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Forums  :  Vos écrits  :  Samedi 4 juin, 21h30??

Saint Jean-Baptiste 05/06/2005 @ 21:08:44
Excellent Kinbote ! bravo au powète du dimanche :o) !
Ca fini en beauté cette belle poésie :
- Je me couche dans le soleil levant
- Pour endormir ma rapace espérance
- Que rien ne retient au nid sauf l'errance
- Des marches tendres des beaux jeux d'enfant.
On ne comprend pas vraiment tout, donc ça doit être un vrai poème !

Bluewitch
avatar 05/06/2005 @ 21:12:04
SJB, tu as du courier. :o)

Bluewitch
avatar 05/06/2005 @ 21:15:12
Blue

Deux dahlias : fragrance
Son doux corps : paravent
Un cri : engoulevent
Mon amour : à outrance

Son doux corps : paravent
Si j’ai mal ? Apparence
Mon amour : à outrance
On avance : moi devant.

Si j’ai mal ? Apparence
Le soleil : au levant
On avance : moi devant
Deux esprits : en errance

Le soleil : au levant
Au final ? Espérance !
Deux esprits : en errance
Toi et moi : deux enfants…

***
Je respire cette fragrance
Portée à moi par un doux vent
Emmené par l’engoulevent
Qui crie et s’amoure à outrance

Portée à moi par un doux vent
Ce parfum n’est qu’une apparence
Qui crie et s’amoure à outrance
Fantômes du passé devant

Ce parfum n’est qu’une apparence
Moulée par le soleil levant
Fantômes du passé devant
Mon esprit se perd en errances

Moulée par le soleil levant
Elle l’est aussi l’espérance :
Mon esprit se perd en errances
Mon cœur est encore un enfant

Loupbleu

Au réveil d’une sieste m’attira la fragrance
D’une nymphe dorée que me portait le vent,
Je restai bouche ouverte comme un engoulevent
Elle ne me semblait pas rougir de mes outrances.

D’une nymphe dorée que me portait le vent,
Et qui avait ma foi plutôt bonne apparence
Elle ne me semblait pas rougir de mes outrances
Car elle comme moi ne portions rien devant

Et qui avait ma foi, plutôt bonne apparence
Elle ne rougit pas à mon soleil levant
Car elle comme moi ne portions rien devant.
Nous étions partis pour une nuit d'errances ...

Elle ne rougit pas à mon soleil levant,
De mes rêves coquins elle combla l’espérance,
Nous étions partis pour une nuit d'errances ...
Mais le reste n’est pas un conte pour enfants.

Fée Carabine

Flotte encore dans l'air sa fragrance,
une ombre délicate dans le vent
que ne goberait pas l'engoulevent
porté par les ailes de l'outrance

Une ombre délicate dans le vent
tente de percer les apparences
portée par les ailes de l'outrance
et marche le regard tendu devant

Tente de percer les apparences,
les yeux éblouis par le soleil levant,
et marche le regard tendu devant
en une très interminable errance.

Les yeux éblouis par le soleil levant,
ses pas entraînés par l'espérance
en une très interminable errance
cherchant Douceur et son âme d'enfant.


Saint Jean-Baptiste

Ton nom qui m'était cher et pour qui la fragance
S'en ira pour toujours emporté par le vent
La bave du crapaud ignore l'engoulevent
Qui crie dans le vent, s'envole dans l'outrance

S'en ira pour toujours emporté par le vent
Ton cœur qui m'était cher malgré les apparences
Qui crie dans le vent, s'envole dans l'outrance
M'a laissé pour toujours gros Jean comme devant

Ton cœur qui m'était cher malgré les apparences
Qui pour toujours partit dans le soleil levant
M'a laissé pour toujours gros Jean comme devant
Jour après jour je suis dans les mêmes errances

Qui pour toujours partit dans le soleil levant
Si tu m'avais laissé une seule espérance
Jour après jour je suis dans les même errances
Aussi bien je deviens comme j'étais enfant

Nothingman

Parcs et jardins exhalaient aujourd'hui de douces fragrances
Ne disait t'on pas qu'en cette saison, favorables étaient les vents
Brises dans lesquelles n'hésitait pas à s'engouffrer l'engoulevent
Le printemps dévoilait aujourd'hui ses charmes à outrance

