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Yali 18/03/2005 @ 22:22:12
Et en lisant Yali, je crois voir s'agiter sur un projo lunaire la crinière underground du vieux Ferré...

Han, bordel, mais t'as raison, je l'avais pas vu passer ça ?! Ça tient à ça " là tu vois dans ce bar adossé à l’ennuie…" réminiscence automatique, résurgence fantomatique. Ce n’est pas un impair j’espère que d’avoir un pair comme ce père là ?

Yali 19/03/2005 @ 00:29:32
Tu as raison, soit dit en passant, Mentor. C'est des textes à gueuler, tout ça. Bon, Bolcho, Yali, Kilis, à quand une nuit de lectures hallucinées en public dans un centre culturel chébran? Cinq minutes de temps mort par-ci par-là et nous voilà partis pour de nouveaux "champs magnétiques".

Quand tu veux !

Bluewitch
avatar 19/03/2005 @ 11:44:47
On m’a dit que c’était bien par ici, qu’il fallait venir jeter un œil. Je jette donc ceci :

Des noirs dessins desseins des seins des Saints qui dessinent un essaim de mots bien jolis je m’éprends garde à vous et me lance dans ce flou de tentation et j’attends et je tends et je tente l’aventure le salut des armures qui prennent le vent en poupe quand une poulpe tentacule renoncule de printemps j’ai le cœur en compote et mes pas jamais ne trottent et Lisa qui chantonne et jamais ne résonne parait qu’il fait gris ce matin mais les nuages c’est bon pour les anges qui voudraient s’y reposer et poser un regard sans garde fou prendre l’amer et le tordre l’essorer en désordre oublier et conscience en avant prendre tout à l’avenant venant de rien venant de tout j’ai les pieds qui frémissent qui avancent et qui glissent en musique sur le pont des idées et ce singe aux grands yeux de fille girlish eyes et c’est vide il n’y a rien partons au soleil à Marseille ou Glasgow il y aura des nuages pour se coucher dessus aussi on prendra le train et on regardera passer les mouches on enlèvera les couches qui nous couvrent couverture de sel celui ceux celle c’est la vie on s’écrit on se lit on se lie on s’élit on évite on profite des pépites et des étoiles et demain on ira plus vite pour éviter de se perdre et les khmers rouges passeront au bleu bleu comme le ciel les hirondelles les libellules et les sauterelles j’aurai la corde et le cou je n’oublierai pas le tour d’écrou on boira de l’absinthe on aura les mains jointes et on lira Yeats yes essence de violette ça sent bon la violette violon violine linéaire de quoi j’ai l’air vraiment ne mentez pas ce que j’ai écrit là c’est extrêmement propice à…


Quoi ? ;o)

Kilis 19/03/2005 @ 11:56:34
"j’ai les pieds qui frémissent qui avancent et qui glissent en musique sur le pont des idées et ce singe aux grands yeux de fille girlish eyes et c’est vide il n’y a rien partons au soleil à Marseille ou Glasgow"

De la poésie, en vlà!
J'adore les délires bleus de Blue!

Bluewitch
avatar 19/03/2005 @ 12:06:17
Ca fait du bien de se lâcher ;o)

Lucien
avatar 19/03/2005 @ 20:06:45
Tu as raison, soit dit en passant, Mentor. C'est des textes à gueuler, tout ça. Bon, Bolcho, Yali, Kilis, à quand une nuit de lectures hallucinées en public dans un centre culturel chébran? Cinq minutes de temps mort par-ci par-là et nous voilà partis pour de nouveaux "champs magnétiques".

Quand tu veux !

Chiche! Qui l'organise?

