Le livre s’ouvre sur une très belle préface d’Agnès Ledig, que j’avais découverte et adorée avec « Juste avant le bonheur » et qui a exercé le métier de sage-femme avant de connaître le succès avec ses romans.

Ce livre relate le passé de sage-femme de Jennifer Worth dans les années 1950 en Angleterre. Après avoir connu un grand succès, il a également été adapté avec la série « Call the Midwife ».

Toutes les anecdotes ainsi que les personnages sont remarquablement touchants et racontés avec beaucoup d’humour et beaucoup d’humanité. Cependant, je vous préviens il vaut mieux avoir le cœur bien accroché, car certaines descriptions sont quelques fois à la limite du soutenable.

Ce récit offre également un véritable éclairage sur les conditions de pauvreté et de misère à cette époque qui n’est pourtant pas si lointaine de la nôtre. Quand je pense qu’on ose se plaindre alors que la plupart des femmes, passaient leur temps à accoucher et qu’elles vivaient dans des conditions déplorables. On apprend aussi beaucoup tant du point de vue médical qu’historique.

Chaque chapitre entraîne son lot de joie, de rires, de larmes, et c’est bon de voir à quel point les gens qui vivaient parfois dans l’insalubrité pouvaient s’entraider et à quel point les sages-femmes étaient respectées.

J’ai vraiment aimé que ce livre puisse mettre en avant le métier de sage-femme, sa dureté, ses responsabilités et sa beauté. Assurément un vrai coup de cœur pour ces femmes qui œuvrent avec une telle humilité au cœur de l’intimité des familles et des femmes !