Ne disait t'on pas qu'en cette saison, favorables étaient les vents
Les femmes, elles aussi, jouaient gaiement de leurs apparences
Le printemps dévoilait aujourd'hui ses charmes à outrance
Les hommes ébahis par leur grâce se bousculaient. Chaud devant

Les femmes elles aussi jouaient gaiement de leurs apparences
Elles marchaient fières et altières illuminées par le soleil levant
Les hommes ébahis par leur grâce se bousculaient. Chaud devant
Ils les poursuivaient acharnés au gré de folles et infinies errances

Elles marchaient fières et altières illuminées par le soleil levant
Ces hommes, en leur bonne étoile gardaient cette vaine espérance
Ils les poursuivaient acharnés au gré de folles et infinies errances
On pouvait dire de ces filous qu'ils avaient gardé âmes d'enfants

Tistou

Dans la forêt aux multiples fragrances
Il était sourd aux clameurs du vent
Aveuglé du chant de l’engoulevent
Il sniffait la résine. A outrance.

Il était sourd aux clameurs du vent
Et aux sirènes de l’apparence.
Il sniffait la résine. A outrance.
Il marchait, titubait, tout droit devant.

Et aux sirènes de l’apparence
Il disait non et pointait le levant
Il marchait, titubait, tout droit devant
Pas d’apparat sur la voie d’Errance.

Il disait non et pointait le levant
Au fond il n’avait pas d’espérance
Pas d’apparat sur la voie d’Errance
Pas d’apparat, il restait un enfant.

Killgrieg

Alité, m'enivrant de tes douces Fragrances
La fenêtre agitée, grande ouverte à tous vent
Amoureux, affamé, comme engoulevent
Je désirais ton âme, ton corps à outrance.

La fenêtre agitée, grande ouverte à tous vent
Je criais ma passion, faisant fi des apparences
En désirant ton âme et ton corps à outrance,
Te voulais pour toujours dessous, dessus, devant.

Je criais ma passion, faisant fi des apparences
Subjugué par tes formes sculptées par le levant
Te voulais pour toujours dessus, dessous, devant
Me suivant à jamais dans toutes mes errances

Subjugué par tes formes sculptées par le levant
Fruit juteux, réponse à toutes mes espérances
Me suivant à jamais dans toutes mes errances
je t'appelais, ma douce, ma furie, mon enfant


Sibylline

Le soir, quand la nuit tombe, on sent une fragrance
Parvenant jusqu’à nous apportée par le vent
Elle porte les cris vifs de l’engoulevent
Qui, pour gober le monde, ouvre bec à outrance

Parvenant jusqu’à nous apportée par le vent
Et dans le soir tombé l’être à belle apparence
Qui, pour gober le monde, ouvre bec à outrance
Et gonfle son plumage vers le monde, devant

Et dans le soir tombé l’être à belle apparence
L’oiseau de belle allure, va donc vers le levant
Et gonfle son plumage vers le monde, devant
Changeant en destinée ce qui fut son errance

L’oiseau de belle allure, va donc vers le levant
Tourné vers le côté d’où lui vient l’espérance
Changeant en destinée ce qui fut son errance
Et berçant de son chant le sommeil de l’enfant

Mentor

La ressens-tu cette douce fragance
Enroulée dans les volutes du vent
A hauteur d'un majestueux engoulevent
La haut, si haut, au plus haut des outrances?

Enroulé dans les volutes du vent
Parfum unique au delà des apparences
La haut, si haut, au plus haut des outrances
Il est toi, il est moi, il est de vent.

Parfum unique au delà des apparences
Il est subtil du ponant au levant
Il est toi, il est moi, il est de vent
Nul ne peut en éviter l'errance

Il est subtil du ponant au levant
Je ne saurais y voir que l'espérance
Nul ne peut en éviter l'errance
Ses senteurs nous unissent mon enfant.