Saint Jean-Baptiste 19/03/2005 @ 21:21:02
Bluewitch, vas-y, lâche-toi encore et encore ! Ca fait du bien ? Dis-moi, comment fais-tu ?
J'ai relu à haute voix comme le suggère Lucien, mais c'est hallucinant ! T'as le cœur en compote ? Et tu pars à Marseille ? Et tu vas boire de l'absinthe ? Aie-aie-aie !
Et tout ça est extrêmement propice à quoi ? Je cherche, si je trouve, je te resonne.. .. ..;-))

Lucien
avatar 20/03/2005 @ 12:31:24
c’est extrêmement propice à…


Quoi ? ;o)

c'est extrêmement propice aux gargarismes de toutes sortes où se noient les pigeons saumâtres quand l'ambre coule sur les sucettes du temps perdu comme ces briques poudreuses où s'effrite le sable des déserts antécédents qui nous dira qui nourrira notre soif de savoir notre faim de réservoirs sans fin sans trêve sans rime ni frime ni raison ni maison où planter enfin nos rêves avortés dans l'oubli des cramiques et des raisins de Corinthe et des isthmes des rythmes des saisies des sanies faudra tout de même que ça dégage les nez bouchés de tant d'odeurs stériles les pains aux noix les croissants de lune entre autres pourquoi pas de soleil de Vénus de Mars ou Jupiter tous ces croissants qui nous masquent les faces cachées de toutes les planètes la nôtre aussi la caverne où se cache notre face démente notre masque de chien de fou de lapin de grenouille tout ça qui grouille en nous comme un apôtre qui aurait perdu la mémoire un baptiste qui crie dans le désert des places publiques aux heures d'affluences quand confluent les mélancolies vers les jardins déserts où ressasser son impatience à quand les bateaux à quand les noisettes à qui les écureuils bouleversés sur les surplus des chênes au faîte des petites montagnes dont nous nous contentons quotidiennement elle ment la femme qui nous affirme entre ses dents de la chance qu'elle nous aime d'amour d'amitié mais surtout de tendresse la tendresse est morte avec l'année du singe la tristesse est morte avec l'année du lièvre la lèvre s'ouvre pour sourire et dévoile les dents de la chance ton squelette est encore garni de chair profite mignonne profite cueille les bouts de tes seins pour les offrir aux passants sidérés dans les quartiers financiers des grandes villes où les portables dit-on servent plus que les braguettes les baguettes de sourciers de sorciers qui ont perdu la face oublié les sanglots et les murmures du vent qui rident l'onde étonnent les nénuphars ooh disent les nénuphars l'eau se ride elle vieillit vite que je m'acroche à ma tige pour ne pas dériver vers la bouche du volcan les tsunamis explosent un peu partout dans les étangs des villes tentaculaires dans les poubelles où fouillent les sans logis en costumes trois pièces et surtout surtout dans les têtes exsangues qu'ils continuent à arborer fièrement come des surplis des haumes ou des cottes de mailles sans voir que l'homme a disparu depuis longtemps sans percevoir sur la poussière des chemins gris les chenilles jaunes des chars d'assaut qui leur écrasent l'épigastre dans un grand bruit de murex mauve écrasé entre deux galets

Lucien
avatar 20/03/2005 @ 12:37:21
Bon, ça nous fait Bolcho, Bluewitch, Kilis, Yali et moi. Et Mentor qui devrait essayer sans Larousse : cinq à dix minutes d'écriture sans aucune idée préconçue, aussi rapide que possible, sans aucune forme de but ou de censure. Et quand nous aurons une soixantaine de pages, nous allons gueuler "nos" textes si possible dans une cave voûtée.

Mentor 20/03/2005 @ 13:05:06
D'accord Lucien, je vais m'y essayer sans aucune arrière pensée ni préparation, comme vous : du brut de décoffrage. Mais ce sera mon tout premier texte... Donc pas du tout le reflet de quoi que ce soit au niveau qualité d'écriture puisque personne ne respecte ni logique, ni construction, ni ponctuation d'aucune sorte. Ce qui fait le charme de la chose. Alors?! pas de critiques svp... A plus tard.

