La lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne

La lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne
( The Scarlet letter)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Pendragon, le 9 mars 2001 (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 53 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 11 avis)
Cote pondérée : 8 étoiles (492ème position).
Visites : 9 617  (depuis Novembre 2007)

Le célèbre Hawthorne dans toute sa splendeur

Nathaniel Hawthorne est probablement l'un des maîtres de la littérature américaine du XIXe siècle, avec Poe, Thoreau et Melville.
Ses oeuvres sont assez particulières en ce sens qu'elles naviguent entre le mystère, le fantastique et la psychologie.
Ce roman-ci explore plutôt le psychisme et l'âme humaine quand il est placé dans des situations extrêmes. Il ne s'agit pas du tout d'un roman fantastique comme je le croyais, mais d'une " étude de moeurs " d'une petite ville de la Nouvelle-Angleterre engoncée dans ses principes surannés (pour nous, mais peut-être pas à l'époque).
J'aime le style de Hawthorne qui parvient à rendre coulant la syntaxe rigide de la première moitié du XIXe siècle, il s'agit là d'un bel ouvrage, un classique qui se doit d'être lu.

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Mi-ange, mi-démon !

10 étoiles

Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 58 ans) - 2 janvier 2022

Nathaniel Hawthorne (1804 -1864) est un écrivain américain, auteur de nouvelles et de romans.
La Lettre écarlate (The Scarlet Letter) parait en 1850.

1642 à Boston (Massachusetts), la jeune Hester Prynne est exposée en place publique pour subir la vindicte populaire et être condamnée à porter sur sa poitrine la lettre A (A comme Adultère)
Elle est ainsi mise au ban de la communauté à laquelle elle appartient.
Hester refuse de dévoiler le nom du père et élève seule sa fille Pearl, mi-elfe, mi-sorcière....
Arthur Dimmesdale est le pasteur de la communauté, respecté (adulé) par tous pour sa dévotion et son immense culture. Malheureusement, son corps l'abandonne, victime d'un "poison inconnu " .
Roger Chillingworth, vieux médecin aux thérapies contestables, souhaite ardemment se rapprocher du pasteur pour - dit-il - lui faire retrouver meilleure santé.

Un Classique de la littérature américaine qui mérite son aura.
Au-delà de la simple histoire du mari trompé, de la femme adultère et du père rongé par la culpabilité, l'auteur brosse un portrait des plus acide de cette société corsetée, hypocrite où le puritanisme et l'intolérance sont lois.
Hester Prynne incarne à merveille la volonté sans faille d'une femme qui assume son acte et transforme la honte en force.
De la grande littérature !

Une lettre artistiquement brodée

8 étoiles

Critique de SpaceCadet (Ici ou Là, Inscrit(e) le 16 novembre 2008, - ans) - 3 février 2016

Etudié, analysé et critiqué depuis plus de 165 ans, on peut difficilement ajouter à tout ce qui a été dit au sujet de ce roman. Comme il a déjà été bien commenté ici, je me permettrai de ne souligner que certains des aspects de ce livre qui ont retenu mon attention.

Publié en 1850, alors que son auteur, fort d'une vingtaine d'années d'écriture à son actif, n'est pas encore parvenu à se faire connaître et reconnaître en tant qu'écrivain, 'La lettre écarlate', malgré un modeste accueil (six milles exemplaires vendus dans l'année de sa publication, ce qui est peu pour l'époque), constitue une véritable bénédiction pour Hawthorne. Enthousiasmé, il s'investit rapidement à la préparation d'un prochain roman (The House of The Seven Gables/La maison aux sept pignons).

Mais si 'La lettre écarlate' possède les qualités d'un classique, ce récit, bâti sur une intrigue qui ne paye ni par son originalité ni par sa vigueur, n'ayant pas vraiment la trempe d'un chef-d'œuvre, signale indubitablement un écrivain d'exception.

De prime abord, c'est la prose qui retient l'attention; riche, élégante, imagée, elle présente une forme d'expression atteignant un rare degré de sophistication. Jouant de surcroît sur au moins deux niveaux d'anglais littéraires (anglais moderne façon XVIIe siècle et anglo-américain contemporain façon XIXe siècle), cette écriture témoigne d'une maîtrise de la langue et de la plume tout à fait remarquable.

Après une introduction délicieusement satirique (visant clairement à moquer les 'whig', (ancêtres des républicains), qui l'ont évincé du poste qu'il occupait à la maison des douanes), décrivant l'ambiance de la maison des douanes d'où le narrateur tire son inspiration, N.H. s'appuie vraisemblablement sur un matériau de base, en l'occurrence une histoire d'adultère, pour constituer une mise en situation qui lui servira de tremplin pour s'atteler à la conception et à la description des personnages y prenant part.

Cette approche montre que l'intention de l'auteur n'est pas de conter une histoire mais plutôt, comme on le découvre à la lecture du roman, de revisiter le passé, et cela, non pas sous un angle historique, mais bien par le biais de la pensée, celle qui animait ses ancêtres et qui est à l'origine des valeurs et principes encadrant la société dans laquelle il évolue. Ainsi N.H. va-t-il retourner 200 ans en arrière (soit, soulignons-le, une cinquantaine d'années avant le célèbre procès des sorcières de Salem, procès auquel a pris part un de ses ancêtres), et s'appuyer sur cette histoire d'adultère, -crime parmi les plus répréhensibles à cette époque-, pour observer et analyser les valeurs, la morale et l'esprit imprégnant ces Puritains ayant fui la tyrannie dont ils faisaient l'objet en Angleterre, pour débarquer vers 1630 sur ce nouveau continent où ils comptent fonder une nation à l'image de leurs idéaux.

Etude de mœurs habillée de fiction, ce roman explore entre autres thèmes la rigidité morale, l'exclusion, le bien et le mal, la culpabilité et la conscience morale. Des thèmes vus ici à travers le regard d'un écrivain et homme du XIXe siècle, mais qui, soulignons-le, restent d'actualité.

Ses observations sont minutieuses et font état d'un travail soigné de même que d'une affection évidente à l'endroit des personnages étudiés. Evoluant en marge du contexte auquel ils appartiennent (la ville de Boston où se déroule le récit de même que ses habitants sont très peu évoqués dans le roman) ils affichent une immobilité existentielle étonnante. Il y a peu d'action dans ce roman et en accord avec le projet de l'auteur, l'histoire progresse sur la base d'une observation graduelle des personnages tout en bénéficiant d'une construction parfaitement adaptée à ce type de contenu.

Un véritable joyau sur le plan de l'écriture, remarquable sur le plan de la conception et de l'analyse de caractères, 'La lettre écarlate' constitue par ailleurs un témoignage unique dans l'histoire sociétale de la Nouvelle-Angleterre; trois éléments qui sans doute justifient la place qu'occupe le roman au sein du patrimoine culturel des Etats-Unis.

Note: Lu en version originale anglo-américaine.

Un merveilleux bijou de belle littérature

10 étoiles

Critique de Provisette1 (, Inscrite le 7 mai 2013, 11 ans) - 17 octobre 2014

Une vraie belle découverte et un plaisir inouï apporte par cette lecture!

Il vous suffit de lire la superbe "critique" de Dirlandaise qui sait y évoquer tout ce que ce trésor littéraire recèle et nous offre.

Il est, bien sûr, indispensable de se resituer dans le contexte d’époque, dans ce milieu, cette société des premiers Puritains dans la Nouvelle-Angleterre, occulter intégralement nos modes de vie et/ou de pensées!
Je dois avouer que, malgré quelques "connaissances" de ce monde particulier, on en reste souvent coi.

Ce qui m'a été véritablement le plus plaisant, tel un délice qui se savoure lentement, longuement, est ce style, cette écriture d'autre temps, superbe, "pleine", dense, qui magnifie même les souffrances, les douleurs.

De toute beauté.

Un ravissement qui perdure.

une perle

9 étoiles

Critique de Araknyl (Fontenay sous Bois, Inscrit le 5 mai 2006, 54 ans) - 22 septembre 2014

Petit livre, mais énorme sensation !! Je dois dire que je ne m'attendais pas à recevoir une telle claque...

Même en aimant la "belle écriture", je dois avouer qu'il m'a fallu un temps fou pour terminer ce livre, tant il est dense, complexe, d'une écriture magistrale nécessitant (en tout cas pour moi) une certaine concentration, voire une concentration certaine.

Je l'ai dégusté comme un plat qui serait trop bon pour que l'on se jette dessus : par petites bouchées, lentement, consciencieusement, presque religieusement ! La dernière page tournée, il m'a paru comme un excellent vin de Bourgogne : terminé, il continue à rebondir dans la bouche, sur la langue, sur le palais, à imprimer son terroir, ses racines, ses caractéristiques profondes, bref, une longueur en bouche incroyable. Il m'a fallu dix jours pour avoir le courage de commencer un nouveau roman...

Puritain...

