Les Enfants de la Terre, tome 5 : Les refuges de pierre de Jean M. Auel

Les Enfants de la Terre, tome 5 : Les refuges de pierre de Jean M. Auel
( The shelters of stone)

Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques

Critiqué par Maya, le 18 mai 2002 (Eghezée, Inscrite le 18 octobre 2001, 49 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 8 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (1 241ème position).
Visites : 5 943  (depuis Novembre 2007)

Enfin de retour !

Après dix ans d'absence, Ayla revient! Les fans se désespéraient.
Après avoir traversé toute l'Europe, Ayla, Jondalar, Whinney, Rapide et Loup arrivent enfin à la Caverne des Zelandonii. Le peuple de Jondalar va-t-il accepter cette femme à l'accent étrange qui se fait obéir des chevaux et des loups?
C'est un vrai plaisir de retrouver ces personnages après si longtemps. Surtout Ayla, qui je trouve est un personnage fort, hors du commun. Jean M. Auel a réussi une gageure, à savoir créer un personnage totalement positif qui ne soit pas gentillet. Ayla n'a aucune zone d'ombre, on lit son coeur à livre ouvert et cependant c'est un personnage étonnament complexe et riche.
Avec ce livre, on aborde également un autre aspect de la préhistoire. Avec Ayla, on avait découvert la médecine, la domestication, la vie sociale (entre autre), cette fois-ci nous découvrons l'art et la spiritualité.
On retrouve également ce plaidoyer pour la tolérance et pour la nature et bien sûr les touches d'érotisme deci-delà. Ayla et Jondalar: le couple le plus glamour de la préhistoire.
Par pitié, Madame Auel, pas dix ans pour le tome six!

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Par une belle journée...

10 étoiles

Critique de Yol (Montréal, Inscrite le 23 mars 2005, 41 ans) - 23 mars 2005

J'ai reçu ce livre de mon copain, qui m'avait aussi donner le 4e. Que de bons moments j'ai passé à le lire et à dévorer intégralement les pages qui me semblaient trop courtes!

J'ai autant adorer que les précédents. Il est vrai que tout n'est sûrement pas vrai; que l'auteure romance. Mais qu'elle le fasse donc! C'est un roman après tout!!!!

En espèrant que le 6e arrive bientôt...je n'ai plus rien à lire pour l'instant....

la série s'essouffle.

5 étoiles

Critique de Rat noir (, Inscrit le 14 août 2004, 39 ans) - 25 août 2004

Attendre dix ans pour avoir ça ! je plains les fans. J'ai adoré les premiers tomes : dans le premier, Ayla découvre la vie et la nature, dans le second, l'amour, dans le troisième, la vie en société (chez ses semblables), dans le quatrième, elle est confrontée au côté sombre de l'humanité. Mais ici, que découvre t-elle qu'elle n'a déjà vu ?
L'action est monotone : la réaction négative de la famille tant crainte de Jondalar n'a pas lieu. Ayla se fait bien quelques ennemis, mais pas bien méchants. Enfin, l'amour désormais sans faille du couple donne un petit air de déjà vu.
Un sixième tome, vous dites ? "Les refuges de pierre" me fait plutôt figure d'épilogue.

Appréhension

10 étoiles

Critique de McAngel (, Inscrit le 25 mars 2004, 40 ans) - 25 mars 2004

Voilà, j'ai lu 4 ou 5 fois en suivant chacun des 4 premiers tomes des Enfants de la Terre! Je le savais depuis le premier jour qu'il y avait un cinquième tome format roman en route! En l'occurence celui-ci... Mais voilà, depuis sa parution, je n'ai jamais osé allé l'acheter! Pas peur des tunes, mais que l'histoire se finisse... Et puis qd je lis la critique de patman, j'hésité encore plus! J'ai pas envie que ça se finisse et que, en plus, je sois déçu... Que faire, je vous le demande...

Du petit lait!

9 étoiles

Critique de Otto (Chimay, Inscrit le 7 septembre 2002, 66 ans) - 17 septembre 2002

Bon, pq pas 5*? parce ce que des 5 romans d'Ayla, je trouve que "la vallée des chevaux" est mon préféré et donc lui accorde 0.5* en plus...
Quel talent! Quelle vie dans ses descriptions! On s'y croirait! On s'y croirait d'autant plus dans ce dernier roman, on reconnait le site des Eysies(et environs) en Dordogne gràce à ses descriptions, du moins pour les passionnés de préhistoire qui y sont déjà allés.
Pour les autres, lisez le roman et suivez la route des valées autour de la ville des Eysies, surtout aussi qd on arrive à l'entrée de la ville, on voudrait imaginer les sites sans civilisation, on espérerait voir nos ancètres sur les falaises!!! Et puis quelles précisions historiques (du moins pour ce qu'on croit connaître scientifiquement à ce jour)! Elle brode bien sûr, elle imagine certains comportements, certains rituels, mais pourquoi pas?
Les éventuels contacts avec les néerdantaliens sont bien possibles, par exemple, les rituels entre hommes et femmes également, etc... etc...
Et puis, Ayla... Quel sacré bout de femme! Qui ne voudrait l'avoir eu comme ancètre?
Bref, à lire absolument!

