Fantômes et farfafouilles de Fredric Brown
Fantômes et farfafouilles de Fredric Brown
( Nightmares and geezenstacks)
( Nightmares and geezenstacks)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique , Littérature => Nouvelles
Critiqué par Nounoursous, le 6 juillet 2002
(Oignies, Inscrite le 4 juin 2002, 42 ans)
Critiqué par Nounoursous, le 6 juillet 2002
(Oignies, Inscrite le 4 juin 2002, 42 ans)
La note : 
Moyenne des notes : (basée sur 7 avis)
Cote pondérée :
(1 720ème position).
Visites : 7 736 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes :
(basée sur 7 avis)
Cote pondérée :
(1 720ème position).
Visites : 7 736 (depuis Novembre 2007)
Superbe
42 histoires courtes, 306 pages de bonheur. Bien sûr, ce sont souvent des textes aux tournures tragiques mais qui font réfléchir... une lecture qu'on pourrait qualifier d'utile.
Il faut peut-être quand même apprécier la science-fiction pour apprécier ce recueil.
Enfin en résumé, un livre que je recommande. Et puis un livre de nouvelles est souvent agréable. Il nous permet de croiser plusieurs ambiances.
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Les éditions
-
Fantômes et farfafouilles [Texte imprimé] Fredric Brown trad. de l'américain par Jean Sendy trad. révisée par Thomas Day
de Brown, Fredric Sendy, Jean (Traducteur)
Gallimard / Science-fiction
ISBN : 9782070418985 ; 8,60 € ; 06/12/2001 ; 306 p. ; Poche -
Fantômes et farfafouilles
de Brown, Fredric
Denoël
ISBN : 9782207300657 ; 1,41 € ; 28/08/1981 ; 224 p. ; Poche -
Fantômes et farfafouilles de Brown, Fredric
de Brown, Fredric
Denoël / Présences du futur
ISBN : 9782-207-30065- ; 01/09/1992 ; 228 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (6)
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Pour s'amuser et se divertir
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 52 ans) - 14 avril 2023
Voilà un bon petit livre de nouvelles sans véritables prétentions, écrites dans le seul but d’amuser et de divertir le lecteur, et je pense que le but est largement atteint.
42 histoires condensées en 228 pages, pour l’édition que j’ai lue. Soit une moyenne de 5,4285 et quelques chiffres supplémentaires après la virgule pages par histoires. Autant dire qu’on passe rapidement d’une histoire à l’autre, surtout au début où parfois seules 2 pages suffisent pour fournir un récit entier. C’est vers la fin que les textes deviennent plus longs et donc plus élaborés et par conséquent meilleurs. Comme chacun sait, plus c’est long, plus c’est bon ! Et ça a été vrai pour les nouvelles de ce recueil.
Il reste que chacune d’entre elles ont leurs touches de décalage, de surprise, de bizarre, d’incongru, d’humour, d’ironie… Chacune a son originalité propre, et elles abordent plusieurs champs différents, le polar, la SF, le thriller… Fredric Brown sait aborder avec bonheur tous les genres et aucune nouvelle n’est ennuyeuse en soi mais la qualité (c’est subjectif) n’est pas égale entre elles.
Mes préférées sont : Moi, Flapjack et les martiens (hilarant !), Les Grandes Découvertes perdues, Entité-piège, Les Farfafouilles, Petit Agnelet, et d’autres encore.
Bref, un bon livre pour s’amuser et se divertir, comme je le disais au début de cette critique, et si vous le commencez, vous le finirez sans regrets, et rapidement avec ça !
42 histoires condensées en 228 pages, pour l’édition que j’ai lue. Soit une moyenne de 5,4285 et quelques chiffres supplémentaires après la virgule pages par histoires. Autant dire qu’on passe rapidement d’une histoire à l’autre, surtout au début où parfois seules 2 pages suffisent pour fournir un récit entier. C’est vers la fin que les textes deviennent plus longs et donc plus élaborés et par conséquent meilleurs. Comme chacun sait, plus c’est long, plus c’est bon ! Et ça a été vrai pour les nouvelles de ce recueil.
Il reste que chacune d’entre elles ont leurs touches de décalage, de surprise, de bizarre, d’incongru, d’humour, d’ironie… Chacune a son originalité propre, et elles abordent plusieurs champs différents, le polar, la SF, le thriller… Fredric Brown sait aborder avec bonheur tous les genres et aucune nouvelle n’est ennuyeuse en soi mais la qualité (c’est subjectif) n’est pas égale entre elles.
Mes préférées sont : Moi, Flapjack et les martiens (hilarant !), Les Grandes Découvertes perdues, Entité-piège, Les Farfafouilles, Petit Agnelet, et d’autres encore.
Bref, un bon livre pour s’amuser et se divertir, comme je le disais au début de cette critique, et si vous le commencez, vous le finirez sans regrets, et rapidement avec ça !
