Les forums

Forums  :  Forum général  :  Le Saint du jour.

Débézed

avatar 09/06/2008 @ 11:40:39
Saint Médard a pensé à nous, il a fait superbe...


Oui mais toi t'es pistonné auprès de la corpo des saints et autres apparentés !

Saint Jean-Baptiste 09/06/2008 @ 11:48:47
Saint Médard a pensé à nous, il a fait superbe...


Oui mais toi t'es pistonné auprès de la corpo des saints et autres apparentés !

;-))
Tu veux que je dise un petit mot pour toi ?

Saint Jean-Baptiste 10/06/2008 @ 00:08:46
Olive est un ravissant prénom de jeune fille que, Dieu sait pourquoi, on donne le plus souvent à des garçons.

Sainte Olive était encore une toute jeune enfant quand elle fut enlevée par les Sarrazins.
Elle était née en 860 à Palerme et à 12 ans elle fut conduite comme demoiselle d'honneur dans le harem du Sultan de Tunis ; c'était un homme gras et velu.

Mais, comme elle se disait bonne chrétienne, on aurait dû la décapiter : c'était la tradition musulmane. Seulement voilà ! elle était tellement jolie, que personne ne se décidait.

Bientôt on s'aperçut qu'elle faisait des miracles : tous ceux qui la regardaient d'un peu trop près se convertissaient à la religion chrétienne. Alors on la mit au cachot au pain sec et à l'eau. Mais au bout de six mois, elle était resplendissante de santé et plus belle que jamais.
On la conduisit au loin dans une forêt peuplée de bêtes sauvages et un an plus tard on revint voir ce qu'elle était devenue. La petite était entourée de bêtes dociles qui lui apportaient à manger. Elle les avait apprivoisées et les castors lui avaient construit une petite hutte en torchis imperméable.

Le Sultan exigea qu'on ramenât la jeune fille et la cloua sur une roue. Il voulut l'écarteler mais les chevaux refusaient de tirer sur les cordes. Il voulut la brûler vive ; mais les bourreaux chargés d'allumer le feu se convertissaient au christianisme rien qu'en la voyant. On mit tout le monde sur le bûcher : Olive et les bourreaux ...et le feu s'éteignit.

Alors le Sultan commença à perdre patience. Il eut un comportement bizarre. Il regardait la fillette, la bouche ouverte, le regard perdu ; on crut qu'il se convertissait, on voulut le baptiser mais il se mit à hurler :
- Tuez ! tuez ! tuez !
Alors on les tua tous les deux, lui et la jeune Olive. De la tête du Sultan sortit un noir corbeau qui alla crever au loin et de la tête de la jeune fille sortit une blanche colombe qui monta droit jusqu'au ciel.

Bonne fête aux Olive et aux Olivia !

Saint Jean-Baptiste 11/06/2008 @ 00:23:27
Ici, tout se passe bien : Saint Médard a bien commandé à la pluie de s'arrêter. Je ne crois pas que Saint Barnabé devra intervenir...
Et puis, on a offert des œufs à Sainte Claire et apparemment elle en a eut assez, il ne pleut pas...

Saint Barnabé était un des tout premiers chrétiens. Il faisait partie des septante deux disciples dont Saint Luc a parlé dans son évangile (Lc 10).

C'est lui qui, le premier, a reconnu la Conversion de Saint Paul et qui est devenu son ami.

Ils sont partis en mission ensemble et ils ont connu des tas d'aventures qui sont si bien racontées dans les Actes des Apôtres.

Entre autres à Lystre, au centre de la Cappadoce : il était si grand et si fort, notre Barnabé, que les païens l'avaient pris pour Zeus en personne ! Et on croyait que son ami Paul était Hermès, le traditionnel porte-parole de Zeus. Les païens étaient prêts à leur sacrifier des taureaux couverts de fleurs...
Et en réalité, (Ac 14, 8-20) Barnabé et Saule leur apportaient la Bonne Nouvelle...
(Ces récits des Actes des Apôtres sont passionnants).

Mais, si les bons amis Paul et Barnabé étaient des saints, ce n'en était pas moins des hommes. On nous raconte (Ac 15, 36-41) qu'un beau jour ils se disputèrent et, plutôt que d'en venir aux mains, ils se séparèrent.

