C'est au pied du mur qu'on mange des merles de Luc Doyelle

C'est au pied du mur qu'on mange des merles de Luc Doyelle

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Mcchipie, le 8 mars 2010 (Inscrite le 16 mai 2007, 48 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (13 564ème position).
Visites : 2 807 

Frais :)

Quatrième de couverture :

"L'effet papillon... décembre 2004, l'Indonésie est balayée par un tsunami d'une puissance phénoménale. Six mois plus tard, Luc Doyelle observe, dans son jardin, le battement d'ailes d'un papillon. C'est la révélation.
Dans ce nouveau roman, nous verrons comment Lucius, d'un placard à un autre, va bouleverser des pans entiers de son univers, au point de mettre en péril l'existence même de l'Amie.
Chacun de ses choix sera lourd de conséquences.
Après l'accueil chaleureux réservé aux "Liaisons presque dangereuses", Luc Doyelle met en scène à nouveau ses personnages fétiches dans un scénario endiablé qui fait la part belle à l'humour.

Mon avis :

Alors, alors, alors... Ce roman, comme le premier d'ailleurs (Les liaisons presque dangereuses) est comme une bouffée d'air frais. Une vent frais durant un été caniculaire. L'écriture est fraiche, amusante. Nombre de rires m'ont secouée. C'est farfelu à souhait. Dans ce monde, dans cette époque ou règne une grisaille sans faille, empreinte de dépression, ce livre est comme une bouée. Un délire délicieux :).

Je vais mettre cet extrait car il m'a fait bien rire :


- Monsieur Mecton, je vais te raconter une histoire, qui date de mes années de fac. J'avais une copine, pas très fute, fute...
- Ca veut dire quoi?
- Pas très futée, si tu préfères. Un jour, je l'emmène à la plage, à l'espiguette, en compagnie d'une bande de copains. Il y avait Jibé, Jief, Zib et quelques autres. Nous étions allongés sur le sable, à discuter et rigoler, et elle, elle dit : "Tu viens te baigner?" Je lui réponds d'aller sans moi, et je reste avec mes copains, à rigoler et mater les maillots des filles. Elle se pointe dix minutes plus tard : "Tu viens te baigner?". "Non, je reste encore un peu sur le sable". Alors elle y retourne. Et revient encore dix minutes plus tard, pour m'entrainer à la flotte. Ce petit manège dure un bon moment. Quand elle me demande pour la dixième fois si je vais me baigner avec elle, je commence à m'énerver, et je lui dis " Allez, casse toi maintenant". Du coup, elle prend ses cliques et ses claques, et je ne l'ai plus jamais revue. J'espère qu'elle a fait du stop pour rentrer, car il y a bien une centaine de kilomètres entre l'Espiguette et Uzès.
- Papa, elle est chouette, ton histoire, mais je ne vois pas quelle moralité je peux en tirer.
- Pourtant c'est simple : tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin, elle se casse...

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Les éditions

  • C'est au pied du mur qu'on mange des merles [Texte imprimé], cauchemar placardesque et réciproquement Luc Doyelle
    de Doyelle, Luc
    L. Mare
    ISBN : 9782918047100 ; 0,77 € ; 16/12/2009 ; 175 p. Broché
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10 étoiles

Critique de MartineD (, Inscrite le 9 mars 2010, 65 ans) - 9 mars 2010

En ces temps où l’hiver perdure, je connais un remède contre la morosité ambiante : il suffit de lire ! Oui, mais pas n’importe quoi ! Il vous faut quelque chose qui vous réchauffe le cœur, le corps et l’âme. Et moi, j’ai trouvé ! « C'est au pied du mur qu'on mange des merles » de Luc Doyelle (Lucius von Lucius, pour les intimes^^^) édité aux Éditions Laura Mare, est THE livre à avoir impérativement dans sa bibliothèque ! En fait, c’est un livre de type climatisation : il vous réchauffe par son style, les sourires et les rires qu’il déclenche si vous le lisez quand il fait froid, et il vous souffle une brise fraîche et décoiffante en cas de fortes chaleurs ! Je soupçonne son auteur d’être fou, mais pas au sens psychiatrique du terme – oh ! Non – mais de cette folie douce, celle qui vous pousse à aller de l’avant, qui vous donne l’âme créatrice et qui vous entraîne dans un monde où la dérision règne en maître ! Chapeau bas, Môssieu Luc ! Et en un mot comme en cent : Lisez du Doyelle et la vie sera belle !

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