Merci, Lucien, pour ta liste.
J'ajoute:
Guido Gezelle
Véra Feyder
Françoise Mallet-Joris
J'ajoute:
Guido Gezelle
Véra Feyder
Françoise Mallet-Joris
"La danse du fumiste" de Paul Emond, oh oui! Une seule phrase qui s'étire sur une centaine de pages, laissant le lecteur à bout de souffle et complètement mystifié.
Au théâtre, on peut ajouter Jean Louvet (Conversation en Wallonie) et Paul Willems (Les miroirs d'Ostende).
Alors, je voudrais ajouter aussi les souvenirs d'enfance de Paul-Aloïse De Bock ("Le sucre filé": avec la vraie recette de la rijstpap , à laisser mijoter tout doucement sur le coin de la cuisinière au charbon, en n'oubliant pas les batons de canelle...)
Et puis, on n'a pas encore cité Jean-Claude Pirotte: "La pluie à Rethel", "Mont-Afrique", "Ange Vincent" et ses belles promenades dans les Ardennes françaises et belges, en plus d'un impressionnant répertoire des petites gouttes de nos terroirs (bols, oude jenever et j'en passe! En voilà un qui n'a rien à envier à Hemingway pour ce qui est d'avoir la dalle en pente!)...
En tout cas, je prends des notes et je ferai le plein de livres à mon retour en Belgique pour découvrir tous ceux que je ne connais pas... Merci à tous!
Au théâtre, on peut ajouter Jean Louvet (Conversation en Wallonie) et Paul Willems (Les miroirs d'Ostende).
Alors, je voudrais ajouter aussi les souvenirs d'enfance de Paul-Aloïse De Bock ("Le sucre filé": avec la vraie recette de la rijstpap , à laisser mijoter tout doucement sur le coin de la cuisinière au charbon, en n'oubliant pas les batons de canelle...)
Et puis, on n'a pas encore cité Jean-Claude Pirotte: "La pluie à Rethel", "Mont-Afrique", "Ange Vincent" et ses belles promenades dans les Ardennes françaises et belges, en plus d'un impressionnant répertoire des petites gouttes de nos terroirs (bols, oude jenever et j'en passe! En voilà un qui n'a rien à envier à Hemingway pour ce qui est d'avoir la dalle en pente!)...
En tout cas, je prends des notes et je ferai le plein de livres à mon retour en Belgique pour découvrir tous ceux que je ne connais pas... Merci à tous!
"Frémissements" de Thilde Barboni
Un des derniers livres que j'avais lu avant mon départ pour le Canada et un livre qui m'avait marquée... Je me demande bien comment je n'y ai pas pensé plus tôt, mais voilà, l'oubli est réparé avec une critique...
Un des derniers livres que j'avais lu avant mon départ pour le Canada et un livre qui m'avait marquée... Je me demande bien comment je n'y ai pas pensé plus tôt, mais voilà, l'oubli est réparé avec une critique...
Je crois pouvoir dire qu'il y a déja des belges de prévus là aussi. Vous aviez vu?
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
Eric Dejaeger (voir interview)
Je ne pense pas que Bernard Tirtiaux, Jacques Sternberg et surtout Marcel Moreau aient été cités.
Kinbote , tu me bottes ! Rien que parce tu mentionnes Paul Nougé!C'est notre André Breton, avec en plus les joies du sexe!
Par contre ,ma préférence irait vers Marcel Moreau, même si ce formidable "monstre"a , je crois, choisis la nationalité française ,depuis quelques années. Merci à tous les lecteurs pour leurs suggestions!
A+
Par contre ,ma préférence irait vers Marcel Moreau, même si ce formidable "monstre"a , je crois, choisis la nationalité française ,depuis quelques années. Merci à tous les lecteurs pour leurs suggestions!
A+
Caroline Lamarche
Eugène Savitzkaya
Nicole Malinconi
Eva Kavian
François Emmanuel
...
Et chez les anciens, Scutenaire, Chavée, Nougé (La chambre aux miroirs), François Jacqmain (Les saisons), ...
