Moi, j'adore cette chronique ! C'est mieux que l'horoscope ;)
Sans rire, c'est vrai que ça fait du bien de lire la vie des Saints avec cette touche humouristique ! Au petit dej', café, croissant et Chronique SJB sur le saint du jour ! C'est mieux que de la juvamine !
Sans rire, c'est vrai que ça fait du bien de lire la vie des Saints avec cette touche humouristique ! Au petit dej', café, croissant et Chronique SJB sur le saint du jour ! C'est mieux que de la juvamine !
Domini-que-ni-que-nique... chantait naguère une jeune religieuse bruxelloise quelque peu dissipée... Les anciens s'en souviennent, c'était une scie à la mode qui eut son heure de gloire ; et si notre Archevêque ne l'appréciait pas trop, je suis sûr que notre bon Saint Dominique trouvait ça très drôle et la fredonnait volontiers.
Dominique était un étudiant doué, un fort en thème, mais c'était aussi un bon vivant, un homme joyeux.
Il était né à Calaruega près de Burgos dans la Vieille Castille en cette fin du XIIème siècle où s'annonçait déjà l'âge d'or du Moyen-Age.
...Enfin ! un âge d'or ...qui n'était peut-être pas si doré que ça !
Le XIIIème siècle est le siècle de la quatrième croisade, qui avait dégénéré en 1204 dans le pillage de Constantinople, un massacre de civilisation...
C'est le siècle de l'instauration de cette odieuse Inquisition, ce péché mortel de l'Eglise, que d'aucuns reprochent encore aux chrétiens d'aujourd'hui...
C'était aussi le siècle de la Croisade contre les Albigeois et ici, nous retrouvons notre brave Saint Dominique.
En 1214, Philippe-Auguste avait battu à Bouvines l'Empereur Otton IV à la tête des Germains, des Anglais et des Flamands hostiles au pouvoir pontifical. En récompense, le Pape Innocent III avait autorisé le Roi de France à reconquérir ses provinces maritimes. Une conquête légitime qui s'opérait sous le prétexte de lutter contre l'hérésie cathare.
Cette hérésie était mystérieuse et on la connaît mal parce qu'elle a toujours été secrète.
Dominique redoutait cette hérésie, il savait qu'elle était tenace ! Elle avait ses lettres de noblesse. C'était une hérésie qui venait du fond des âges. Elle était née en Orient, dans des milieux de grande élévation spirituelle.
De plus, les hérétiques étaient des gens très fervents et très pieux. Ils pratiquaient l'ascétisme ...peut-être trop ! Oui ! certainement trop ! Ils croyaient que le monde était la création d'un dieu maléfique et que toute contribution à la création était un mal. Ils s'abstenaient donc de tout acte de procréation...
Dominique savait qu'il valait mieux la combattre par l'exemple et la parole plutôt que par les armes.
Il avait été un étudiant studieux, c'était un brillant théologien. Il demanda au Pape Innocent III de combattre l'hérésie par la prédication. Dés lors il fonda dés 1215 l'ordre des Prêcheurs qui après sa mort devait devenir l'ordre des Dominicains. Les premières jeunes femmes revenues, grâce à lui, du Catharisme fondèrent l'ordre des Dominicaines à Toulouse en 1216.
Il avait compris qu'il fallait que les Prêcheurs soient pauvres, pieux, charitables, exemplaires. Et, en bon pacifique qu'il était, il savait que la puissance de la Parole de Dieu valait mieux que les armes mortelles de la croisade militaire.
A partir de ce moment, il passa sa vie à marcher à travers la France, l'Italie, l'Espagne ; partout où sévissait cette hérésie, sa vie s'est passée à prêcher, à jeûner, à partager, à prier ...jusqu'à l'épuisement de ses forces, pour ramener les hérétiques à la vraie foi !
Il mourut, le 8 août 1221 au couvent des Dominicaines de Bologne, effondré, mais épanouis, souriant, heureux de voir enfin la Face de son Dieu !
Bonne fête à tous les Dominique et à toutes les Dominique.
Dominique était un étudiant doué, un fort en thème, mais c'était aussi un bon vivant, un homme joyeux.
