Tribulations plastiques de Gilles Stassart

Tribulations plastiques de Gilles Stassart

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Anonyme3, le 18 août 2013 (Inscrit le 6 septembre 2011, - ans)
La note : 6 étoiles
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"Tribulation plastique" est un roman en forme de conte mondialiste, où un Coin-coin, Kwiny, fait de nombreuses rencontres, tel un cachalot en manque d’amour et une richissime femme adepte du bistouri. Roman qui se lit d’une traite et sans interruption!

Biographie de l'auteur:

Voir onglet biographie.

Quatrième de couverture :

C'est l'histoire de Kwiny, candide jouet de bain, depuis sa sortie d'une chaîne de production en Chine jusqu'à l'image ultime d'un vilain petit palmipède souillé de fioul lourd. Entretemps, dépucelé par un pantin dans le ventre d'un cachalot, initié à son rôle de sex-toy par un chef-d’œuvre de chirurgie esthétique, kidnappé par des terroristes puis converti en valeur hypermarchande, il sera passé par toutes les avanies d'une société de consommation autophage. Gilles Stassart projette son héros de scène de naufrage en scène de carnage à un rythme effréné, façon Tex Avery, très salé. Drôle et provoquant, Tribulations plastiques ouvre une succession de portes, libérant des personnages à la manière d'un cartoon. Par sa chute dans la matière, pour reprendre et détourner une targette des critiques de l'art contemporain, « Kwiny interroge le domaine de l'impossible ».

Mon avis:

+: Roman bien écrit et structuré en forme de conte moderne abracadabrantesque sur la mondialisation, où Kwiny, un canard en plastique, est le personnage névralgique. Histoire sympathique à lire de bout en bout grâce à ses nombreux personnages secondaire plus farfelus les uns que les autres (Un cachalot en manque d’amour, une richissime femme adepte de la chirurgie esthétique, un terroriste sans foi ni loi…). Belle première de couverture.

-: Roman où il manque un petit quelque chose à la fin de sa lecture. Quelques personnages auraient pu être plus approfondis, notamment le personnage de la richissime femme adepte de la chirurgie esthétique. Certains autres personnages tel que le terroriste ou les acheteurs de coin-coin se révèlent être mal exploités, voire sans aucun intérêt à l’histoire. Quatrième de couverture mal réalisée, de par son résumé de l’histoire trop complet.

Conclusion :

Tribulation plastique, un roman cartoonesque écrit en forme de compte mondialiste ou un coin-coin en plastique, Kwiny en est le personnage névralgique. Le roman où se succède, un cachalot en manque d’amour, une richissime femme adepte de la chirurgie esthétique, un terroriste sans foi ni loi… est d’une invention et d’une justesse certes limité à toute épreuve où l’on remarque un manque d’inspiration de l’auteur(Gilles Stassart) aux milieux de l’histoire; Dommage ! .

Ce roman cartoonesque et sans prétention qui nous fait sortir à nous lecteurs, un petit rictus de temps à autre et nous laisse sur notre faim, se lit d’une traite et sans interruption; Ce qui est au fond, déjà pas si mal!

Merci à Gilles Stassart et aux éditions Rouergue pour ce mini roman, "Tribulations Plastique", tout à fait plaisant à lire.

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