Salieri.... sors de ce corps !
Votre oreille musicale semble dramatiquement bouchée par un dépôt de cérumen.
Je vous rejoue la partition et vous concède que nous avons affaire ici à des Mozart de la chienlit axiologique :
Rappel de nouveau des troublantes méthodes qui ont potentiellement conduit Cécile Coulon à recevoir le Prix Apollinaire 2018.
Rappelons que Cécile Coulon a obtenu le Prix dans sa catégorie principale dès son premier recueil (ce qui était une première historique). Rappelons qu'il existait pourtant une catégorie "Découverte" pour primer les néo-poètes (ou ce qui aujourd'hui en tient lieu).
Chronologie d'un potentiel "passage en force" avec des connivences toujours plus appuyées entre les milieux culturels et les milieux politiques :
1/ Tout d’abord, comme Cécile Coulon, le président du jury du Prix Apollinaire, Jean-Pierre Siméon, est un habitant bien ancré dans la ville de Clermont-Ferrand. Comme Cécile Coulon derechef, il œuvre dans le domaine des lettres modernes étant donné qu'il est agrégé de cette discipline, tandis que notre pimpante poétesse termine sa thèse de lettres modernes à l’Université de Clermont Auvergne.
Dans un récent enregistrement, Cécile Coulon précise qu'elle habite à "450 mètres" de Jean-Pierre Siméon et qu'ils se connaissent bien (à partir de 51 minutes et 33 secondes) : https://www.youtube.com/watch?v=1ndSZ5OGkbg
Une possibilité toutefois : Cécile Coulon et Jean-Pierre Siméon s'ignoraient totalement avant l'attribution du Prix Apollinaire. Chacun soupèsera en lui-même cette hypothèse.
2/ La thèse de Cécile Coulon est dirigée par Catherine Milkovitch-Rioux. Une rapide recherche sur Google fait apparaître une série de liens professionnels entre Catherine Milkovitch-Rioux et Jean-Pierre Siméon, ce qui est assez normal, somme toute, pour deux "sommités" institutionnelles des lettres modernes qui travaillent dans la même ville.
3/ Jean-Pierre Siméon connaît très bien l’actuel maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, étant donné qu’il a fait partie du comité de soutien de Bianchi pendant la campagne des municipales de l’année 2014 (https://lamontagne.fr/clermont-ferrand/justice/…).
Une autre occurrence (https://bibliotheques-clermontmetropole.eu/atelier…) atteste que Siméon et Bianchi ont des liens antérieurs à cette campagne des municipales, lorsque, en juin 2013, Jean-Pierre Siméon fait don de ses archives à la ville de Clermont-Ferrand, ceci « en présence d’Olivier Bianchi », alors « Adjoint à la politique culturelle de la ville ».
4/ Olivier Bianchi n’a pas tardé à féliciter Cécile Coulon sur Twitter le jour où cette dernière a reçu son Prix Apollinaire. On notera le tutoiement dans les formules lapidaires de Bianchi : https://francebleu.fr/infos/culture-loisirs/…
5/ Olivier Bianchi, en mars 2017, s’expose en tant que soutien solide de Benoît Hamon pendant la campagne des présidentielles : https://lamontagne.fr/clermont-ferrand/politique/…
6/ En remontant un peu dans le temps, Benoît Hamon, dans un tweet du 21 mars 2015, fait la réclame de Cécile Coulon pour son roman Le cœur du pélican : https://twitter.com/benoithamon/status/…
7/ Le 15 février 2017, dans Les Inrockuptibles où il accorde une longue entrevue, Benoît Hamon récidive en redoublant sa réclame de Cécile Coulon. Est-ce une façon de préparer le soutien que Bianchi lui confirmera environ un mois plus tard ? D'autre part, quel est l'intérêt pour un candidat à la présidentielle de mentionner, en vue d'une élection nationale, une auteur qui n'a pas encore vraiment de réputation établie dans l'histoire du pays ?
8/ Cécile Coulon, le 4 avril 2017, dans le quotidien La Croix, se lance dans un panégyrique de Benoît Hamon (https://la-croix.com/France/Politique/…). Est-ce une façon de renvoyer l’ascenseur à Benoît Hamon qui, par deux fois, a rappelé tous les mérites littéraires de Cécile Coulon ?