Il était né à Calaruega près de Burgos dans la Vieille Castille en cette fin du XIIème siècle où s'annonçait déjà l'âge d'or du Moyen-Age.
...Enfin ! un âge d'or ...qui n'était peut-être pas si doré que ça !
Le XIIIème siècle est le siècle de la quatrième croisade, qui avait dégénéré en 1204 dans le pillage de Constantinople, un massacre de civilisation...
C'est le siècle de l'instauration de cette odieuse Inquisition, ce péché mortel de l'Eglise, que d'aucuns reprochent encore aux chrétiens d'aujourd'hui...
C'était aussi le siècle de la Croisade contre les Albigeois et ici, nous retrouvons notre brave Saint Dominique.
En 1214, Philippe-Auguste avait battu à Bouvines l'Empereur Otton IV à la tête des Germains, des Anglais et des Flamands hostiles au pouvoir pontifical. En récompense, le Pape Innocent III avait autorisé le Roi de France à reconquérir ses provinces maritimes. Une conquête légitime qui s'opérait sous le prétexte de lutter contre l'hérésie cathare.
Cette hérésie était mystérieuse et on la connaît mal parce qu'elle a toujours été secrète.
Dominique redoutait cette hérésie, il savait qu'elle était tenace ! Elle avait ses lettres de noblesse. C'était une hérésie qui venait du fond des âges. Elle était née en Orient, dans des milieux de grande élévation spirituelle.
De plus, les hérétiques étaient des gens très fervents et très pieux. Ils pratiquaient l'ascétisme ...peut-être trop ! Oui ! certainement trop ! Ils croyaient que le monde était la création d'un dieu maléfique et que toute contribution à la création était un mal. Ils s'abstenaient donc de tout acte de procréation...
Dominique savait qu'il valait mieux la combattre par l'exemple et la parole plutôt que par les armes.
Il avait été un étudiant studieux, c'était un brillant théologien. Il demanda au Pape Innocent III de combattre l'hérésie par la prédication. Dés lors il fonda dés 1215 l'ordre des Prêcheurs qui après sa mort devait devenir l'ordre des Dominicains. Les premières jeunes femmes revenues, grâce à lui, du Catharisme fondèrent l'ordre des Dominicaines à Toulouse en 1216.
Il avait compris qu'il fallait que les Prêcheurs soient pauvres, pieux, charitables, exemplaires. Et, en bon pacifique qu'il était, il savait que la puissance de la Parole de Dieu valait mieux que les armes mortelles de la croisade militaire.
A partir de ce moment, il passa sa vie à marcher à travers la France, l'Italie, l'Espagne ; partout où sévissait cette hérésie, sa vie s'est passée à prêcher, à jeûner, à partager, à prier ...jusqu'à l'épuisement de ses forces, pour ramener les hérétiques à la vraie foi !
Il mourut, le 8 août 1221 au couvent des Dominicaines de Bologne, effondré, mais épanouis, souriant, heureux de voir enfin la Face de son Dieu !
Bonne fête à tous les Dominique et à toutes les Dominique.
SJB, tu m'as arraché un sourire ! Les cathares disaient donc que la création étant un mal, ils s'abstenaient de tout acte de procréation.
Mais St Dominique pensait qu'il valait mieux combattre l'hérésie par l'exemple -sic- et par la parole plutôt que par les armes... tu assumes ?
Maintenant, on t'attend au tournant avec St Bernard qui approche (le 20 août ) . Parleras-tu de la croisade ? Les cisterciens consacrent une semaine entière à fêter leur saint patron.
et enfin, St Ignace n'est pas docteur de l'Eglise, que je sache ?
Mais St Dominique pensait qu'il valait mieux combattre l'hérésie par l'exemple -sic- et par la parole plutôt que par les armes... tu assumes ?
Maintenant, on t'attend au tournant avec St Bernard qui approche (le 20 août ) . Parleras-tu de la croisade ? Les cisterciens consacrent une semaine entière à fêter leur saint patron.
et enfin, St Ignace n'est pas docteur de l'Eglise, que je sache ?
Un visage fascinant ! Regardez. Ce n'est pas un prix de beauté, non ! C'est beaucoup plus que ça ! Deux yeux brûlants qui vous dévisagent jusqu'au tréfonds de vous. Deux yeux brûlants de l'amour de Dieu.
