Sandman, tome 1 : Préludes & Nocturnes de Neil Gaiman (Scénario), Collectif (Dessin)
Catégorie(s) : Bande dessinée => Comics
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Au-dessus du lot
Sandman tient au sein de l'univers des comics la même place que son auteur: il est unique. Sandman a un côté intellectualisant et conceptuel trop rare dans le monde de la BD et qui lui a fait bénéficier d'un effet culte qu'il n'a pas démérité. En mélangeant avec bonheur culture et contre-culture, Neil Gaiman a puisé dans l'Histoire, la mythologie, le rock n' roll, le sexe, la drogue, la littérature fantastique pour créer un univers cohérent et dérangeant. On peut regretter le coloriage hideux, seule ombre au tableau du maître.
Les éditions
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Sandman, tome 1 : Préludes & Nocturnes de Neil Gaiman, Collectif
de Collectif, (Illustrateur) Gaiman, Neil (Scénariste)
Delcourt / Contrebande
ISBN : 9782847893656 ; 15,97 € ; 16/06/2004 ; 232 p. ; Album
Les livres liés
- Sandman, tome 1 : Préludes & Nocturnes
- Sandman, tome 2 : La maison de poupée
- Sandman, tome 3 : Domaine du rêve
- Sandman, tome 4 : La saison des brumes
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Les critiques éclairs (3)
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onirique
Critique de Soup34 (, Inscrit le 30 septembre 2007, 44 ans) - 24 avril 2020
Les rêves sont surréalistes mais ont leur propre cohérence. Comme le livre. Des choses peuvent paraître peu crédibles mais sont cohérentes dans le monde de Gaiman. L'auteur pousse ses concepts au maximum et nous emmène avec lui dans son univers.
Il y a aussi des moments où il faut avoir certaines références mais si on ne les a pas ce n'est pas gênant.
Au final ce que j'en retiendrai c'est l'évasion qui en résulte
Avis
Critique de Pierrafou (, Inscrit le 6 novembre 2009, 36 ans) - 6 novembre 2009
A lire impérativement.
Le Roi des Rêves
Critique de Gilles Arnaud (Saint Rémy de Provence, Inscrit le 25 juin 2008, 50 ans) - 14 août 2008
Le Roi des Rêves.
Nous, les humains, l’avons nommé, le nommons, le nommerons, à chaque époque et en différents lieux, de différentes façons. Tour à tour Morpheus, Marchand de Sable ou dans toute autre langue, nous l’invoquons chaque nuit comme une instance obligatoire.
Et c’est ce qu’il est en vérité.
Ses frères et ses soeurs se contentent de l’appeler Dream. Après tout, le créateur des rêves peut bien être un Rêve lui aussi, bien plus vaste puisqu’il les contient tous, mais un rêve tout de même.
Une famille dont les membres sont au nombre de sept. Ils n’ont pas de parents ; ils se suffisent à eux-mêmes.
Le plus âgé est Destin. Difficile de voir son visage sous la capuche de sa robe de moine. Il parle peu parce qu’il n’a rien à dire. Il garde le livre où tout est écrit, avec la chaîne qui l’accompagne, enserrant aussi bien les Éternels que les humains.
Le second, pardon la seconde, est La Mort. Elle sera jusqu’à la fin, au côté de son grand frère : Death en est sûre et Destiny le sait.
Et puis il y a Dream. Peut-être le plus humain d’entre tous. Origine et réceptacle des aspirations de tout un chacun, du plus grand des rois au plus humble des misérables. Certaines histoires suggèrent qu’il serait le plus puissant des Éternels : il a le pouvoir de créer des mondes, et ceci à l’infini. L’imagination est donc un pouvoir.
Un frère du clan est parti voilà 300 ans. Je ne vous dirai pas le pourquoi, parce que c’est un secret, tout simplement. Il possède une apparence masculine (un principe mâle en réalité), mais un nom désignant une polarité contraire. Un Éternel dont la nature est conflictuelle. Arrêtons de jouer, celui qui manque à l’appel c’est … Destruction.
Desire ou Désir est considérée comme une soeur. A y regarder de plus près on ne sait plus trop. Quel que soit le dessinateur qui se consacre à sa représentation, elle apparaît androgyne. Son royaume est fait de beaucoup de chair, au contraire de celui du Sandman. Elle n’aime pas ce dernier et se plaît à le faire souffrir par l’entremise des mortelles. Lequel des royaumes empiète sur l’autre ?
Despair est la divinisation du Désespoir, qui est aussi l’un de ses noms. Une sœur … c’est vite dit. plutôt un monstre. Elle surveille les candidats au suicide à l’aide de miroirs à travers lesquels elle peut se contempler. Sa pulsion fondamentale est l’auto-mutilation.
La benjamine se nomme Folie ou Delirium. Dans sa jeunesse éternelle elle était Delight, puis à l’aube des temps, sur Terre, elle a commencé à devenir adulte et a basculé en elle-même, dans la folie, comme ça, parce que les choses changent lui a dit Destruction.
Le scénariste émérite de la série des Sandman est Neil Gaiman. Nous aurons l’occasion de revenir sur cet auteur prolifique de la nouvelle génération anglo saxonne, auteur d’un magnifique American Gods - Grand Prix de l’Imaginaire 2003. Il a l’habitude de collaborer avec le graphiste et cinéaste (notamment) Dave Mackean. Ce dernier a fait toutes les remarquables couvertures des albums du Sandman. Les dessins proprement dit sont réalisés par un collectif à la pointe de l’innovation graphique en bandes dessinées. Nous ne détaillerons pas ici la multitude des prix qui ont récompensé cette série mythique.
Depuis juin 2004, la série est publiée sous forme d’anthologies thématiques, en français, chez Delcourt, puis à partir du tome 5 chez Panini Comics. Huit tomes ont été publiés à ce jour.
La première histoire a une intrigue simple en apparence : un magicien trouve dans un vieux grimoire une formule capable d’emprisonner Dream. Les années passent et le monde des hommes souffre de plus en plus de l’absence de rêves …
Gilles ARNAUD
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Une préquelle à Sandman | 1 | Nance | 16 juillet 2012 @ 01:20 |
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