Lettres d'amour de Kamakura de Ito Ogawa

Lettres d'amour de Kamakura de Ito Ogawa
(Tsubaki no koibumi)

Catégorie(s) : Littérature => Asiatique

Critiqué par Jfp, le 24 février 2025 (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 77 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (13 553ème position).
Visites : 2 604 

amour et calligraphie

Comme dans les deux opus précédents de la série consacrée à la papeterie Tsubaki, Ito Ogawa nous conte les petites et grandes choses de la vie d’Hatoko, experte calligraphe ayant repris le métier d’écrivain public de sa grand-mère et la direction de sa boutique de Kamakura. Aujourd’hui mariée et mère de deux très jeunes enfants, auxquels s’ajoute la fille de son mari Mitsurô qu’elle élève depuis ses cinq ans, Hatoko a rouvert la papeterie et accueille à nouveau les clients après une interruption de six longues années. On retrouve sans surprise le raffinement et la poésie qui faisaient le charme de "La papeterie Tsubaki" et "La république du bonheur", auxquels vient s’ajouter une analyse psychologique très fine des rapports entre les personnages de cette petite comédie humaine, analyse qui manquait cruellement dans les précédents volumes, s’ajoutant à la révélation de la vie amoureuse cachée de la grand-mère (les lettres d’amour du titre). En particulier, l’étude des relations complexes entre Hatoko et sa fille Haruna (QP), aujourd’hui en pleine crise d’adolescence, s’avère d’une qualité exceptionnelle. Les relations mère-fille, quelle affaire mais quelle affaire…

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La beauté des camélias

8 étoiles

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 67 ans) - 26 novembre 2025

Amemiya Hatoko peut enfin reprendre son activité d’écrivain public dans la papeterie Tsubaki héritée de L’Aînée, sa grand-mère. Sa vie de femme et mère au foyer l’a épuisée.

Ses enfants Koume et Rentarô ont grandi, son mari est occupé par son restaurant, et elle doit gérer une relation compliquée avec sa belle-fille adolescente QP Haruna qui la fait souffrir.
Elle a toujours cet admirable et presque magique talent d’écrire la lettre parfaite pour prévenir une belle-mère qu’il y a des cheveux dans ses plats, une autre pour informer des parents que leur fils est homosexuel, et même pour promouvoir une alimentation pour chats...

Jusqu’au jour où elle reçoit du courrier d’un inconnu lui annonçant qu’il possède des lettres d’amour de sa grand-mère échangées avec l’oncle de celui-ci.
Elle décide de se rendre sur l’île d’Izu-Oshima pour rencontrer le jeune homme, en apportant les lettres qu’elle a retrouvées dans les livres de sa grand-mère.
Une belle rencontre et un beau et reposant séjour qui lui permettront une prise de conscience.
"Quand j’étais à Kamakura, inconsciemment, je jouais le rôle qui m’avait été attribué pour chaque situation, j’étais la femme de Mitsurô, la mère de mes enfants, la propriétaire de la papeterie Tsubaki .

Comme dans le roman précédent "La papeterie Tsubaki", on retrouve l’importance d’une lettre, de son contenu bien sûr, mais aussi du choix de l’encre, de la couleur, de l’outil scripteur, des caractères, de l’enveloppe et même du timbre.
On retrouve aussi les coutumes japonaises, la cuisine et ses nombreux plats, son incroyable variété de thés et de manière de le préparer avec quelques plats français appréciés.
On découvre la belle coutume de la cérémonie d’adieu aux livres.
Toutefois, ayant beaucoup aimé "La papeterie Tsubaki" et l’excellent "Le goûter du lion", je suis un peu déçue par ce dernier roman qui, à mon avis, mêle plusieurs thèmes
Mais comme Tsubaki signifie "camélia", cela reste une belle histoire.

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