisé en 212 et sont devenus les saints patrons de ma bonne ville de Besançon.
Pour la circonstance, un peu d'hagiographie :
"L'an 275 Aurelian, empereur romain, envoya un lieutenant en la cité Chrysopolis (il s'agit de Besançon) lequel nommé Claude estoit plus cruel que l'empereur Aurelian mena l'an 276 Saint Ferreol pretre et Ferjeux diacre tous deux freres natifs de la ville d'Athenes, arrivans à la cité de Chrysopolis en laquelle ils prescherent grande partie du peuple et les baptiserent. Ce que venant aux oreilles de Claude, lieutenant dudit Aurelian, commanda que les saints personnages fussent pris et menes devant luy..." (à suivre pour les amateurs)
Un autre article de la chronique relate l'invention des reliques des deux saints en 368 (datation assez fantaisistes !) lors de la chasse d'un renard.
La relation avec la Bourgogn comtale et les Pays Bas n'est pas un leurre !
Ces deux disciples envoyés par saint Irénée ont été martyrisé en 212 et sont devenus les saints patrons de ma bonne ville de Besançon.
Pour la circonstance, un peu d'hagiographie :
"L'an 275 Aurelian, empereur romain, envoya un lieutenant en la cité Chrysopolis (il s'agit de Besançon) lequel nommé Claude estoit plus cruel que l'empereur Aurelian mena l'an 276 Saint Ferreol pretre et Ferjeux diacre tous deux freres natifs de la ville d'Athenes, arrivans à la cité de Chrysopolis en laquelle ils prescherent grande partie du peuple et les baptiserent. Ce que venant aux oreilles de Claude, lieutenant dudit Aurelian, commanda que les saints personnages fussent pris et menes devant luy..." (à suivre pour les amateurs)
Un autre article de la chronique relate l'invention des reliques des deux saints en 368 (datation assez fantaisistes !) lors de la chasse d'un renard.
La relation avec la Bourgogn comtale et les Pays Bas n'est pas un leurre !
Bravo, Charlemagne et bonne fête aux Alène !
N'hésite pas, si le cœur t'en dit. Il suffira de me prévenir pour ne pas faire double emploi.
Le fuseau est, bien sûr, ouvert à tous...
;-))
Je sais que tu publies toujours vers 01.00 hrs du matin. Je n'ai qu'à ouvrir mes quinquets.
Bientôt le 29, plus il y a des hagiographes sur ce coup là au mieux :-)
Charlemagne, tu as raison pour Sainte Alène, en fait j'ai toujours dit Sainte Alène mais même sur le site de l'unité pastorale de Saint Gilles ils s'emmêlent en parlant alternativement de Saint et de Sainte, je vais leur envoyer un mail.
Charlemagne, tu as raison pour Sainte Alène, en fait j'ai toujours dit Sainte Alène mais même sur le site de l'unité pastorale de Saint Gilles ils s'emmêlent en parlant alternativement de Saint et de Sainte, je vais leur envoyer un mail.
...En effet, Débézet, je vois Saint Ferjeux avec Saint Férréol, grands évangélisateurs de la bonne ville de Besançon, mais je ne vois rien sur lui, sinon qu'il était diacre...
Et pourtant, Saints Patrons de Besançon, ce n'est pas rien !
Bonne fête aux Besançonnois !
Charlemagne, c'est exceptionnel que je post si tard. C'est à cause de trop de foot...
Le 29 ? Tiens ! tiens ! Saints Pierre et Paul ! (aussi important que le Saint Saule du premier avril) ;-))
Y aurait-il des Pierre et des Paul sur le site pour nous les présenter ?
Ou faudra-t-il envisager une présentation collective...?
;-))
Et pourtant, Saints Patrons de Besançon, ce n'est pas rien !
Bonne fête aux Besançonnois !
Charlemagne, c'est exceptionnel que je post si tard. C'est à cause de trop de foot...
Le 29 ? Tiens ! tiens ! Saints Pierre et Paul ! (aussi important que le Saint Saule du premier avril) ;-))
Y aurait-il des Pierre et des Paul sur le site pour nous les présenter ?
Ou faudra-t-il envisager une présentation collective...?
;-))
Les Osanna ont vraiment de la chance de porter un si beau prénom.
Si mes très honorées lectrices me l'autorisent je leur conseillerai de l'ajouter sur la liste des prénoms à donner à leur prochaine fifille - ou à leur petite-fille, si leur fille ou belle-fille est d'accord, bien entendu.
Osanna était née en 1449 à Mantoue, une ravissante petite ville de Lombardie, une ville romantique où on devient volontiers poète. C'est la ville qui a vu naître Virgile, quelques 1500 ans avant Sainte Osanna, et qui servit de décors à tant de ses Bucoliques.
