Nátt de Ragnar Jónasson

couverture
Nátt de Ragnar Jónasson
(Myrknaetti)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Ravenbac, le 1 août 2018 (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 60 ans)
La note : 2 étoiles
Moyenne des notes : 5 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 3 étoiles (57 592ème position).
Visites : 5 093 

Un roman inutile

Extraits de la présentation éditeur: "C'est l'été à Siglufjördur. Un homme battu à mort est découvert sur les bords d'un fjord tranquille. Une jeune journaliste vient fouiner d'un peu trop près. Que cherche-t-elle à découvrir ? Ou à étouffer ?
Le jeune policier Ari Thór doit boucler son enquête au plus vite, s'il veut éviter de nouveaux crimes."

C'est l'agent d'Henning Mankell qui a découvert Ragnar Jónasson, nous dit-on en quatrième de couverture. Alors il aurait mieux fait de rester tranquille.
L'histoire est entendue, l'écriture est pauvre, l'auteur nous bassine avec les détails de la vie de personnages dont on n'a que faire.

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sous le volcan

8 étoiles

Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 77 ans) - 28 novembre 2025

Un polar venu du froid, en direct de la partie la plus au nord de l’Islande, là où la nuit comme le jour durent vingt-quatre heures non-stop. On est en été 2010, au moment de éruption de l'Eyjafjöll qui assombrit le ciel de la capitale pendant tout l’été et perturba le trafic aérien d’une grande partie de l’Europe. Dans le nord de l’île, tout est calme, une vie bien tranquille qui va pourtant être perturbée par la découverte d’un cadavre. Un homme est retrouvé mort, à côté de lui l’arme du crime, un bâton taché de sang affublé d’un clou lui ayant perforé un œil. L’enquête, difficile tant les témoins potentiels se taisent, va être menée conjointement par un jeune policier, Ari Thór Arason, dépêché depuis Reykjavik, et par une télé-journaliste en quête d’un scoop pouvant faire rebondir sa carrière. Le récit, très bien mené, nous fait découvrir les aspects cachés de la vie islandaise dans les années ayant suivi le terrible krach financier de 2008. On suit pas à pas les péripéties des deux enquêtes, en s’attachant rapidement aux personnages, dont on découvre petit à petit le passé, un passé qu’ils auraient aimé oublier mais va ressurgir au fil de l’enquête et des rencontres qu’ils vont faire. Un parcours sans faute, jusqu’au dénouement final, laissant le lecteur sur sa fin tant on aurait aimé en savoir plus sur ce qui va advenir aux principaux protagonistes. Une fin ouverte, donc, sans doute destinée à nous inciter à lire le prochain opus des enquêtes d’Ari Thór. Dommage…

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