Comment on meurt de Émile Zola
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Peinture sociale de la mort
La mort représente-t-elle l'égalité absolue? Au travers du récit de cinq agonies, celle d'un noble, d'une bourgeoise, d'une commerçante, d'un enfant du milieu ouvrier et d'un paysan, Zola nous montre qu'il n'en est rien et que si la faucheuse se comporte avec chacun de façon égalitaire, tout ce qui précède et qui suit le décès, selon qu'on soit puissant ou misérable, est très différent. Ce livre très court mais percutant est un précieux témoignage sur une époque pas si lointaine. D'ailleurs, les choses ont-elles vraiment changé?
Mieux que dans les oeuvres plus connues de cet auteur généreux, on peut prendre la mesure de sa révolte devant les inégalités sociales. Et quel style puissant! Un livre petit par la taille mais géant par le contenu.
Les éditions
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Comment on meurt [Texte imprimé] Émile Zola
de Zola, Émile
les Éd. du Sonneur / La Petite collection (Paris. 2009)
ISBN : 9782916136202 ; 6,50 € ; 04/09/2009 ; 20 p. ; Broché -
Comment on meurt [Texte imprimé] Zola présentation, notes et dossier par Fabien Clavel,...
de Zola, Émile Clavel, Fabien (Editeur scientifique)
Flammarion / Étonnants classiques (Paris)
ISBN : 9782081239050 ; 1,77 € ; 04/05/2011 ; 126 p. ; Poche -
Comment on meurt [Texte imprimé] Émile Zola postf. de Joël Gayraud... ill. de Marion Bataille
de Zola, Émile Gayraud, Joël (Postface) Bataille, Marion (Illustrateur)
Éd. Mille et une nuits / Mille et une nuits.
ISBN : 9782842051266 ; 4,80 € ; 01/07/1997 ; 70 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (1)
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L’argent plus fort que la mort
Critique de Zagreus (, Inscrit le 16 novembre 2010, 40 ans) - 10 janvier 2011
Pour Jean-Louis Lacour, paysan, le travail de la terre ne peut souffrir aucune pause et personne n’a vraiment de peine : mort à soixante-quinze ans, le père a bien vécu.
Il n’y a que chez les miséreux qu’on pleure un peu plus. Chez les Morisseau, la mort du petit Charlot, dix ans, est cruelle mais c’est un coup du sort parmi tant d’autres et le soir quand on offre à manger « les Morisseau, affamés, mangent gloutonnement près du mort ».
Cinq récits efficaces qui reflètent la condition sociale face à la mort (la maladie qui terrasse, le faste de l’enterrement ou la dernière demeure du défunt sont bien sûr liés au niveau de richesses). Zola, même s’il grossit parfois un peu le trait, sait comme toujours ménager une chute saisissante…
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Comment on meurt | 1 | Le rat des champs | 5 décembre 2010 @ 12:33 |