Bravo Bolcho, j'aime beaucoup ton sonnet. Sensuel et poétique, avec un petit côté langage du siècle dernier qui lui donne de l'élégance. Les mots se suivent sans heurts, tout est fluide et naturel.
Ha, ha Sibylline !
Les marins qui auraient du prendre bromure pour potion ! ha, ha ha !
Les marins qui auraient du prendre bromure pour potion ! ha, ha ha !
Jamais bavard, toujours câlin,
Près de toi j’étais étendue,
Contre cette douceur dodue
Cachée sous ton vieux pull marin.
Chiffonnant mes robes de lin,
Grâce à toi je suis parvenue
A grimper aux pentes ardues
Sans souffrir aucun baratin.
Juste tes regards de tendresse
Brisaient mes moments de mollesse…
Tu vois ? J’ai mangé mon poisson.
Ours en peluche, couleur citrouille,
Aujourd’hui laid comme une gargouille
T’aurais bien besoin d’une potion…
Magique ? ;o)
mais comment vous faites pour pondre si vite et si bien ? je veux des réponses précises !
Je commence par dire bravo à Tistou, pour nous avoir fait quelque chose qui se tient, pour cette première fois, et dans les temps impartis en plus de ça?
Alors, c'était pas si terrible?
Tu t'en es bien sorti en tout cas ;0)
Alors, c'était pas si terrible?
Tu t'en es bien sorti en tout cas ;0)
Ce sont des sacrés tes matelots dis voir Sibylline. En tous cas, ça ressemble à un poème, au moins.
Oh oui, mais c'est vrai. On pense que le mythe des sirènes vient des otaries ou pire, des éléphants de mer
Bien joué Bluewitch. Tu nous embarques dans un trip sensuel sur les 3 premières strophes et la chute nous ramène à l'enfance.
Oui, Blue, j'ai une lègère préférence pour ton deuxième, c'est très joli.
Mais veuillez je vous prie, quand je fais un calin,
Ourler comme une mer sur la terre étendue,
Que je vous frôle doux sur la vague dodue:
Je suis un découvreur, je suis votre marin.
Votre peau est frisson, froissée comme le lin,
Mais je ne comprends pas: vous êtes parvenue
Jusqu'à l'extase enfin (la jouissance est ardue)
Malgré ma phrase creuse et mon vil baratin.
Votre corps tout entier est ému de tendresse,
Il passe en un instant de la douce molesse
A la vivacité perverse du poisson.
Je me sens à côté ou vulgaire citrouille,
Ou vil marin d'eau douce, ou ignoble gargouille.
Vous êtes ma souffrance, ou bien ma potion ?
c'est du vécu ..poésie réaliste .
quel beau poison !
Bluewith a mangé son poisson, ha ha ! une tranche de vie !
Tistou, c'est une première fois formidable. Et t'en as même fait deux dans le temps imparti.
Moi j'arrive jamais à en faire un dans les temps.
Moi j'arrive jamais à en faire un dans les temps.
Mais veuillez je vous prie, quand je fais un calin,
Ourler comme une mer sur la terre étendue,
Que je vous frôle doux sur la vague dodue:
Je suis un découvreur, je suis votre marin.
Votre peau est frisson, froissée comme le lin,
Mais je ne comprends pas: vous êtes parvenue
Jusqu'à l'extase enfin (la jouissance est ardue)
Malgré ma phrase creuse et mon vil baratin.
Votre corps tout entier est ému de tendresse,
Il passe en un instant de la douce molesse
A la vivacité perverse du poisson.
Je me sens à côté ou vulgaire citrouille,
Ou vil marin d'eau douce, ou ignoble gargouille.
Vous êtes ma souffrance, ou bien ma potion ?
Le 3ème vers de la 1ère strophe me fait tiquer. Je ne sais pas pourquoi. Mais sinon, ... ça fait... poèsie.
Réalisé auprès de moi, (quand je viens, c'est pas pour rien), en voila un autre réalisé par une éducatrice de nos chères petites têtes blondes. C'est nul dit-elle. On va l'appeler "L'invitée".
Avec un air calin
Sur la plage étendue
Une demoiselle dodue
Respire l'air marin.
Dedans sa robe de lin
En ces lieux parvenue
Après une marche ardue
Elle prépare un baratin
Qu'elle rédige avec tendresse
Et un peu de mollesse
Car voilà le poisson
Sa sauce à la citrouille
Dans son ventre qui gargouille
Z'avez pas une potion?
Sisi c'est bon le poisson à la sauce citrouile, et préparé dans les temps impartis, ya bon appétit !
Sahkti, c'est très joli aussi, une histoire, "tout gober tel un poisson" très bien trouvé celui là, en rèponse à Baratin ;0)
Coup de coeur pour les trois derniers vers.
Mais aussi pour le premier vers.
Coup de coeur pour les trois derniers vers.
Mais aussi pour le premier vers.
Sib:
j'aime beaucoup ça:
"Elle n’était pas vêtue de ces robes de lin
Qui montrent à quelle grâce la mode est parvenue"
et le reste aussi d'ailleurs!
j'aime beaucoup ça:
"Elle n’était pas vêtue de ces robes de lin
Qui montrent à quelle grâce la mode est parvenue"
et le reste aussi d'ailleurs!
Ha ha ha Bolcho, : la vivacité perverse du poisson ! Ca doit être délicieux, ça !
Blue:fameux et tu oses!
Avec calain ça changeait tout !
Pas vrai SJB ?
Pas vrai SJB ?
Chez Léonce aussi, il y a ce petit air moraliste que j'aime bien, je trouve que ça claque, c'est vif, un texte qu'on a envie de réciter à voix haute avec emphase (en fait, c'est ce que je fais quand je vous lis tous :)
Prenez garde aux calins
Belle et douce Endormie,
Fuyez cette main dodue,
C'est celle d'un marin
Commerçant lhuile de lin,
Qu'il vend aux parvenues,
Son rôle n'est pas ardu:
Il a du baratin
Un semblant de tendresse
N'est pour lui que mollesse:
Il ne pense qu'aux poissons.
Préferez la citrouille,
Baffrez jusquà gargouille,
Poisson n'est pas potion !
Un marin commerçant l'huile de lin et ne pensant qu'aux poissons? Voilà qui n'est pas banal! Et en plus il a la main dodue!
Ben sinon, ça se tient.
T'étais à l'abandon je t'ai fait un câlin
Sur le bord du chemin tu étais étendue
Bien recroquevillée tu n'étais pas dodue
T'étais à la merci d'un ou l'autre marin
.
Qui t'aurait balancée parmi ses sacs de lin
Dieu sait dans quel état tu serais parvenue
Et dans quelle région mise à des tâches ardues
Je t'ai parlé tout bas j'ai fais mon baratin
.
Tu voulais de la bouffe et un peu de tendresse
Mais tu t'es avachie dans la vile mollesse
Et puis un beau matin un polisson poisson
.
Un gueux, affreux, vilain bâfré comme une citrouille
T'invita à sortir par un trou de gargouille
Et tu t'es débinée sans remords ni potion
.
Super JB !
ça me rappelle la chanson de Brassens
"putain de toi" ! (sauf vot' respect !)
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