La chute de Iain Pears?

Iain Pears a-t-il voulu trop en faire? Toujours est-il que ce dernier roman, s'il n'est pas inintéressant, laisse une impression de lourdeur. On commence avec une enquête journalistique à Londres, on passe ensuite à une histoire d'espionnage à Paris, pour finir dans une romance amoureuse à Venise, le tout à des époques différentes. Tout est lié, mais gare à vous si vous perdez le fil des personnages. Prenez des notes, soyez attentif. Ce n'est pas un roman qui se lit par dessus la jambe, un oeil sur le bouquin, un autre sur votre gamin qui barbote au bord de la piscine.
L'idée de trois histoires imbriquées n'est pas mauvaise, même si elle n'est pas neuve. Mais l'on ne peut se départir d'une impression de pudding anlgais un peu trop collant, notamment dans les 150 premières pages. Peut être est-ce volontaire, car l'atmosphère empesée rend bien l'époque Victorienne de Londres au début du XXème siècle. Au rayon des bonnes nouvelles, on appréciera de retrouver le style et l'humour très british (donc très fin, en demi-teinte) de Iain Pears. Et un final qui se digère plus facilement que le hors d'oeuvre.

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  La chute de John Stone [Texte imprimé] Iain Pears traduit de l'anglais par Georges-Michel Sarotte

  de Pears, Iain Sarotte, Georges-Michel (Traducteur)
  Belfond / Littératures étrangères (Paris).
  ISBN : 9782714444028 ; 4,78 € ; 01/10/2009 ; 606 p. ; Broché

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