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Linwen 16/03/2005 @ 15:17:21
La lumière m'a ammené jusqu'au reflets chauds du soleil et on ne les oublie pas. Chacun des espoirs s'écrivent mais ne se perdent pas. Où vais-je, je ne sais pas. Ma questionse pose, je pars.

Lucien
avatar 17/03/2005 @ 17:29:13
La lumière m'a ammené jusqu'au reflets chauds du soleil et on ne les oublie pas. Chacun des espoirs s'écrivent mais ne se perdent pas. Où vais-je, je ne sais pas. Ma questionse pose, je pars.
La question ne se pose pas je reste ici où les aléas du vivant m'ont posé sur la table entre la tasse de café chaud et le bouiloon froid du soleil parmi les séquelles d'un hiver dépouillé alangui parfumé palsambleu il semblerait que les visons soient bien meilleurs au court-bouillon qu'au bourre-couillon alerte alarme Azaraël Eudémyon Ezéchiel à moi tous les diables amers et les anges détonateurs qui languissez sous les Tropiques à la recherche de nouveaux tsars de nouveaux rêves de nouveaux sangs sans sens sens dessus dessous sens dessous dessus je sue Eugène aussi je scie Eugène tant pis si ces sifflements doux susurrent sous les saules suisses agonie agonir d'injures d'insultes ou de nains sultans verts la bouillie du chat la pâtée du chien l'échange de Claudel l'annonce fête à Marie la belle il faudrait fermer la fenêtre racler les vitres jusqu'à la moelle ronger les os avec nos dents repues canines câlines Ivan Rebroff l'avait déjà dit câline K câline K câline K Maya l'abeille et les bourdons les frelons les vipères j'en avais saisi une par le cou m'en étais fait un joli bracelet un brassard épinard la vipère avait vomi tout son venin plus rien pour les pharmacopées désuètes que pilaient dans leurs officines des apothiciens bavards eunuques un peu mais si peu ça partait en eau de boudin en sperme répandu dans l'eau de vaisselle fallait beaucoup de produit rose pour dissoudre fallait bien du picrate rosé pour pas les vomir ses tripes ses mètres et ses mètres d'emballage à merde et le temps passe et les Tampax va falloir que j'y aille va falloir que j'y aille retrouver mes ouailles mes canailles mes bureaucrates mes technocrates il fera beau demain mon amour ma racaille il fera beau demain sur les banquises pourpres fauves mauves et même écarlates écarte-toi de là que je m'y mette que je m'immisce dans tes remugles il y a longtemps que j'y pense il va falloir que je passe à l'inapte à l'inepte scie qui chaque soir coupe le soleil en deux qui répand son sang dans la mer où se mélangent des gelées indigo des remouus zinzolin dont s'affolent et raffolent les requins de la finance jeunes cadres dynamiques accrochés aux cimaises des musées obsolètes jeunes cadres passeraient la bague au doigt de vieilles toiles étoiles voiles et maintenant passons aux prévisions pour amateurs de vol à voile et amasseurs de mains jivaros la main de masseur de ma masseuse de soeur bye bye baby bye bye...

Saint Jean-Baptiste 17/03/2005 @ 18:40:17
Haaaa ! Lucien est de retour ! Et comment, quel retour !
Quel superbe morceau de bravoure !
Ca c'est envoyé au moins, et ça plane, ça vole, ça survole !

Ca nous manquait, vraiment, ça nous manquait !
Bon retour parmi nous Lucien, et bravo !

Bolcho
avatar 17/03/2005 @ 18:53:11
Bye bye baby frères et sœurs adieu ah mais que faites vous ainsi à moudre sourdre coudre et jeter les mots dans le vent qui nous souffle à la figure depuis ce matin environ clamant partout la nouvelle il a fait le tour de la terre et même celui du soleil et il revient vous frôler le visage chargé des sels de la mer et des regrets amers et des pères et des mères et des passés improbables qui tournent sans cesse autour de l’astre et vous reviennent à la face en sifflant aux oreilles sourdes des maux anciens des mots nouveaux des phrases même où clame l’urgence parce que vous avez vu ce soir dans le commun transport une enfant gamine mutine mutine et vous vous êtes dit mutinerie à l’abordage et ce vent qui tourne encore une fois et vous amène ses paquets de nouvelles humidités printanières ce vent qui vous pousse dehors dehors alors vous avez regardé encore un instant la môme et la révolte est montée une dernière fois peut-être encore quelques vents de mars comme ça et elle rendra son premier enfant le jour où vous expulserez votre dernier souffle à moins qu’elle ne fasse très jeune haletante haletante poussez encore une fois à moins que vous ne soyez encore plus rapide haletant haletant encore un peu de vent

