Carton jaune de Nick Hornby
Carton jaune de Nick Hornby
( Fever pitch)
( Fever pitch)
Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances
Critiqué par Saule, le 9 mai 2001
(Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 58 ans)
Critiqué par Saule, le 9 mai 2001
(Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 58 ans)
La note : 
Moyenne des notes :
(basée sur 8 avis)
Cote pondérée : (42 465ème position).
Visites : 7 275 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes :
(basée sur 8 avis)
Cote pondérée :
(42 465ème position).
Visites : 7 275 (depuis Novembre 2007)
Match nul
Auteur d'un livre culte, 'Haute fidélité', Nick Hornby remet une couche en racontant cette fois sa vie de supporter d'Arsenal (si Arsenal ne vous dit rien, c'est mal parti !). En gros, c'est la vie d'un jeune anglais, obsédé par son club de football, depuis son premier match comme spectateur étant enfant jusqu'à l'age adulte et le championnat gagné contre Liverpool; son enfance et ses relations avec son père, son adolescence et ses aventures sentimentales, sa carrière; chaque étape de sa vie est liée à un évènement dans la vie d'Arsenal.
Malgré l'humour très british de Hornby, on rit nettement moins que dans 'Haute Fidélité'. Le problème c'est que les références incessantes à tel joueur, telle rencontre, telle finale perdue,... finissent par lasser dans le meilleur des cas (si on aime le foot) ou devenir carrément pesante dans le cas contraire.
En résumé, j'ai trouvé le livre amusant, sans plus (et j'aime le foot !). Si vous n'êtes pas supporter d'un club de foot, lisez plutôt Haute Fidélité, c'est nettement plus drôle. Evidemment si vous êtes un fan d'Arsenal, alors ce livre est pour vous et il est probablement déjà votre livre de chevet.
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Les éditions
-
Carton jaune [Texte imprimé] Nick Hornby trad. de l'anglais par Gabrielle Rolin
de Hornby, Nick Rolin, Gabrielle (Traducteur)
Plon / Feux croisés (Paris)
ISBN : 9782259187145 ; 2,10 € ; 14/05/1998 ; 236 p. ; Broché -
Carton jaune [Texte imprimé] par Nick Hornby trad. de l'anglais par Gabrielle Rolin
de Hornby, Nick Rolin, Gabrielle (Traducteur)
10-18 / 10-18
ISBN : 9782264028976 ; 4,69 € ; 22/06/2000 ; 286 p. ; Poche -
Carton jaune
de Hornby, Nick Rolin, Gabrielle (Traducteur)
10-18
ISBN : 9782264051929 ; 7,50 € ; 06/05/2010 ; 286 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (7)
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Trop répétitif
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 40 ans) - 25 juin 2014
Pour ceux qui n'aiment pas le foot autant vous prévenir de suite, passez votre chemin car ici le ballon rond est omniprésent. Nick Hornby est un fan obsessionnel des Gunners (Arsenal en Angleterre pour les non initiés), et encore le mot est faible car on s'aperçoit très vite que la vie de l'auteur est en étroite connexion avec son club de cœur. Une victoire d'Arsenal et c'est l'euphorie, par contre en cas de défaite et surtout de grosse désillusion et là... c'est le drame.
Le choix de ce bouquin s'est imposé comme une évidence, moi même étant fan de l'OGCN et d'un club anglais beaucoup moins connu que le club où s'illustra le grand "Titi" Henry, Sunderland. D'ailleurs de nombreuses références aux mackems, surnom des supporters de mon club, m'ont fait sourire: Niall Quinn, la demi-finale de 73 gagnée par Sund'land contre Arsenal au grand désespoir de l'auteur. Les références au football anglais des années 70-80, la jeunesse de supporter du romancier, ses réflexions sur le football, tout cela est intéressant, du moins lorsque le ballon rond fait partie intégrante de votre vie.
Cependant la narration devient vite lassante. Composé de courts chapitres de 4 pages maximum, le roman ne tourne qu'autour de la relation Nick Hornby-Arsenal et cela devient vite pesant et monotone. Le style assez simple mais sans plus n'aide pas non plus.
Au final une déception
Le choix de ce bouquin s'est imposé comme une évidence, moi même étant fan de l'OGCN et d'un club anglais beaucoup moins connu que le club où s'illustra le grand "Titi" Henry, Sunderland. D'ailleurs de nombreuses références aux mackems, surnom des supporters de mon club, m'ont fait sourire: Niall Quinn, la demi-finale de 73 gagnée par Sund'land contre Arsenal au grand désespoir de l'auteur. Les références au football anglais des années 70-80, la jeunesse de supporter du romancier, ses réflexions sur le football, tout cela est intéressant, du moins lorsque le ballon rond fait partie intégrante de votre vie.
Cependant la narration devient vite lassante. Composé de courts chapitres de 4 pages maximum, le roman ne tourne qu'autour de la relation Nick Hornby-Arsenal et cela devient vite pesant et monotone. Le style assez simple mais sans plus n'aide pas non plus.