Kilis

Pompe toutes fragrances
Gueule ouverte, bois le vent
Engoue –le , engoulevent
Et couche avec l’outrance

Gueule ouverte, bois le vent
Nique les apparences
Et couche avec l’outrance
Objectif :droit devant

Nique les apparences
Soleil couchant ? levant ?
Objectif :droit devant
Pas d’erreur pas d’errance

Soleil couchant ? levant ?
T’es cap bonne espérance
Pas d’erreur pas d’errance
Ravis en toi l’enfant

Bolcho

Pas de parfum pervers, à peine une fragrance,
Et la tempête meurt pour étouffer le vent,
J’ai mordu dans la vie comme l’engoulevent,
Bec ouvert, au hasard, en espérant l’outrance.

Et la tempête meurt pour étouffer le vent,
Ce qui reste de vie n’est plus qu’une apparence,
Bec ouvert, au hasard, en espérant l’outrance,
Je le sais aujourd’hui : il n’y a plus rien devant.

Ce qui reste de vie n’est plus qu’une apparence,
Le soleil s’est couché cette fois au levant,
Je le sais aujourd’hui : il n’y a plus rien devant,
Le reste de mon temps n’est plus que vaine errance.

Le soleil s’est couché cette fois au levant,
Il a brisé le temps et détruit l’espérance,
Le reste de mon temps n’est plus que vaine errance,
L’avenir ne luit plus qu’au regard de l’enfant.

Kinbote

Je marche sur tous les parfums. Fragrances.
Regards d’abeille emportés par le vent.
C’est quoi, ce piaf brun, un engoulevent ?
A vue de nez, l’oeil d’oeuf jaune, quelle outrance !

Regards d’abeille emportés par le vent.
Les panthères noires de l’opulence.
A vue de nez, l’oeil d’oeuf jaune, quelle outrance !
Nuits qu’on effeuille au matin; moi devant

Les panthères noires de l’opulence.
Je me couche dans le soleil levant.
Nuits qu’on effeuille au matin; moi devant
Que rien ne retient au nid sauf l’errance.

Je me couche dans le soleil levant
Pour endormir ma rapace espérance
Que rien ne retient au nid sauf l’errance
Des marches tendres, des beaux jeux d’enfant.

Bluewitch
avatar 05/06/2005 @ 21:28:22
Kilis:
"Soleil couchant ? levant ?
T’es cap bonne espérance
Pas d’erreur pas d’errance"
Rien que pour ça.

Bolcho:
Mélancolie, vent triste.
"Et la tempête meurt pour étouffer le vent,
Ce qui reste de vie n’est plus qu’une apparence,
Bec ouvert, au hasard, en espérant l’outrance,
Je le sais aujourd’hui : il n’y a plus rien devant."
Ca remue. beaucoup

Kinbote:
Chez qui opulence rime avec apparence. :o)
"Les panthères noires de l’opulence.
Je me couche dans le soleil levant.
Nuits qu’on effeuille au matin; moi devant
Que rien ne retient au nid sauf l’errance."
L'abstrait qui image, image sensitive, impressions fugaces et colorées. J'aime.

Sibylline 05/06/2005 @ 22:56:48
Je n'avais pas vu Kinbote!
"Regard d'abeille", "les panthères noires de l'opulence" Pas d'histoire clairement compréhensible, mais une série d'images somptueuses et une ambiance cohérente qui s'achève sur une très belle quatrième strophe. J'aurais eu tort de rater ça.

Saint Jean-Baptiste 05/06/2005 @ 22:58:15
SJB, tu as du courier. :o)

Vu Lu Répondu. :o)

Fee carabine 06/06/2005 @ 05:12:44
Je vois que quelques pantouneurs de haut vol sont venus nous rejoindre :-).

Mentor: très beau et très suggestif: on se l'imagine bien, la douce fragrance. Et j'aime beaucoup le vers "Il est subtil du ponant au levant"...

Kilis: Avec toi, c'est droit au but :-)! Quelques très jolies trouvailles "Engoue-le, engoulevent" et "T'es cap bonne espérance" par exemple...

Bolcho: "Le soleil s'est couché cette fois au levant"... Eh bien, difficile de faire plus pessimiste ;-)! Mais ton pantoun se tient très bien, très cohérent d'un bout à l'autre dans cette inspiration mélancolique.

Kinbote: Quelques libertés avec les rimes ;-). Beaucoup de liberté dans le texte... et j'aime beaucoup ça, surtout "les nuits qu'on effeuille au matin" et la dernière strophe ("pour endormir ma rapace espérance / que rien ne retient au nid sauf l'errance").

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