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Forums  :  Vos écrits  :  Samedi 4 juin, 21h30??

Bluewitch
avatar 04/06/2005 @ 23:54:03
Merci à toi Sib, encore une soirée réussie!

Saint Jean-Baptiste 04/06/2005 @ 23:54:39
Merci Sib, et bonne nuit l'Europe :-).

M'en vais me consacrer à des activités prosaïques... passer l'aspirateur :-((((.

La fée va aspirer les fragances ?

Nothingman

avatar 04/06/2005 @ 23:55:10
Bonne nuit Sib!

Loupbleu 04/06/2005 @ 23:56:50
Bah, Tistou emploie peut-être de la Heineken en canette, ou pire de la corona ;-).
On attrape pas les mouches avec du vinaigre, alors des limaces avec de la corona je doute ... A la limite, on peut choper un président de la république française, au plus.

Bluewitch
avatar 04/06/2005 @ 23:58:06
La corona, ce n'est même pas de la bière... pauvres limaces!

Saint Jean-Baptiste 04/06/2005 @ 23:58:25
bon, et moi j'aspire à mon oreiller !
Alors bonsoir à tous, bonsoir à notre bonne amie Poésie et à la prochaine fois !
On tâchera de faire mieux la prochaine fois !
(comme les coureurs du tour de France)
Merci à MC Sib et bonne nuit.

Mentor 04/06/2005 @ 23:58:50
Bonsoir,
Excusez mon arrivée tardive!
J'ai promis, je commets!


La ressens-tu cette douce fragance
Enroulée dans les volutes du vent
A hauteur d'un majestueux engoulevent
La haut, si haut, au plus haut des outrances?

Enroulé dans les volutes du vent
Parfum unique au delà des apparences
La haut, si haut, au plus haut des outrances
Il est toi, il est moi, il est de vent.

Parfum unique au delà des apparences
Il est subtil du ponant au levant
Il est toi, il est moi, il est de vent
Nul ne peut en éviter l'errance

Il est subtil du ponant au levant
Je ne saurais y voir que l'espérance
Nul ne peut en éviter l'errance
Ses senteurs nous unissent mon enfant.

merci de votre indulgence... M'en vais vous lire maintenant. A tout de suite!

Sibylline 05/06/2005 @ 00:04:32
C'est très joli Mentor! Je vois que le loup ne t'avait pas encore trop machouillé, j'en suis ravie. Ton pantoun est très réussi, mais mes yeux se ferment. Je ne vais pas te tenir compagnie plus longtemps. A demain sans doute ici et merci d'être venu quand même. ;-))

Mentor 05/06/2005 @ 00:22:34
Bluewitch : Ramassé, simplifié. Mais quel besoin d'en faire des kilomètres si c'est si bien comme ça?... Et c'est bien comme ça! ;-)

Loup Bleu : des trouvailles! "Elle ne rougit pas à mon soleil levant"!! ;-))) et le final : "Mais le reste n'est pas conte pour enfants"!! Génial dans l'évitement de la gauloiserie. Très fin.

Fée Carabine : Douceur et délicatesse dans ce texte. Rien n'est dit mais tout y est!... Très joli

SJB : Toujours ce respect et cet amour de l'alexandrin. Un peu tristounet SJB, j'attendais la pointe d'humour habituelle, que nenni! Pas ce soir, tant pis. Mais réussite tout de même! ;-)

Nothingman : Des vers très long pour exprimer que les hommes, très longuement, courent toujours après des rêves qu'ils n'atteignent pas aussi souvent qu'ils le souhaiteraient...

Tistou : Pauvre gosse! On le voit snifer sa résine en désespoir de tout. Encore un "poème" un peu triste. Mais beau.

Killgrieg : Encore un type qui court après une ombre! Décidément. N'empêche que c'est bien tourné et troussé. Premier essai en poésie Kill? Ca roule pas mal du tout alors!

Bluewitch : "s'amoure" j'adore!! Encore triste au début mais ça s'éclaire bien sur la fin. Heureusement qu'il est là le mot espérance!

Sibylline : Toi tu as tout misé sur le bel oiseau porteur de destin et veillant sur l'enfant endormi. Très très beau Sib, j'aime beaucoup!