La 4 ème dimension à la sauce Brown
Critique de Som Lang (Ecrouves, Inscrit le 28 octobre 2011, 50 ans) - 5 juillet 2014
Fredric Brown va à l'essentiel et ça percute !
On perd pas de temps en bla-bla stérile qu'affectionnent particulièrement les écrivains qui, par manque d'idée, finissent par meubler.
En quelques mots, Frédric Brown dresse le cadre de son histoire et il attaque. En clair, il installe son piège et on tombe dedans avec plaisir !
En le lisant je me suis dis " Mais où est-ce qu'il va trouver ses idées, ça ne doit pas tourner rond dans sa tête !
Les nouvelles ou contes ( très, très courts) que je préfère sont ceux un peu grivois :
-" l'anneau de Hans Carvel"
-" La corde enchantée"
- "comme un ours en cage"
ou encore "l'invisibilité", quand cette merveilleuse découverte est perdue parce son inventeur veut s'en servir pour aller voir les femmes dans le harem du sultan et se fait attraper par les eunuques !
Humour ravageur aussi quand il réécrit le classique Barbe-bleue. Ca devient " Barbe luisante ", et les femmes choisies sont.. daltoniennes !
Mais il sait être aussi émouvant. Notamment dans la petite série des "cauchemars ".
Brown c'est de la science fiction, à l'humour noir savoureux et revigorant comme une claque derrière la tête !
On perd pas de temps en bla-bla stérile qu'affectionnent particulièrement les écrivains qui, par manque d'idée, finissent par meubler.
En quelques mots, Frédric Brown dresse le cadre de son histoire et il attaque. En clair, il installe son piège et on tombe dedans avec plaisir !
En le lisant je me suis dis " Mais où est-ce qu'il va trouver ses idées, ça ne doit pas tourner rond dans sa tête !
Les nouvelles ou contes ( très, très courts) que je préfère sont ceux un peu grivois :
-" l'anneau de Hans Carvel"
-" La corde enchantée"
- "comme un ours en cage"
ou encore "l'invisibilité", quand cette merveilleuse découverte est perdue parce son inventeur veut s'en servir pour aller voir les femmes dans le harem du sultan et se fait attraper par les eunuques !
Humour ravageur aussi quand il réécrit le classique Barbe-bleue. Ca devient " Barbe luisante ", et les femmes choisies sont.. daltoniennes !
Mais il sait être aussi émouvant. Notamment dans la petite série des "cauchemars ".
Brown c'est de la science fiction, à l'humour noir savoureux et revigorant comme une claque derrière la tête !
Hilarant (la plupart du temps)
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 41 ans) - 31 mars 2014
En un peu plus de 300 pages, un peu plus de 40 nouvelles, inutile donc de préciser qu'elles sont, dans l'ensemble, ultra-courtes (Fredric Brown était le spécialiste des micro-nouvelles), sauf les dernières, de taille plus étendue (mais pas non plus 40 pages). Un recueil juste génial, les textes sont bien souvent hilarants ("Vilain", "Abominable", "Malheureusement", "La corde enchantée"...), tout en ayant, souvent, des éléments horrifiques et/ou glauques. De l'absurde absolu, aussi, on en trouvera à la pelle. Un univers quasiment unique que celui de Brown, qui fut aussi auteur de polars (le film "L'Oiseau Au Plumage De Cristal" de Dario Argento, chef d'oeuvre du giallo, s'inspire brièvement d'un de ses romans, "The Screaming Mimi").
Aucun rejet à faire dans "Fantômes Et Farfafouilles", c'est parfait de bout en bout.
Aucun rejet à faire dans "Fantômes Et Farfafouilles", c'est parfait de bout en bout.
QUEL TALENT!
Critique de Septularisen (Luxembourg, Inscrit le 7 août 2004, 56 ans) - 23 décembre 2011
Rien à redire sur cette série de nouvelles signées Fredric BROWN, on est soufflé par son talent, son don de réussir à tout résumer en quelques pages, parfois en quelques lignes… Forcément les détails, la psychologie des personnages s’en ressentent un peu, mais quel que soit le thème, le sujet ou la longueur de chaque nouvelle, on y croit à fond à ces courtes histoires toutes plus bizarres les unes que les autres… et on a toujours envie de connaître la suite et surtout la chute, qui rassurez-vous est rarement celle que l’on pense!...
Bien entendu le niveau est parfois inégal, mais au fond au fond, rien à redire. Certaines de ces nouvelles sont même des vraies pépites, des véritables trésors d’imagination et de condensé, à tel point que certaines feraient d’excellents scénarios de film, (Cauchemar en jaune, Entité-piège, Agnelle…), je m’étonne d’ailleurs qu’elles n’aient jamais été adaptées…
Fredric BROWN navigue ici entre la science-fiction, la fiction, l’horreur, le fantastique, le polar et le monde ordinaire, et nous entraîne dans son imagination débridée et sans limites… et nous pour notre plus grand bonheur, on se laisse prendre et on en redemande !...
