Je me suis emmêlé les pinceaux : Pascale Fonteneau (l'auteure en question) avait perdu son procès http://www.e-p.be/IMG/pdf/7-8-2003-Invitee.pdf (fin de 2ème page de l'interview)
Et dire même qu'il y en a des encore plus cons (si, si) qui abandonnent leur boulot à haute rémunération pour avoir un tas de papier dans le fond d'un tiroir et le rêve de toucher le Graal en décrochant un contrat d'édition qui leur permettra d'aller faire des salons à pétaouchnok et de repartir avec autant d'amertume dans le fond de la gorge que d'encre dans le réservoir de leur stylo parce que le péquenaud local aura préféré acheter un livre pour ceux qui aiment l'amour et le bonheur...
Il y a des héros partout !
Comme quoi, faut vraiment être con pour avoir la velléité de se faire écrivain...
Oui mais quel écrivain : celui qui écrit pour en faire son métier ou celui qui écrit pour produire de beaux textes ?
Tout dépend ce qu'on appelle "se consacrer". Même les écrivains qui vivent prétendûment "de leur plume" passent plus de temps à trouver le moyen de joindre les deux bouts qu'à leur œuvre. C'était moins vrai pour les auteurs de BD mais maintenant ça devient dur pour eux aussi. Maintenant, comment c'était "avant" ; je ne sais pas ; tout dépend de ce qu'on appelle "avant". En tout cas tous les auteurs un peu âgés que je connais trouvent que c'est plus dur maintenant que dans leur avant à eux.
Quand n écrit pour vendre des bouquins ça devient dangereux même pour la santé.
Je me suis emmêlé les pinceaux : Pascale Fonteneau (l'auteure en question) avait perdu son procès http://www.e-p.be/IMG/pdf/7-8-2003-Invitee.pdf (fin de 2ème page de l'interview)Entretien également intéressant dans sa partie sur le statut de l'artiste en Belgique.
: Pascale FonteneauMinoritaire
son procès http://www.e-p.be/IMG/pdf/7-8-2003-Invitee.pdf
Le cas de Pascale Fonteneau est vraiment intéressant. Je me demande ce que j'aurais tranché si j'avais été au tribunal.
Est-ce qu'un chômeur peut écrire, ou peindre ? Certainement oui !
Mais alors, tous les écrivains, (écrivaines ? écrivaillones ? écrivailloneresses?) et tous les peintres (peintreresses ? peinturlureuses ? Peinturlureuseresses?) pourraient toucher un chômage ?
Tu vois Musso ou Picasso toucher des allocations de chômage... ?
Le cas de Pascale Fonteneau est vraiment intéressant. Je me demande ce que j'aurais tranché si j'avais été au tribunal.Le cou? :-)
Est-ce qu'un chômeur peut écrire, ou peindre ? Certainement oui !De toute façon, cette notion d'UN statut de l'artiste ne me semble pas pertinente, tant la condition d'artiste est multiple (les plasticiens, les auteurs, ceux qui se produisent sur scène...). On pousse sans doute les artistes, comme elle le dit, à se faire indépendants. Ca pourrait être intéressant si ce statut-là n'était aussi précaire. En réalité, le statut de l'artiste n'intéresse l'Onem que dans la mesure où il pourrait les exclure de ses statistique.
Ce fil aborde principalement le sujet de la rémunération des auteurs on dirait. C'est à peu près pareil en ce qui concerne le statut d'artiste, on parle d'un statut socio-professionnel et pas vraiment de la création ou de l'art en tant que tel.
Et c'est vrai qu'au niveau socio-professionnel, dans certains pays comme la France et la Belgique les droits sont en recul (mais c'est pareil aussi pour la sécurité sociale en général).
Par contre au niveau artistique il y a une richesse de prodution inédite il me semble.
Et c'est vrai qu'au niveau socio-professionnel, dans certains pays comme la France et la Belgique les droits sont en recul (mais c'est pareil aussi pour la sécurité sociale en général).
Par contre au niveau artistique il y a une richesse de prodution inédite il me semble.
Et c'est vrai qu'au niveau socio-professionnel, dans certains pays comme la France et la Belgique les droits sont en recul (mais c'est pareil aussi pour la sécurité sociale en général).D'accord dans les deux cas.
Par contre au niveau artistique il y a une richesse de prodution inédite il me semble.
Et d'accord aussi avec Minoritaire pour différencier les statuts. J'ai vu parfois des confusions entre le statut des auteurs et celui des intermittents du spectacle, alors que ça n'a rien à voir.
Et d'accord aussi avec Minoritaire pour différencier les statuts. J'ai vu parfois des confusions entre le statut des auteurs et celui des intermittents du spectacle, alors que ça n'a rien à voir.
Oui, la confusion est facilitée par le fait qu'il y a souvent une interpénétration des statuts (ce n'est peut-être pas le bon mot mais je voulais placer "interpénétration" ^^), pour reprendre l'exemple de la musique: les auteurs-compositeurs-interprètes (et pour la littérature on pourrait imaginer des auteurs qui donnent des conférences ou des lectures publiques rémunérées).
il y a souvent une interpénétration des statuts (ce n'est peut-être pas le bon mot mais je voulais placer "interpénétration" ^^)
Si tu veux dire qu'il y a des écrivains et des intermittents qui baisent ensemble faut pas te gêner, hein.