Kilis 20/03/2005 @ 13:29:29
Ecrasé entre deux galets songeurs, tendus au soleil qui les brûle sans protection d’aucune sorte et donc innocents et vulnérables dans l’étendue de leur candeur et, au secours ! un parapluie, s’il vous plait, un parasol, une frondaison, une palme serait idoine et opportune afin que les âmes puissent entreprendre leurs métissage et s’envoler comme comètes astrales au delà de toutes limites et sans déroger aux lois d’indépendance qui régissent un absolu indigo sensible aux rayons azerty de touches blanches comme rangée de dents ou autre piano, boîte de pandore jazzy, blue note, once again, saxo, cris nocturnes et néons lunaires jusqu’au matin encore pleurer des larmes de satin noires ou blanches, se dégorger sans vergogne dans une fête de peau vivante et chaude comme intérieur de fruits , maracujas, papayes et autres passions corasols et goûter d’autres bouches , boire aux sources de vie dans des edens terrestres mais cependant semeurs de rêves à consommer sans modération dans de grands verres à coktail avec une paille à pois et de la glace pillée sans oublier un zeste de tendresse et une marée d’amour océanique , non pas surfer dessus mais rentrer dans la vague burlesque auréolée de lumière et de bulles tourbillonnantes turquoises précieuses et innattendues, vapeurs d’eaux troublantes et savoureuses, se laisser emporter sans résistance au fonds des abîmes marins comme marsouins hébétés s’infinitivent

Lucien
avatar 20/03/2005 @ 13:57:58
bulles tourbillonnantes turquoises précieuses et innattendues

ces bulles inattendues, moisson du chercheur d'or qui lâche prise dans l'écriture automatique... et bien entendu, aucune critique, Mentor. Ce serait d'une cuistrerie...

Yali 20/03/2005 @ 15:38:23
Les marsouins hébétés s’infinitivent à l’infini bicéphales ambivalent et par troupeaux entiers gagnent l’espace pour y trouver un banc sur lequel ils discutent plus avant tandis qu’au loin les campeurs de la nuits plantent leurs tantes à grands coups de sardines fraîches, déballent par cageots entiers, se les caillent, se les gèlent, se les surgèlent afin d’en mettre en banque sait on jamais de quoi est fait le lendemain alors autant en mettre au chaud, une queue de poisson est si vite arrivée de nos jours mon pauvre Môssieur, ma pauvre Dame, dans le fond c’est ça le drame, l’échiquier de la vie se mélange les cases, ou peut-être lui en manque il une, doit bien y avoir une explication à tant de déraison, à tant de folie ordinaire, ça diagonale à cheval, ça fou droit, ça fait des tours de cons à ces pauvres pions roides de terreur, blanc, noir, non, décidément rien n’est jamais aussi distinct qu’on pourrait le croire, pardi ce serait trop simple d’être gris et ne pas vomir un bout de chemin plus loin, mais revenons à nos moutons paissant sous les cyprès, les cyprès c’est très jolis avant que d’être allumettes, parce que bien sûr, après, ça s’embrase pour un oui pour un non, ça se fout le feu au cul et plus rien à en tirer que des petites croix qui s’alignent à l’aube des temps sur fond de soleil couchant, levant, qu’importe, point de croix, une maille à l’envers, une à l’endroit, ainsi tricotent les cyprès dominant les parterres funéraires, quelquefois ils brochent une couronne, d’autres fois une épitaphe, faut dire que le cyprès taffe dur tandis que le gisant s’en tape le coquillart comme pas permis, trop occupé qu’il est à compter ses os, « tiens il m’en manque un ?! » se dit l’un seul à l’écart, « Merde qu’en ai je fait, me semble que ce matin il était là ? » « Ce matin, zut, c’était quand ? Ben me vl’a bien, en plus que d’être en couche, je perds les os, puis la mémoire, ha je vous jure, tout fous le camps, même l’éternité se barre par petits bouts, si j’avais su j’aurais pas venu ! » et en plus des os qu’il n’a plus, voilà notre macchabée qui se choppe des boutons, et chope, bien sûr, ça donne soif à mourir, sa dernière bière remonte au calendes et il y pense pas à moitié, pas à demi, alors il se croque un ver passant dans le coin, un sans pied ok, n’empêche que ç’est pas mauvais mais pour qui gît, y’a pas à dire, c’est bien là ce qu’il regrette la gîte et le couvert, puis il s’en grillerai bien une aussi, alors il psalmodie un truc sans queue ni tête pour le cyprès tricotant qui, fouille ses branches, lui tend une sèche puis une allumette et lui rappelle qu’au départ il était question de marsouin et non de sèche.