9/ Le 20 avril 2017, Cécile Coulon déclare que Benoît Hamon n’était pas son choix initial pour les présidentielles de 2017, mais que, après avoir scrupuleusement étudié les programmes, elle ne peut que voter pour lui : https://cyberbougnat.net/comprendre/…
10/ Enfin, en 2007, Benoît Hamon et Jean-Pierre Siméon ont fait la fête de L’Humanité : https://www.humanite.fr/node/378106
Et pour vraiment en finir avec Cécile Coulon, celle-ci déclare, dans Le Nouveau Magazine Littéraire, à l’occasion d’une entrevue publiée le 14 novembre 2018 en version numérique, la chose suivante lorsqu’on lui demande si « le rapport au souvenir » constitue l’une des raisons de sa consécration au Prix Apollinaire : « Pour cette raison et pour d’autres choses. Pour moi c’était impossible d’obtenir ce prix, même mon éditeur était surpris. Un des jurés m’a dit qu’il y avait aussi un besoin de fraîcheur, de jeunesse, que représentent mon âge et la forme libre dont on parlait au début. Un besoin d’affranchissement des codes poétiques institutionnels, après une année où des critiques et des remises en question ont traversé le milieu poétique parisien. Les jurés ont voulu, pour ainsi dire, ouvrir les fenêtres. »
NB : on appréciera l'usage de la captatio benevolentiae ("Pour moi c'était impossible d'obtenir ce prix, même mon éditeur était surpris"). Impossible ? Allez, allez...
Je vous rejoue la partition et vous concède que nous avons affaire ici à des Mozart de la chienlit axiologique :
Rappel de nouveau des troublantes méthodes qui ont potentiellement conduit Cécile Coulon à recevoir le Prix Apollinaire 2018.
Rappelons que Cécile Coulon a obtenu le Prix dans sa catégorie principale dès son premier recueil (ce qui était une première historique). Rappelons qu'il existait pourtant une catégorie "Découverte" pour primer les néo-poètes (ou ce qui aujourd'hui en tient lieu).
Chronologie d'un potentiel "passage en force" avec des connivences toujours plus appuyées entre les milieux culturels et les milieux politiques :
1/ Tout d’abord, comme Cécile Coulon, le président du jury du Prix Apollinaire, Jean-Pierre Siméon, est un habitant bien ancré dans la ville de Clermont-Ferrand. Comme Cécile Coulon derechef, il œuvre dans le domaine des lettres modernes étant donné qu'il est agrégé de cette discipline, tandis que notre pimpante poétesse termine sa thèse de lettres modernes à l’Université de Clermont Auvergne.
Dans un récent enregistrement, Cécile Coulon précise qu'elle habite à "450 mètres" de Jean-Pierre Siméon et qu'ils se connaissent bien (à partir de 51 minutes et 33 secondes) : https://www.youtube.com/watch?v=1ndSZ5OGkbg
Une possibilité toutefois : Cécile Coulon et Jean-Pierre Siméon s'ignoraient totalement avant l'attribution du Prix Apollinaire. Chacun soupèsera en lui-même cette hypothèse.
2/ La thèse de Cécile Coulon est dirigée par Catherine Milkovitch-Rioux. Une rapide recherche sur Google fait apparaître une série de liens professionnels entre Catherine Milkovitch-Rioux et Jean-Pierre Siméon, ce qui est assez normal, somme toute, pour deux "sommités" institutionnelles des lettres modernes qui travaillent dans la même ville.
3/ Jean-Pierre Siméon connaît très bien l’actuel maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, étant donné qu’il a fait partie du comité de soutien de Bianchi pendant la campagne des municipales de l’année 2014 (https://lamontagne.fr/clermont-ferrand/justice/…).
Une autre occurrence (https://bibliotheques-clermontmetropole.eu/atelier…) atteste que Siméon et Bianchi ont des liens antérieurs à cette campagne des municipales, lorsque, en juin 2013, Jean-Pierre Siméon fait don de ses archives à la ville de Clermont-Ferrand, ceci « en présence d’Olivier Bianchi », alors « Adjoint à la politique culturelle de la ville ».
