Belles considérations géographiques, Mr Ludmilla, j'ai raté une belle conversation, on la reprendra l'année prochaine. D'ici là, j'espère que Madame Ludmilla aura oublié qu'elle est fâchée sur moi.Mais non, je ne suis pas fâchée, SJB :-)
;-))
Remarquable compte-rendu, Lobe!
... D'ici là, j'espère que Madame Ludmilla aura oublié qu'elle est fâchée sur moi.Ah ! bon, Ludmilla, je vais dormir sur mes deux oreilles, alors... ;-))
;-))
Mais non, je ne suis pas fâchée, SJB :-)
Merci Lobe de nous laisser cette belle empreinte de cette soirée si conviviale et si culturelle. Merci Mr Ludmilla de nous apprendre des choses sur ma belle région que je connais bien mal dans les recoins qu'il a explorés. Merci à tous pour votre bonne humeur, votre amitié, votre convivialité, c'est toujours un grand moment de bonheur de partager cette soirée avec ce groupe.
En racontant l'histoire de l'enclave de Llivia, Mr Ludmilla a ravivé dans ma mémoire un très vieux souvenir d'un cours d'histoire en première année de fac : un prof nous avait raconté que les habitants de Llivia, pour ne pas devenir Français, avaient avancé que le Traité des Pyrénées stipulait seulement que les "pueblos" de la région étaient rattachés à la France et que Llivia n'était pas un "pueblo" mais une "ciutad". Ils ont obtenu gain de cause. L'histoire raconté à Mr Ludmilla donne tout son sens à cette anecdote.
On attend déjà la prochaine édition avec impatience et.... inquiétude car la sorcière bleue se commet désormais avec la fée verte aux limites de la Suisse. Qu'elle nouvelle diablerie va-t-elle nous rapporter ?
On espère que Lobe sera encore là pour noyer dans l'eau rare de son doux regard tous nos petits travers qu'elle saura mettre en prose ou en vers dès l'aube venue.
En racontant l'histoire de l'enclave de Llivia, Mr Ludmilla a ravivé dans ma mémoire un très vieux souvenir d'un cours d'histoire en première année de fac : un prof nous avait raconté que les habitants de Llivia, pour ne pas devenir Français, avaient avancé que le Traité des Pyrénées stipulait seulement que les "pueblos" de la région étaient rattachés à la France et que Llivia n'était pas un "pueblo" mais une "ciutad". Ils ont obtenu gain de cause. L'histoire raconté à Mr Ludmilla donne tout son sens à cette anecdote.
On attend déjà la prochaine édition avec impatience et.... inquiétude car la sorcière bleue se commet désormais avec la fée verte aux limites de la Suisse. Qu'elle nouvelle diablerie va-t-elle nous rapporter ?
On espère que Lobe sera encore là pour noyer dans l'eau rare de son doux regard tous nos petits travers qu'elle saura mettre en prose ou en vers dès l'aube venue.
En racontant l'histoire de l'enclave de Llivia, Mr Ludmilla a ravivé dans ma mémoire un très vieux souvenir d'un cours d'histoire en première année de fac : un prof nous avait raconté que les habitants de Llivia, pour ne pas devenir Français, avaient avancé que le Traité des Pyrénées stipulait seulement que les "pueblos" de la région étaient rattachés à la France et que Llivia n'était pas un "pueblo" mais une "ciutad". Ils ont obtenu gain de cause. L'histoire raconté à Mr Ludmilla donne tout son sens à cette anecdote.
Très intéressant ! Je connaissais le pourquoi et DBZ le comment.
Je me demandais aussi comment cette bourgade espagnole reculée avait fait plier l'intransigeant Louis XIV… C’était la force des mots !
Llivia n'est pas la seule anomalie géographique française.
Des communes sans habitants !
Six communes totalement dévastées après la bataille de Verdun en 1916 ne furent jamais reconstruites et ne possèdent aucun habitant : Beaumont-en-Verdunois, Bezonvaux, Cumières-le-Mort-Homme, Fleury-devant-Douaumont, Haumont-près-Samogneux et Louvemont-Côte-du-Poivre. Qualifiées de communes « mortes pour la France », chacune est administrée par un conseil municipal de trois membres nommés par le préfet de la Meuse
Une enclave espagnole en France
Monaco n’est pas la seule enclave étrangère en France il existe également la ville de Llivia. Llívia (prononcer "Libia" en accentuant le 1er "i") est une enclave espagnole en France. Elle est située dans la partie française de la Cerdagne, à l'ouest des Pyrénées-Orientales, entre Saillagouse, Bourg-Madame et Latour-de-Carol, et à 1 km du reste de l'Espagne.