C'est Edith Stein ! Sainte Edith Stein que le monde en fête honore en ce 9 août.
Pour en parler, je ne vous cache pas que je me suis largement inspiré des critiques de Saule qui, certainement, la connaît beaucoup mieux que moi.
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/10813
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/5265
Edith était une fille discrète, intelligente et appliquée. Le genre de fille qui se met au premier rang de l'auditoire pour écouter le cours de philo.
A la veille de la guerre 40, elle était devenue une philosophe en passe de connaître la grande renommée, au moment où le destin l'a frappée.
C'était une mystique aussi : on dit que Dieu lui est apparu. Mais avec Edith Stein on comprend mieux ce que ça veut dire. Comme le dit Saule, c'est elle qui est allée à la recherche de son Dieu dans la couche la plus profonde de son inconscient, par un effort de prière et de méditation.
La religion chrétienne dit qu'il n'y a pas d'être élu. Il y a seulement des êtres qui mettent leur attention et leur volonté dans la méditation, dans la recherche d'un sens de la vie et qui finissent par trouver Dieu. Edith Stein était de ceux-la. C'était une intellectuelle de très haut niveau, mais l'intelligence n'a rien à voir la-dedans. Julienne de Cornillon était une jeune fille inculte et elle aussi a rencontré Dieu. Ça doit être une question de cœur !
Le parcours d'Edith Stein vous met les larmes aux yeux ! Chassée par les Nazis de son université de Fribourg-en-Brisgau où elle était la brillante assistante du philosophe Husserl, elle se met à l'écriture et à la traduction de Saint Thomas d'Aquin en Allemand. Puis elle entre aux Carmélites en Hollande où elle est rattrapée par le pouvoir nazi : parce qu'elle est juive elle est envoyée à Auschwitz.
Là, dans ce camp de la mort, l'histoire ne le dit pas, mais elle a rencontré Etty Hillesum qui y était enfermée, elle aussi parce que Juive. Elles ont été envoyées toutes les deux dans la même chambre à gaz, exactement à la même époque, dans la première semaine du mois d'août 1942 ! On peut imaginer qu'au moment de mourir elles se tenaient par la main en disant :
- Pardonnez-leur, mon Dieu, ils ne savent ce qu'ils font !
Edith Stein a été béatifiée par Jean-Paul II en 1987.
Parce qu'elle était Juive et chrétienne, parce qu'elle était philosophe et mystique, parce qu'elle était intelligente et parlait toutes les langues, parce quelle vivait dans une spiritualité qui fait la grandeur de l'Homme, parce que c'est un modèle universel pour le genre humain, Edith Stein a été honorée du beau titre de Patronne de l'Europe.
Bonne fête aux Européens et bonne fête à toutes les Edith.
C'est Edith Stein ! Sainte Edith Stein que le monde en fête honore en ce 9 août.
Pour en parler, je ne vous cache pas que je me suis largement inspiré des critiques de Saule qui, certainement, la connaît beaucoup mieux que moi.
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/10813
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/5265
Edith était une fille discrète, intelligente et appliquée. Le genre de fille qui se met au premier rang de l'auditoire pour écouter le cours de philo.
A la veille de la guerre 40, elle était devenue une philosophe en passe de connaître la grande renommée, au moment où le destin l'a frappée.
C'était une mystique aussi : on dit que Dieu lui est apparu. Mais avec Edith Stein on comprend mieux ce que ça veut dire. Comme le dit Saule, c'est elle qui est allée à la recherche de son Dieu dans la couche la plus profonde de son inconscient, par un effort de prière et de méditation.
La religion chrétienne dit qu'il n'y a pas d'être élu. Il y a seulement des êtres qui mettent leur attention et leur volonté dans la méditation, dans la recherche d'un sens de la vie et qui finissent par trouver Dieu. Edith Stein était de ceux-la. C'était une intellectuelle de très haut niveau, mais l'intelligence n'a rien à voir la-dedans. Julienne de Cornillon était une jeune fille inculte et elle aussi a rencontré Dieu. Ça doit être une question de cœur !
