Maigret et le voleur paresseux de Georges Simenon

Maigret et le voleur paresseux de Georges Simenon

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Catinus, le 12 octobre 2012 (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 72 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 10 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (3 718ème position).
Visites : 3 467 

Deux poils de chat sauvage

Honoré Cuendet, cambrioleur notoire, est retrouvé complètement défiguré (et mort) dans les Bois de Boulogne. C’est le commissaire Fumel qui est chargé de l’enquête. Maigret, lui, est encore toujours sur la piste de vols dans les chaumières. Nous allons faire la connaissance de toute une série de personnages plus ou moins louches : Fernand et la belle Rosalie, René Lussac, Stuart Wilton, Olga, … Madame Guendet-mère et Eveline « une femme extraordinaire « comme la qualifiera Maigret. Il est encore question d’hippocampe et de couverture en poils de chat sauvage.

(j’ai pas tout compris car je fus passablement distrait durant ma lecture. Faudra que je le relise celui-là mais plus tard car j’ai d’autres choses sur le feu …)

Extraits :

- En réalité, notre rôle principal (à nous la police) est de protéger l’Etat, d’abord, le gouvernement, quel qu’il soit, les institutions, ensuite la monnaie et les bien publics, ceux des particuliers et enfin, tout à la fin, la vie des individus…

- Plus d’hommes qu’on ne le pense ne se marient pas à cause de leur mère et, à cinquante ans sont encore devant elle comme des petits garçons.

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Maigret bougonne.

10 étoiles

Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 4 janvier 2024

Un bon petit Maigret pour bien commencer l’année ! Et l’année a bien commencé, celui-ci est un des meilleurs ; mais en fait, on pense toujours que le meilleur Maigret est celui qu’on est en train de lire. C’est un peu comme pour les fruits : le meilleur fruit c’est toujours celui qu’on mange.

J’ai apprécié celui-ci parce que Maigret ne quitte pas Paris. J’ai toujours un peu peur que ça se passe mal pour lui quand il part en province. Et puis il est plus bougon que jamais ; il est à deux ans de la retraite et il se sent poussé dehors par les petits nouveaux de la PJ, qui sont des fils de bonne famille, bien stylés, avec des beaux diplômes et des beaux costumes ; ils passent leur temps à remplir des paperasses et inventent un nouveau règlement toutes les semaines. Et ces gens là n’apprécient pas les vieilles méthodes de Maigret.

Lui, c’est l’homme de terrain, il connaît le Paris d’en bas, avec ses petits bistrots, ses bars louches, ses trottoirs à filles, ses petits restos pas trop bien famés mais où on mange bien. Dans ces milieux-là il connaît tout le monde, il a ses indicateurs partout. Il puis il s’intéresse surtout au crime alors que aujourd’hui ce qui passionne la Justice, ce sont les hold-up ; la Criminelle n’a plus la cote, on fait passer l’argent avant l’humain ! Et Maigret devient de plus en plus bougon !
Justement, il vient d’y avoir un crime et Maigret connaît la victime : c’était un petit voleur qui avait déjà eu des démêlées avec la justice ; mais Maigret l’aimait bien. Il veut savoir qui l’a tué mais le Procureur, du haut de son prestigieux bureau, lui commande de laisser tomber ce sombre règlement de comptes entre malfrats. Il y a beaucoup plus intéressant : une bande organisée vient de réaliser le « hold-up du siècle » en plein Paris, et ça fait la une de tous les journaux…

Dans ce livre on retrouve tout le petit monde de Maigret, avec les fidèles de sa brigade, ses veillées nocturnes, ses petits coups de blanc sur le zinc pour se réchauffer, et puis la gentille Madame Maigret qui prépare un bouillon bien chaud pour son mari quand il rentre à pied du quai des Orfèvres, épuisé et transi, à nulle heure de la nuit…

Il n’en faut pas trop des Maigret mais, un de temps en temps, c’est comme un bonne bière, ça fait du bien.

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