Il y a également, parmi les auteurs belges, Paul BIRON qui a écrit, entre autres, "L'an quarante de mon mononke", "Mon mononke derrière la ligne six frites", "Le retour de mon mononke", etc... C'est écrit avec l'accent du pays de Liège. En voici un extrait : "Tout noir qui fesait dans ce wagon. Moi, j'étais entré dans les premiers et je mais mis dans un coin. Comme on savet pas combien de temps sa allait durer, autant se mette bien. Puis je mais dit que le mieux s'était encore ceux qu'était près de la porte : y z'avait de l'air... On était tellement si nombreux qui avait pas moyen de se mette tous assis! après une heure, on changeait! quel caroussel ! Aussi sa a pas duré longtemps à cause des rousses pétances. On sa donc mis touss les uns dans les autes..." (Je l'ai recopié tel qu'il est écrit : oui je sais ça fait mal aux yeux...) et il y aussi Arthur MASSON qui a écrit les Toine Culot qui lui écrit avec l'accent de Namur, mais je n'ai, hélas, pas d'extrait sous la main...
Parmi les régionaux belges il y a l'excellent André Remy, né à Bois-de-Breux, près de Liège, qui est l'auteur d'un unique recueil de contes : Les Ceux de chez nous. C'est écrit dans le très savoureux Wallon de Liège et c'est très amusant ; ce n'est pas du tout gnan-gnan, bê-bête, comme le veut souvent la loi du genre.
Sinon parmi les Belges il y a Marguerite Yourcenar qui n'a pas encore été citée, si je ne me trompe ! On voit bien que Jules n'est pas là !
Et encore Félicien Marceau, qui je crois, a eu des ennuis avec la Belgique et s'est peut-être fait naturaliser Français (?)
Sinon parmi les Belges il y a Marguerite Yourcenar qui n'a pas encore été citée, si je ne me trompe ! On voit bien que Jules n'est pas là !
Et encore Félicien Marceau, qui je crois, a eu des ennuis avec la Belgique et s'est peut-être fait naturaliser Français (?)
Pour les avoir aimé et défendu, pour en avoir payé très cher le prix, ... OUI la littérature belge existe, il y en a même trois, une francophone, une flamande et une purement "belge", les grands classiques qui étaient des flamands écrivant en français (Verhaeren, Rodenbach, de Ghelderode, Maeterlinck, Crommelynck, etc...) Merci aussi au tout premier vrai romancier belge Charles De Coster, hué de son vivant et mort dans la misère,... Contrairement à se que prétendent certains prétendus journaleux (N'est ce pas mlle Haubruge du Soir ...ou devrait-on dire le sirop) la littérature belge EXISTE tout autant que la littérature mongole ou fidjienne !
Simenon, Moreau, Yourcenar, Michaux, Rogiers et beaucoup d'autres se sont exilés...
Je les comprend !
Simenon, Moreau, Yourcenar, Michaux, Rogiers et beaucoup d'autres se sont exilés...
Je les comprend !
Parmi les écrivains belges il y a l'excellent Daniel Gillès, né en 1917 d'une grande famille brugeoise de tradition francophone, les Gillès de Pélichy.
Cet écrivain à connu son heure de gloire en 1960 avec son très, très bon roman : La Termitière, qui raconte l'histoire de quelques colons belges perdus dans les savanes du Congo-ex-Belge. (J'en ferai bientôt une critique si j'arrive à trouver son N° ISBN).
Puis il connut un certain succès populaire avec son Festival de Salzbourg, long récit en 5 ou 6 volumes, qui raconte la saga d'une famille namuroise pendant la dernière guerre.
A côté de ça, il a produit de véritables cornichonneries tels que : Les Brouillards de Bruges et autres petits romans à l'eau de rose.
Il a sombré dans l'oubli, à tel point qu'ici même, personne ne s'est souvenu de lui.
Il faut dire, qu'un peu comme Simenon, il détestait les journalistes et méprisait les critiques littéraires (rassurons-nous, Critique-Libre n'existait pas encore, sinon, n'en doutons pas, il aurait revu son jugement J) ; si bien que ces gens lui ont rendu la monnaie de sa pièce en imposant le silence sur toutes ses publications.
Il faut dire aussi que dans notre petit monde littéraire les sensibilités sont encore plus exacerbées que partout ailleurs ; nous en faisons l'expérience quasi quotidienne, ici même dans les forums, où "nos" écrivains se produisent !
Daniel Gillès avait aussi un goût prononcé pour la provocation farfelue : il avait un jour affirmé devant un parterre d'écrivains français, dont Mauriac, que la littérature française n'existait pas ! Pour lui, seuls existaient la littérature russe et quelques très rares écrivains américains.