Le parcours d'Edith Stein vous met les larmes aux yeux ! Chassée par les Nazis de son université de Fribourg-en-Brisgau où elle était la brillante assistante du philosophe Husserl, elle se met à l'écriture et à la traduction de Saint Thomas d'Aquin en Allemand. Puis elle entre aux Carmélites en Hollande où elle est rattrapée par le pouvoir nazi : parce qu'elle est juive elle est envoyée à Auschwitz.
Là, dans ce camp de la mort, l'histoire ne le dit pas, mais elle a rencontré Etty Hillesum qui y était enfermée, elle aussi parce que Juive. Elles ont été envoyées toutes les deux dans la même chambre à gaz, exactement à la même époque, dans la première semaine du mois d'août 1942 ! On peut imaginer qu'au moment de mourir elles se tenaient par la main en disant :
- Pardonnez-leur, mon Dieu, ils ne savent ce qu'ils font !
Edith Stein a été béatifiée par Jean-Paul II en 1987.
Parce qu'elle était Juive et chrétienne, parce qu'elle était philosophe et mystique, parce qu'elle était intelligente et parlait toutes les langues, parce quelle vivait dans une spiritualité qui fait la grandeur de l'Homme, parce que c'est un modèle universel pour le genre humain, Edith Stein a été honorée du beau titre de Patronne de l'Europe.
Bonne fête aux Européens et bonne fête à toutes les Edith.
Très beau texte sur Edith Stein. Et bien sûr, en pensant à elle, je ne peux m'empêcher de penser à Simone Weil, morte elle aussi dans un camp de la mort et au cardinal Lustiger qui eut un autre destin plus heureux mais qui venait lui aussi de Pologne et du judaïsme. Trois justes.
SJB, tu m'as arraché un sourire ! Les cathares disaient donc que la création étant un mal, ils s'abstenaient de tout acte de procréation.Oups ! la-la ! Par tous les Saints du paradis... ;-)) ;-))
Mais St Dominique pensait qu'il valait mieux combattre l'hérésie par l'exemple -sic- et par la parole plutôt que par les armes... tu assumes ?
Non, je n'assume pas ! Que Saint Dominique me pardonne, je devrai revoir ma copie !
;-)) ;-))
En fait, en ce temps là, les moines étaient un peu... heu ! comment dire ? un peu portés sur la chose... semble-t-il !
Le Pape avait du leur recommander d'un peu se calmer : ils ne pouvaient plus n'avoir qu'une femme à la fois... Dominique trouvait que ce n'était pas un très bon exemple pour les hérétiques.
Sinon, très content de voir que tu lises mes scribouilles et tes commentaires seront toujours les bien venus.
(Les commentaires de tous, d'ailleurs). ;-)
Dominique redoutait cette hérésie, il savait qu'elle était tenace ! Elle avait ses lettres de noblesse. C'était une hérésie qui venait du fond des âges. Elle était née en Orient, dans des milieux de grande élévation spirituelle.
De plus, les hérétiques étaient des gens très fervents et très pieux. Ils pratiquaient l'ascétisme ...peut-être trop ! Oui ! certainement trop ! Ils croyaient que le monde était la création d'un dieu maléfique et que toute contribution à la création était un mal. Ils s'abstenaient donc de tout acte de procréation...
Le refus de procréer est une constante des hérésies. Ces sectes gnostiques se retrouvent toujours confrontées à leur contradiction interne : comment se propager quand on interdit la reproduction physique? C'est refuser que tout idéal passe ici-bas par le physique et le corporel.
Ce qui est frappant, c'est que l'Eglise, malgré sa luttre contre les hérésies, ne manque pas elle-même d'ambiguité. Par exemple, elle promeut le mariage et la famille, mais le refuse à son clergé, comme s'il s'agissait d'élus au sens gnostique. Du gnosticisme réprimé...
Et alors, on oublie saint Amour? Rien d'intéressant à dire sur lui?
En tout cas je bois un verre de beaujolais à sa santé...et à la votre!
En tout cas je bois un verre de beaujolais à sa santé...et à la votre!