En 1659, la France annexe le Roussillon aux dépends du Royaume d'Aragon (traité des Pyrénées). Mais le traité prévoit aussi que la moitié de la Cerdagne, située sur le versant espagnol, lui revienne. Cela représentait 33 villages. Or, Llivia n'était pas un village, mais une ville. Après maintes discussions -au milieu de la Bidassoa-, les Français ont dû s'incliner: Llivia resterait espagnole et formerait donc une enclave.
Des communes sans habitants !
Six communes totalement dévastées après la bataille de Verdun en 1916 ne furent jamais reconstruites et ne possèdent aucun habitant : Beaumont-en-Verdunois, Bezonvaux, Cumières-le-Mort-Homme, Fleury-devant-Douaumont, Haumont-près-Samogneux et Louvemont-Côte-du-Poivre. Qualifiées de communes « mortes pour la France », chacune est administrée par un conseil municipal de trois membres nommés par le préfet de la Meuse
Une enclave espagnole en France
Monaco n’est pas la seule enclave étrangère en France il existe également la ville de Llivia. Llívia (prononcer "Libia" en accentuant le 1er "i") est une enclave espagnole en France. Elle est située dans la partie française de la Cerdagne, à l'ouest des Pyrénées-Orientales, entre Saillagouse, Bourg-Madame et Latour-de-Carol, et à 1 km du reste de l'Espagne.
En 1659, la France annexe le Roussillon aux dépends du Royaume d'Aragon (traité des Pyrénées). Mais le traité prévoit aussi que la moitié de la Cerdagne, située sur le versant espagnol, lui revienne. Cela représentait 33 villages. Or, Llivia n'était pas un village, mais une ville. Après maintes discussions -au milieu de la Bidassoa-, les Français ont dû s'incliner: Llivia resterait espagnole et formerait donc une enclave.
Cumières-le-Mort-HommeOù mon grand-père a été fait prisonnier. Un jour ça fera un fera un livre j'espère.
La principauté de Monaco était plus plus grande avant 1860. Elle possédait Roquebrune et Menton. Menton ville où sont nés les Bogdanov ;-)
Menton ville où sont nés les Bogdanov ;-)
:-)))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))
Menton ville où sont nés les Bogdanov ;-)Trop drôle... ça ne s'invente pas.
;-))))))
Menton qui a aussi été commune libre avant de demander son rattachement à la France...
Et le Val d'Aoste qui aurait eu bien des raisons d'être français, tout autant que les Savoie qui ne sont toujours pas rattachées officiellement à la France, si je me souviens bien.
En racontant l'histoire de l'enclave de Llivia, Mr Ludmilla a ravivé dans ma mémoire un très vieux souvenir d'un cours d'histoire en première année de fac : un prof nous avait raconté que les habitants de Llivia, pour ne pas devenir Français, avaient avancé que le Traité des Pyrénées stipulait seulement que les "pueblos" de la région étaient rattachés à la France et que Llivia n'était pas un "pueblo" mais une "ciutad". Ils ont obtenu gain de cause. L'histoire raconté à Mr Ludmilla donne tout son sens à cette anecdote.
Très intéressant ! Je connaissais le pourquoi et DBZ le comment.
Je me demandais aussi comment cette bourgade espagnole reculée avait fait plier l'intransigeant Louis XIV… C’était la force des mots !
Un bon duo !
Et le Val d'Aoste qui aurait eu bien des raisons d'être français, tout autant que les Savoie qui ne sont toujours pas rattachées officiellement à la France, si je me souviens bien.
Les villes aux noms français du Val d'Aoste (comme Châtelet) avaient été changés en noms italiens par Mussolini.
Le saviez-vous? Le dernier territoire annexé à la France par le Traité de Paris en 1947 est justement un morceau de l'Italie mais pas le Val d'Aoste.
Cela correspond à 700 km2.
Je précise quand même, pour avoir devisé longuement avec Feint vu que j'étais à ses côtés les trois quarts du repas avant de vous rejoindre en bout de table pour le mémorable dessert (avec une glace, ma foi, fort surprenante), que son enthousiasme s'est finalement moins porté sur la littérature contemporaine que sur la poularde au vin jaune et aux morilles, dont il a parlé avec une émotion rare.
J'arrive après la bataille, mais est-il vrai qu'une poularde au vin jaune et aux morilles réclame, pour 4-5 convives et autant de suprêmes de poularde, 50 cl de vin jaune ? Parce qu'au prix du vin jaune... Ca fait du mal d'en verser une presque bouteille en jus de cuisson. Or, je voulais précisément en faire une ce weekend.
Madame confirme, environ 40 cl pour 4 personnes. Il faut ce qu'il faut. Attendons quand même l'avis de Sissi !
Madame confirme, environ 40 cl pour 4 personnes. Il faut ce qu'il faut. Attendons quand même l'avis de Sissi !