8 étoiles

Critique de Shan_Ze (Lyon, Inscrite le 23 juillet 2004, 40 ans) - 24 août 2012

Hester Prynne porte un A brodé sur ses habits, une lettre écarlate pour que tous voient la nature de son péché : elle a une liaison avec un homme autre que son mari de laquelle est née la petite Pearl. Deux autres personnages complètent ce tableau surprenant de cette Américain puritaine : Arthur Dimmesdale, le jeune pasteur et Chillingworth, médecin et mari d'Hester.

Ce roman m'a longtemps intriguée et après sa lecture, difficile d'avoir une opinion tranchée. Après un début difficile, le temps de s'adapter au style de l'auteur, on découvre une Hester qui accepte son sort et ne rebelle pas contre la décision de l'Eglise. Elle a l'impression que sa fille ne voit que cette lettre sur elle et elle s'intrigue de plus en plus face aux réponses évasives de sa mère. Le personnage de Chillingworth est diabolisé : il persécute le jeune pasteur à l'en rendre fou. Tous les scènes du récit sont empreintes d'un symbole religieux. La fin montre le puritanisme souverain : les amants n'ont pas réussi à s'enfuir loin de ce monde insensé. Une question m'obsède : est-ce vraiment de l'amour entre Hester et le pasteur ? Parce qu'elle le protège de son mari mais à part leur dernière conversation, ils ne sont jamais ensemble et leur désir de fuir, est-ce plutôt une envie de liberté ? Une lecture qui m'a permis de connaitre cette époque de l'Amérique et comment il est difficile de trouver sa place quand on s'écarte du chemin tracé...

Un des romans fondateurs de la littérature américaine

9 étoiles

Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 48 ans) - 12 juin 2009

Il y a une bonne part de l'Amérique dans ce roman pionnier de la littérature américaine : un mélange de foi profonde, d'étroitesse d'esprit, d'envie de liberté, de bonnes convenances, de morale.

Il s'agit en outre d'une description saisissante d'une petite ville des colonies, du mode de pensée de ses habitants, de ses craintes, et, peut-être aussi, de la force de l'individu (du moins certains) face à la collectivité. Un très grand roman, sur le thème de l'amour, de la culpabilité et de la liberté individuelle.

Le salut par la vérité

9 étoiles

Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 50 ans) - 29 novembre 2008

N. Hawtorne a fait avec La lettre écarlate un des romans incontournables sur l’amour et la passion, à classer aux côté de Romeo et Juliette par exemple. Mais il a choisi une approche originale : décrire non pas une liaison, non pas l’émergence de la passion mais ses suites et ses conséquences, l’amour et de la jalousie étant présentés comme deux faces divine et infernale d’un même sentiment et causant des ravages équivalents. La situation est aggravée par le cadre choisi pour cet amour illégitime qui devient une faute grave et un péché mortel dans la Nouvelle-Angleterre puritaine du XVIIe siècle où s’installent les colons venus du vieux continent.

Tout au long du récit, on navigue entre le Bien et le Mal au sens religieux du terme, se demandant parfois si le Bien n’apporte pas le mal et si le Mal ne peut pas se transfigurer en bien. Hawtorne semble hésiter entre respect et admiration pour ses ancêtres puritains et une critique voilée de leur sévérité. La faute des personnages ne les empêche pas de puiser dans l’amour humain, pour son enfant ou pour son amant, la force de vivre et de se sublimer. C’est particulièrement frappant avec la transfiguration finale du pasteur Dimmesdale que l’amour humain porte et illumine finalement beaucoup plus que l’amour divin. L’idée fondamentale semble être qu’il y a une faute qui surpasse toutes les autres : le mensonge. Les secrets et la honte rongent alors que la vérité et le courage d’assumer ses fautes permettent de grandir et donnent la force de vivre la tête haute.

Le roman est très agréable à lire. On se fait très vite au charme légèrement suranné de l’anglais du XIX et à la langue archaïsante des colons du XVII (je ne sais pas si la différence se sent dans l’édition française) et on est saisi par le style imagé et beauté des descriptions. Le livre est tout en contraste, avec des caractères fortement typés, avec les couleurs sombres du puritanisme sur lesquelles se détachent la lettre écarlate d’Hester et les tenues de sa fille Pearl, avec la rigidité de la colonie urbaine à laquelle s’opposent la forêt et la « sauvagerie » de la nature environnante.

Un mot aussi sur la nouvelle (The custom house – La douane) qui introduit dans la plupart des éditions La lettre écarlate : c’est un petit bijou d’humour et de causticité, avec des portraits au vitriol.

Que celui qui n'a jamais fauté...

10 étoiles

Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 68 ans) - 10 juillet 2008

Ce livre de Nathaniel Hawthorne a été publié en 1850 et ce fut un grand succès pour l’écrivain alors âgé de quarante-six ans. Deux mille cinq cents exemplaires se vendent en moins de dix jours comme l’indique la préface. Je comprends très bien ce succès après avoir refermé ce livre magnifique.

