Fee carabine 18/09/2004 @ 05:26:55
Pour Michaux et le panache blanc cassé de Kilis, je me rallie aussi avec enthousiasme ;-).

Et pour revenir nos moutons blancs cassés ou non, ou noirs - les écrivains belges - j'ajoute: Anne François pour "Nu-tête" ( http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=2310 , erronément attribué à Annie François, qui elle est bien l'auteur du délicieux "Bouquiner") et "Ce que l'image ne dit pas" ( http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=2860 ), et puis Louise Lambrichs et son très beau "Journal d'Hannah" ( http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=54 )

Fee carabine 18/09/2004 @ 05:31:17
... revenir à nos moutons... Bien sûr... Il est temps que j'aille me coucher moi (23h30 à Hamilton)

Saint Jean-Baptiste 20/09/2004 @ 22:20:33
Ah ! J'ai encore découvert un écrivain belge qui, sauf erreur, n'avait pas encore été cité.
Je ne suis pas sûr qu'il était vraiment Belge, mais je suis sûr qu'il était bon. Il s'agit de André Castelot.
Sa mère était Belge ; ou son père ou son grand-père ou sa grand-mère ? Enfin, soyons chauvins, nous aussi, et déclarons-le : Belge.
Ce qui est sûr, c'est qu'il était bon écrivain et excellent Historien.
En Histoire, c'était un puits de connaissances, il connaissait tout.
Ses émissions à la télévision avec Alain Decaux l'avaient rendu célèbre.
Il était l'auteur de très, très nombreuses publications dont une monumentale Histoire de France et des Français au Jour le Jour en une vingtaine de volumes en collaboration avec Alain Decaux, Marcel Jullian et Jacques Levron ; il était donc en bonne compagnie.
On se chamaille entre Historiens, comme toujours entre artistes et c'est ainsi que certains l'ont traité de "vulgarisateur" ce qui est péjoratif : c'est que souvent, les vulgarisateurs travaillent à la paire de ciseaux et au pot de colle ; ce qui veut dire qu'ils coupent ce qui leur convient chez les grands maîtres et le colle bout à bout pour en faire un livre. C'est toujours le procédé des politiciens, par exemple, qui se mêlent d'écrire un livre d'Histoire.
Hors, les Castelot, Decaux, Jullian et autre Levron n'ont jamais utilisé ce genre de procédé. Ce sont d'authentiques Historiens qui sont toujours remontés aux sources de ce qu'ils affirmaient.
Probablement que leur succès suscitaient des jalousies.
Il faut dire que Castelot avait l'art de raconter l'Histoire comme un roman et que ses "romans" d'Histoire sont toujours passionnants.
Si on arrive à nous prouver qu'il n'était pas Belge, tant pis nous nous consolerons en pensant qu'en Belgique on l'aimait beaucoup et que nous l'aurions volontiers naturalisé.

Fee carabine 20/09/2004 @ 22:52:02

Si on arrive à nous prouver qu'il n'était pas Belge, tant pis nous nous consolerons en pensant qu'en Belgique on l'aimait beaucoup et que nous l'aurions volontiers naturalisé.


Excellente idée, Saint-Jean-Baptiste!
Et puisque nous sommes en train de nous offrir notre minute de chauvinisme, il faut quand même dire que notre académie de langue et de littérature a parfois fait preuve de plus de discernement que sa consoeur française, notamment en s'ouvrant beaucoup plus tôt aux femmes (Colette et Marguerite Yourcenar par exemple).

Saint Jean-Baptiste 04/10/2004 @ 17:57:00
J'en ai encore trouvé un et non des moindres : c'est Maurice Carême, natif de Wavre où là au moins on ne l'a pas oublié : il y a sa rue, sa place, son square et même, sa promenade le long de la Dyle.
Maurice Carême est surtout connu pour ses poèmes que beaucoup d'enfants des écoles ont dû apprendre par cœur.
Il est aussi l'auteur de nombreux contes et essais et aussi de quelques romans, dans la tradition du roman naturaliste.
.
Décidément, la Belgique doit être le pays où il y a le plus d'écrivains au Km carré !

Lucien
avatar 04/10/2004 @ 18:42:30
Pour celles et ceux qui désireraient rencontrer des auteurs belges, je signale que j'invite dans les mois qui viennent, à la Maison Culturelle de Quaregnon (rue Jules Destrée, 336) :
Le jeudi 14 octobre 2004 à 20 heures : Ariane Le Fort, prix Rossel 2003 pour son roman Beau-Fils.
Le jeudi 9 décembre 2004 à 20 heures : Foulek Ringelheim, finaliste du prix Rossel 2003 pour son roman La seconde vie d’Abram Potz.
Le jeudi 3 février 2005 à 20 heures : la poétesse Colette Nys-Mazure pour son essai La chair du poème.
Par ailleurs, Alexandre Millon et moi invitons le samedi 23 octobre 2004 à 19 heures, à la Maison Losseau (34 rue de Nimy à Mons), le nouvelliste et romancier Thierry Bellefroid pour son recueil Zestes mondains.

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