Mentor 05/06/2005 @ 00:27:26
Eh! Bluewitch en a fait 2 des pachtounes?! J'avais pas remarqué que je critiquais 2 fois... Je préfère le 2ème... ;-)))
Et je lis vos discussions précédentes et je me marre... Ben oui Loup Bleu, j'avais prévenu que je serais en retard, pas de lézard. J'aurais préféré de loin être en direct ça doit être bcp + marrant. Ce sera pour la prochaine fois.
Pas "pachtounes", je sais, mais j'arrive pas à retenir le bon mot.
Allez, bonne nuit à toutes-tous.

Bluewitch
avatar 05/06/2005 @ 10:42:20
MENTOR: très joli texte, poésie avant tout, mots soufflés en douce, du vent dans les voiles. J'aime l'image mais j'accroche un peu sur le sens qui me semble difficile à percevoir.
Voilà pour ta promo! :o))

Mentor 05/06/2005 @ 11:00:08
J'aime l'image mais j'accroche un peu sur le sens qui me semble difficile à percevoir.
Voilà pour ta promo! :o))
Merci Blue! Ben voilà, tu as mis le doigt sur ce qui me gêne le + en poésie en général: trop de sens cachés... Le poète dit, mais ne veut pas dire, tout en disant, c'est suggéré, souvent alambiqué. Alors je me suis dit: si tous ne comprennent pas, c'est que je suis devenu poète... ;-))
Hourra!...

Bluewitch
avatar 05/06/2005 @ 11:17:33
A la place de Monsieur Yali... Mettons un peu d'ordre :-)


Blue

Deux dahlias : fragrance
Son doux corps : paravent
Un cri : engoulevent
Mon amour : à outrance

Son doux corps : paravent
Si j’ai mal ? Apparence
Mon amour : à outrance
On avance : moi devant.

Si j’ai mal ? Apparence
Le soleil : au levant
On avance : moi devant
Deux esprits : en errance

Le soleil : au levant
Au final ? Espérance !
Deux esprits : en errance
Toi et moi : deux enfants…

***
Je respire cette fragrance
Portée à moi par un doux vent
Emmené par l’engoulevent
Qui crie et s’amoure à outrance

Portée à moi par un doux vent
Ce parfum n’est qu’une apparence
Qui crie et s’amoure à outrance
Fantômes du passé devant

Ce parfum n’est qu’une apparence
Moulée par le soleil levant
Fantômes du passé devant
Mon esprit se perd en errances

Moulée par le soleil levant
Elle l’est aussi l’espérance :
Mon esprit se perd en errances
Mon cœur est encore un enfant

Loupbleu

Au réveil d’une sieste m’attira la fragrance
D’une nymphe dorée que me portait le vent,
Je restai bouche ouverte comme un engoulevent
Elle ne me semblait pas rougir de mes outrances.

D’une nymphe dorée que me portait le vent,
Et qui avait ma foi plutôt bonne apparence
Elle ne me semblait pas rougir de mes outrances
Car elle comme moi ne portions rien devant

Et qui avait ma foi, plutôt bonne apparence
Elle ne rougit pas à mon soleil levant
Car elle comme moi ne portions rien devant.
Nous étions partis pour une nuit d'errances ...

Elle ne rougit pas à mon soleil levant,
De mes rêves coquins elle combla l’espérance,
Nous étions partis pour une nuit d'errances ...
Mais le reste n’est pas un conte pour enfants.

Fée Carabine

Flotte encore dans l'air sa fragrance,
une ombre délicate dans le vent
que ne goberait pas l'engoulevent
porté par les ailes de l'outrance

Une ombre délicate dans le vent
tente de percer les apparences
portée par les ailes de l'outrance
et marche le regard tendu devant

Tente de percer les apparences,
les yeux éblouis par le soleil levant,
et marche le regard tendu devant
en une très interminable errance.

Les yeux éblouis par le soleil levant,
ses pas entraînés par l'espérance
en une très interminable errance
cherchant Douceur et son âme d'enfant.


Saint Jean-Baptiste

Ton nom qui m'était cher et pour qui la fragance
S'en ira pour toujours emporté par le vent
La bave du crapaud ignore l'engoulevent
Qui crie dans le vent, s'envole dans l'outrance

S'en ira pour toujours emporté par le vent
Ton cœur qui m'était cher malgré les apparences
Qui crie dans le vent, s'envole dans l'outrance
M'a laissé pour toujours gros Jean comme devant

Ton cœur qui m'était cher malgré les apparences
Qui pour toujours partit dans le soleil levant
M'a laissé pour toujours gros Jean comme devant
Jour après jour je suis dans les mêmes errances