Au final une déception
un peu hors jeu
Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 7 novembre 2010
J'ai découvert l'auteur par ce livre et je n'ai pas été enthousiasmé. Certes la méthode consistant à prendre prétexte des matchs pour imager la vie du protagoniste et son évolution est originale. Elle souffre cependant de longueurs que même une transversale ne saurait combler. Ceci dit, le livre est fluide, assez drôle et pose quelques questions intéressantes notamment sur la sociopsychologie du foot et le hooliganisme. Les connaisseurs d'Arsenal apprécieront tant les détails sont riches et précis... les autres resteront sans doute sur le banc de touche.
Fan des Gunners
Critique de Poignant (Poitiers, Inscrit le 2 août 2010, 57 ans) - 9 août 2010
Dans cette autobiographie thématique, Nick Hornby nous raconte 25 ans de sa vie (1968-1992) autour de sa passion pour le club de foot d'Arsenal, à Londres.
Après avoir attrapé le virus à l'âge de 11 ans en assistant à un match avec son père, Nick nous fait vivre son adolescence, sa vie de famille, ses amours, ses amitiés, ses difficultés à trouver sa voie professionnelle dans l'Angleterre de Thatcher. Nick est un supporter acharné, pour lequel son club est tout, et le reste subalterne.
Mais quoique dépendant d'Arsenal comme d'une drogue, il sait cependant prendre du recul et décrire avec humour des situations cocasses autour de cet amour envahissant.
Si comme moi on aime le foot, ce livre fait du bien car il montre qu'on peut adorer ce sport tout en sortant de Cambridge, sans être un imbécile inculte ou une brute alcoolisée.
D'ailleurs l'évocation des phénomènes violents et racistes autour du foot anglais dans les années 80 (catastrophes du Heysel et de Hillsborough) est certainement la partie la plus intéressante, avec la description de la banalisation progressive de la violence et la dérive vers le hooliganisme et ses dizaines de morts.
Le point de vue d'Hornby fait de répugnance et d'un certain fatalisme est cependant troublant. Là où on pourrait s'attendre à de la révolte et de la verve, on reste dans le même rythme que tout le récit...
L'écriture de « Carton jaune » est simple, fluide et agréable mais manque de relief. De plus la description de matchs et de joueurs inconnus par la plupart d'entre nous en fait parfois un produit exclusivement britannique et casse la dynamique.
Le chef d'oeuvre absolu de la littérature sur le foot reste donc encore à écrire.
« Carton jaune » est avant tout un bon divertissement recommandé aux amoureux du ballon rond et à leur entourage.
Après avoir attrapé le virus à l'âge de 11 ans en assistant à un match avec son père, Nick nous fait vivre son adolescence, sa vie de famille, ses amours, ses amitiés, ses difficultés à trouver sa voie professionnelle dans l'Angleterre de Thatcher. Nick est un supporter acharné, pour lequel son club est tout, et le reste subalterne.
Mais quoique dépendant d'Arsenal comme d'une drogue, il sait cependant prendre du recul et décrire avec humour des situations cocasses autour de cet amour envahissant.
Si comme moi on aime le foot, ce livre fait du bien car il montre qu'on peut adorer ce sport tout en sortant de Cambridge, sans être un imbécile inculte ou une brute alcoolisée.
D'ailleurs l'évocation des phénomènes violents et racistes autour du foot anglais dans les années 80 (catastrophes du Heysel et de Hillsborough) est certainement la partie la plus intéressante, avec la description de la banalisation progressive de la violence et la dérive vers le hooliganisme et ses dizaines de morts.
Le point de vue d'Hornby fait de répugnance et d'un certain fatalisme est cependant troublant. Là où on pourrait s'attendre à de la révolte et de la verve, on reste dans le même rythme que tout le récit...
L'écriture de « Carton jaune » est simple, fluide et agréable mais manque de relief. De plus la description de matchs et de joueurs inconnus par la plupart d'entre nous en fait parfois un produit exclusivement britannique et casse la dynamique.
Le chef d'oeuvre absolu de la littérature sur le foot reste donc encore à écrire.
« Carton jaune » est avant tout un bon divertissement recommandé aux amoureux du ballon rond et à leur entourage.
Important mais pas génial
Critique de Georges E. Brown (, Inscrit le 13 août 2004, 45 ans) - 13 août 2004
Ce livre est presque historique. L'histoire du fan d'Arsenal, l'équipe qui a longtemps perdu, et le narrateur avec elle et qui aujourd'hui gagne ( et Hornby avec elle, son compte en banque en 2004 doit aligner pleins de zéros derrière le premier chiffre).
Mais ce bouquin, même s'il n'est pas le plus réussi d'Hornby, a eu le mérite de décomplexer toute une génération de lecteurs. Ouais le foot c'est pas qu'un truc de gros lourdauds, ouais on n'est plus obligé de s'imaginer à 40 ans au stade à gueuler comme des porcs, avec le ventre à bières et la mauvaise conscience.
Ce livre est historique, a une importance réelle pour saisir toute une mouvance contemporaine de la presse sportive ( Voyez les nouvelles revues françaises So Foot ou Les Cahiers du football). Ce livre est une excellente introduction à la culture football en vous faisant rentrer dans la tête d'un supporter comme il en existe des milliers en Angleterre mais aussi en France.
Enfin quelqu'un qui explique pourquoi vous avez une semaine de merde après la défaite de vos chers rennais, par exemple. Et pourquoi votre vie semble un peu meilleure après la victoire de votre équipe favorite.
Et si vous avez trouvé pas mal "Carton jaune" et que vous en voulez plus, que vous restez sur votre faim malgré tout, allez lire "Football factory "de John King. Là on accède vraiment à la première division de la littérature contemporaine.
Mais ce bouquin, même s'il n'est pas le plus réussi d'Hornby, a eu le mérite de décomplexer toute une génération de lecteurs. Ouais le foot c'est pas qu'un truc de gros lourdauds, ouais on n'est plus obligé de s'imaginer à 40 ans au stade à gueuler comme des porcs, avec le ventre à bières et la mauvaise conscience.
Ce livre est historique, a une importance réelle pour saisir toute une mouvance contemporaine de la presse sportive ( Voyez les nouvelles revues françaises So Foot ou Les Cahiers du football). Ce livre est une excellente introduction à la culture football en vous faisant rentrer dans la tête d'un supporter comme il en existe des milliers en Angleterre mais aussi en France.
Enfin quelqu'un qui explique pourquoi vous avez une semaine de merde après la défaite de vos chers rennais, par exemple. Et pourquoi votre vie semble un peu meilleure après la victoire de votre équipe favorite.
Et si vous avez trouvé pas mal "Carton jaune" et que vous en voulez plus, que vous restez sur votre faim malgré tout, allez lire "Football factory "de John King. Là on accède vraiment à la première division de la littérature contemporaine.
Fou de foot !
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 2 février 2003
Après avoir lu "Haute fidélité" je me réjouissais de lire ce livre consacré au football anglais. Ce livre raconte la passion dévorante de Nick Hornby pour un club: Arsenal. Cette affection pour les "Gunners" va le poursuivre toute sa vie, on peut même dire qu'il va vivre par procuration à travers ce club légendaire. Il nous relate toutes ses aventures: la découverte de ce sport avec son père qui l'emmenait au stade lors de ses après-midi de permission, les luttes pour le titre, les cruelles déceptions. Rien ne vous sera épargné. On se reconnait à travers toutes ces anecdotes, toutes ces petites manies qui font le supporter lambda. Il m'est arrivé de sourire à de nombreuses reprises m'identifiant à quelques expériences vécues par l'auteur: la détresse suivant les défaites cuisantes de son équipe (pour moi ce sont les Mauves!, en Belgique du moins), la joie puissante qui nous envahit les soirs de titre, les petites manies superstitieuses. Et oui, on est tous un peu taillés dans le même moule. Cependant, on ne peut pas parler de football anglais sans aborder le problème du hooliganisme et des drames monstrueux qui ont émaillés douloureusement ce sport.L'auteur se remémore d'ailleurs les drames du Heysel et celui de Hillsborough, lors du match Liverpool-Nottingham Forest. Pour se plonger dans ce roman, mieux vaut connaître quelques rudiments de football anglais sous peine de se voir noyer par tous ces noms de joueurs célèbres et de clubs. De plus, la mayonnaise prend beaucoup moins bien qu'avec "Haute fidélité".Mais ce roman reste agréable et drôle de bout en bout.
Petite anecdote de fin: mon marque-page pour ce livre était, je vous le donne en mille.... un ticket d'entrée de football!!!!!
Petite anecdote de fin: mon marque-page pour ce livre était, je vous le donne en mille.... un ticket d'entrée de football!!!!!
D'accord avec Saule et Marco, mais...
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 61 ans) - 13 novembre 2001
Dans nos belles contrées (France ou Belgique), le football ne fait pas partie aussi viscéralement de notre quotidien que dans certains autres pays. Le fait d'être supporter d'un club différent que celui du collègue de travail n'empêche pas de se parler pour autant. Souvent en Angleterre si! Il arrive que des gens d'une même famille ne se parlent pas!!! Il faut avoir assimilé cela pour bien apprécier le bouquin de Hornby. De toutes façons, moi je préfère les "Blues" d'Everton!
Loin à côté du but
Critique de Marco (Seraing, Inscrit le 19 février 2001, 50 ans) - 13 juin 2001
Je suis assez d'accord avec la critique de Saule, quoique pas pour les mêmes raisons. Selon moi, Hornby a essayé avec coeur de faire un livre "intelligent" sur l'influence réelle ou imaginaire d'un club de foot sur une vie. Mais cet "essai" échoue malgré la bonne volonté de l'auteur car ses raccourcis entre foot et événements privés, bien que souvent drôles, sont rarement convaincants. Certes, "Haute Fidélité" ou "A propos d'un gamin" boxent dans une autre catégorie... je devrais dire "jouent dans une division supérieure", mais je recommande malgré tout ce livre car sa lecture m'a procuré de bons moments.
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