Barnabé retourna vivre dans son pays d'origine, à Chypre, et y développa la nouvelle Église qu'il avait fondée avec Paul.
Il y mourut martyrisé, un 11 juin, à la fin du premier siècle.

Bonne fête aux Barnabé !

Saint Jean-Baptiste 12/06/2008 @ 07:06:44
Guy de Vagnotelli était un grand seigneur qui vivait dans son château près de Cortone en Toscane. Un beau jour de l'an 1210, Saint François d'Assise et ses compagnons virent lui demander l'hospitalité.

Cette histoire nous est racontée dans Les Fioretti de Saint François.

Le Seigneur Guy de Vagnotelli était d'un naturel courtois et accueillant mais il souffrait de solitude ; c'est parfois le lot des gens trop riches. Il fut enchanté de partager sa table avec des moines ; d'autant plus que ces moines étaient joyeux, parce que pauvres et aimables, parce que saints.

François et ses moines préparèrent le repas et le Seigneur Guy de Vagnotelli joua à être leur invité. On fit un bon repas ; simple mais bon, bien arrosé, avec un bon dessert comme Saint François les aimait. La table était joyeuse ; on s'amusait bien, on discutait sans chichi sans manière, et on trinquait ...peut-être un plus qu'il n'aurait fallu, mais on sait comment ça va :
- allez, encore un petit coup, pour une fois, le vin est si bon...

Le Seigneur Guy de Vagnotelli s'amusait comme jamais il ne s'était amusé. Il découvrait un monde qu'il ignorait ; un monde où on vivait heureux parce qu'on partageait tout, un monde où on vivait sans crainte parce qu'on ne possédait rien.
Il avait toujours vécu dans des plaisirs factices et, au fond, il était triste. Il était l'esclave de son argent ; alors que ces moines étaient libres ; ils avaient trouvé le vrai bonheur, leur vie avait un sens et ils étaient heureux.

Alors Guy se décida à vendre tous ses biens et à tout partager avec ses nouveaux amis.
Il se fit moine franciscain en 1214 et il passa les trente années qu'il lui restait à vivre à faire le bien. Il était tellement pieux qu'il lui suffisait de lever les yeux au ciel pour réaliser des miracles : quand il voyait quelqu'un qui avait faim il changeait une pierre en pain. Quand il voyait un malade il le touchait et le malade guérissait. Il lui arriva même un jour de faire remonter une fillette d'un puits où elle était tombée.

Il mourut, triste de quitter la terre mais heureux d'entrer au paradis, le 12 juin 1245.

Bonne fête aux Guy !

Micharlemagne

avatar 12/06/2008 @ 09:14:32
Je crois que saint Médard est entré dans un coma profond. Regarde par la fenêtre...

Saint Jean-Baptiste 12/06/2008 @ 13:19:24
Ben oui, Saint Médard abreuve ses poulains, mais il exagère...

Saint Jean-Baptiste 13/06/2008 @ 08:16:41
Saint Antoine de Padoue est le saint le plus populaire du paradis parce que c'est à lui qu'on s'adresse quand on a perdu quelque chose.

Un jour une femme vint lui dire qu'elle avait perdu une pièce d'argent. Le bon Saint Antoine lui dit de remettre sa maison en ordre et la femme retrouva sa pièce.
C'est ce grand miracle qui lui vaut d'être prié pour retrouver les objets qu'on a perdus.
Ma belle-mère l'implore six fois par jour, au moins : chaque fois qu'elle a perdu ses lunettes... et ça marche à tous les coups.

Saint Antoine était né en 1195 à Lisbonne et il entra d'abord chez les moines augustins.
Mais un jour il apprit le martyre que les musulmans faisaient subir aux moines franciscains du Maroc. Alors il décida de se faire franciscain et s'embarqua pour le Maroc. Mais son bateau fit naufrage et Antoine se retrouva en Sicile.

Ce fut un premier tournant dans sa vie.

Saint Antoine y vit le signe de Dieu. Il partit pour l'Italie et, comme il était Portugais, il fut préposé au nettoyage des couvents. Mais un jour, un prédicateur était en retard et Saint Antoine prit la parole à sa place. Il improvisa une prédication si merveilleuse qu'on lui intima l'ordre d'abandonner ses balais.