(Et c’est tant si sympa de fêter le tonitruant retour de Lucien qui nous amène une brise de saison qui décoiffe pas mal)

Saint Jean-Baptiste 17/03/2005 @ 19:16:07
Wouahh ! Ca y est, c'est le printemps qui souffle sur les esprits ! C'est l'inspiration nouvelle !
Et allez donc, qu'on se secoue un peu dans ces écrits indolents ! ;-))
Garez-vous les gars ! Si c'est Bolcho maintenant qui sort sa plume de l'encrier ! ! .. .. ;-)) !

Yali 17/03/2005 @ 19:21:02
Tatatatatatatatataata couchez-vous les mots mitraillent sec, mitraillent net, mitraillette, j’en vois même un passer comme s’il avait le feux au derch, mais où qu’il va celui-là, non mais ça va pas, le vl’a qui déballe et quart touche un pruneau en dragée qui la lui tenait haute, c’est pas comme à Grenaille au printemps des misères ou chacun cherchaient sa chacune et devant nous la mer plus ou moins vague balançait ses semonces d’embruns au visage de la blonde abyssale au pieds sales, pieds qu’elle avait marin, et vas y qu’elle causait, vas-y qu’elle se marrait, passant de vent à tempête, de barque en goélette, comme la mouette qui plus haut rieuse et voleuse, ou volante comme le cerf, se foutait de la corne de brume, d’ailleurs de brume y’en avait pas, non, juste la blonde de tout à l’heure que je grillais avant qu’une balle ne passe, qui, malencontreuse, me la fit descendre et rejoindre la terre, rejoindre mappe monde, embarquée pour Cythère, qu’elle en a de la chance je me suis dis, moi qui n’en connaît que cinq, ha non quel idiot fais-je d’un coup me rappelais-je, puis que avec les mots je suis incontinent, ça m’en fais bien six aussi, le compte est bon !

Salut Lucien

Saint Jean-Baptiste 17/03/2005 @ 19:30:03
Et allez, et allez ! Yali est passé par là ! Ca ne pouvait pas manquer !
Le vent souffle en tempête, manquait plus que lui pour nous raconter ça !
Et souffle et souffle l'inspiration !
A qui le tour ?

Tistou 17/03/2005 @ 19:33:12
A qui le tour ?

Je passe.

Kilis 17/03/2005 @ 19:54:06
(Pour suivre Bolcho: à moins que vous ne soyez encore plus rapide haletant haletant encore un peu de vent) qui fait frémir délicieusement mais pas assez pour vous emporter dans l’infinitif, car hélas votre carcasse est si lourde au présent , imparfaite, conditionnelle et éminemment subjective qu’il serait impératif que vous en prissiez conscience avant que de haut retomber en poudreuse avalanche de
mélancolie comme encore à Anchorage ou à Trimblisk quand vous trembliez comme tremble dont les feuilles sont en espèce un peu pliées et jointes comme les mains, pièce attachées , dix doigts de Porto à Rico où Monte-lez-Limar, enfin, là, quelquepart, everywhere ou nowhere avec Som ou sans body, top less, c’est aussi bien, en sorte que, nu, le torse en sorte sans entrave ni autre entorse de quelque sorte, échappant ainsi aux mesquinerie marasaquines et mascarades bergamasques des marquises allanguies, palanquines mais néanmoins enbigoudées sous les baldaquins tapissés de soie aussi sauvages que des pensées printannières qui s’envolent en V comme les oies sages vers des lendemains qui chanteront peut-être un futur et non des confitures aux rouges fruits de saisons inssaisissables

Mentor 17/03/2005 @ 21:10:01
La lunaison m’a amoindri jusqu’à la réformation chérie de la solidarité et on ne les ouvre pas. Chacune des esquives s’édicte mais ne se permet pas. Où alternè-je, je ne schématise pas. Ma queue potasse, je patiente.

