Bluewitch
avatar 22/01/2005 @ 23:03:02
Un petit deuxième quand même....


Bien besoin d’un câlin…
Cette femme étendue,
D’ans et de chairs dodue,
Attend son vieux marin.

Cheveux couleur de lin…
Elle n’est pas parvenue
A supporter l’ardue
Absence d’un baratin.

Patience, amour, tendresse…
Il pêche le poisson,
Oublie femme et mollesse.

Potage de citrouille…
Amoureuse potion.
« Pour toi, vieille gargouille ! »

Lyra will 22/01/2005 @ 23:03:55
Entre la boîte à douleur, la boîte à câlin,
S’échappe la passion sur la terre étendue,
S’acharne le bonheur sur la mère dodue,
Un haut vent voguant sur la vague du marin.

Une bourrasque d’amour, un espoir de lin,
D’un nuage venus, sur la terre parvenus,
D’une maladresse, la vie est moins ardue,
Ma bêtise vous sauve tous, quel baratin !

Je vous livre la joie, le plaisir, la tendresse,
Mais vous laisse l’envie de rien, et la mollesse,
Le marin ? De la mer, j’enlève le poisson.

La vie, comme la bougie de la citrouille,
Je la voile et l’enferme dans une gargouille,
Je fais de vos pleurs une nouvelle potion.

Sahkti
avatar 22/01/2005 @ 23:04:14
Enivrée par les brumes d'un torride câlin
Elle s'était langoureusement étendue
Offrant une épaule qu'elle avait dodue
Au souffle léger du vent d'ouest marin

Songeuse étourdie dans de beaux draps de lin
Elle savoura d'y être enfin parvenue
Elle regretta que la tâche fût si ardue
Qu'elle dût donner plus que simple baratin

Mais en déployant ruses et tendresse
Elle avait su rendre vie à sa mollesse
Et lui faire tout gober tel un poisson

Que Cendrillon retrouve sa citrouille
Qu'Esmeralda embrasse ses gargouilles
Lucrèce, depuis toujours, préférait la potion.

Saint Jean-Baptiste 22/01/2005 @ 23:04:41
T'étais à l'abandon je t'ai fait un câlin
Sur le bord du chemin tu étais étendue
Bien recroquevillée tu n'étais pas dodue
T'étais à la merci d'un ou l'autre marin
.
Qui t'aurait balancée parmi ses sacs de lin
Dieu sait dans quel état tu serais parvenue
Et dans quelle région mise à des tâches ardues
Je t'ai parlé tout bas j'ai fais mon baratin
.
Tu voulais de la bouffe et un peu de tendresse
Mais tu t'es avachie dans la vile mollesse
Et puis un beau matin un polisson poisson
.
Un gueux, affreux, vilain bâfré comme une citrouille
T'invita à sortir par un trou de gargouille
Et tu t'es débinée sans remords ni potion
.

Mae West 22/01/2005 @ 23:06:00
désolée, j'ai dépassé le temps imparti, ce soir je suis ralentie, j'avais prévenu


Mon ami matelot viens me faire un calin
De la mer, enlacés, contemplons l’étendue
Tandis que les touristes et leurs femmes dodues
Se pavanent au port, viens donc mon beau marin

Les voiles de coton et les robes de lin
Drapés chers aux linceuls des gloires parvenues
Réservent à Ulysse la tâche bien ardue
De n’ouïr des sirènes le fielleux baratin

S’il nous faut nous aimer en douceur et tendresse
Pour autant mon amour, évitons la mollesse
Et nageurs vigoureux, plongeons comme poissons

Afin que le carrosse ne devienne citrouille
Que les baisers s’enfuient dans un bruit de gargouille
Aimons au jour le jour, sans philtre ni potion

Sibylline 22/01/2005 @ 23:06:16
Bolcho aussi se voit bien en marin... mais d'une autre mer. C'est assez émouvant.
Et modeste avec ça...Je me sens à côté ou vulgaire citrouille,
Ou vil marin d'eau douce, ou ignoble gargouille.
:-)

Léonce_laplanche 22/01/2005 @ 23:06:51
Désolé, j'ai perdu deux fois le texte ( délai d'expiration ??) et la troisième fois je me suis trompé!

2° ligne:

Belle et douce Etendue

Endormie je ne sais pas ?

Sahkti
avatar 22/01/2005 @ 23:07:22
Ha ha Tistou, c'est frais ton sonnet, j'aime bien, le langage simple et rigolo donne beaucoup de force à la scène, on se met bien dans la tête du chat :)

Kilis 22/01/2005 @ 23:07:47
Vois comme dans nos cheveux souffle le vent câlin
Devant nous l’horizon et la mer étendue
Et l’écume mousseuse et la vague dodue
Allons fermons le yeux, respirons l’air marin

Vois glisser sur les flots une voile de lin.
Elle nous mouille les pieds la marée parvenue
Et la mouette rieuse nous fait son baratin

Silencieusement prends ma main de tendresse
Et laissons derrière nous l’ennui et sa mollesse
Là sous les flots, oui, s’embrassent sirènes et poissons


Blanche-Neige a ses nains, Cendrillon sa citrouille
Paris a Notre-Dame, Notre-Dame ses gargouilles
Nous, de l’amour goûtons la magique potion

Sibylline 22/01/2005 @ 23:09:34
Léo, ta deuxième strophe est ta meilleure à mon avis. Elle est très bien rythmée et elle tombe juste. On voit que tu as plus de mal après à faire rentrer ce que tu voulais dire dans les cadre des vers et des rimes imposés.
Mais c'est bien.
Son rôle n'est pas ardu:
Il a du baratin

j'adore

Sahkti
avatar 22/01/2005 @ 23:12:28
Ha pas mal Syb!
J'espère ne pas être la seule à avoir cherché la définition de pinnipède :)
Ton sonnet est bien rythmé, ça donne un air sympathique de fable moraliste.

Sibylline 22/01/2005 @ 23:13:06
Et j'oubliais, bonjour et bienvenue à l'invitée de Tistou. Et bravo pour son poème qui vient enrichir notre florilège.

Mae West 22/01/2005 @ 23:13:46
Sur mes genoux, le chat, calin,
De l'épreuve mesure l'étendue.
Dans ses yeux la souris, dodue,
Qui prenait l'air, plutôt marin

Ne portait pas chemise de lin.
A fuir elle n'est pas parvenue
La tâche était plutôt ardue
Avec Tistou pas d'baratin.

Il l'a croqué avec tendresse
Ne remarquant pas sa mollesse
Bah, ça n'était pas un poisson?

Sur mes genoux, comme une citrouille
Tistou, et son ventre gargouille
Va lui falloir de la potion.



Ouf!!!! A moi aussi de la potion! Amis de la poèsie, bonjour.
Je vous en poste un 2ème sous peu. Ca a planché aussi chez moi.


Ouaouh! ou plutôt miaou !
bravo Tistou !

Léonce_laplanche 22/01/2005 @ 23:13:46
Merci Sib la prochaine fois je ferai un brouillon, et je mettrai ma chatte dehors !

Tistou 22/01/2005 @ 23:14:22
Ce sont des sacrés tes matelots dis voir Sibylline. En tous cas, ça ressemble à un poème, au moins.

Lyra will 22/01/2005 @ 23:14:27
Pfff, je ne sais pas par lequel commencé !
y'en a tellement ce soir !

Mae West 22/01/2005 @ 23:14:33
Illusion antique

J’arpentais sur la plage par un matin câlin
Quand je vis devant moi, mollement étendue
Une sirène étrange un tant soit peu dodue
Qui avait déjà fait rêver plus d’un marin.

Elle n’était pas vêtue de ces robes de lin
Qui montrent à quelle grâce la mode est parvenue
Car loin de se prêter à cette erreur ardue
C’était un pinnipède niant tout baratin.

C’est à une otarie qu’allait cette tendresse
Que vouaient les marins trompés par sa mollesse
Plutôt que les bijoux, elle aimait le poisson.

Mais prenant, c’est connu, carrosse pour citrouille
Les matelots en manque, à tête de gargouille,
Auraient mieux fait de prendre bromure pour potion.

Sibylline 22/01/2005 @ 23:15:15
Blue, j'aime encore mieux ton deuxième. Mais tu as triché.:-)

Mae West 22/01/2005 @ 23:15:18
Illusion antique

J’arpentais sur la plage par un matin câlin
Quand je vis devant moi, mollement étendue
Une sirène étrange un tant soit peu dodue
Qui avait déjà fait rêver plus d’un marin.

Elle n’était pas vêtue de ces robes de lin
Qui montrent à quelle grâce la mode est parvenue
Car loin de se prêter à cette erreur ardue
C’était un pinnipède niant tout baratin.

C’est à une otarie qu’allait cette tendresse
Que vouaient les marins trompés par sa mollesse
Plutôt que les bijoux, elle aimait le poisson.

Mais prenant, c’est connu, carrosse pour citrouille
Les matelots en manque, à tête de gargouille,
Auraient mieux fait de prendre bromure pour potion.


là , chuis épatée ( de poisson :)

Tistou 22/01/2005 @ 23:15:33
Ha pas mal Syb!
J'espère ne pas être la seule à avoir cherché la définition de pinnipède :)
Ton sonnet est bien rythmé, ça donne un air sympathique de fable moraliste.

Euh c'est quoi un pinnipède. Je n'ai même pas cherché§

Début Précédente Page 15 de 22 Suivante Fin
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier