Feu de Maria Pourchet

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Pacmann, le 15 février 2022 (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans)
La note : 2 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (54 900ème position).
Visites : 1 312 

Parodie de Madame Bovary

La romancière a tellement peu à offrir dans ce roman qui traite nerveusement d’un sujet qui n’est ni original dans son scénario, celle de la femme qui s’ennuie et prend un amant, ni plaisant par son style, comme si l’autrice faisait exprès de dégoûter le lecteur par cette histoire sans intérêt.

Le ton direct, avec des phrases courtes, voire sans verbe, associant vulgarité et banalités est une déception voire une incompréhension, si autant de critiques ont présélectionné un tel roman pour des prix littéraires, qu’elle n’a d’ailleurs pas obtenus.

Je me suis donc rapidement lassé de ce récit décousu qui me donnait l’impression de perdre mon temps. J'avoue avoir arrêté ma lecture à la page 70 en feuillant les autres qui étaient du même acabit.

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une expérience plus fervente que la passion

9 étoiles

Critique de Lobe (Vaud, Inscrite le 28 juin 2011, 29 ans) - 31 mai 2023

J'ai téléchargé Feu sur un coup de tête, après avoir lu sur le compte Instagram de Nicolas Mathieu (!) les compliments qu'il adressait au roman à paraitre de Maria Pourchet - il sortira fin août, et s'appellera Western. Dans Feu, il n'est question qu'une fois de western : quand Clément, pour la première fois dans le hall d'un hôtel avec Laure, la femme adultère, dit : "De toute façon ça change quoi, je m'efface déjà moi-même du western, un peu tous les jours." Le feu du titre, celui qui les brûle, Laure l'attise jusqu'à y plonger, encore et encore. Lui y met le bout des orteils pour mieux le fuir, banquier déjà trop mort.

Les chapitres alternent entre leurs deux voix. Celle de Laure parle au "tu". Clément dit "je" et s'adresse souvent à son chien, Papa. Les voix de leurs aïeules résonnent aussi, à commenter leurs actes, sapant ou exhortant. Le dernier feu qui intervient, tendance vitriol, est celui de Véra, la fille de Laure.

Je ne peux pas dire autre chose que : j'ai été happée, positivement. Feu a englouti toute mon après-midi, et m'a recrachée la nuit tombée, pas vraiment réchauffée.

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