Bluewitch
avatar 20/03/2005 @ 16:12:37
De sèche, de sèche, pourquoi pas question de ? Et si jamais la sèche devenue seiche avait le cœur asséché et criait son besoin de nouveautés, d’ascenseurs vers le ciel et grandes marées peut-être devrions nous ouvrir nos shakras et laisser passer ce chat gras aux allures de bipède étonnant pour un chat me direz vous mais qu’est-ce qui ne l’est pas on avance toujours dans les meilleures perspectives de papiers chiffonnés, de draps repassés et d’odeurs de lessive de lavande et d’amande amendez-vous pour vos pensées égarées et peut-être que les voitures rouleront en arrière réitérons nos envies réduisons le bouchon en poussière amadouons les diptères partons en montgolfière faire le tour de la terre dénicher ses mystères étonner les sévères atomiser la misère et rêver ce sera bien entre les brins d’herbe tombent des brindilles de cèdre non pas du Liban c’est la Belgique ici Monsieur y a des bulles dans mon thé fallait pas souffler dedans avec ta paille tiens et se coucher sur la paille sans jamais faire un foin rester au coin du feu et se chauffer les idées et écraser le cafard d’un coup de talon c’est cruel on s’en fout mais s’il chante The house of the rising sun on l’épargne on lui offre un contrat the singing bug et si ça marche pas on essaiera avec une mante religieuse qui chantera Dominique tout ça pour dire qu’il faut prendre au sérieux la vie de la seiche et son avis aussi c’est un système entomologique simple et subtil voilà tout soufflons sur la bougie restons dans le noir écoutons chanter la lune si c’est pas une belle musique elle n’arrête pas de rire cette lune toujours dissipée surtout quand la brume se dissipe aussi elles font un sacré duo ces deux-là c’est incroyable blé en herbe berceuses bétail détail ail en poudre ça fait fuir les vampires anémiques ils le sont tous les pauvres faudrait un peu de salsepareille pour les rendre pareils à nous danser sur un air d’opéra dormir sous un platane compter les feuilles mortes et les caresses tresser tes cheveux roux rougir des mots dits aux creux de l’oreille rayons tout ça et lançons le pendule qui ondule qui ridule qui somnambule qui bascule qui

MOPP 20/03/2005 @ 18:37:16
Bonjour à tous quoi vous toussez tout à coup votre cou s'allonge non vous n'êtes pas des veaux vous qui allez ainsi à vau l'eau-de-vie vive la liberté libérez-vous larguez les amarres vous en avez marre de vous taire et vous voulez crier à tous toussez toussez non vous rigolez quoi vous pensez être libres avec votre écriture automatique vous entendez Freud qui tousse lui aussi non il n'est pas à la tribune du sénat non il tousse comme cela pour se donner un genre et croyez-moi un genre il en a un les femmes toussent aussi me direz-vous et après pourquoi ne pourraient-elles pas aussi faire fuir l'hiver et crier vive le printemps nous allons nous acheter une belle robe de nouveaux souliers rouges même si elles ont dépensé tous leurs sous à la foire du livre non ce n'est qu'un prélude parmi tant d'autres elles vont tousser encore davantage bravo moi je m'en f... je n'ai plus un rond d'ailleurs je ne tourne plus rond mon dos se voûte aille le printemps abattre des sapins cela fait mal au dosmais je ne tousse plus sur ce je vous salue

MOPP 20/03/2005 @ 18:50:10
Tu as raison, soit dit en passant, Mentor. C'est des textes à gueuler, tout ça. Bon, Bolcho, Yali, Kilis, à quand une nuit de lectures hallucinées en public dans un centre culturel chébran? Cinq minutes de temps mort par-ci par-là et nous voilà partis pour de nouveaux "champs magnétiques".


Je connais Lucien un beau centre culturel qui pourrait organiser pareille réunion !

Bluewitch
avatar 20/03/2005 @ 18:54:04
Contente de voir que vous avez pu retrouver le chemin de CL Mr Mopp :o)

MOPP 20/03/2005 @ 19:51:20
Merci BW- MOPP

Saint Jean-Baptiste 20/03/2005 @ 20:11:33
Hé hé hé, les Bolcho, Mentor, Yali, Lucien, Kilis, Blue et autre Mopp, ça va toujours ?
Vous êtes bien sûrs ?
Pas besoin d'un Psy ?
;-))) !

Bluewitch
avatar 20/03/2005 @ 20:12:51
allez, lance-toi, SJB... ;o)

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