Cet homme, comme la plupart des natifs de la Flandre, possédait le don des langues : il lisait Tolstoï dans le texte original et parlait couramment 6 langues. Il a traduit des œuvres russes pour Gallimard et a écrit quelques biographies d'écrivains russes qu'il tenait à faire connaître du public francophone.
Il est mort dans l'indifférence apparente des médias, qui ont la dent longue ; si ma mémoire est bonne, c'était à la fin des années septante.
Cet écrivain à connu son heure de gloire en 1960 avec son très, très bon roman : La Termitière, qui raconte l'histoire de quelques colons belges perdus dans les savanes du Congo-ex-Belge. (J'en ferai bientôt une critique si j'arrive à trouver son N° ISBN).
Puis il connut un certain succès populaire avec son Festival de Salzbourg, long récit en 5 ou 6 volumes, qui raconte la saga d'une famille namuroise pendant la dernière guerre.
A côté de ça, il a produit de véritables cornichonneries tels que : Les Brouillards de Bruges et autres petits romans à l'eau de rose.
Il a sombré dans l'oubli, à tel point qu'ici même, personne ne s'est souvenu de lui.
Il faut dire, qu'un peu comme Simenon, il détestait les journalistes et méprisait les critiques littéraires (rassurons-nous, Critique-Libre n'existait pas encore, sinon, n'en doutons pas, il aurait revu son jugement J) ; si bien que ces gens lui ont rendu la monnaie de sa pièce en imposant le silence sur toutes ses publications.
Il faut dire aussi que dans notre petit monde littéraire les sensibilités sont encore plus exacerbées que partout ailleurs ; nous en faisons l'expérience quasi quotidienne, ici même dans les forums, où "nos" écrivains se produisent !
Daniel Gillès avait aussi un goût prononcé pour la provocation farfelue : il avait un jour affirmé devant un parterre d'écrivains français, dont Mauriac, que la littérature française n'existait pas ! Pour lui, seuls existaient la littérature russe et quelques très rares écrivains américains.
Cet homme, comme la plupart des natifs de la Flandre, possédait le don des langues : il lisait Tolstoï dans le texte original et parlait couramment 6 langues. Il a traduit des œuvres russes pour Gallimard et a écrit quelques biographies d'écrivains russes qu'il tenait à faire connaître du public francophone.
Il est mort dans l'indifférence apparente des médias, qui ont la dent longue ; si ma mémoire est bonne, c'était à la fin des années septante.
Michaux
Michaux
Killis, ferais-tu partie des Carabiniers d'Offenbach ?
Il a déjà été cité deux fois !
:-)
Michaux
Killis, ferais-tu partie des Carabiniers d'Offenbach ?
Il a déjà été cité deux fois !
:-)
Ben c'est que juste; C'est le meilleur.
Michaux
Et ça prend moins de place que les sons d'äges intempestifs et autres exposés astrologistiques!
Alors: Michaux
Dis Killis, tu as laché tes chiens ce soir ?
Mais tu as raison à cent pour cent !
Ce que tu dis est court et bon ! Bravo !
Puisses-tu être entendue !
Mais tu as raison à cent pour cent !
Ce que tu dis est court et bon ! Bravo !
Puisses-tu être entendue !
Dis Killis, tu as laché tes chiens ce soir ?
Mais tu as raison à cent pour cent !
Ce que tu dis est court et bon ! Bravo !
Puisses-tu être entendue !
Merci de te rallier à mon panache blanc... cassé.
Pour ça, oui ! Kilis.
Tu as constaté une récente hémorragie de conneries sur le site ?
Je me rallie à ton panache blanc ! (même s'il est un peu "cassé")
:-)
Tu as constaté une récente hémorragie de conneries sur le site ?
Je me rallie à ton panache blanc ! (même s'il est un peu "cassé")
:-)
J'oubliais la plume originale de Jean-Philippe Toussaint : La télévision, La salle de bain, Faire l'amour...
J'oubliais aussi : SJB et Kilis, vos réflexions sur hémorragie et connerie m'enchantent. Ces mots riment comme... diarrhée et logorrhée, par exemple. Oui, vive la concision! Alors, encore une fois : MICHAUX!!
MICHAUX!!
Etant donné que c'est mon nom de famille, je me rallie à vous : MICHAUX!!
Etant donné que c'est mon nom de famille, je me rallie à vous : MICHAUX!!
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