Hester Prynne est une jeune femme vivant à Boston, en Nouvelle-Angleterre au dix-septième siècle en pleine époque puritaine. Son vieux mari doit venir la rejoindre plus tard. Mais Hester met bientôt au monde une petite fille qu’elle nomme Pearl. Dès lors, Hester subira l’opprobre des autres habitants de la colonie et elle devra, en guise de châtiment, porter sur sa poitrine la lettre A brodé en rouge écarlate, symbole indiquant que celle qui le porte s’est rendue coupable d’adultère. Cette condamnation lui vaudra d’être rejetée des autres et la forcera à vivre dans la solitude presque complète. Mais la faute d’Hester est en partie dévoilée car personne ne connaît le père de la petite Pearl et Hester refusera obstinément de révéler son nom. La jeune femme se raccroche donc à son enfant, son seul bien précieux en ce monde devenu désormais un enfer pour elle. Sept longues années se passent avant que le drame d’Hester ne connaisse enfin son dénouement.

Un roman tout simplement admirable que j’ai refermé en ayant l’impression d’avoir lu un livre hors du commun, un livre qu’il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie. L’histoire d’Hester m’a véritablement touchée. Quel personnage de femme pathétique qui doit expier une faute gravissime pour l’époque. Courageuse et fière, Hester continue sa vie en élevant sa petite Pearl du mieux possible étant donné sa situation déplorable. Elle a le don de la broderie et des travaux d’aiguille et elle l’utilise afin de faire vivre sa petite fille et lui procurer ce dont elle a besoin. Le courage, Hester en a bien besoin car elle est en butte aux moqueries et aux sarcasmes continuels des autres membres de la communauté.

Hawthorne décrit à merveille le contexte de l’époque avec ses règles sociales rigides et ce qu’il en coûte de les transgresser mais que dire de son écriture extrêmement riche et de ses phrases sublimes. Car une grande partie de la beauté de ce livre tient dans l’écriture de Hawthorne, une écriture très belle et imaginative. Car l’écrivain nous décrit autant le réel que l’irréel avec une force et une puissance narrative qui m’a tout simplement renversée. Ses phrases sont de pures merveilles et rendent compte de l’immense talent de cet homme doué d’une force imaginative qu’il a mise au service de son écriture pour le plus grand bonheur de ceux qui ont la chance d’ouvrir et de lire ce livre inoubliable.

« Nous n’avons jusqu’ici parlé qu’à peine de l’enfant — de cette petite créature dont la vie innocent avait, par un inscrutable décret de la Providence, jailli, telle une charmant fleur immortelle, d’un excès de passion coupable. Cela paraissait bien étrange à la pauvre Hester, tandis qu’elle regardait grandir son enfant, la voyait devenir de plus en plus belle, constatait que ses petits traits s’ensoleillaient sous les rayons frémissants de l’intelligence. Sa petite Pearl ! Car ainsi Hester avait-elle appelé sa fille. Non que le nom s’accordât à un aspect physique qui n’avait rien de l’éclat blanc et calme de la perle, mais parce que l’enfant représentait pour sa mère un trésor, le seul trésor qu’elle possédât, un trésor qu’elle avait dû payer très cher — de tout son avoir. »

très fin

8 étoiles

Critique de ALF (Ondres (40), Inscrit le 13 mars 2004, 43 ans) - 27 juillet 2004

ce livre reste effectivement très important pour la littérature nord-américaine. plus qu'une histoire révoltante, c'est avant tout un témoignage fidèle d'une époque qui nous semble tellement lointaine.

il est intéressant de se demander où se situe l'auteur, car son style très rigide comme le souligne Pendragon contraste avec une certaine morale proposée en fin de roman.

oui, à lire pour mieux comprendre certains comportements hélas toujours en vigueur outre-Atlantique...

à+
ALF

Un très grand livre

8 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 79 ans) - 15 mars 2001

Cette critique relève d'un très bon choix et est très bien menée par Pendragon. J'aime aussi le fait de dire que des principes peuvent sembler "suranné", car il est toujours dangereux de juger une époque avec nos yeux d'aujourd'hui. Il n'en demeure pas moins que si certains principes sont nécessaires à la vie en société, il en est bien d'autres qui relèvent davantage de l'étroitesse d'esprit, de la peur des autres ou de l'évolution parfois très rapide de nos sociétés actuelles. Il devient très difficile d'assimiler les progrès actuels tant ils se succèdent au point de nous en donner le tournis !

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