4/ Olivier Bianchi n’a pas tardé à féliciter Cécile Coulon sur Twitter le jour où cette dernière a reçu son Prix Apollinaire. On notera le tutoiement dans les formules lapidaires de Bianchi : https://francebleu.fr/infos/culture-loisirs/…
5/ Olivier Bianchi, en mars 2017, s’expose en tant que soutien solide de Benoît Hamon pendant la campagne des présidentielles : https://lamontagne.fr/clermont-ferrand/politique/…
6/ En remontant un peu dans le temps, Benoît Hamon, dans un tweet du 21 mars 2015, fait la réclame de Cécile Coulon pour son roman Le cœur du pélican : https://twitter.com/benoithamon/status/…
7/ Le 15 février 2017, dans Les Inrockuptibles où il accorde une longue entrevue, Benoît Hamon récidive en redoublant sa réclame de Cécile Coulon. Est-ce une façon de préparer le soutien que Bianchi lui confirmera environ un mois plus tard ? D'autre part, quel est l'intérêt pour un candidat à la présidentielle de mentionner, en vue d'une élection nationale, une auteur qui n'a pas encore vraiment de réputation établie dans l'histoire du pays ?
8/ Cécile Coulon, le 4 avril 2017, dans le quotidien La Croix, se lance dans un panégyrique de Benoît Hamon (https://la-croix.com/France/Politique/…). Est-ce une façon de renvoyer l’ascenseur à Benoît Hamon qui, par deux fois, a rappelé tous les mérites littéraires de Cécile Coulon ?
9/ Le 20 avril 2017, Cécile Coulon déclare que Benoît Hamon n’était pas son choix initial pour les présidentielles de 2017, mais que, après avoir scrupuleusement étudié les programmes, elle ne peut que voter pour lui : https://cyberbougnat.net/comprendre/…
10/ Enfin, en 2007, Benoît Hamon et Jean-Pierre Siméon ont fait la fête de L’Humanité : https://www.humanite.fr/node/378106
Et pour vraiment en finir avec Cécile Coulon, celle-ci déclare, dans Le Nouveau Magazine Littéraire, à l’occasion d’une entrevue publiée le 14 novembre 2018 en version numérique, la chose suivante lorsqu’on lui demande si « le rapport au souvenir » constitue l’une des raisons de sa consécration au Prix Apollinaire : « Pour cette raison et pour d’autres choses. Pour moi c’était impossible d’obtenir ce prix, même mon éditeur était surpris. Un des jurés m’a dit qu’il y avait aussi un besoin de fraîcheur, de jeunesse, que représentent mon âge et la forme libre dont on parlait au début. Un besoin d’affranchissement des codes poétiques institutionnels, après une année où des critiques et des remises en question ont traversé le milieu poétique parisien. Les jurés ont voulu, pour ainsi dire, ouvrir les fenêtres. »
NB : on appréciera l'usage de la captatio benevolentiae ("Pour moi c'était impossible d'obtenir ce prix, même mon éditeur était surpris"). Impossible ? Allez, allez...
La poésie serait morte ? Voyons... Vous pourriez lui faire un peu de bouche-à-bouche en lisant Marien Defalvard, François Esperet ou Howard McCord (liste non exhaustive). La poésie n'est morte que dans les funérariums du Prix Apollinaire et consorts.
Encore heureux, sinon j'arrête tout de suite d'en lire! ;~DD)))]]]
1/ Tout d’abord, comme Cécile Coulon, le président du jury du Prix Apollinaire, Jean-Pierre Siméon, est un habitant bien ancré dans la ville de Clermont-Ferrand. Comme Cécile Coulon derechef, il œuvre dans le domaine des lettres modernes étant donné qu'il est agrégé de cette discipline, tandis que notre pimpante poétesse termine sa thèse de lettres modernes à l’Université de Clermont Auvergne.
Dans un récent enregistrement, Cécile Coulon précise qu'elle habite à "450 mètres" de Jean-Pierre Siméon et qu'ils se connaissent bien (à partir de 51 minutes et 33 secondes) : https://www.youtube.com/watch?v=1ndSZ5OGkbg
Une possibilité toutefois : Cécile Coulon et Jean-Pierre Siméon s'ignoraient totalement avant l'attribution du Prix Apollinaire. Chacun soupèsera en lui-même cette hypothèse.
Et bien, si Melle. COULON est reprise et publiée très prochainement dans la collection Poésie / Gallimard on sera définitivement fixés!