Ce fut le second tournant de sa vie.

À cette époque l'art oratoire était le plus prisé des arts. Antoine devint une célébrité. Du jour au lendemain il était demandé partout et la foule accourait pour l'écouter.

Mais ce n'est pas tout : il faisait des miracles.

Un jour il apprit que son père était condamné à mort ; il était condamné pour avoir assassiné un homme qu'on avait retrouvé mort dans son jardin.
Antoine se fit transporter par un ange de Padoue à Lisbonne. Il ressuscita le mort et lui demanda de raconter au tribunal comment il avait été tué... et son père fut disculpé.

Il prêcha dans toutes les universités d'Europe ; il argumentait si bien contre les hérésies qu'on l'appelait "le marteau des hérétiques" ; et il acquit une renommée incroyable.
Il mourut le 13 juin 1231 à Padoue.

En Provence, où on aime bien les beaux parleurs, sa popularité est encore bien vivante aujourd'hui : dans les cas graves les gens demandent :
- Mon Dieu, demandez à Saint Antoine de prier pour nous.

Saint Antoine est Docteur de l'Église. On le prie pour retrouver tout ce qu'on a perdu : ses lunettes, son temps, sa bonne humeur, son sens de l'humour...

Bonne fête aux Antoine !

Micharlemagne

avatar 13/06/2008 @ 09:36:39
Hé bien ! Voilà un saint qui ne connaît pas les 35 heures !
J'ai quand même une question à poser. Pourquoi représente-t-on saint Antoine avec un petit Jésus dans les bras ? Peut-être le petit Jésus s'était-il perdu et saint Antoine l'a-t-il retrouvé ? Il y a bien une petite différence d'époque mais l'histoire serait amusante. Saint Antoine devrait alors être le saint patron de Child Focus. Quant à moi, je vais m'empresser d'aller mettre un cierge à ce grand saint pour le supplier de m'aider à retrouver mon calme après les difficultés que j'ai eu à réactiver ma connexion à Skynet... que j'avais perdue. Belgacom n'a décidément pas perdu ses bonnes vieilles habitudes de l'époque où on appelait cela la "R.T.T.".

Saule

avatar 13/06/2008 @ 12:17:53
Saint Antoine de Padoue est très populaire dans la paroisse de Saint Gilles ou je vais, car c'est le patron des portuguais et il y a une forte population portuguaise là-bas. Je ne sais pas non plus pourquoi il a l'enfant Jésus dans les bras. Il y a une vieille dame qui vient souvent lui parler à voix haute, en espagnol ou en portuguais, ça me touche à chaque fois, c'est comme une psychanalyse.

Il y a un autre Saint Antoine qui a été tenté dans le désert, et qui a été peint par Bosh, je crois que le tableau est à Bruxelles (ou est-ce au Prado ?).

Une fois que le cycle sera complèt les éditions critiqueslibres.com devront publier ces chroniques, je pense que ça aura beaucoup de succès pour l'édification des jeunes lecteurs (et des moins jeunes) !

Micharlemagne

avatar 13/06/2008 @ 15:40:46
Cet autre saint Antoine (tout court) est célèbre pour ses tentations et on le représente souvent avec un cochon... Allez demander pourquoi. Il existe une gravure très célèbre de Félicien Rops intitulé La Tentation de saint Antoine et où l'on voit une jeune (?) fille court vêtue promener un cochon en laisse. Cette gravure illustrait le générique de l'émission "Tout ça ne nous rendra pas le Congo" (RTBF). Le tableau dont tu parles est en réalité un triptyque dit, assez justement, "Le Triptyque de la Tentation de Saint Antoine". Il est effectivement dû à Jérôme Bosch et l'original se trouve au Museu Nacional de Arte Antiga de Lisbonne. On en possède une réplique signée dans la bas à gauche du panneau central : "IHERONYMUS BOSCH" aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles. Il s'agit donc bien d'une authentique Bosch. Les trois panneaux mesurent 133,5 x 119,5, 131,5 x 53, 131 x 52,5 cm. Ils sont en vois de chêne cintré. Fermé, le panneau de gauche représente l'arrestation du Christ, celui de droite, le portement de Croix et, ouvert, l'ensemble représente des Scènes de la Tentation de Saint Antoine. Cet ensemble appartenait comte Rodern à Berlin et fut acquis par l'Etat belge par l'entremise de M. Julius Ruhm en 1887. C'est donc une erreur, assez communément répandue, de croire que l'ensemble rentra dans les collections de l'Etat comme compensation aux dommages de guerre après la guerre de 14. Il porte à l'inventaire le numéro 1032.
Il n'y a donc plus qu'à prendre le tram 92 ou 94, ou encore le bus 95 ou 27, et à se rendre rue de la Régence aux MRBA pour admirer ce beau chef-d'oeuvre.

Saule

avatar 13/06/2008 @ 17:33:01
En vélo ça marche aussi. Ceci dit je ne suis pas un fan de Bosh, quand je vais au MRBA c'est pour les primitifs flamands. A ce propos j'ai découvert une merveille dans l'église Saint Pierre à Leuven, la dernière scène de Bouts. Il te faudra prendre le train au lieu du tram mais ça vaut vraiment la peine.

Le Mont Carmel 13/06/2008 @ 22:46:08
Voici ce que j'ai lu au sujet de St Antoine de Padoue qui porte l'enfant Jésus dans ses bras :
"A Châteauneuf en Limousin, un bourgeois, qui avait offert l'hospitalité au frère mineur, vit, par la fenêtre de la chambre où Antoine s'était retiré, que le saint tenait dans ses bras un enfant beau et aimable, dont il baisait le visage. C'était Jésus lui-même. (liber miraculum)
Ce prodige est l' origine de la représentation du saint avec l'enfant Jésus dans ses bras (à partir du XVII siècle.)
Il faut rapprocher ce miracle avec la constante tendresse avec laquelle le saint s'intéressait aux enfants malheureux.

Micharlemagne

avatar 13/06/2008 @ 22:56:14
Nous voilà fixés !

Saint Jean-Baptiste 14/06/2008 @ 00:46:18
Depuis le 17 janvier, jour où nous avons dignement célébré le Saint Antoine des tentations, nous savons que c'est à Bossuet que nous devons cette représentation du cochon.
Satan s'était mis dans la peau d'un cochon pour tenter Saint Antoine.
Le cochon, paraît-il lui suggérait des femmes lascives... beurk !
Mais sa popularité est due aux peintres Breughel, Téniers, Jérôme Bosch, le Tintoret, Véronèse et autre Félicien Rops qui se sont déchaînés sur le sujet...

C'est une très vieille habitude des esprits mauvais de se tenir dans la peau des cochons.
Déjà du temps de Jésus les démons, qui sont dans l'homme possédé, se sauvent dans un troupeau de porcs pour échapper à Jésus (Luc 8, 32-33).

Merci à le Mont Carmel – encore de belle intervention... encore ! ;-))
Maintenant on sait enfin pourquoi cet enfant Jésus est sur le missel de Saint Antoine de Padoue.

Pour ceux qui passeraient par Séville (hello ! Mallollo ?) il y a un superbe saint Antoine de Padoue, de Murillo, au musée de Séville.
En attendant, nous irons sur les pas de Charlemagne au Musée de la Régence...

Saint Jean-Baptiste 14/06/2008 @ 00:59:58
Méthode est un très beau prénom mais qui semble un peu tombé dans l'oubli et c'est bien regrettable car les Méthode ont un très bon saint Patron.

Méthode était né en Sicile à Syracuse vers 790.

On ne connaît sa vie qu'à partir du moment où il débarqua à Constantinople ; il devait avoir 20 ans, c'était un beau jeune homme, très instruit, très cultivé. Il se fit l'ami d'un moine et le suivit dans son monastère sur l'île de Chio au moment où la querelle des images battait son plein dans l'Empire.

Une croyance iconoclaste avait entrepris de détruire toutes les images religieuses mais aussi la fabrication des icônes. Cette sombre querelle avait une forte implication économique ; elle fut sanguinaire et dura plus de cent ans.