C'est déjà le cas, mais ce n'est pas généralisé et ça reste le plus souvent un tout petit appoint.
pour la littérature on pourrait imaginer des auteurs qui donnent des conférences ou des lectures publiques rémunérées
J'ai dit ce que je voulais dire Feint. ;-)
Et quand j'écrivais "on pourrait imaginer" c'était sous-entendu "comme exemple" mais je ne voulais pas dire que c'était un cas de figure fictif. :-)
Tout ça complique évidemment l'idée d'un statut unique d'auteur et/ou d'intermittent et ça explique qu'on pousse tout ce petit monde vers le statut indépendant (qui est effectivement précaire): ça faciliterait la vie des politiciens. ;-)
Et quand j'écrivais "on pourrait imaginer" c'était sous-entendu "comme exemple" mais je ne voulais pas dire que c'était un cas de figure fictif. :-)
Tout ça complique évidemment l'idée d'un statut unique d'auteur et/ou d'intermittent et ça explique qu'on pousse tout ce petit monde vers le statut indépendant (qui est effectivement précaire): ça faciliterait la vie des politiciens. ;-)
Les politiciens sont épris de simplicité.
D'ailleurs, en complément de l'article de Feint (quoique pour le coup, ça concerne plus les intermittents que les auteurs littéraires) et ce que dit Virgile, vous pouvez aussi lire ça (en plus, si votre déjeuner vous reste sur l'estomac, vous pourrez vous en débarrasser) : http://lefigaro.fr/vox/economie/…
Un bel aperçu d'une certaine pensée qui voudrait appliquer les règles d'un libéralisme chevronné à la culture et faire des écrivains des indépendants comme tout le monde qui facturent chaque heure passée à écrire 600€ à leurs lecteurs.
Un bel aperçu d'une certaine pensée qui voudrait appliquer les règles d'un libéralisme chevronné à la culture et faire des écrivains des indépendants comme tout le monde qui facturent chaque heure passée à écrire 600€ à leurs lecteurs.
J'ai dit ce que je voulais dire Feint. ;-)
Et quand j'écrivais "on pourrait imaginer" c'était sous-entendu "comme exemple" mais je ne voulais pas dire que c'était un cas de figure fictif. :-)
Tout ça complique évidemment l'idée d'un statut unique d'auteur et/ou d'intermittent et ça explique qu'on pousse tout ce petit monde vers le statut indépendant (qui est effectivement précaire): ça faciliterait la vie des politiciens. ;-)
Pour être juste et précis, disciple de Domitien, tu as dit ce que tu pensais vouloir signifier - à supposer que tu fusses honnête et sincère. Quant à savoir ce que tu voulais vraiment dire, probablement jamais on ne saura exactement (faut se faire une raison).
Et quand tu nous parles d'un « statut unique d'auteur et/ou d'intermittent », politicien, est-ce que par hasard tu voudrais dire que les écrivains et les écrivaines sont de gros feignards et de grosses feignasses qui travaillent à peine la moitié du temps ?? .. :o)
D'ailleurs, en complément de l'article de Feint (quoique pour le coup, ça concerne plus les intermittents que les auteurs littéraires) et ce que dit Virgile, vous pouvez aussi lire ça (en plus, si votre déjeuner vous reste sur l'estomac, vous pourrez vous en débarrasser) : http://lefigaro.fr/vox/economie/…
J'ai lu ça :
"du simple fait qu'ils ont décrétés qu'ils faisaient œuvre culturelle et quelque soit l'œuvre."
et je ne suis pas allé plus loin, j'ai peur du mauvais exemple (ça peut être contagieux ?). De toute façon tu as résumé.. :o)
Tu as eu tort, Provis ! Sur la forme, on n'en trouve plus d'aussi belles, mais sur le fond, on a, dans le même esprit, "quels que" (démarche compensatoire) morceaux d'anthologie. Au hasard (ou presque) :
"Et quand il faut gagner sa vie le jour pour pouvoir peindre, écrire, jouer ou chanter le soir, se mesure la force de conviction et de passion à mettre dans son art. Celui-ci est peut-être plus vrai alors (...)."
"Et quand il faut gagner sa vie le jour pour pouvoir peindre, écrire, jouer ou chanter le soir, se mesure la force de conviction et de passion à mettre dans son art. Celui-ci est peut-être plus vrai alors (...)."
D'ailleurs, en complément de l'article de Feint (quoique pour le coup, ça concerne plus les intermittents que les auteurs littéraires) et ce que dit Virgile, vous pouvez aussi lire ça (en plus, si votre déjeuner vous reste sur l'estomac, vous pourrez vous en débarrasser) : http://lefigaro.fr/vox/economie/
Tiens, ils ont viré la page...! provis et toi leur avez fait honte peut-être...
heu, même pas, ce devait être un bug intermittent !
http://lefigaro.fr/vox/economie/…
Celui-ci fonctionne
Celui-ci fonctionne
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre