Mais qui pourrait nous dire l'origine de l'expression "en odeur de sainteté" ?
Il me vient un vieux souvenir, mais c’est peut-être une sottise. Voici.
L’odeur de sainteté ferait référence aux saints qui se privaient de nourriture pour vivre mieux sans doute leur proximité avec le divin (j’imagine que le ventre trop creux perturbe le fonctionnement cérébral et donne des visions…). Un effet plus concret de leur jeûne aurait été de leur donner une haleine très particulière que l’on retrouverait de nos jours chez ceux qui font la grève de la faim. Sans doute qu’un médecin du site pourrait préciser ce qu’il en est sur le plan chimique.
Ce fait se serait mêlé aux croyances tenaces concernant les merveilleuses odeurs florales dégagées par les cadavres des saints. Chacun ses goûts.
Moi je préfère l’odeur des vivants, et surtout des vivantes, à conditions que nul parfum ne vienne en gâter le fumet…
hihihihihi ! l'Europe féministe ! Que des Saintes patronnes ! Alors messieurs, vous n'êtes pas en odeur de Sainteté ?
"La locution odeur de sainteté est attestée après 1650. Elle évoque l'odeur agréable de fleur que serait censé produire le cadavre (relique) de certains saints ou bienheureux immédiatement après leur mort. La personne est alors dite myroblyte.
Par métonymie, la locution est devenue quasi-synonyme d'être dans les bonnes grâces de quelqu’un."
dixit Wikipédia
Par métonymie, la locution est devenue quasi-synonyme d'être dans les bonnes grâces de quelqu’un."
dixit Wikipédia
À quoi penses-tu, SJB, tu as oublié Marie-Madeleine, sainte du 22 juillet !!
Marie-Madeleine, patronne des filles repenties, l’oubli est d’importance ! Même si on ne compte que celles qui sont revenues dans le droit chemin après en être sorties, ça doit faire du monde tout de même, non ? .. :o)
Sinon, belle idée que ce petit rappel sur le saint du jour.. :o)
Marie-Madeleine, patronne des filles repenties, l’oubli est d’importance ! Même si on ne compte que celles qui sont revenues dans le droit chemin après en être sorties, ça doit faire du monde tout de même, non ? .. :o)
Sinon, belle idée que ce petit rappel sur le saint du jour.. :o)
hihihihihi ! l'Europe féministe ! Que des Saintes patronnes ! Alors messieurs, vous n'êtes pas en odeur de Sainteté ?Que des saintes patronnes, mais lesquelles !! :o))
Je me souviens, dans la banlieue de Liège où j'habitais quand j'étais jeune, il y avait une Italienne qui avait reçu de sa mère restée en Italie, une image de Padré Pio et elle racontait partout qu'elle avait senti une odeur de sainteté dans sa boite aux lettres...
;-))
;-))
À quoi penses-tu, SJB, tu as oublié Marie-Madeleine, sainte du 22 juillet !!Oui, Provis, le 22 juillet, Marie Madeleine m'est passée sous le nez, si j'ose dire !
J'aurais rappelé que c'était cette Marie sœur de Marthe qui bavardait avec Jésus pendant que sa sœur se tapait toute seule le ménage en maugréant : Seigneur, dis un peu à cette bavarde de venir m'aider...
Ce à quoi le Seigneur répondit : Marthe, Marthe tu t'agites, et tu t'agites, laisse Marie tranquille elle a choisi la meilleure part...
Ce n'est pas le passage des évangiles que les ménagères préfèrent... ;-))
C'est aussi à elle que le Christ ressuscité est apparu en premier lieu...
Ce qui fait dire aux mauvaises langues qu'il fallait que ce soit à une femme pour que la nouvelle se répande plus vite...
;-))
hihihihihi ! l'Europe féministe ! Que des Saintes patronnes ! Alors messieurs, vous n'êtes pas en odeur de Sainteté ?
;-)) ;-))
Oui, ce passage avec celle qui se tape le ménage et l'autre qui discute, je le connaissais ! Je ne sais pas d'ailleurs quelle leçon il faut en tirer ? Je n'en comprends pas la subtilité...
Ces aspects morbides de la religion catholique m'ont toujours un peu dérangée. Je n'aime pas voir des reliques, je trouve cela un peu dégoûtant et puis surtout ce n'est pas utile je pense, c'est s'attacher à des choses matérielles plutôt que de se fier à la pensée, l'impalpable. Les mortifications aussi, je ne comprends pas. Si c'est se priver pour donner ok, mais si c'est se faire du mal pour... pour quoi ? J'ai toujours un serrement de coeur quand je vois des personnes se maltraiter pour obtenir la réalisation d'un voeux. A Fatima par exemple, les personnes font plusieurs fois le tour de l'esplanade sous un soleil de plomb et sur les genoux ! Maintenant, il est obligatoire de porter des genouillères. Mais je ne comprends pas trop. C'est pas la redoute, on commande pas comme ça ! Je ne sais pas, quelqu'un peut-il me répondre ?
Ces aspects morbides de la religion catholique m'ont toujours un peu dérangée. Je n'aime pas voir des reliques, je trouve cela un peu dégoûtant et puis surtout ce n'est pas utile je pense, c'est s'attacher à des choses matérielles plutôt que de se fier à la pensée, l'impalpable. Les mortifications aussi, je ne comprends pas. Si c'est se priver pour donner ok, mais si c'est se faire du mal pour... pour quoi ? J'ai toujours un serrement de coeur quand je vois des personnes se maltraiter pour obtenir la réalisation d'un voeux. A Fatima par exemple, les personnes font plusieurs fois le tour de l'esplanade sous un soleil de plomb et sur les genoux ! Maintenant, il est obligatoire de porter des genouillères. Mais je ne comprends pas trop. C'est pas la redoute, on commande pas comme ça ! Je ne sais pas, quelqu'un peut-il me répondre ?
Alors ? Personne pour éclairer Antinea ?
Je croyais que Bolcho allait se présenter, ou Le Rat des Champs...
Bon, j'y vais alors... comme je peux ! (mais que d'autres suivent...)
Les "aspects morbides" de la religion, comme tu dis ! mais il s'agit plutôt de la pratique religieuse que de la religion elle-même... C'est vrai que ça peut avoir quelque chose de dégoûtant.
Mais ça fait sans doute partie des mœurs, comme les paysans qui gardent la queue du rat qu'ils ont tué à leur ceinture ou qui mettent une plume d'un épervier à leur chapeau.
Une relique ça peut aussi être un souvenir, comme on garde un caillou d'une montagne qu'on a escaladée et comme les cosmonautes ont gardé sur leur table de nuit un petit morceau de lune. Et comme tout le monde va garder un objet qui a appartenu à ses parents...
Ce sont des pratiques inoffensives et plutôt touchantes, non ?
Pour les mortifications, je suis comme toi, je ne comprends pas.
Il paraît qu'il y a eu dans le temps, dans l'Eglise, une exaltation de la souffrance rédemptrice... La souffrance qu'on s'infligeait pour participer à la souffrance du Christ... etc.
Personnellement, j'ai horreur de ça ; la souffrance, pour moi, est une non-valeur ; mais encore une fois, c'était des pratiques, ce n'est pas la religion.
Par contre dans toutes les pratiques religieuses, notamment dans le Bouddhisme – si je suis bien informé – on recommande l'ascétisme pour s'exercer l'esprit à la méditation.
Maintenant, je trouve que c'est admirable quand un croyant qui est obligé de souffrir, malgré lui, après avoir tout essayé, se soumet sans se révolter, en disant : que Ta volonté sois faite...
Aujourd'hui, je crois que la religion catholique n'essaye plus de donner une explication au mal et à la souffrance ; et je crois que ça vaut mieux, parce que il n'y a pas d'explication...
L'homme doit s'arrêter devant l'arbre de la science du bien et du mal, comme il est dit dans la Genèse, il ne peut pas aller plus loin.
Mais, c'est mon crédo, Antinea ...et je ne suis pas parole d'évangile, tu sais...
;-))
Je croyais que Bolcho allait se présenter, ou Le Rat des Champs...
Bon, j'y vais alors... comme je peux ! (mais que d'autres suivent...)
Les "aspects morbides" de la religion, comme tu dis ! mais il s'agit plutôt de la pratique religieuse que de la religion elle-même... C'est vrai que ça peut avoir quelque chose de dégoûtant.
Mais ça fait sans doute partie des mœurs, comme les paysans qui gardent la queue du rat qu'ils ont tué à leur ceinture ou qui mettent une plume d'un épervier à leur chapeau.
Une relique ça peut aussi être un souvenir, comme on garde un caillou d'une montagne qu'on a escaladée et comme les cosmonautes ont gardé sur leur table de nuit un petit morceau de lune. Et comme tout le monde va garder un objet qui a appartenu à ses parents...
Ce sont des pratiques inoffensives et plutôt touchantes, non ?
Pour les mortifications, je suis comme toi, je ne comprends pas.
Il paraît qu'il y a eu dans le temps, dans l'Eglise, une exaltation de la souffrance rédemptrice... La souffrance qu'on s'infligeait pour participer à la souffrance du Christ... etc.
Personnellement, j'ai horreur de ça ; la souffrance, pour moi, est une non-valeur ; mais encore une fois, c'était des pratiques, ce n'est pas la religion.
