Le divin enfer de Gabriel de Sylvain Reynard
(Gabriel's inferno)
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : (55 314ème position).
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Dante des temps moderne
Résumé de l'éditeur:
L’énigmatique professeur Gabriel Emerson, spécialiste reconnu de Dante, devient à la nuit tombée l’apôtre d’une vie libertine sans complexe, son charme lui permettant d’assouvir ses moindres désirs. Mais sous cette assurance se cache en réalité un passé sombre qui le torture et lui ôte tout espoir de rédemption. Quand l’innocente Julia devient son étudiante, une mystérieuse connexion sensuelle attire Gabriel vers elle au point de compromettre sa carrière. La fascination et la séduction l’obligeront à se confronter à son passé, à travers une relation où rôde sans cesse l’ombre de La Divine Comédie et de Béatrice, la muse de Dante.
Avis : ce roman, loin d'être dans la lignée de 50 Nuances de Grey comme il avait été qualifié nous transporte dans le temps et dans l'enfer. Il y a une réelle histoire d'amour entre Gabriel et Julia et non une trilogie basée sur les scènes érotiques. Nous restons en haleine jusqu'à la dernière ligne, nous permettant ainsi d'enrichir notre culture artistique (beaucoup de références de tableaux, littérature, musiques..)
Une trilogie que je recommande vivement !
Les éditions
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Le divin enfer de Gabriel [Texte imprimé] Sylvain Reynard traduit de l'anglais (États-Unis) par Sébastien Baert
de Reynard, Sylvain Baert, Sébastien (Traducteur)
M. Lafon
ISBN : 9782749918891 ; 7,83 € ; 25/04/2013 ; 554 p. ; Broché
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Un véritable enfer en effet...pour le lecteur
Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 34 ans) - 12 juillet 2018
En effet les personnages principaux sont extrêmement horripilants. Julia par exemple ne fait que pleurer, elle se met à chouiner, sangloter ou retenir ses larmes environ toutes les deux pages et demie (et j'exagère à peine), être hyper-sensible ça va bien deux minutes mais à un moment faut savoir s'arrêter. En ce qui concerne Gabriel c'est l'archétype du mâle alpha dans toute sa splendeur mais qui cache quand même beaucoup de douceur au fond de lui, ça peut faire tomber en pâmoison les damoiselles mais c'est quand même quelqu'un de très jaloux, d'hyper-protecteur et souvent très dirigiste, comme prince charmant j'ai vu mieux. Ils s'embarquent donc dans une relation "interdite" aussi chaude qu'un iceberg dans l'Antarctique en plein milieu d'une tempête de neige, on dirait juste deux collégiens qui osent à peine se toucher car Gabriel ne veut pas faire de mal à Julia car elle a toujours sa "vertu" (en effet dans ce roman on ne parle pas de virginité mais de vertu, bienvenue au XIXème siècle). Julia est donc pure et innocente ce qui fait que Gabriel ne la mérite pas car il a enchainé les conquêtes sans lendemain et a même testé le sadomasochisme, quel vilain ce Gabriel ! On sent donc bien que l'auteur manque un petit peu d'ouverture d'esprit et est même carrément sexiste car il n'y a que deux catégories de femmes dans ce livre, celles comme Julia ou sa meilleure amie qui sont considérées comme des choses fragiles qu'il faut protéger, et celles comme Christa ou Paulina, des aguicheuses manipulatrices, et ce roman n'a pas été écrit en 1950 mais en 2011, le pire c'est qu'il a eu un petit succès, comme quoi il y en a à qui ça plait quand même…
De plus j'ai trouvé cela assez mal écrit, les liens avec l'oeuvre de Dante sont ténus, les seuls aspects abordés sont l'amour que porte Dante à Béatrice et le cercle de la luxure (spécialité de Gabriel, évidemment), et l'auteur essaye de nous balancer sa culture générale pour montrer qu'il en a mais c'est souvent plutôt lourd qu'autre chose. En plus il parle de sujets dont parfois il ne connaît strictement rien, à un moment quand même Gabriel sort à Julia qu'avec une silhouette comme la sienne elle aurait pu inspirer aux hommes des cavernes des peintures sur les parois de leurs grottes. Si il était tombé sur une fille qui s'y connaissait un tant soit peu en art pariétal je suis pas sûr qu'elle aurait apprécié car au vu des représentations féminines dans l'art préhistorique c'est clairement pas un compliment.
Je pourrait m'étendre encore longtemps sur ce roman car on aime pas on a toujours plein de choses à dire dessus mais je vais m'arrêter là, je pense avoir suffisamment souffert comme ça en effet car non seulement la lecture a été une bonne purge mais en plus je me suis tapé un "Je te l'avais bien dit que ça te plairait pas", ça m'apprendra à être têtu...
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