Guide de l'incendiaire des maisons d'écrivains en Nouvelle-Angleterre de Brock Clarke

Guide de l'incendiaire des maisons d'écrivains en Nouvelle-Angleterre de Brock Clarke
( An arsonist guide to writer's homes in New England)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Aliénor, le 22 septembre 2009 (Inscrite le 14 avril 2005, 56 ans)
La note : 5 étoiles
Moyenne des notes : 3 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 2 étoiles (59 024ème position).
Visites : 3 857 

Humour absurde

Le héros de ce roman, Sam Pulsifer, a passé dix ans de sa vie en prison pour avoir incendié la maison d’Emily Dickinson. Car cet incendie, purement accidentel selon lui, a malheureusement causé la mort d’un couple de guides présents dans les lieux.
A l’issue de son incarcération, Sam se reconstruit, ou plutôt se construit une famille à laquelle, bien sûr, il cache cette vérité. Jusqu’au jour où un inconnu vient frapper à la porte de sa maison et bouleverse cet équilibre fragile.

Ce livre au titre improbable est pour moi un véritable Objet Littéraire Non Identifié !
Il emprunte bien sûr largement au genre policier, sans toutefois pouvoir être classé dans cette catégorie. Car la part d’enquête occupe peu de place et est somme toute sans grande importance. Cette intrigue est avant tout loufoque, et l’auteur y fait preuve d’un humour absurde et parfois grinçant, dont le titre est révélateur. Le point central est le portrait du héros, Sam Pulsifer, qui se définit lui-même comme un «cafouilleur » de première, et qui n’a pas son pareil pour s’empêtrer dans les difficultés et s’enfoncer dans le mensonge. D’où une cascade de situations toutes plus folles et invraisemblables les unes que les autres.

Alors certes on ne s’ennuie pas dans la lecture de ce roman léger et absurde. Le ton en est original, ce qui est déjà un excellent point. Pour autant je crains qu’avec le temps, il ne laisse pas un souvenir impérissable et ne figure donc pas parmi les romans les plus marquants de cette rentrée.


En voici un petit extrait, pour une idée précise du ton général :

« Moi, Sam Pulsifer, je suis l’homme qui a accidentellement réduit en cendres la maison d’Emily Dickinson à Amherst, Massachussetts, et qui ce faisant, a tué deux personnes, crime pour lequel j’ai passé dix ans en prison. Il suffira sans doute de dire que parmi les grandes et sinistres tragédies qui ont frappé le Massachussetts il y a les Kennedy, les sorcières de Salem, et puis il y a moi. »

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Les éditions

  • Guide de l'incendiaire des maisons d'écrivains en Nouvelle-Angleterre [Texte imprimé], roman Brock Clarke traduit de l'américain par Renaud Morin
    de Clarke, Brock Morin, Renaud (Traducteur)
    Albin Michel / Terres d'Amérique.
    ISBN : 9782226193957 ; EUR 22,30 ; 19/08/2009 ; 448 p. ; Broché
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Et bien..?

2 étoiles

Critique de Paofaia (Moorea, Inscrite le 14 mai 2010, - ans) - 21 novembre 2013

Quatrième de couverture

"Moi, Sam Pulsifer, je suis l’homme qui a accidentellement réduit en cendres la maison d’Emily Dickinson à Amherst, Massachusetts, et qui , ce faisant, a tué deux personnes, crime pour lequel j’ai passé dix ans en prison. Il suffira sans doute de dire que parmi les grandes et sinistres tragédies qui ont frappé le Massachusetts il y a les Kennedy, les sorcières de Salem, et puis il y a moi. "

Dans ce roman brillant et jubilatoire, Brock Clarke réussit, avec un sens de l’humour déroutant, un véritable tour de force littéraire, hommage aux plus grands écrivains américains.

« Corrosif et inattendu. Un sommet de l’humour absurde. »The New York Times « La littérature, suggère Brock Clarke, est tout à la fois la douleur et le salut de nos existences. »The Washington Post.


Ah bon. Elle est bizarre, je trouve, la phrase du Washington Post.. Ils sont forts, en tout cas, parce que moi, je n'ai pas trouvé du tout ce qu'il voulait suggérer, cet écrivain.
Mais je ne suis pas critique littéraire non plus, c'est un fait.
Alors, c'est donc l'histoire d'un jeune homme qui , après avoir mis le feu accidentellement à la maison d'Emily Dickinson et provoqué la mort de deux personnes, va, en sortant de prison , tomber dans un grand embrouillaminis familial, et très mal s'en sortir. Tellement grande, l'embrouille, que je n'y ai pas compris grand chose. Je ne suis pas certaine d'ailleurs que ce soit écrit pour être compris.. Mais que l'auteur ait voulu donner dans le burlesque et l'anti-héros par excellence?
Peut-être..et peu importe.

Toujours est il que si Irving , quelquefois, a été capable de m'entrainer avec joie n'importe où , là, cela n'a pas marché du tout. Je me suis même ennuyée, et j'ai sauté des pages ( c'est peut-être pour cela que je n'ai pas bien compris?), ce qui m'arrive très rarement.

Ca va pas le faire...

3 étoiles

Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 39 ans) - 10 octobre 2011

C'est vrai que ce livre est facile à lire. Littérature simple, phrases et syntaxe plutôt plaisantes, mais le problème n'est pas la forme, mais plutôt le fond...

L'histoire est sans intérêt, il faut le dire...la façon de la mener tout aussi...bizarre! A chaque chapitre inutile, je me disais qu'il prendrait son sens au fil de l'histoire, mais non! Des réflexions qui peuvent paraître drôles, un peu tirées par les cheveux, et qui distraient de temps à autres...et qui aident à aller jusqu'au bout du livre. Mais sinon....

Le titre m'avait interpelée, j'avoue être déçue.

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