Appel du pied de Risa Wataya

Appel du pied de Risa Wataya
( Keritai senaka)

Catégorie(s) : Littérature => Asiatique

Critiqué par Aaro-Benjamin G., le 19 février 2009 (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 54 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 5 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 3 étoiles (57 335ème position).
Visites : 4 018 

En surface

A dix-neuf ans, Wataya est la plus jeune lauréate jamais couronnée du prix Akutagawa - le Goncourt japonais - pour ce deuxième effort. Ce qui est étonnant, puisque j’ai eu l’impression que son roman court s’inscrivait plutôt dans une littérature qui s’adresse aux adolescent(e)s?

Il s’agit de l’histoire toute simple d’une lycéenne japonaise, aux prises avec des difficultés d’intégration, qui fait la rencontre d’un garçon un peu dans la même situation. Ce dernier est un fanatique d’une mannequin/chanteuse populaire, obsédé au point d’être détaché de la réalité. Elle lui annonce avoir rencontré la vedette. Il n’en faut pas plus pour qu’il s’accroche.

Évidemment, l’idolâtrie et le malaise social ne sont pas les thèmes de ce livre. Bien que rarement mentionné - pudeur nippone oblige -, il est question des premiers émois amoureux de l’adolescence. Même la narratrice n’osera pas avouer son attirance. Ce sentiment réprimé s’extériorisera seulement par des gestes inconscients.

C’est mignon, subtil et le ton est juste. Mais bon, je m’explique mal les louanges.

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Que c'est mimi...

2 étoiles

Critique de Ravachol (, Inscrit le 24 octobre 2010, 40 ans) - 5 décembre 2011

Journal intime d'une lycéenne qui n'arrive pas à s'intégrer, "Appel du pied" est d'une platitude à en mourir!!! On s'ennuie, on attend que ça décolle, qu'il se passe quelque chose d'intéressant et quand cela arrive ( du moins semble arriver) on s'ennuie encore plus.

Que ce soit Nunagawa avec sa passion pour une mannequin chanteuse, la solitude de la narratrice ou la moquerie ambiante qui les entourent, le roman stagne, ne se met jamais à parler. La solitude est pourtant un sujet qui fait parler, qui crée des sentiments intérieurs, qui accroît la personnalité dans certains cas.

Il ne se passe rien. La narratrice est seule, on le comprend bien mais le lecteur l'est tout autant. Son "réveil" avec Nunagawa, bien que retenu, ne vient pas créer la petite étincelle chez le lecteur.

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