Qui pour toujours partit dans le soleil levant
Si tu m'avais laissé une seule espérance
Jour après jour je suis dans les même errances
Aussi bien je deviens comme j'étais enfant

Nothingman

Parcs et jardins exhalaient aujourd'hui de douces fragrances
Ne disait t'on pas qu'en cette saison, favorables étaient les vents
Brises dans lesquelles n'hésitait pas à s'engouffrer l'engoulevent
Le printemps dévoilait aujourd'hui ses charmes à outrance

Ne disait t'on pas qu'en cette saison, favorables étaient les vents
Les femmes, elles aussi, jouaient gaiement de leurs apparences
Le printemps dévoilait aujourd'hui ses charmes à outrance
Les hommes ébahis par leur grâce se bousculaient. Chaud devant

Les femmes elles aussi jouaient gaiement de leurs apparences
Elles marchaient fières et altières illuminées par le soleil levant
Les hommes ébahis par leur grâce se bousculaient. Chaud devant
Ils les poursuivaient acharnés au gré de folles et infinies errances

Elles marchaient fières et altières illuminées par le soleil levant
Ces hommes, en leur bonne étoile gardaient cette vaine espérance
Ils les poursuivaient acharnés au gré de folles et infinies errances
On pouvait dire de ces filous qu'ils avaient gardé âmes d'enfants

Tistou

Dans la forêt aux multiples fragrances
Il était sourd aux clameurs du vent
Aveuglé du chant de l’engoulevent
Il sniffait la résine. A outrance.

Il était sourd aux clameurs du vent
Et aux sirènes de l’apparence.
Il sniffait la résine. A outrance.
Il marchait, titubait, tout droit devant.

Et aux sirènes de l’apparence
Il disait non et pointait le levant
Il marchait, titubait, tout droit devant
Pas d’apparat sur la voie d’Errance.

Il disait non et pointait le levant
Au fond il n’avait pas d’espérance
Pas d’apparat sur la voie d’Errance
Pas d’apparat, il restait un enfant.

Killgrieg

Alité, m'enivrant de tes douces Fragrances
La fenêtre agitée, grande ouverte à tous vent
Amoureux, affamé, comme engoulevent
Je désirais ton âme, ton corps à outrance.

La fenêtre agitée, grande ouverte à tous vent
Je criais ma passion, faisant fi des apparences
En désirant ton âme et ton corps à outrance,
Te voulais pour toujours dessous, dessus, devant.

Je criais ma passion, faisant fi des apparences
Subjugué par tes formes sculptées par le levant
Te voulais pour toujours dessus, dessous, devant
Me suivant à jamais dans toutes mes errances

Subjugué par tes formes sculptées par le levant
Fruit juteux, réponse à toutes mes espérances
Me suivant à jamais dans toutes mes errances
je t'appelais, ma douce, ma furie, mon enfant


Sibylline

Le soir, quand la nuit tombe, on sent une fragrance
Parvenant jusqu’à nous apportée par le vent
Elle porte les cris vifs de l’engoulevent
Qui, pour gober le monde, ouvre bec à outrance

Parvenant jusqu’à nous apportée par le vent
Et dans le soir tombé l’être à belle apparence
Qui, pour gober le monde, ouvre bec à outrance
Et gonfle son plumage vers le monde, devant

Et dans le soir tombé l’être à belle apparence
L’oiseau de belle allure, va donc vers le levant
Et gonfle son plumage vers le monde, devant
Changeant en destinée ce qui fut son errance

L’oiseau de belle allure, va donc vers le levant
Tourné vers le côté d’où lui vient l’espérance
Changeant en destinée ce qui fut son errance
Et berçant de son chant le sommeil de l’enfant

Mentor

La ressens-tu cette douce fragance
Enroulée dans les volutes du vent
A hauteur d'un majestueux engoulevent
La haut, si haut, au plus haut des outrances?

Enroulé dans les volutes du vent
Parfum unique au delà des apparences
La haut, si haut, au plus haut des outrances
Il est toi, il est moi, il est de vent.

Parfum unique au delà des apparences
Il est subtil du ponant au levant
Il est toi, il est moi, il est de vent
Nul ne peut en éviter l'errance

Il est subtil du ponant au levant
Je ne saurais y voir que l'espérance
Nul ne peut en éviter l'errance
Ses senteurs nous unissent mon enfant.