C'est à Mantoue que devait mourir Osanna, le 18 juin 1505, après cinquante cinq années de vie passées dans la piété et la prière.
Osanna était la fille d'un intendant du duc Francesco II de Mantoue. Elle avait tout pour être heureuse ; elle vivait dans le palais du duc, et la duchesse, Élizabeth d'Este, était très gentille pour elle.
Mais malheureusement, sa mère était morte et son père ne l'aimait pas. Il aurait voulu un garçon et il disait que les filles étaient trop bêtes pour aller à l'école. Si bien qu'à 17 ans, la petite ne savait ni lire ni écrire. Un jour elle fut très malade, on crut qu'elle allait mourir, et on surprit son père à dire : bon débarras !
L'aumônier du palais avait pitié d'elle et lui faisait la lecture des évangiles. Un beau jour, il la conduisit chez les sœurs dominicaines et là, Ossana fut enfin heureuse. Les bonnes sœurs lui apprirent à faire la cuisine ; alors, la duchesse, qui l'aimait bien, demanda de l'avoir à son service.
Ossana resta jusqu'à la fin de sa vie au palais de Mantoue et la duchesse la traitait comme sa propre fille. Elle était de santé fragile ; un jour elle demanda la permission de se mettre au lit et quand la duchesse vint, après le souper, pour lui dire bonsoir dans son lit, elle vit son ange qui venait la prendre dans ses bras pour la mener au paradis.
Bonne fête aux Osanna !
Si mes très honorées lectrices me l'autorisent je leur conseillerai de l'ajouter sur la liste des prénoms à donner à leur prochaine fifille - ou à leur petite-fille, si leur fille ou belle-fille est d'accord, bien entendu.
Osanna était née en 1449 à Mantoue, une ravissante petite ville de Lombardie, une ville romantique où on devient volontiers poète. C'est la ville qui a vu naître Virgile, quelques 1500 ans avant Sainte Osanna, et qui servit de décors à tant de ses Bucoliques.
C'est à Mantoue que devait mourir Osanna, le 18 juin 1505, après cinquante cinq années de vie passées dans la piété et la prière.
Osanna était la fille d'un intendant du duc Francesco II de Mantoue. Elle avait tout pour être heureuse ; elle vivait dans le palais du duc, et la duchesse, Élizabeth d'Este, était très gentille pour elle.
Mais malheureusement, sa mère était morte et son père ne l'aimait pas. Il aurait voulu un garçon et il disait que les filles étaient trop bêtes pour aller à l'école. Si bien qu'à 17 ans, la petite ne savait ni lire ni écrire. Un jour elle fut très malade, on crut qu'elle allait mourir, et on surprit son père à dire : bon débarras !
L'aumônier du palais avait pitié d'elle et lui faisait la lecture des évangiles. Un beau jour, il la conduisit chez les sœurs dominicaines et là, Ossana fut enfin heureuse. Les bonnes sœurs lui apprirent à faire la cuisine ; alors, la duchesse, qui l'aimait bien, demanda de l'avoir à son service.
Ossana resta jusqu'à la fin de sa vie au palais de Mantoue et la duchesse la traitait comme sa propre fille. Elle était de santé fragile ; un jour elle demanda la permission de se mettre au lit et quand la duchesse vint, après le souper, pour lui dire bonsoir dans son lit, elle vit son ange qui venait la prendre dans ses bras pour la mener au paradis.
Bonne fête aux Osanna !
Pouvons-nous aussi fêter les Oxanna ?
Conclusion : Osanna au plus haut des cieux !...
Au fait, c'est Osanna ou Ossana ? SJB n'a pas l'air très fixé là-dessus. Mon calendrier donne Sainte Ozanne Andreasi.
Au fait, c'est Osanna ou Ossana ? SJB n'a pas l'air très fixé là-dessus. Mon calendrier donne Sainte Ozanne Andreasi.
Les Oxanna et les Ozanne sont inconnues au régiment des saints du paradis qu'on fête aujourd'hui, mais rien n'empêche de leur souhaiter la bonne fête:
Bonne fête Oxanna, bonne fête Ozanne !
Il y avait aussi Saint Léonce, Saint Grégoire et Sainte Marine.
Bonne fête aux Léonce et aux Léon, aux Grégoire et aux Marine !
Bonne fête Oxanna, bonne fête Ozanne !
Il y avait aussi Saint Léonce, Saint Grégoire et Sainte Marine.
Bonne fête aux Léonce et aux Léon, aux Grégoire et aux Marine !
Pierre étant le premier pape, je relèverai ce défi et vous le présenterai... enfin, si vous acceptez cette proposition !
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