Par contre dans toutes les pratiques religieuses, notamment dans le Bouddhisme – si je suis bien informé – on recommande l'ascétisme pour s'exercer l'esprit à la méditation.
Maintenant, je trouve que c'est admirable quand un croyant qui est obligé de souffrir, malgré lui, après avoir tout essayé, se soumet sans se révolter, en disant : que Ta volonté sois faite...
Aujourd'hui, je crois que la religion catholique n'essaye plus de donner une explication au mal et à la souffrance ; et je crois que ça vaut mieux, parce que il n'y a pas d'explication...
L'homme doit s'arrêter devant l'arbre de la science du bien et du mal, comme il est dit dans la Genèse, il ne peut pas aller plus loin.
Mais, c'est mon crédo, Antinea ...et je ne suis pas parole d'évangile, tu sais...
;-))
Oui, ce passage avec celle qui se tape le ménage et l'autre qui discute, je le connaissais ! Je ne sais pas d'ailleurs quelle leçon il faut en tirer ? Je n'en comprends pas la subtilité...
Saint Bruno de Segni qui devait être un malin ou un diplomate a écrit au 12ème siècle: "Marthe symbolise la vie active, Marie la vie contemplative. Voilà pourquoi c'est Marthe et non Marie qui reçut le Christ dans sa maison. La vie contemplative est meilleure que la vie active pour la raison qu'elle est exempte de soucis et ne cessera jamais. Cependant la vie active est à ce point nécessaire que, sans elle, la vie contemplative elle même ne peut exister ici bas."
Détournement hasardeux de cette réflexion: voilà comment et pourquoi les femmes passent l'aspirateur et font le reste pendant que les hommes contemplent la télévision
Les mortifications aussi, je ne comprends pas. Si c'est se priver pour donner ok, mais si c'est se faire du mal pour... pour quoi ? J'ai toujours un serrement de coeur quand je vois des personnes se maltraiter pour obtenir la réalisation d'un voeux. A Fatima par exemple, les personnes font plusieurs fois le tour de l'esplanade sous un soleil de plomb et sur les genoux ! Maintenant, il est obligatoire de porter des genouillères. Mais je ne comprends pas trop. C'est pas la redoute, on commande pas comme ça ! Je ne sais pas, quelqu'un peut-il me répondre ?
Les mortifications sont liées à la pénitence pour effacer ou pardonner les péchés. Faire le tour de Fatima ou monter les marches de Roc Amadour à genoux (où à ma connaissance on n'a pas encore imposé les genouillères) est un moyen pour les Chrétiens d'espérer le pardon.
Celà dit je te rejoins sur ce point et sur celui des reliques pour penser que ceci est devenu bien obsolète.
Détournement hasardeux de cette réflexion: voilà comment et pourquoi les femmes passent l'aspirateur et font le reste pendant que les hommes contemplent la télévision
hihihihi !
SJB et jlc, merci de vos lumières ! Garder un petit souvenir, je comprends, mais il faut que cela reste un acte "normal", "propre" ! Une mèche de cheveux, ok mais des dents, des bouts de doigts...
En ce qui concerne la mortification, je pense au livre dont j'avais fait la critique sur ce site, "Au risque de se perdre". C'est une manière de mourir à soi-même en tant qu'individu unique et de renaître en tant que partie d'un tout, mais bon, pour moi cela reste obscur.
Le grand Saint que le monde entier fête aujourd'hui c'est Jacques le Majeur.
Grand, car choisi par Jésus le premier, avec son frère Jean et avec Pierre, pour faire partie du club des douze apôtres.
Il était le Fils de Zébétée et de Salomé qui possédaient une entreprise de pêche sur le lac de Génésareth.
Il semble avoir été un des plus proches de Jésus. On le surnommait Fils du Tonnerre.
Il a évangélisé la Galilée et la Judée. Il a été martyrisé puis décapité par Hérode Agrippa en 44 à Jérusalem.
Au Moyen-Age, au Xème siècle, un moine ermite espagnol voit une drôle d'étoile au dessus d'un lieu qu'on baptisera plus tard : Campus Stella – champs de l'étoile – qui deviendra Compostelle.
Il gratte le sol à cet endroit et découvre un squelette... Théodomir, l'Evêque du lieu, se précipite et - oh ! miracle ! - il reconnaît instantanément les restes mortels de saint Jacques le Majeur.
On s'est souvenu alors qu'un texte byzantin disait qu'après sa mort, une barque conduite par les anges, l'avait amené sur le rivage de la Galice à quelques enjambées de Saint-Jacques de Compostelle, devenu dés lors, un lieu de pèlerinage des mieux fréquentés, comme peut en témoigner notre site :
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
Grand, car choisi par Jésus le premier, avec son frère Jean et avec Pierre, pour faire partie du club des douze apôtres.
