La ronde des mensonges de Elizabeth George

La ronde des mensonges de Elizabeth George
(Believing the lie)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Sotelo, le 28 avril 2013 (Sèvres, Inscrit le 25 mars 2013, 41 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 5 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (55 231ème position).
Visites : 4 292 

Un drame humain excellent.

Un jeune homme meurt noyé dans un hangar à bateaux au fin fond de la campagne anglaise. Tout laisse à croire à un accident mais l'oncle de la victime demande à Lynley, un inspecteur de Scotland Yard, de se rendre sur place afin d'enquêter incognito. Il pourrait en effet s'agir d'un meurtre et les suspects au sein de la famille de la victime vont s'avérer nombreux. Car cette enquête va mettre au grand jour de nombreux secrets familiaux enfouis... Plus qu'un roman policier, ce livre est avant tout un drame humain poignant qui démontre à quel point les non-dits, les secrets et les mensonges accumulés peuvent détruire des vies et toute une famille. Les personnages sont bien campés, le compromis policier/drame est parfaitement dosé et l'on ne s'ennuie pas durant ce roman de plus de 600 pages tout de même. Il est aussi intéressant de souligner que la fin du livre annonce une future suite qui s'annonce palpitante. A suivre !

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Cette ronde, qui ne me comptera pas dans son cercle…

1 étoiles

Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 72 ans) - 10 novembre 2014

Je me suis décidé (6 mois après un prêt) d’aborder pour la première fois cette romancière par le biais de ce polar au titre prometteur. Mais mal m’en a pris…
Car voilà un livre, où j’ai dû hélas abandonner la lecture à l’approche des 200 pages. Pourtant l’intrigue me paraissait intéressante, mais assez vite l’auteur a cru bon de multiplier les descriptions de lieux et autres... qui ont littéralement plombé l’intrigue. De plus, mais ça ne regarde que moi, j’ai trouvé aussi une certaine complaisance à narrer ici et là les relations amoureuses des personnages, et à être une fois de trop vulgaire. Pour terminer j’ai fini par ressentir même le côté commercial. Dommage.

Malgré les apparences... une fragilité familiale certaine

4 étoiles

Critique de AmaranthMimo (, Inscrite le 25 mai 2013, 33 ans) - 13 août 2014

Il s'agit du premier livre d'Elizabeth George que je lis et je ne suis pas sûre de renouveler l'expérience.
En effet, j'ai peu apprécié les milles et unes descriptions qui jalonnent le roman, j'ai trouvé l'identification de chaque personnage laborieuse et j'ai eu du mal à accrocher à l'histoire elle-même.
En effet, tout semble indiquer que Ian n'a pas été victime d'un meurtre mais plutôt d'un accident... Alors on ne fouille pas vraiment sa vie privée et professionnelle mais on s'intéresse à quelques membres de sa famille (et même pas à son compagnon!!).
Il me semble que dans son roman, l'auteure veut montrer que les familles recèlent de nombreux secrets bien cachés, prêts à exploser...
En bref, j'aurai pu trouver ce livre intéressant mais il m'a manqué quelque chose alors que le format poche fait bien 800 pages... Dommage !

Accident ou meurtre à l’anglaise ?

6 étoiles

Critique de RYM26 (, Inscrit le 4 septembre 2012, 83 ans) - 22 mai 2014

C’est le premier livre d’Elizabeth George que je lis (en anglais), un peu par curiosité, un peu parce qu’on m’a dit du bien de cette romancière qui, bien qu’Américaine, situe l’action de ses livres en Angleterre. Je dois admettre qu’elle fait ça plutôt bien. La langue qu’elle utilise est très savoureuse, la couleur locale est très crédible et l’argot me semble très « british ». L’analyse psychologique des personnages féminins est très fouillée, presque trop parfois. Les rebondissements sont nombreux au fur et à mesure que l’on découvre l’envers du décor.
Je trouve, par contre, le livre un peu long. Le début est un peu laborieux. Curieusement tous les personnages sont décrits avec une grande minutie… sauf le personnage principal, l’inspecteur Lynley qui reste assez unidimensionnel. Moi qui suis habitué à Wallander et au commissaire Brunetti, je suis un peu déçu. D’ailleurs tous les hommes sont assez unidimensionnels et caricaturaux. Il semble que l’auteur s’intéresse surtout aux personnages féminins et à leur préoccupations principales (leurs relations amoureuses, les bébés (en avoir, ne pas en avoir, que faire quand on ne peut en avoir, que faire d’eux quand ils sont là), leurs tenues vestimentaires, leurs coupes de cheveux).
En résumé, un livre intéressant mais pas tout à fait ma tasse de thé.

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