Quand la médiocrité se fabrique des estrades, des chaires, des promontoires. Quand la nullité s'allie avec le raffinement le plus banalement, le plus terriblement petit-bourgeois, et que cela engendre des monstres comme le sommeil de la raison chez Goya. Quand la littérature enfle dans le marketing et suppure du cabotinage le plus ridicule : https://youtube.com/watch/…
C'est vrai que cette présentation de la rentrée littéraire de l'Iconoclaste, c'est un peu "too much", en tout cas ça ne me donne pas envie.
Quand on m'a fait parvenir cette "présentation" de la rentrée littéraire, j'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'une comédie dramatique, d'une caricature de la débilité profonde qui règne désormais dans le petit milieu de la littérature analphabète se prenant pour le Phare d'Alexandrie de la culture française. Du reste, plus un texte est nul, plus il est nécessaire de l'habiller, de le cornaquer bruyamment, de le farcir au Putanat du marketing. L'Iconoclaste n'a évidemment rien d'iconoclaste puisque c'est une maison qui est maintenant à la pointe de la Grande Fécalité Commerciale. Plaignons-les d'être asservis à tout ce qui est petit et de ne plus avoir la moindre minute à consacrer à tout ce qui est grand. Je me demande d'ailleurs si la "présentatrice" croit à ce qu'elle déblatère, sans parler du public qui a l'air d'applaudir comme on demande à un clebs de donner la patte...
L'hypothèse d'une Coulon rééditée chez Gallimard en poésie n'est pas à exclure. On peut d'ores et déjà renifler cette infâme possibilité.
Il y a quelques semaines, un certain Olivier Barbarant, inspecteur général de l'Éducation Nationale, s'était discrédité sur France Culture en dialoguant très platement avec Coulon (https://franceculture.fr/emissions/etre-et-savoir/…). Et comme tout est prévisible et médiocre dans ce "milieu", vous ne serez point étonnés d'apprendre, ô surprise !, que le même Barbarant est sélectionné pour le Prix Apollinaire 2019 : https://livreshebdo.fr/prix-litteraires/…
Notons enfin qu'un stock de rimailles barbarantesques est déjà publié chez Gallimard : http://gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/…
J'espère donc que vous comprenez en quoi Barbarant n'a pas pu se lever pour dire ce qu'il aurait fallu dire à Coulon : cela aurait sévèrement compromis ses chances d'être sélectionné pour l'Apollinaire 2019. Ces gens-là sont des destructeurs du temple sacré, ni plus ni moins. Il y a d'ailleurs fort à parier que Coulon sera bientôt intégrée dans les programmes officiels de l'Éducation Nationale.
L'hypothèse d'une Coulon rééditée chez Gallimard en poésie n'est pas à exclure. On peut d'ores et déjà renifler cette infâme possibilité.
Il y a quelques semaines, un certain Olivier Barbarant, inspecteur général de l'Éducation Nationale, s'était discrédité sur France Culture en dialoguant très platement avec Coulon (https://franceculture.fr/emissions/etre-et-savoir/…). Et comme tout est prévisible et médiocre dans ce "milieu", vous ne serez point étonnés d'apprendre, ô surprise !, que le même Barbarant est sélectionné pour le Prix Apollinaire 2019 : https://livreshebdo.fr/prix-litteraires/…
Notons enfin qu'un stock de rimailles barbarantesques est déjà publié chez Gallimard : http://gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/…
J'espère donc que vous comprenez en quoi Barbarant n'a pas pu se lever pour dire ce qu'il aurait fallu dire à Coulon : cela aurait sévèrement compromis ses chances d'être sélectionné pour l'Apollinaire 2019. Ces gens-là sont des destructeurs du temple sacré, ni plus ni moins. Il y a d'ailleurs fort à parier que Coulon sera bientôt intégrée dans les programmes officiels de l'Éducation Nationale.
C'est ce pauvre Apollinaire qui trinque en voyant son nom impliqué dans cette peu reluisante attribution.
Concernant la poésie, il y a encore quelques petits éditeurs qui dénichent de très bons textes et des lecteurs qui s'y intéressent comme Septu, Elliès et d'autres ...
Concernant la poésie, il y a encore quelques petits éditeurs qui dénichent de très bons textes et des lecteurs qui s'y intéressent comme Septu, Elliès et d'autres ...