Il était le Fils de Zébétée et de Salomé qui possédaient une entreprise de pêche sur le lac de Génésareth.
Il semble avoir été un des plus proches de Jésus. On le surnommait Fils du Tonnerre.
Il a évangélisé la Galilée et la Judée. Il a été martyrisé puis décapité par Hérode Agrippa en 44 à Jérusalem.
Au Moyen-Age, au Xème siècle, un moine ermite espagnol voit une drôle d'étoile au dessus d'un lieu qu'on baptisera plus tard : Campus Stella – champs de l'étoile – qui deviendra Compostelle.
Il gratte le sol à cet endroit et découvre un squelette... Théodomir, l'Evêque du lieu, se précipite et - oh ! miracle ! - il reconnaît instantanément les restes mortels de saint Jacques le Majeur.
On s'est souvenu alors qu'un texte byzantin disait qu'après sa mort, une barque conduite par les anges, l'avait amené sur le rivage de la Galice à quelques enjambées de Saint-Jacques de Compostelle, devenu dés lors, un lieu de pèlerinage des mieux fréquentés, comme peut en témoigner notre site :
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
je pourrai donc souhaiter bonne fête à mon frère, ça tombe bien je vais manger avec lui ce midi !
Le saint du jour : le gauche ! :)
Au Moyen-Age, au Xème siècle, un moine ermite espagnol voit une drôle d'étoile au dessus d'un lieu qu'on baptisera plus tard : Campus Stella – champs de l'étoile – qui deviendra Compostelle.j'aime beaucoup tes chroniques, SJB, il y a toujours quelque chose à y apprendre (du moins pour moi!), merci
Il gratte le sol à cet endroit et découvre un squelette... Théodomir, l'Evêque du lieu, se précipite et - oh ! miracle ! - il reconnaît instantanément les restes mortels de saint Jacques le Majeur.
On s'est souvenu alors qu'un texte byzantin disait qu'après sa mort, une barque conduite par les anges, l'avait amené sur le rivage de la Galice à quelques enjambées de Saint-Jacques de Compostelle, devenu dés lors, un lieu de pèlerinage des mieux fréquentés, comme peut en témoigner notre site
Le grand Saint que le monde entier fête aujourd'hui c'est Jacques le Majeur.
Grand, car choisi par Jésus le premier, avec son frère Jean et avec Pierre, pour faire partie du club des douze apôtres.
Il était le Fils de Zébétée et de Salomé qui possédaient une entreprise de pêche sur le lac de Génésareth.
Il semble avoir été un des plus proches de Jésus. On le surnommait Fils du Tonnerre.
Il a évangélisé la Galilée et la Judée. Il a été martyrisé puis décapité par Hérode Agrippa en 44 à Jérusalem.
Zébétée (du verbe hébéter) ou zépété (du verbe .. ?) ??
C’est plutôt, je crois : Zébédée…
Et concernant Salomé, ou Marie-Salomé, mère de Jacques et de Jean (l'évangéliste), ne pas confondre avec l’odieuse Salomé (fille d’Hérodiade) qui de son tonton Hérode Agrippa (dont parle SJB) obtint sur un plateau la tête de Saint Jean le Baptiste..
Et si SJB reste silencieux le 29 août, ne vous étonnez pas : c’est ce jour-là que se fête ce triste évènement, sa propre décollation.. :o)
Persuadé que Provis avait tort j'ai vite regardé sur google et apparement on fête bien la décollation de SJB le 24 août comme il le dit.
Mais je sais aussi qu'on fête la nativité de Saint Jean Baptiste le 23 (ou le 24 ?) juin, au solstice d'été, lorsque les jours commencent à diminuer. Cela car Saint Jean Baptiste annonçait la venue de la Lumière et disait que lui même devait décroître afin de laisser la place à celui qui le suivait. Le 23 juin est une fête très importante chez les orthodoxes (et chez les catholiques aussi bien sûr).
Mais je sais aussi qu'on fête la nativité de Saint Jean Baptiste le 23 (ou le 24 ?) juin, au solstice d'été, lorsque les jours commencent à diminuer. Cela car Saint Jean Baptiste annonçait la venue de la Lumière et disait que lui même devait décroître afin de laisser la place à celui qui le suivait. Le 23 juin est une fête très importante chez les orthodoxes (et chez les catholiques aussi bien sûr).
Merci, Sonamouto et bravo Jlc, Provis, Antinea, Saule et les autres... et Poupi, bien sûr ;-)))
Parce que tout le monde peut ...heu ! doit participer, n'est-il pas...
Parce que tout le monde peut ...heu ! doit participer, n'est-il pas...
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