A ta santé, Jlc ! ;-))
Ben oui, Antiphon, avec le célibat des prêtres, je crois que l'Eglise s'est mis un gros problème sur les bras ! Elle aurait mieux fait d'y renoncer avant que ça ne devienne un sujet tabou. Mais je crois qu'aujourd'hui il y a de plus en plus de prêtres qui prennent une compagne et que ça finira par passer sans faire trop de vagues... C'est à espérer.
Ben oui, Antiphon, avec le célibat des prêtres, je crois que l'Eglise s'est mis un gros problème sur les bras ! Elle aurait mieux fait d'y renoncer avant que ça ne devienne un sujet tabou. Mais je crois qu'aujourd'hui il y a de plus en plus de prêtres qui prennent une compagne et que ça finira par passer sans faire trop de vagues... C'est à espérer.
Simone Weil est morte de consomption (?) dans un sanatorium en Angleterre ou en Amérique, je ne sais plus, mais pas dans un camp de la mort même si elle était juive.
Lundi j'ai vu le film Cria Cuervos, de Saura, un film formidable. La petite fille a le même regard que Edith Stein, un regard immense et des yeux qui aspirent vers l'intérieur.
Bientôt le 15 août, SJB affute ta plume :-)
Lundi j'ai vu le film Cria Cuervos, de Saura, un film formidable. La petite fille a le même regard que Edith Stein, un regard immense et des yeux qui aspirent vers l'intérieur.
Bientôt le 15 août, SJB affute ta plume :-)
Simone Weil est morte de consomption (?) dans un sanatorium en Angleterre ou en Amérique, je ne sais plus, mais pas dans un camp de la mort même si elle était juive.
Merci, Saule, d'avoir rectifié mon erreur quant à sa fin mais, pour moi, elle restera toujours une juste.
le seul épisode un peu marquant où il apparaît est celui où il doute de la résurrection de Jésus et où ce dernier l'invite à mettre ses mains dans les plaies (Jean XX; 24-27).
C'est gore le bouquin dont vous parlez...
J'ai l'impression qu'on ne l'écrirait plus comme ça aujourd'hui.
A-t-on déjà essayé d'en faire une version modernisée qui tienne compte de la sensibilité actuelle ?
J'ai l'air de railler, mais ce n'est pas vraiment le cas : ce qui pouvait apparaître à l'époque comme crédible et relevant de l'expérience presque quotidienne a vraiment du mal à passer aujourd'hui.
Moi je dis ça, c'est pour vous...
Et tu ne te rends pas compte des conneruies que tu professes?
Qui n'a versé un pleur en apprenant la chute de l'Empire romain !?
Et pourtant !
Oui, pourtant en ce mois d'août 258, la vie à Rome, pour les chrétiens, n'était pas toujours rose, tout simplement, parce qu'ils ne pensaient pas comme tout le monde !
Notre brave Saint Laurent, dont nous célébrons le martyre en ce dixième jour du mois d'août pourrait en témoigner.
Vers l'an 115, cependant, Pline le Jeune avait écrit à l'Empereur Trajan qu'il fallait laisser les chrétiens tranquilles parce que c'était de bons citoyens ; ils ne faisaient rien de mal, au contraire ils pratiquaient la philanthropie. Mais le pouvoir romain ne les aimait pas parce qu'ils n'arrivaient pas à croire que l'Empereur était le fils de Dieu !
Alors voilà ! A Rome, sous l'Empereur Valérien à partir de 253, les choses allaient mal ! Il fallait un bouc émissaire ; et, comme du temps de Néron, les chrétiens étaient tout désignés, la persécution allait recommencer...
En août 258, le diacre Laurent avait échappé à un massacre de chrétiens dans lequel le Pape Sixte II avait succombé avec un grand nombre de croyants. Il était arrivé à sauver les biens de la communauté et les avait distribués aux pauvres. Si bien que, capturé quatre jours plus tard, au lieu d'être décapité comme tout le monde, on lui inventa un supplice assez spécial : il fut embroché et passé sur le gril...
Saint Laurent serait resté dans l'anonymat des milliers de martyrs de la chrétienté, s'il n'avait laissé à la postérité ce mot mémorable ; au bourreau chargé de le griller, il dit :
- Veuillez, s'il vous plait, me retourner, ce côté est assez cuit !