Mentor 17/03/2005 @ 21:12:00
La lunaison m’a amoindri jusqu’à la réformation chérie de la solidarité et on ne les ouvre pas. Chacune des esquives s’édicte mais ne se permet pas. Où alternè-je, je ne schématise pas. Ma queue potasse, je patiente.
C'est pour rire aussi!... J'ai pris chaque fois le 10ème mot qui suivait chaque mot d'origine trouvé dans le Larousse, et ça fait aussi un texte automatique. Qui a une signification tout aussi limpide, notamment "ma queue potasse, je patiente"... Automatisme, excusez-moi!

Saint Jean-Baptiste 17/03/2005 @ 21:44:58
Ne nous explique surtout pas comment tu as fait, Mentor, nous voulons croire que nous tenons en toi le génie que nous attendons depuis toujours !
Si ,si, on est toujours génial sans le faire exprès ! ;-)) !

Saint Jean-Baptiste 17/03/2005 @ 21:55:53
Ho ! ho ! ho ! quand l'esprit souffle sur CL !
Jusqu'où irons-nous ?
Jubilation suprême avec Kilis !
Fini (à tout jamais) les mesquineries marasaquines et les mascarades bergamasques, plongeons-nous avec Kilis dans les confitures aux rouges fruits de saisons insaisissables !
Ha ! que c'est bon, tout ça ! ;-)) !

Felixlechat

avatar 18/03/2005 @ 02:32:56
Ecriture automatique : une entité prend possession de mon corps et écrit avec.
Je relis le texte à la fin de l'exercice et je constate que ce n'est pas mon écriture ni ce que je pense. Cela m'est arrivé à maintes reprises; la surprise est toujours au rendez-vous. Avez-vous déjà fait la même expérience?

FLC.

Tistou 18/03/2005 @ 08:45:25
Ecriture automatique : une entité prend possession de mon corps et écrit avec.
Je relis le texte à la fin de l'exercice et je constate que ce n'est pas mon écriture ni ce que je pense. Cela m'est arrivé à maintes reprises; la surprise est toujours au rendez-vous. Avez-vous déjà fait la même expérience?

FLC.

Non, pour ma part. Faute d'avoir essayé?

Lucien
avatar 18/03/2005 @ 12:54:01
La lunaison m’a amoindri jusqu’à la réformation chérie de la solidarité et on ne les ouvre pas. Chacune des esquives s’édicte mais ne se permet pas. Où alternè-je, je ne schématise pas. Ma queue potasse, je patiente.

ma queue potasse je patiente parmi les pétasses dans cette queue dans cette file d'attente au péage des arrosoirs paraîtrait que j'ai pas le temps qu'il file entre mes doigts comme du sable blanc comme le lapin blanc je n'ai pas le temps de dire au revoir je suis en retard sur le brouillard des ombres molles des montres mortes il y a du soleil quelque part sauf dans les yeux des macchabées des Judas Iscariote et des carrioles qui s'acheminent en pluie de vestales jaunes sur le chemin de la ville endormie pourquoi chipoter avec des doigts gras sur le clavier des portables si ce n'est pour béer de solitude encore tandis que le soleil fluide nous envahit nous engourdit nous crapahute dans ses osmoses un marchand de légumes passe dans la rue de ma mémoire un noir vend des bonbons sr un marché les aiguilles à tricoter glissent comme des anguilles j'avais un chat dans la gorge un shah dans la forge un chas dans l'orge autant chercher une anguille dans une motte de groins disait Tintin aux Dupondt harassés dans leur haras manches retroussées comme les crocs des moustaches de Tryphon faudrait voir à pas vous payer ma tête mes gaillards d'avant d'arrière de babord de tribord comme dans le mot batterie laiterie ça turbinait les vaches meuglaient ou beuglaient le beurre prenait forme ça sentait bon l'étable chaude et le pissenlit des latrines où ça jouait à pisser plus loin que le voisin dans des fioles ajustées aus dimensions du rêve faudrait pas croire qu'il n'y a de palmeraies qu'en Afrique ici aussi les palmes dorent les raies au beurre noir et les poils à frire à braire à rire à débecter l'orge et le vent sous les rayons changeants que l'août docile allume aux étendards des coquelicots ou des coquecigrues qui a dit automatique qui a prétentu que l'homme était rédutible aux dimensions ductiles d'une machine à éructer du verbe à éjaculer du bavardage automatique c'est bon pour les joueurs d'échecs perfectionnés pour les chaînes de montage qui nous abaissent un peu plus chaque jour si bien que nous avons besoin de l'abaisse-langue du médecin dites trente-trois oui je vois ce que c'est vous avez la langue chargée faudra voir à évacuer tout ça la langue ça doit se purger les mots contenus ça procure des tas de maux je vous conseille un Scythe ou ça délire bien vous pourrez vous purger la langue allez c'est quinze euros au revoir et à bientôt