L'hypothèse d'une Coulon rééditée chez Gallimard en poésie n'est pas à exclure. On peut d'ores et déjà renifler cette infâme possibilité.
Alors là, j'arrête directement d'acheter les livres de cette - pourtant très bonne -, collection !
Il y a quelques semaines, un certain Olivier Barbarant, inspecteur général de l'Éducation Nationale, s'était discrédité sur France Culture en dialoguant très platement avec Coulon (https://franceculture.fr/emissions/etre-et-savoir/…). Et comme tout est prévisible et médiocre dans ce "milieu", vous ne serez point étonnés d'apprendre, ô surprise !, que le même Barbarant est sélectionné pour le Prix Apollinaire 2019 : https://livreshebdo.fr/prix-litteraires/…
Au moins lui, on ne pourra pas dire qu'il sera récompensé pour son premier livre de poésie !
Notons enfin qu'un stock de rimailles barbarantesques est déjà publié chez Gallimard : http://gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/…
Il est sur ma PAL, je jugerais donc sur pièce après lecture ! Et croyez-moi je serais, comme toujours, impartial !
J'espère donc que vous comprenez en quoi Barbarant n'a pas pu se lever pour dire ce qu'il aurait fallu dire à Coulon : cela aurait sévèrement compromis ses chances d'être sélectionné pour l'Apollinaire 2019.
Oui, les renvois d'ascenseurs sont bien connus dans le milieu littéraire français...
Concernant la poésie, il y a encore quelques petits éditeurs qui dénichent de très bons textes et des lecteurs qui s'y intéressent comme Septu, Elliès et d'autres ...
Sans oublier notre cher DBZ bien sûr!
Comme on l'a en effet maintes fois souligné ici, la première victime de ce Prix s'appelle Guillaume Apollinaire. Il me paraissait vital de le sauver à quelque niveau que ce soit.
Et la seconde victime, c'est le principe de neutralité puisque Jean-Pierre Siméon, selon toute vraisemblance, ne pouvait pas être neutre en tant que président du jury. D'évidentes failles ont dû perturber le système des votes parmi les membres du jury (consignes transmises oralement, absence de tel ou tel membre, pressions, etc.). Par conséquent, la troisième victime potentielle, ce sont les recalés de la session 2018 (tous restés sagement muets pour ceux que j'ai pu contacter, ce qui en dit long sur le degré de résistance de nos poètes actuels et sur leur autonomie).
Malheureusement personne ne paraît s'offusquer de ces pratiques. C'est à peu près la totalité de la "vie" littéraire de France qui est laminée par le népotisme. Tous, de près ou de loin, ont une appartenance au "réseau" qui les empêche de se lever et de proclamer à une nullité qu'elle est une nullité. Ce triste phénomène engendre un affaiblissement considérable de la créativité, soumise aux lois de la productivité et de la communication. Mais que voulez-vous ? Le peuple français a perdu de sa superbe et on lui offre les "écrivains" qui correspondent à son très bas degré d'intensité.
Et la seconde victime, c'est le principe de neutralité puisque Jean-Pierre Siméon, selon toute vraisemblance, ne pouvait pas être neutre en tant que président du jury. D'évidentes failles ont dû perturber le système des votes parmi les membres du jury (consignes transmises oralement, absence de tel ou tel membre, pressions, etc.). Par conséquent, la troisième victime potentielle, ce sont les recalés de la session 2018 (tous restés sagement muets pour ceux que j'ai pu contacter, ce qui en dit long sur le degré de résistance de nos poètes actuels et sur leur autonomie).
Malheureusement personne ne paraît s'offusquer de ces pratiques. C'est à peu près la totalité de la "vie" littéraire de France qui est laminée par le népotisme. Tous, de près ou de loin, ont une appartenance au "réseau" qui les empêche de se lever et de proclamer à une nullité qu'elle est une nullité. Ce triste phénomène engendre un affaiblissement considérable de la créativité, soumise aux lois de la productivité et de la communication. Mais que voulez-vous ? Le peuple français a perdu de sa superbe et on lui offre les "écrivains" qui correspondent à son très bas degré d'intensité.