Saint Laurent, vous le connaissez : c'est celui qui est représenté dans tant d'églises, avec un grand sourire et un gril à la main.
Paix et gloire éternelle à Saint Laurent et bonne fête à tous les Laurent !
Et pourtant !
Oui, pourtant en ce mois d'août 258, la vie à Rome, pour les chrétiens, n'était pas toujours rose, tout simplement, parce qu'ils ne pensaient pas comme tout le monde !
Notre brave Saint Laurent, dont nous célébrons le martyre en ce dixième jour du mois d'août pourrait en témoigner.
Vers l'an 115, cependant, Pline le Jeune avait écrit à l'Empereur Trajan qu'il fallait laisser les chrétiens tranquilles parce que c'était de bons citoyens ; ils ne faisaient rien de mal, au contraire ils pratiquaient la philanthropie. Mais le pouvoir romain ne les aimait pas parce qu'ils n'arrivaient pas à croire que l'Empereur était le fils de Dieu !
Alors voilà ! A Rome, sous l'Empereur Valérien à partir de 253, les choses allaient mal ! Il fallait un bouc émissaire ; et, comme du temps de Néron, les chrétiens étaient tout désignés, la persécution allait recommencer...
En août 258, le diacre Laurent avait échappé à un massacre de chrétiens dans lequel le Pape Sixte II avait succombé avec un grand nombre de croyants. Il était arrivé à sauver les biens de la communauté et les avait distribués aux pauvres. Si bien que, capturé quatre jours plus tard, au lieu d'être décapité comme tout le monde, on lui inventa un supplice assez spécial : il fut embroché et passé sur le gril...
Saint Laurent serait resté dans l'anonymat des milliers de martyrs de la chrétienté, s'il n'avait laissé à la postérité ce mot mémorable ; au bourreau chargé de le griller, il dit :
- Veuillez, s'il vous plait, me retourner, ce côté est assez cuit !
Saint Laurent, vous le connaissez : c'est celui qui est représenté dans tant d'églises, avec un grand sourire et un gril à la main.
Paix et gloire éternelle à Saint Laurent et bonne fête à tous les Laurent !
Lundi j'ai vu le film Cria Cuervos, de Saura, un film formidable. La petite fille a le même regard que Edith Stein, un regard immense et des yeux qui aspirent vers l'intérieur.
14h55 à l'Aremberg, c'est ça ?
Caramba ! On était dans la même salle...
Moi, j'ai revu ce film et je continue à trouver que c'est une merveille: le temps de filmer, le temps de voir et une économie de dialogues qui rend toute parole échangée capitale.
Je me souviens, à l'époque de la sortie, qu'on avait beaucoup glosé sur la présence de pattes de poulet dans le réfrigérateur à plusieurs reprises. Des explications (psychanalytico-comiques sans doute) avaient été suggérées alors, mais je ne m'en souviens plus. Tu en sais plus ?
J'étais à la séance de 19h, salle comble c'est l'inconvénient. C'est un film superbe, en plus ils parlent très bien espagnol, je comprenais quasi tout.
J'aime beaucoup la musique du film aussi, je l'ai trouvée sur youtubes
http://www.youtube.com/watch?v=25ckdkg1xCw
Non les pattes de poulets j'ai pas compris, en fait j'avais même pas compris que c'était des pattes de poulets.
J'aime beaucoup la musique du film aussi, je l'ai trouvée sur youtubes
http://www.youtube.com/watch?v=25ckdkg1xCw
Non les pattes de poulets j'ai pas compris, en fait j'avais même pas compris que c'était des pattes de poulets.
La bonne humeur est une vertu chrétienne. (Il n'y a pas d'exclusive, bien sûr...) ! ;-))
Sainte Claire d'Assise, que le monde fête en ce 11 août, était toujours de bonne humeur.
Elle était l'amie de Saint François, ce garçon sympathique qui aimait la nature, les fleurs et les animaux. Ensemble, dans leur jeunesse, ils menaient grand train dans la belle ville d'Assise en ce début du XIIIème siècle. Ils appartenaient tous les deux à ce milieu fortuné qui cultivait l'art de vivre dans tout ce qu'il a de plus joyeux et de plus raffiné. Ils étaient la coqueluche des fêtes et des mondanités.
