Cargo vie de Pascal de Duve

Cargo vie de Pascal de Duve

Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances

Critiqué par Aleph, le 10 janvier 2001 (Bruxelles, Inscrit le 5 janvier 2001, - ans)
La note : 5 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 7 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (12 559ème position).
Visites : 5 148  (depuis Novembre 2007)

Une étoile lumineuse s'est élevée dans le ciel, puis s'est éteinte

Ce livre est son histoire, sa vie, son combat. Pascal de Duve a étudié la philologie, il parlait couramment huit langues, était professeur de philosophie à Paris.
C'était aussi un poète en qui on a cru reconnaître un nouveau Boris Vian lors de la parution de son premier livre " Izo ", conte philosophique.
Cargo-vie est son carnet de bord, écris lors d'une croisière qu'il a faite pour se retrouver. Il était en effet atteint du sida. Il y décrit l'évolution de sa maladie, de ses pensées, sa vision de la vie, de la mort, des choses de notre monde. Tantôt découragé, tantôt fort, il nous emmène dans un voyage vers la mort où la vie ne prend que plus de beauté, de simplicité et d'intensité. Son regard posé sur le monde nous transperce…
Il est mort peu après cette croisière à l'âge de 29 ans.

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Oui, mais !

9 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 79 ans) - 1 juillet 2001

S'y préparer, peut-être ! Mais sans oublier de vivre !... C'est la seule que nous aurons, pourquoi la gâcher à trop penser qu'on pourrait la perdre à chaque instant?... Pascal était croyant et, comme bien d'autres, il pensait à une autre vie... Molière aussi quand il dit "c'est pour longtemps", puisque "longtemps" a par définition toujours une fin. Et moi je pense que "c'est pour toujours", pas d'autre vie que celle qui nous a été donnée et que nous vivons à chaque instant qui passe !... Alors, surtout, vivons la au mieux possible !... L'inévitable est là, mais qu'il ne nous empoisonne pas par trop la vie !...Il sera toujours là bien à temps ! Je ne dis pas non plus "tout est permis"...

une vision un peu différente des choses...

8 étoiles

Critique de Thémis (Ligny, Inscrite le 17 avril 2001, 54 ans) - 30 juin 2001

Je vois les choses d'une autre manière surtout en ce qui conserne ce récit... Je crois que dans certaines conditions la mort peut être un grand soulagement et une délivrance..même si c'est dur à accepter. Je pense que Molière avait raison lorsqu'il disait :"on ne meurt qu'une fois et c'est pour si longtemps!", aussi il vaut mieux s'y préparer; ce que Pascal à si bien su faire!!

un peu moins mort par ce livre

8 étoiles

Critique de Renardeau (Louvain-la-Neuve, Inscrite le 6 avril 2001, 66 ans) - 17 juin 2001

Au cours du récit, plusieurs fois, Pascal de Duve confie dériver dans la douleur de sa mort proche à l'écoute de la symphonie avec orgue de Saint-Saîns. Comment ne pas l'imaginer à bord de son cargo roulé par les vagues, bercé, retourné par cette musique ? Musique en harmonie avec la mer, et profonde comme le mystère de sa mort qui s'avance. Chaque fois que j'écoute cette symphonie, je pense à vous, Pascal ... Pascal de Duve, moins mort que sans l'écriture, vivant encore par ses mots, ayant partagé cette musique et ces derniers moments déchirants où la vie valait vraiment la peine d'être vécue. Ce livre, ce n'est pas "Mon sida, ma vie, mon oeuvre", comme il arrive malheureusement parfois avec ce type de témoignage. C'est "J'étais vivant et souvenez-vous que la vie est belle, même si elle est cruelle. Souvenez-vous de moi."

Une opinion...

8 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 79 ans) - 14 avril 2001

Lela dit avoir peur de la mort. Cela peut parfaitement se comprendre et elle n'est certainement pas la seule ! Pascal de Duve ne semble pas être dominé par ec sentiment. Par contre la déchéance... Comme dit Malraux dans "La condition humaine" "La souffrance n'a de sens que si elle ne mêne pas à la mort." Et il sait que les deux sont là devant lui ! Camus, lui, hait la maladie au sens où elle prépare à la mort, elle la rend moins difficile en affaiblissant le coprs et l'être. Il hait plus la mort qu'il ne la craint. Il la hait parce qu'il aime trop la vie et qu'il sait que beaucoup d'autres en profiteront encore après lui ! J'arrive difficilement à accepter que je devrai un jour laisser la vie, la beauté, le soleil, derrière moi ! Ainsi est fait mon égoïsme !

Insoutenable

8 étoiles

Critique de Lela (Bruxelles, Inscrit(e) le 3 mars 2001, 53 ans) - 13 avril 2001

Je dois dire que la mort me fait peur ... alors ce livre a été, pour moi, un véritable calvaire ... la mort est la présente, à toute les lignes, tous les mots, tous les sous-entendus ... elle est là qui regarde ... Ce livre est boulversant de réalisme ...

Cargo vie

0 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 79 ans) - 11 janvier 2001

Ce livre est très dur. La description d'une lente dégradation du corps vers une fin certaine. Je trouve cependant qu'il n'est pas désespéré. Sans être un grand bouquin, j'ai aimé quand-même pour son courage.

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