Le problème, néanmoins, c'est que ce prix va légitimer les attributions futures d'autres prix, et ce pas plus tard que cet automne 2019 lorsque Cécile Coulon va nécessairement atteindre son objectif : augmenter ses revenus tout en continuant de passer pour autre chose qu'une écrivante (http://juanasensio.com/archive/2019/…).
Bien vu : Cécile Coulon vient d'obtenir le prix littéraire du "Monde": https://lemonde.fr/livres/article/…
(Grégory, reste calme !)
Il ne fallait pas être Tirésias pour prophétiser le massacré accéléré de la littérature française.
Les baltringues analphabètes de la presse qui encensent Coulon sont exactement ceux qui ont encensé le trou du cul de Moix jadis.
Il y a un éléphant dans la pièce et tous les baltringues ne veulent pas le voir. Tôt ou tard il finira par être vu.
Un point tout de même invariable : les véritables intelligences gardent toujours le sens de l'honneur et jamais n'accorderont la moindre molécule de respect à un système soviétiforme de prime à la médiocrité.
Les baltringues analphabètes de la presse qui encensent Coulon sont exactement ceux qui ont encensé le trou du cul de Moix jadis.
Il y a un éléphant dans la pièce et tous les baltringues ne veulent pas le voir. Tôt ou tard il finira par être vu.
Un point tout de même invariable : les véritables intelligences gardent toujours le sens de l'honneur et jamais n'accorderont la moindre molécule de respect à un système soviétiforme de prime à la médiocrité.
Il ne fallait pas être Tirésias pour prophétiser le massacré accéléré de la littérature française.
Les baltringues analphabètes de la presse qui encensent Coulon sont exactement ceux qui ont encensé le trou du cul de Moix jadis.
Il y a un éléphant dans la pièce et tous les baltringues ne veulent pas le voir. Tôt ou tard il finira par être vu.
Un point tout de même invariable : les véritables intelligences gardent toujours le sens de l'honneur et jamais n'accorderont la moindre molécule de respect à un système soviétiforme de prime à la médiocrité.
massacre* (quoique le "massacré" possède aussi son charme)
C'est peut être l'occasion d'en faire l'objet d'une lecture commune!!!! (Je sors)
C'est peut être l'occasion d'en faire l'objet d'une lecture commune!!!! (Je sors)
Et pourquoi pas ?
C'est peut être l'occasion d'en faire l'objet d'une lecture commune!!!! (Je sors)Et pourquoi non ?
En effet. Ceci dit le livre est cher et il sera difficile à trouver en bibliothèque (vu son succès). Je n'ai aucun élément pour juger de la qualité de l'oeuvre mais cette manie des éditeurs de publier des photos des auteurs comme si c'était des mannequins, c'est grotesque.
Gardez-vous bien de lire cette merde qui n'existe que par le copinage et le putanat journalistique. Le prix du journal Le Monde n'était qu'un prix de consolation, voire un prix censé assurer le retour sur investissement : https://livreshebdo.fr/article/…
Pour les autres prix, Coulon a été recalée alors qu'elle s'y voyait déjà. Mais de plus grosses récompenses ne tarderont point à venir pour cette princesse de la vulgarité : http://juanasensio.com/archive/2019/…
Par contraste, écoutez et lisez plutôt Marien Defalvard (https://rtbf.be/musiq3/emissions/…). Lui, au moins, exhausse les esprits, alors que l'autre ne vit que de la nullification pathologique de l'édition littéraire et de l'inquiétant suivisme de la populace.
Pour les autres prix, Coulon a été recalée alors qu'elle s'y voyait déjà. Mais de plus grosses récompenses ne tarderont point à venir pour cette princesse de la vulgarité : http://juanasensio.com/archive/2019/…
Par contraste, écoutez et lisez plutôt Marien Defalvard (https://rtbf.be/musiq3/emissions/…). Lui, au moins, exhausse les esprits, alors que l'autre ne vit que de la nullification pathologique de l'édition littéraire et de l'inquiétant suivisme de la populace.
Gardez-vous bien de lire cette merde
Évitons les gros mots je vous prie ce n'est pas joli !
Comme dit Saule, après vérification, le livre n'est pas donné niveau prix. J'attendrai qu'il sorte en poche, qu'on me le prête ou qu'il finisse à la médiathèque.
Je crains que la théorie de la vérité-adéquation ne fasse du gros mot le mot spécifiquement approprié pour désigner cette production livresque hautement fécale.
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