Yali 18/03/2005 @ 14:19:35
…ou ça délire bien vous pourrez vous purger la langue allez c'est quinze euros au revoir et à bientôt

Quinze euros mais c’est hors de prix pour se purger la langue ou le reste et c’est bientôt c’est vrai mais bien tôt se fait tard se fêtard de diseur de mots expurger par voix buccale à rentrer dans les annales ou alors c’est l’inverse l’averse dites-vous à bon il pleut et pluie quoi encore moi qui croyais que j’étais en été ah c’est l’inverse tant pis alors je rebondis et j’ai été en étai comme barricade ou j’ai tété trop de barrique ad libitum comme un seul homme parce que faut dire que question gabarit je m’y entends moi monsieur comme en bachotte baril barillet tonneau avec lesquels je me plais à jouer à la roulette russe car je joue à la roulette russe un bal pour six orchestres à la peau tendue de cuivre et à force de piston qui brise le carafon et défonce la culasse pétasse verre à pied vers dansant sur un pied voire sur deux quatre douze alexandrin ou sonnet sornette comme serpent plutôt que vers et ce jusqu’à ce que l’ode se lève puis si elle se lève pas alors tant pis j’irais dormir direct au cimetière ou je serais plus près de moi en quelque sorte vu que les pieds je les aurai devant et n’est ce pas que devant c’est un peu mieux que les avoir derrière monde à l’envers monde retourné Mont de piété mon cul oui monde famélique amaigri décharné efflanqué émacié hâve osseux qui n’a plus que la peaux sur les os ou port sur les eaux d’une lagune qui sans cesse s’enfuit vient et s’en va se tire et se retire telles les putes catins essoreuses aguicheuses sous kimono rose et qui le soulevant vous font voir leur paradis marin pubien même que ça te remonte à la tronche et au reste t’éclate entre les deux quelques neurones pas grave m’en reste encore deux trois pour suivre la ruelle qui conduit à l’embarcadère ou je jetterai mon sac juste à coté de la bite de fonte qui marionnettes ainsi fontent fontent les petites et au bout un bout tendu rejoint ce bateau en partance pour nulle part et nulle part c’est pas rien non c’est même pas très loin d’ici c’est dans un estaminet bistrot troquet bouge endroit ou l’on pêche le bar et la morue le bar asymétrique à si m’éprendre assis debout couché ah si seulement c’étai vrai à scie égoïne ah six gouines ah si t’insiste laisse moi te dire le reste là tu vois dans ce bar adossé à l’ennuie à l’an nuit j’ai la barre gouvernail safran prête à se jeter au bouillon de la vie et que je me noie dans le plaisir au premier de lamproie au premier de l’an proie vois j’ai la queue qui frétille comme hier où à se bar (s)accouda le maître automatique du mot dont le dessein était d’être maçon ou Masson aux noirs dessins.

Mentor 18/03/2005 @ 18:42:07
Lucien, en lisant ton texte à haute voix et une pointe d'accent rocailleux, je crois entendre ce cher Nougaro "délirer" dans un micro après une question idiote d'un reporter idiot. Parfait!

Lucien
avatar 18/03/2005 @ 22:12:08
Lucien, en lisant ton texte à haute voix et une pointe d'accent rocailleux, je crois entendre ce cher Nougaro "délirer" dans un micro après une question idiote d'un reporter idiot. Parfait!

Et en lisant Yali, je crois voir s'agiter sur un projo lunaire la crinière underground du vieux Ferré...

Lucien
avatar 18/03/2005 @ 22:21:17
Tu as raison, soit dit en passant, Mentor. C'est des textes à gueuler, tout ça. Bon, Bolcho, Yali, Kilis, à quand une nuit de lectures hallucinées en public dans un centre culturel chébran? Cinq minutes de temps mort par-ci par-là et nous voilà partis pour de nouveaux "champs magnétiques".

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