Nothingman

avatar 05/06/2005 @ 11:27:31
Chose promise, chose due! Après avoir réglé son compte à cette vilaine migraine, voici mes commentaires :

BLUE 1 : Incroyable ce que l'on peut faire avec si peu de mots ! Quand Blue touche à la poésie, c'est toujours avec des doigts de fée!

BLUE 2 : Et un deuxième pour la route! Après relecture des deux textes (bien différents il est vrai), je préfère ce dernier qui me parle un peu plus....

LOUP BLEU : J'ai aimé cet erotisme qui se dévoile peu à peu. Mais où donc as-tu été chercher ce : "Elle ne rougit pas à mon soleil levant"?-)

FEE CARABINE : Un poème au charme voilé qui s'épanouit dans une écriture discrète emplie de pudeur. Ca ne peut être que beau!

SJB : C'est rare de trouver tristesse et mélancolie dans les poèmes de Saint Jean. Mais rare ne veut pas dire pour autant que ça ne m'a pas plu. Bien au contraire!

TISTOU : Errances et désespérance d'un promeneur solitaire. Tel aurait pu être le titre de cette jolie poésie.

KILLGRIEG : Excellente poésie. Un érotisme torride et débridé qui monte crescendo. J'ai vraiment aimé....

SIBYLLINE : Aérien. Encore une très jolie poésie malgré les difficultés que tu nous a dit avoir rencontrées avec ce nouveau genre. En plus très bonne idée que de partir sur le thème de l'oiseau.

MENTOR : Très joli poème, subtil comme cette fragrance "enroulée dans les volutes du vent". Bravo.

Pour terminer j'aimerais encore ajouter encore une fois que ce nouveau genre m'a vraiment bien plu. J'ai aimé son aspect ludique mais aussi et surtout les résultats que cela a pu donner....Vivement la prochaine soirée....

Mentor 05/06/2005 @ 11:37:52
J'ai le plaisir de vous apprendre que le mot ad hoc est PANTOUM (avec un M à la fin). Voilà, comme ça, je l'ai vu de mes yeux dans le dico, je le retiendrai... ;-))

Kilis 05/06/2005 @ 13:52:58
Pompe toutes fragrances
Gueule ouverte, bois le vent
Engoue –le , engoulevent
Et couche avec l’outrance

Gueule ouverte, bois le vent
Nique les apparences
Et couche avec l’outrance
Objectif :droit devant

Nique les apparences
Soleil couchant ? levant ?
Objectif :droit devant
Pas d’erreur pas d’errance

Soleil couchant ? levant ?
T’es cap bonne espérance
Pas d’erreur pas d’errance
Ravis en toi l’enfant

Mentor 05/06/2005 @ 14:45:27
Nique les apparences
Et couche avec l’outrance
Objectif :droit devant
Ca c'est envoyé Kilis! Pan! Prends ça et fonce. Une petite révolte? Un petit regret? C'est court mais percutant. Un coup de gueule sous forme de conseil aux jeunes... Bonne idée.

Bolcho
avatar 05/06/2005 @ 14:55:31
Très en retard, un peu rare, mais toujours prêt à vous assurer de mon immense estime, je vous livre mon essai bouclé en - juré, craché- 27 minutes, 50 secondes et 31 centièmes. M'en vais lire vos oeuvres.

Pas de parfum pervers, à peine une fragrance,
Et la tempête meurt pour étouffer le vent,
J’ai mordu dans la vie comme l’engoulevent,
Bec ouvert, au hasard, en espérant l’outrance.

Et la tempête meurt pour étouffer le vent,
Ce qui reste de vie n’est plus qu’une apparence,
Bec ouvert, au hasard, en espérant l’outrance,
Je le sais aujourd’hui : il n’y a plus rien devant.

Ce qui reste de vie n’est plus qu’une apparence,
Le soleil s’est couché cette fois au levant,
Je le sais aujourd’hui : il n’y a plus rien devant,
Le reste de mon temps n’est plus que vaine errance.

Le soleil s’est couché cette fois au levant,
Il a brisé le temps et détruit l’espérance,
Le reste de mon temps n’est plus que vaine errance,
L’avenir ne luit plus qu’au regard de l’enfant.

Saint Jean-Baptiste 05/06/2005 @ 15:04:48
Encore une fois, les powwètes du dimanche se sont surpassés !
Sibylline nous avait réservé une belle surprise et on a pas recherché la facilité avec des mots comme fragrance et engoulevent .. ..
Merci, Blue de faire le beau condensé à la Yali, c'est tellement plus facile à consulter.