Sentiment mitigé...

7 étoiles

Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 61 ans) - 25 août 2002

Aïe ! Pour la première fois, je suis un peu déçu par les aventures de Ayla & co ! Attendre 10 ans pour ça, petite déception je dois bien le dire ! 650 pages alors que 300 auraient largement suffit. répétitions à foisons, scènes sans cesse répétées, du vu et revu à toutes les pages, non, décidément, ce 5ème tome ne décolle jamais. Je revois donc mon jugement d'étoiles à la baisse. Je ne suis même plus impatient de découvrir le sixième tome, tant il est déjà prévisible !!!!

Nous ne cessons pas de décrire notre époque

8 étoiles

Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 75 ans) - 11 août 2002

Amusant. Les personnages s’embrassent sur la joue pour se saluer. Ils se marient, s'invitent les uns les autres pour prendre des infusions ou partager un repas (non, ils n'ont pas un bouquet de fleurs à la main lorsqu'ils sonnent à la porte… par contre, ils frappent et attendent qu’on leur dise d'entrer). On échange des cadeaux (et pas sous la forme quasiment hostile du potlatch, encore que, aujourd’hui encore, je ne suis pas certain que le cadeau soit autre chose qu'une sorte de défi.). Bref, Ayla des Mamutoï n'est pas loin d’être une citoyenne occidentale d'aujourd'hui. On a même le droit à l'apparition d’une « mère porteuse ». Ce qui n’empêche pas la série de nous informer avec soin et précision sur Cro Magnon : une véritable leçon de préhistoire pour tous. Mais Jean Auel prend des libertés romanesques en plus et continue à imaginer quand l'historien se tait parce qu’il ne sait pas. Ce qui m'inspire la réflexion suivante. On a longtemps fait des hommes de la préhistoire des brutes traînant leurs horribles femelles par les cheveux. C'était idiot mais finalement, ce n'était qu’une caricature humoristique de notre société encore machiste, non ? Aujourd’hui, on a fait l'inverse (autre image pour une autre époque) et nos Cro Magnons de romans sont devenus des êtres délicats et modernes ce qui, au passage, a l’avantage de briser les idées toutes faites comme quoi progrès technologiques et progrès humains iraient nécessairement de pair.
Mais la grande leçon que ce changement de perspective nous rappelle, c’est que l’histoire que l'on raconte décrit la réalité de l'époque qui observe, autant (sinon plus) que celle de l’époque observée. Bref, quand Jean Auel parle aujourd'hui de Cro Magnon, elle parle autant de son époque que de celle d'Ayla. Autre chose. Ce doit être une évidence pour beaucoup de monde, mais c'est la première fois que j’y pense : le péché originel à partir duquel nous sommes chassés du jardin d’Eden –ce qui complique tout et nous oblige à travailler comme des bêtes- c'est bien sûr LA connaissance. La connaissance fondamentale, celle qui nous fait différents de tous les autres vivants, celle qui creuse un fossé entre nous et la nature : la technologie. On peut chicaner et se demander s’il s'agit du premier silex taillé ou de la maîtrise du feu. Peu importe. Quant à moi, j’y verrais plus volontiers la découverte de l'agriculture, événement qui « colle » mieux à l’image du jardin d’Eden : on chassait et cueillait en se promenant, il faut maintenant labourer à la sueur de son front. Intéressante cette autre idée que le bouquin suggère. Les femmes ont eu besoin de connaître le jour du début de leurs règles pour s’y préparer : la chasse, notamment, pouvait en être affectée à cause de la sensibilité du gibier aux odeurs. D’où la nécessité de compter les jours (avec les « bâtons à compter ») et la possibilité de faire le lien avec le cycle lunaire. Les femmes ont non seulement découvert l’agriculture très probablement mais aussi l'astronomie et les mathématiques. Reste aux hommes la découverte du football sans doute. On se console avec ce que l'on a… Beaucoup de plaisir à cette lecture encore une fois, mais quelques bouffées d'agacement aussi. Comment faire 645 pages quand 300 suffiraient ? Exemple. La tribu arrive à son camp d’été et choisit tel lieu particulier pour toutes sortes d'excellentes raisons qu’on nous explique longuement. Dans les 100 pages qui suivent, de nombreux visiteurs de cette tribu s’étonnent de ce choix. Il convient donc de leur en expliquer les subtilités ce qui prend un long paragraphe à chaque fois dont le style rappelle furieusement la commande copier-coller. Et tout est à l’avenant. Un rythme préhistorique je suppose… Il n’empêche. A la fin des 645 pages, je me trouve orphelin d'Ayla.

Enfin !!!!

10 étoiles

Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 61 ans) - 19 mai 2002

Il vient à peine de sortir et tu l'as déjà lu ! rapide comme l'éclair Maya ! Il faut dire que ça fait si longtemps qu'on l'attendait celui là...et tu dis qu'il y en a un sixième ? Oui mais quand ? En attendant et de confiance, un max d'étoiles.

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