Terrasse à Rome de Pascal Quignard
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Prix du roman de l'Académie française 2000
Ce petit roman décrit, au travers d'une tranche de vie de Meaume, graveur sur cuivre du XVIIe siècle, des œuvres et des techniques artistiques de l'époque dans un paysage européen moyenâgeux varié.
Malgré son titre poétique trompeur, cette petite histoire n'a rien d'un Pagnol provençal en Italie et ne décrit jamais aucune vue d'une terrasse à Rome. Non, non, non, c'est le mélange d'une réflexion personnelle intérieure décrite de l'extérieur, teintée très discrètement d'une touche philosophique et d'un documentaire écrit sur un art ancien. Bref, petit bouquin dont l'avantage est qu'il est très vite lu, mais présentant un intérêt plus historico-artistique que distrayant, sauf pour ceux dont les livres primés ou l'art de la gravure sur cuivre au XVIIème siècle sont une passion.
Les éditions
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Terrasse à Rome [Texte imprimé], roman Pascal Quignard
de Quignard, Pascal
Gallimard
ISBN : 9782070756117 ; EUR 14,40 ; 03/02/2000 ; 168 p. Broché -
Terrasse à Rome [Texte imprimé] Pascal Quignard
de Quignard, Pascal
Folio
ISBN : 9782070417162 ; 5,70 € ; 01/06/2001 ; 128 p. Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (7)
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Obsession
Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 48 ans) - 8 septembre 2025
Nanni n'était pas en effet sa fiancée mais seulement son amoureuse. Les hommes ont même réussi à régir comment ils devaient s'aimer. Le véritable fiancé de Nanni a pris ombrage de Meaume et l'a défiguré.
A Dieu l'amour, seule la dextérité dans son art sauve Meaume du vide de l'existence et le voilà sur les chemins de cette Europe si chaotique pour perfectionner son oeuvre.
Fuyant parfois les hommes, comme à Ravello, Meaume finira comme il a vécu, en paria génial, poignardé par un jeune homme pour des motifs triviaux. Souvent les génies n'ont pas les existences qu'ils méritent. Combien d'entre eux n'ont pas été reconnus de leur vivant?
Pascal Quignard donne ici un petit roman intéressant sur la vie d'un artiste du XVII e s. avec ses obsessions, ses inspirations, ses doutes et ses blessures. Roman moderne dans lequel l'auteur projette ses propres turpitudes dont un certain dégoût des relations sociales suite à sa mésaventure. L'art reste seul ce qui demeure, plus fort que les pulsions amoureuses et les regrets nés d'une vie gâchée.
L'eau-fortier
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 67 ans) - 11 février 2021
Il tombe amoureux, un coup de foudre pour Nanni, une jeune fille qui ne peut être pour lui. Une véritable passion partagée jusqu’à ce que le fiancé de la jeune fille la découvre et défigure le jeune homme à l’eau forte , brûlant le visage de Meaume.
Il reprendra la route, rencontrera Marie Aidelle, mourra à Utrecht en1667, d’un curieux coup du sort.
Toute sa vie, il restera eau-fortier, créant des œuvres remarquables mais aussi licencieuses.
" Meaume le Romain fut le peintre du refus de la couleur. Le noir et la couleur sont un même mot."
Un livre déjà lu en 2002, mais chose inquiétante, dont je n’avait gardé aucun souvenir.
Trop de lectures ? Lecture trop rapide ?
J’ai pris le temps cette fois, de déguster les phrases de Pascal Quignard, de les admirer même si parfois, il m’était difficile de suivre les rencontres, les événements relatés parfois sans chronologie.
La vie d'un homme
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 51 ans) - 19 mai 2005
J'ai été complètement charmée par le procédé narratif. Est-ce que l'on peut encore appeler cela de la narration? Oui, les ingrédients sont réunis, mais en même temps, il se dégage une telle intimité de toutes ces lignes...
Et puis cette manière de prendre le lecteur par la main et de l'installer à une terrasse romaine (terrasse inexistante dans l'ouvrage), de le placer en spectateur, de lui proposer une mise en scène particulièrement réussie.
C'est un livre à déguster non seulement comme une histoire qui serait racontée mais aussi comme un recueil d'images poétiques dont il faut s'imprégner, afin de permettre à l'imagination de vagabonder et de créer tout ce que Quignard ne raconte pas et suggère.
Bien, mais peut mieux faire
Critique de Anonyme (, Inscrit(e) le ??? (date inconnue), - ans) - 8 janvier 2003
Mais ce roman vaut surtout pour le mélange de l'écriture sublime et des réflexions méditées qui font que Quignard est Quignard.
Cependant, il faut absolument lire du Quignard : cela rend intelligent. Mais alors lisez surtout ses traités ou sa trilogie Dernier royaume récemment consacrée par le prix Goncourt. Son style et son " érudition " en font un des meilleurs écrivains de langue française.
Un avis également partagé
Critique de Platecarpus (Dijon, Inscrit le 11 août 2001, 38 ans) - 11 août 2001
Une petite musique ...
Critique de Renardeau (Louvain-la-Neuve, Inscrite le 6 avril 2001, 67 ans) - 19 avril 2001
Un avis plutôt partagé
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 81 ans) - 25 janvier 2001
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