Oh, j'ai toute confiance en Madame, d'autant que ma recette disait pareille. Faut c'qui faut, c'est bien vrai !
Madame Feint a raison, et c'est bien ce que je disais à Feint, c'est un plat qui coûte très cher, mais c'est le prix à payer (au sens propre) pour déguster cette tuerie....
Tu fais tout comme il faut hein Stavro? C'est tout un cérémonial Faut faire tremper les morilles la veille (sauf si elles sont fraîches bien sûr), changer d'eau une fois voire deux, les cuire puis récolter le jus en le filtrant (je me souviens de ma mère qui mettait du coton au dessus le l'écumoir pour bien éliminer le sable, les morilles, c'était mon grand-père qui les cueillait, il avait ses coins qu'il ne révélait à personne, il connaissait 800 sortes de champignons, mon grand-père - et il pêchait les truites à la main et enlevait la fourrure des lapins en un tour de main,-, il les faisait sécher et faisait des bocaux, et il nous en donnait, dans sa cave il y avait des tonnes de bocaux de plein de choses, ça m'impressionnait toujours, c'était comme une caverne magique, la cave de mon grand-père)
Et puis, règle d'or, tu prépares la veille, c'est meilleur réchauffé.
Bref....si c'est pour ce WE, et bien il faut t'y mettre, là, en fait! :-)
L'odeur des morilles, du vin jaune, de tout ça qui cuit, c'est vraiment ma madeleine à moi, ça me renvoie toute mon enfance à la figure...
Tu fais tout comme il faut hein Stavro? C'est tout un cérémonial Faut faire tremper les morilles la veille (sauf si elles sont fraîches bien sûr), changer d'eau une fois voire deux, les cuire puis récolter le jus en le filtrant (je me souviens de ma mère qui mettait du coton au dessus le l'écumoir pour bien éliminer le sable, les morilles, c'était mon grand-père qui les cueillait, il avait ses coins qu'il ne révélait à personne, il connaissait 800 sortes de champignons, mon grand-père - et il pêchait les truites à la main et enlevait la fourrure des lapins en un tour de main,-, il les faisait sécher et faisait des bocaux, et il nous en donnait, dans sa cave il y avait des tonnes de bocaux de plein de choses, ça m'impressionnait toujours, c'était comme une caverne magique, la cave de mon grand-père)
Et puis, règle d'or, tu prépares la veille, c'est meilleur réchauffé.
Bref....si c'est pour ce WE, et bien il faut t'y mettre, là, en fait! :-)
L'odeur des morilles, du vin jaune, de tout ça qui cuit, c'est vraiment ma madeleine à moi, ça me renvoie toute mon enfance à la figure...
J'arrive après la bataille, mais est-il vrai qu'une poularde au vin jaune et aux morilles réclame, pour 4-5 convives et autant de suprêmes de poularde, 50 cl de vin jaune ? Parce qu'au prix du vin jaune... Ca fait du mal d'en verser une presque bouteille en jus de cuisson. Or, je voulais précisément en faire une ce weekend.
Tu mets un bon côte du Jura bien typé dans la poularde et tu bois ton clavelin de vin jaune en mangeant.
Pas trop de morilles seules, c'est toxique, dans la croûte, il faut la mélanger avec d'autres champignons dont quelques champignons de Paris pour adoucir le goût.
Madame Feint a raison, et c'est bien ce que je disais à Feint, c'est un plat qui coûte très cher, mais c'est le prix à payer (au sens propre) pour déguster cette tuerie....
Tu fais tout comme il faut hein Stavro? C'est tout un cérémonial Faut faire tremper les morilles la veille (sauf si elles sont fraîches bien sûr), changer d'eau une fois voire deux, les cuire puis récolter le jus en le filtrant (je me souviens de ma mère qui mettait du coton au dessus le l'écumoir pour bien éliminer le sable, les morilles, c'était mon grand-père qui les cueillait, il avait ses coins qu'il ne révélait à personne, il connaissait 800 sortes de champignons, mon grand-père - et il pêchait les truites à la main et enlevait la fourrure des lapins en un tour de main,-, il les faisait sécher et faisait des bocaux, et il nous en donnait, dans sa cave il y avait des tonnes de bocaux de plein de choses, ça m'impressionnait toujours, c'était comme une caverne magique, la cave de mon grand-père)
Et puis, règle d'or, tu prépares la veille, c'est meilleur réchauffé.
Bref....si c'est pour ce WE, et bien il faut t'y mettre, là, en fait! :-)
L'odeur des morilles, du vin jaune, de tout ça qui cuit, c'est vraiment ma madeleine à moi, ça me renvoie toute mon enfance à la figure...
Avant de faire respecter la loi, il l'a souvent tutoyée !
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