Bien entendu le niveau est parfois inégal, mais au fond au fond, rien à redire. Certaines de ces nouvelles sont même des vraies pépites, des véritables trésors d’imagination et de condensé, à tel point que certaines feraient d’excellents scénarios de film, (Cauchemar en jaune, Entité-piège, Agnelle…), je m’étonne d’ailleurs qu’elles n’aient jamais été adaptées…
Fredric BROWN navigue ici entre la science-fiction, la fiction, l’horreur, le fantastique, le polar et le monde ordinaire, et nous entraîne dans son imagination débridée et sans limites… et nous pour notre plus grand bonheur, on se laisse prendre et on en redemande !...
Friandises & gourmandises
Critique de Le Gnou (Savane picarde..., Inscrit le 11 août 2011, 55 ans) - 18 août 2011
Là où certains auteurs "tirent sur la corde" pour allonger leurs nouvelles, Fredric Brown adopte la démarche inverse : raccourcir la longueur des récits.
Cela donne un ensemble très agréable à lire, où l'on "picore" les nouvelles comme l'on picorerait des friandises, sautant d'un thème à l'autre.
Bien sûr, au vu de la brièveté de certains récits (dans la version Denoël poche, la dernière nouvelle tient sur une page !), il ne faut pas s'attendre à ce que les caractères des personnages soient développés...tout est fait pour que le thème principal de chaque nouvelle soit ce qui nous reste en fermant le livre. Et les thèmes sont variés...
En osant une métaphore, je dirais que les nouvelles de Philip K. Dick se dégustent comme une liqueur hors d'âge, celles de Fredric Brown comme des mignardises (pâtissières)...
Que les deux sont agréables ! Même si elles sont si différentes... ;-)
Cela donne un ensemble très agréable à lire, où l'on "picore" les nouvelles comme l'on picorerait des friandises, sautant d'un thème à l'autre.
Bien sûr, au vu de la brièveté de certains récits (dans la version Denoël poche, la dernière nouvelle tient sur une page !), il ne faut pas s'attendre à ce que les caractères des personnages soient développés...tout est fait pour que le thème principal de chaque nouvelle soit ce qui nous reste en fermant le livre. Et les thèmes sont variés...
En osant une métaphore, je dirais que les nouvelles de Philip K. Dick se dégustent comme une liqueur hors d'âge, celles de Fredric Brown comme des mignardises (pâtissières)...
Que les deux sont agréables ! Même si elles sont si différentes... ;-)
F(antômes) et f(arfouilles) : F(rederic) est f (antastique) !
Critique de Esperluette (*, Inscrite le 19 juin 2002, 52 ans) - 26 août 2002
Selon son épouse, Fredric Brown (1906-1972) détestait écrire. Tout était bon pour y échapper : jouer de la flûte, défier un ami aux échecs ou encore taquiner Ming Tah, son chat siamois. Et pourtant, il laisse une œuvre considérable : des romans et des nouvelles, dont une quarantaine rééditées par les éditions Gallimard sous le titre de "Fantômes et farfouilles".
Publiées pour la première fois dans les années 1950-1960, ces petites histoires ont de quoi nous surprendre. Décalées, drôles, parfois visionnaires, les nouvelles de Fredric Brown revisitent les genres : la science-fiction, le polar et même nos bons vieux contes populaires.
Un vieillard sénile et libidineux prisonnier d’un maillot de bain ; un assassin en herbe, qui trop occupé à se fabriquer un alibi, oublie de commettre son crime ; un extra-terrestre victime du racisme terrien ambiant ; une épouse frustrée, qui à défaut de mieux, fait "danser" la ceinture de son époux. Fredric Brown en fait baver à ses personnages et en profite pour se moquer allégrement de ses contemporains. L’adultère, le racisme, la guerre… l'auteur aborde tous les sujets avec humour et cynisme. Un pur moment de détente !
Publiées pour la première fois dans les années 1950-1960, ces petites histoires ont de quoi nous surprendre. Décalées, drôles, parfois visionnaires, les nouvelles de Fredric Brown revisitent les genres : la science-fiction, le polar et même nos bons vieux contes populaires.
Un vieillard sénile et libidineux prisonnier d’un maillot de bain ; un assassin en herbe, qui trop occupé à se fabriquer un alibi, oublie de commettre son crime ; un extra-terrestre victime du racisme terrien ambiant ; une épouse frustrée, qui à défaut de mieux, fait "danser" la ceinture de son époux. Fredric Brown en fait baver à ses personnages et en profite pour se moquer allégrement de ses contemporains. L’adultère, le racisme, la guerre… l'auteur aborde tous les sujets avec humour et cynisme. Un pur moment de détente !
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