Quand le nouvel Empereur Michel II gravit les marches de son trône, en 820, le Pape Pascal envoya Méthode pour parlementer avec lui. Le Pape pensait qu'avec Michel II on pourrait en finir avec les iconoclastes et négocier la paix. Mais le Pape était mal renseigné : Michel II enferma Méthode dans un cachot où il passa sept ans de sa vie au pain sec et à l'eau.

À la mort de Michel II son successeur Théodose, le fit sortir de son cachot pour l'enfermer dans son palais ; il voulait l'avoir comme conseiller. Mais le séduisant et intelligent Méthode, tout bon conseiller qu'il fut pour l'Empereur, n'en devint pas moins, en tout bien tout honneur, le confident de l'Impératrice Théodora.
Il lui fit comprendre combien les iconoclastes faisaient du tort à la religion. Les icônes étaient un support pour la foi des chrétiens mais c'était aussi une source de revenus pour l'Église qui devait assurer son autonomie vis-à-vis du Pouvoir.

À la mort de Théodose, en 842, Théodora appuya la nomination de Méthode au Patriarcat de Constantinople ; il devint le chef de l'Église orientale. Il commença par chasser les iconoclastes de tous les postes qu'ils occupaient et puis, jusqu'à sa mort le 14 juin 847, il s'employa à mettre fin à cette abominable querelle des images qui avait endeuillé l'Église d'Orient pendant plus d'un siècle.

Bonne fête aux Méthode !

Micharlemagne

avatar 14/06/2008 @ 07:27:28
C'était donc un méthodique et pas un méthodiste...
Voilà des aventures qui n'auraient pas eu lieu sous l'empereur Michel III l'Ivrogne.

Saint Jean-Baptiste 15/06/2008 @ 00:46:30
Germaine Cousin avait déjà un prénom pas très bien assorti à son nom et ses petites condisciples se moquaient d'elle en l'appelant Cousine Germain. Ce n'était pas bien grave mais cette petite était un peu disgracieuse et les moqueries allaient souvent plus loin ...souvent trop loin.
La chronique nous dit qu'elle était un peu boulotte avec des traits un peu irréguliers et des tâches de rousseur... Mais on sait par expérience que ce genre de filles sont bien souvent les plus gentilles et les plus aimables...

Germaine Cousin avait un caractère charmant ; et pourtant personne ne l'aimait.
Elle était née en 1580 dans la sauvage et belle contrée de la Haute Garonne dans le village de Pibrac non loin de Toulouse.

Son père qui était fermier ne l'aimait pas. Sa marâtre la laissait mourir de faim. Germaine partageait la nourriture des animaux domestiques ...quand les animaux voulaient bien lui en laisser. La nuit elle couchait à l'étable et le jour elle gardait les moutons.

Elle était toujours seule mais Dieu l'aimait bien et son bon ange veillait sur elle. Quand elle se rendait à la messe le matin son ange gardait ses moutons ; aucun loup, jamais n'aurait osé s'approcher et jamais un mouton ne s'éloignait.
Pour aller jusqu'à l'église il fallait traverser un ruisseau et son ange la prenait dans ses bras ; jamais elle ne se mouillait les pieds, jamais ses vêtements n'étaient souillés...

Dans le village les garçons se moquaient d'elle. Ils disaient qu'elle était folle et qu'elle parlait toute seule, alors qu'elle était sage et qu'elle récitait son chapelet...

Un jour elle disparut et personne ne s'en soucia. On la retrouva quelques années plus tard, à genoux derrière l'église avec des fleurs sauvages à la main. On aurait dit qu'elle priait...

C'était un 15 juin 1601 ; Germaine avait 20 ans !

Bonne fête aux Germaine !

Débézed

avatar 16/06/2008 @ 00:28:50
Saint Médard a pensé à nous, il a fait superbe...


Oui mais toi t'es pistonné auprès de la corpo des saints et autres apparentés !

;-))
Tu veux que je dise un petit mot pour toi ?


S'il te plait !

Débézed

avatar 16/06/2008 @ 00:28:53
Saint Médard a pensé à nous, il a fait superbe...


Oui mais toi t'es pistonné auprès de la corpo des saints et autres apparentés !

;-))
Tu veux que je dise un petit mot pour toi ?


S'il te plait !

Début Précédente Page 52 de 61 Suivante Fin
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier