La fin des abeilles revisitée

Florent oiseau, après « Je vais m’y mettre » et « Paris-Venise », dépeint à nouveau l’histoire d’un anti-héros magnifique, vivant d’expédients et cherchant sa voie artistique dans une société mercantile où les romantiques n’ont plus leur place.

Alain, notre personnage, a pour habitude de rendre une visite dominicale à sa grand-mère, résidente de la maison de repos « Les magnolias » où elle attend qu’on l’aide à rencontrer la mort, les mains sur les genoux, alors qu’elle a perdu l’usage de plusieurs de ses sens.

Ce dilemme va hanter Alain, qui avec l’aide une fois de Rosie, prostituée qu’il fréquente lorsqu’il n'est pas à court de liquidités, celle d’un oncle dépressif, également visiteur régulier des magnolias et enfin de Rico, colocataire et agent improvisé de notre acteur.

Si des trois parutions de l’auteur, celle-ci est peut-être la moins réussie, il n’empêche qu’il a le mérite d’aborder un sujet grave sur un ton à la fois critique et ironique tout en amusant le lecteur. Caroline Lamarche l’avait fait récemment aussi mais sur un ton plus dramatique.

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  Les magnolias [Texte imprimé] Florent Oiseau

  de Oiseau, Florent
  Allary
  ISBN : 9782370733061 ; 17,90 € ; 02/01/2020 ; 219 p. ; Broché

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