Et puis, un beau jour de l'été 1208, François abandonna la vie mondaine pour une vie de partage et de prière ; et tout naturellement, Claire le suivit, rejointe bientôt par sa jeune sœur Agnès.
Claire et Agnès entrèrent d'abord aux couvent des Bénédictines puis fondèrent leur propre congrégation qui pris le nom de Sœurs Clarisses. Claire mourut pauvre, sainte et joyeuse en 1253.
Les Sœurs Clarisses vivent dans la pauvreté et sont connues dans le monde entier pour leur bonne humeur.
On offre des œufs à Sainte Claire pour avoir du beau temps.
Je me souviens que pour avoir du beau temps le jour de mon mariage j'avais offert 12 œufs à Sainte Claire. Je les avais déposés chez les bonnes Sœurs au pied de la statue de Sainte Claire.
Et, - excusez-moi, ça devient un peu anecdotique – mais le jour de mon mariage il a plu comme c'est pas possible. Alors, j'étais allé demander des comptes aux bonnes Sœurs... Elles m'ont expliqué que c'était de ma faute : j'aurais dû en déposer 24...
;-))
Bonne fête à toutes les Claire.
Sainte Claire d'Assise, que le monde fête en ce 11 août, était toujours de bonne humeur.
Elle était l'amie de Saint François, ce garçon sympathique qui aimait la nature, les fleurs et les animaux. Ensemble, dans leur jeunesse, ils menaient grand train dans la belle ville d'Assise en ce début du XIIIème siècle. Ils appartenaient tous les deux à ce milieu fortuné qui cultivait l'art de vivre dans tout ce qu'il a de plus joyeux et de plus raffiné. Ils étaient la coqueluche des fêtes et des mondanités.
Et puis, un beau jour de l'été 1208, François abandonna la vie mondaine pour une vie de partage et de prière ; et tout naturellement, Claire le suivit, rejointe bientôt par sa jeune sœur Agnès.
Claire et Agnès entrèrent d'abord aux couvent des Bénédictines puis fondèrent leur propre congrégation qui pris le nom de Sœurs Clarisses. Claire mourut pauvre, sainte et joyeuse en 1253.
Les Sœurs Clarisses vivent dans la pauvreté et sont connues dans le monde entier pour leur bonne humeur.
On offre des œufs à Sainte Claire pour avoir du beau temps.
Je me souviens que pour avoir du beau temps le jour de mon mariage j'avais offert 12 œufs à Sainte Claire. Je les avais déposés chez les bonnes Sœurs au pied de la statue de Sainte Claire.
Et, - excusez-moi, ça devient un peu anecdotique – mais le jour de mon mariage il a plu comme c'est pas possible. Alors, j'étais allé demander des comptes aux bonnes Sœurs... Elles m'ont expliqué que c'était de ma faute : j'aurais dû en déposer 24...
;-))
Bonne fête à toutes les Claire.
La bonne humeur est une vertu chrétienne. (Il n'y a pas d'exclusive, bien sûr...) ! ;-))Exactement !! "Un saint triste est un triste saint."
Sainte Claire d'Assise, que le monde fête en ce 11 août, était toujours de bonne humeur.
C’est pour ça que personnellement je suis à donf pour la déconnade, peut-être ça m’aidera à gagner mon ciel ..
Et si vous avez une poule à la maison, ou plusieurs, vous savez ce que vous avez à faire : au moins, Sainte Claire n’aura pas de mauvais prétexte pour nous priver de soleil... :o))
"Mariage pluvieux, ménage heureux" dit le dicton.
Exact SJB?
Exact SJB?
C’est pour ça que personnellement je suis à donf pour la déconnade,
:-) C'est vrai que par moment il faut pouvoir relacher la pression
Exactement !! "Un saint triste est un triste saint."
Mais en même temps les gens heureux me paraissent toujours un peu suspects, et puis ça a un côté irritant et culpabilisant, bref je suis plus attiré par les gens dépressifs :-)
"Mariage pluvieux, ménage heureux" dit le dicton.Oui. ;-))
Exact SJB?
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