Bravo Blue qui arrive la première avec un malicieux petit poème très cohérent mais j'aime cent fois mieux le deuxième, pour moi c'est le meilleur de tous.
Un octosyllabe parfait avec des perles :
- Qui crie et s'amoure à outrance
- Fantôme du passé devant (ah ! ça ! : "Fantôme du passé devant" ! que c'est beau!)

Loupbleu c'est l'érotisme brûlant :
- Une nymphe dorée que me portait le vent
- Elle ne rougit pas à mon soleil levant
- De mes rêves coquins elle combla l'espérance
ah ! qu'en termes élégants ces choses là sont dites !

Poésie tout en tendresse de la Fée Carabine :
- Une ombre délicate dans le vent
- Les yeux éblouis par le soleil levant
- Cherchant douceur et son âme d'enfant

Nothingman c'est le poète libre qui poétise en liberté.
Ca nous donne un merveilleux petit conte avec un érotisme de bon aloi :
- Les femmes elles aussi jouaient gaiement de leurs apparences
- les hommes ébahis par leur grâce se bousculaient. Chaud devant

Tistou c'est le poète de ses belles forêts et de ses belles montagnes :
(Qu'il en a de la chance d'habiter un si beau pays !)
- Dans la forêt aux multiples fragrances
- Il était sourd aux clameurs du vent
- Et aux sirènes de l'apparence (ah ça c'est beau !)

Killgrieg nous fait un poème brûlant en alexandrins (presque) parfaits :
- En désirant ton âme et ton corps à outrance
- Te voulais pour toujours dessous, dessus, devant (ah ! que c'est beau !)
-Je t'appelais ma douce ma furie mon enfant

Ah que c'est bon, Sibylline, ces alexandrins parfaits !
'y a pas à dire, ça donne une harmonie superbe !
- Le soir, quand la nuit tombe, on sent une fragrance
- Et dans le soir tombé l'être a belle apparence
- Et berçant de son chant le sommeil de l'enfant.
C'est du Baudelaire, ça !

On a raconté qu'un loup avait mangé Mentor !
(On a pas su si le loup était mort empoisonné !) Ce que racontent les pouètes, tout de même !
Heureusement il n'en était rien !
Mentor est arrivé encore bien à temps pour nous régaler d'un beau petit poème tout en douceur :
- La haut, si haut, au plus haut des outrances l
- Il est toi il est moi, il est de vent
- Il est subtil du ponant au levant.

En résumé, une très bonne cuvée, et une très bonne soirée avec tous les honneurs à notre chère amie Poésie.

On avait déjà appris des nouveaux mots, fragrance, engoulevent, et maintenant, grâce à Mentor on sait que pantoum est ad hoc ! :o)
Instruisons-nous en nous amusant ! :o))

Kilis 05/06/2005 @ 15:22:36
Voilà, j’ai repris un seul vers de chacun sauf chez Blue, ça n’aurait pas eu de sens.


Blue

Blue j’aime bien ton premier mais je regrette le dernier vers qui enlève un peu à la magie poétique je trouve.
« Deux dahlias : fragrance
Son doux corps : paravent
Un cri : engoulevent
Mon amour : à outrance »


Loupbleu

Un zeste d’érotisme et beaucoup d’humour.
« Elle ne rougit pas à mon soleil levant, »


Fée Carabine

Oui, Fée ton écriture est un peu comme cette ombre délicate.
J’aime bien :
« portée par les ailes de l'outrance »


Saint Jean-Baptiste

Tes alexandrins sont toujours tip top mais ici leur assemblage fait un peu collage.
« Qui crie dans le vent, s'envole dans l'outrance »


Nothingman

J’ai un peu été gênée par la longueur des vers, surtout que dans le pantoum ils se répètent .
« Ne disait t'on pas qu'en cette saison, favorables étaient les vents »


Tistou

Assez hermétique pour moi, Tistou, cette fois.
« Il était sourd aux clameurs du vent »


Killgrieg

Si passionnées sont tes amours que fenêtre elles agitent.
« La fenêtre agitée, grande ouverte à tous vent «


Sibylline

J’aime beaucoup l’idée qui sous-tend le poème
« Changeant en destinée ce qui fut son errance »


Mentor

Un poème tout empreint d’une douce harmonie
« Enroulée dans les volutes du vent »


Bolcho

Beau. Perfection de la forme et profondeur du sens.
Mais qu’est-ce que c’est mélancolique, Bolcho !
« Et la tempête meurt pour étouffer le vent, »

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