Pour le moins bousculé...

Ce livre a pour objectif de nous donner une certaine vision de la société russe d’après le communisme.

Tout se passe essentiellement dans les milieux jeunes et plutôt de l’art, ou ce qui est supposé tel. Il s’agit essentiellement de poètes et de peinture.

Nikita est un jeune garçon qui, déjà tout jeune, est tombé raide amoureux de la belle Iassia. Mais celle-ci a pour le moins des comportements et des goûts particuliers. Elle boit à rouler par terre, fume comme une cheminée d’usine que ce soit du tabac ou autre chose. Elle disparaît pendant des jours avec un homme, quand ce n’est pas avec plusieurs.

Et Nikita, lui, il est toujours là… Tout cela va se terminer comment et où ?... A vous de le découvrir…

Ces phrases illustrent assez l’ambiance : « Raconte-moi au moins une histoire "positive » sur la Russie, à la fin. Ou bien il n’y en a pas ? »

« - J’avoue que le despotisme est à la base de ma façon de gouverner. Mais cela correspond à notre esprit national. »

« La grosse bonne femme à la gare a dit à un de ses enfants qui mendient : « Pourquoi tu demandes qu’on te donne de l’argent ? Tu es trop grand maintenant ! Il est temps de voler ! »

L’écriture de Klioutchareva est aussi déjantée que l’histoire et ses personnages. Ce livre est passé d’abord dans la revue Novy Mir et l’auteur avait déjà gagné un prix de poésie (et Dieu sait l’importance que la poésie a en Russie !)

Klioutchareva est née en 1981 et vit à Moscou.

On survit très bien sans l’avoir lu mais j’essaye à gauche à droite, désireux que je suis de me faire une idée sur la nouvelle littérature russe.

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  Un train nommé Russie [Texte imprimé], roman Natalia Klioutchareva traduit du russe par Joëlle Roche-Parfenov

  de Klioutchareva, Natalia Roche-Parfenov, Joëlle (Traducteur)
  Actes Sud / Lettres russes
  ISBN : 9782742785407 ; 10,37 € ; 31/08/2009 ; 189 p. ; Broché

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